[SPECTACLE] Safia Nolin et Beyries, Le Cercle, 3 novembre 2016

Photos : Jacques Boivin

Safia Nolin est une artiste que nous suivons de près à Écoutedonc.ca, vous pouvez même le constater par les nombreuses critiques de spectacles qui ont été écrites auparavant sur le blogue. Évidemment, on ne pouvait s’empêcher encore une fois d’aller voir son spectacle, surtout qu’il s’agissait du deuxième spectacle depuis qu’elle a remporté le Félix  « Révélation de l’année » au gala de l’ADISQ 2016.  C’est donc dans une salle comble que Safia Nolin s’est produite jeudi dernier au Cercle, dans sa ville natale.

Safia Nolin, Le Cercle, 3 novembre 2016
Safia Nolin, Le Cercle, 3 novembre 2016

En montant sur scène, Safia a été accueillie avec une grosse dose d’amour. Elle était étonnée elle-même d’entendre tous ces  cris et applaudissements. Fidèle à son humour sarcastique, elle a dit : « C’est intense ! […] je n’ai jamais vu autant de monde à mes shows ».  Le  fameux dicton  : « Parlez-en en bien, parlez-en en mal, mais parlez-en » prend ici tout son sens.  Avec la controverse concernant son niveau de langage et son habillement, son album s’est même retrouvé en tête du palmarès d’iTunes Canada.  😀

Son spectacle a débuté avec sa populaire chanson La laideur. Elle a enchaîné avec plusieurs autres succès de son unique album Limoilou (Ce matin, Technicolor, Valser à l’envers, etc.)  Tout au long du spectacle, on pouvait y entendre la foule chanter en choeur. Un grand respect pour Safia régnait dans la salle de la part des spectateurs, ce soir-là.

Safia Nolin, Le Cercle, 3 novembre 2016
Safia Nolin, Le Cercle, 3 novembre 2016

Elle a ensuite interprété sa chanson Les excuses de façon acoustique. Elle a d’ailleurs demandé à la foule de fermer sa gueule pour que tout le monde puisse l’entendre. Cette dernière me pogne carrément dans les tripes, et je n’étais pas la seule puisque l’on pouvait entendre quelques reniflements de pleurs.

Elle a aussi interprété deux covers, juste parce qu’elle aime ça, Safia, les covers. On a pu  entendre Ayoye, d’Offenbach et évidemment une chanson de Céline Dion (D’amour ou d’amitié), son idole, qu’elle a d’ailleurs pu rencontrer au gala de L’ADISQ. Elle a raconté quelques anecdotes : elle a trouvé ça weird que Céline lui dise : « Tu portes mon chandail sur ton coeur, et moi je porte une robe en coeur. », « Céline, elle est sur la puff » a-t-elle ajouté.  Elle a aussi spécifié qu’elle lui avait dit deux fois qu’elle l’aimait.

Parlant du gala de l’ADISQ, elle n’est pas revenue sur ladite controverse en question. Elle a plutôt spécifié que Gerry Boulet, elle l’aime en criss.

N’aimant pas les rappels, Safia a dit à la foule qu’elle n’en ferait tout simplement pas, qu’on avait seulement à s’imaginer qu’il se passait à ce moment X là.  Elle a terminé son spectacle sur les airs de Noël partout, pour se mettre un peu dans l’ambiance des fêtes : « Noël partout, sauf chez nous ».

Depuis quelques années, on peut remarquer évidemment remarquer une meilleure aisance sur scène qu’à ses débuts. Quoi qu’il en soit, les spectacles de Safia Nolin demeureront en quelque sorte toujours intimes. La chanteuse est près de son public.

Merci d’être toi, Safia !

Première partie : Beyries

BEYRIES, Le Cercle, 3 novembre 2016
BEYRIES, Le Cercle, 3 novembre 2016

L’auteure-compositrice-interprète montréalaise Beyries s’est chargée d’assurer la première partie de la soirée avec brio. Accompagnée de sa choriste et percussionniste, elle a interprété plusieurs des chansons de son tout récent EP. On a d’ailleurs pu entendre J’aurai 100 ans, chanson en collaboration avec Maxime Laflaguais et Louis-Jean Cormier. Cette dernière a même été sacrée découverte du mois de novembre par plusieurs stations de radio francophones. Beyries a aussi joué Soldier, pièce qui lui a permis d’être remarquée.  Je suis complètement tombée sous le charme de sa douce voix. Tout comme Safia Nolin, elle a su me toucher droit au coeur. De plus, elle avait une excellente maîtrise de ses instruments, que ce soit avec sa guitare ou avec son piano. J’ai d’ailleurs particulièrement aimé qu’elle interprète autant des chansons acoustiques avec sa guitare qu’avec son piano. Beyries est une artiste qui gagne certainement à être connue. Bonsound, sa maison de disque, sera amplement la mener au sommet, tout comme elle l’a fait avec Safia Nolin.