Il n’en a pas toujours l’air quand il tape sur sa batterie avec d’autres artistes, mais Mat Vezio est un tendre. Difficile de ne pas l’être quand on est le créateur d’Avant la mort des fleurs cueillies, un des beaux albums de chamber pop de 2017 rempli de chansons qui te brassent doucement le dedans.
Vezio était à Québec jeudi dernier pour lancer la deuxième vague des Apéros FEQ au District Saint-Joseph. Jouant devant un public épars, mais attentif, l’auteur-compositeur-interprète et multi-instrumentiste semblait en pleine forme derrière sa batterie et sa guitare, tandis qu’Antoine Corriveau, qui l’accompagnait à la guitare (tant qu’à jouer le lendemain, aussi bien rentabiliser le voyage), avait la mine (et la posture) fort détendue.
Si les chansons de Vezio n’étaient pas enrobées de ces magnifiques arrangements et choeurs qu’on retrouve sur l’album, elles avaient un peu plus de mordant, probablement en raison de la présence des deux deux guitares. Les chansons plus costaudes de l’album comme Adèle se distinguent justement dans cette prestation pourtant lancée tout en douceur avec les Au nord, Fukushima et La mort est une comédienne qui vous ignore.
Vezio aurait très bien pu se débrouiller tout seul sur la scène, ses chansons sont aussi belles dépouillées (Ce jour-là, notamment, ainsi que Les appeaux, qu’il a chantée tout seul parce que tu sais, Laura Sauvage n’était pas là) que toutes emballées (atmosphérique Ton cinéma). Mais il faut quand même admettre que la présence de Corriveau à ses côtés est un gros plus. Ne serait-ce que par les ambiances qu’il réussit à installer avec sa guitare. Et par son gros rire contagieux qu’on pouvait entendre à presque toutes les interventions (parfois « malhabiles » – les guillemets sont importants) de Vezio.
Somme toute, une prestation complètement différente de celle qu’on avait vue en mai dernier (on s’en souvient encore…), où Vezio était également accompagné de deux choristes en plus de Corriveau. Quelque chose d’un peu moins chambre, un peu plus rock, mais qui s’apprécie aussi bien.
En attendant son retour, on écoutera à nouveau son excellent disque.
Les Apéros FEQ se poursuivent au District Saint-Joseph ce jeudi, 18 heures, avec une prestation de Gaspard Eden. Les fans d’Ego Death et les amateurs de rock à saveur grungy (et crunchy) vont être gâtés!
Déjà en regardant la programmation, on savait que ça allait être quelque chose : Chocolat, Mauves, Cobrateens. Une soirée rock en perspective. Plusieurs ont d’ailleurs répondu à l’appel samedi dernier et c’est devant un Pantoum plein à craquer que Mauves a lancé le bal.
Mauves
Si la musique de Mauves a un côté tantôt plus dansant, tantôt plus planant, les quatre musiciens nous ont rappelé d’emblée l’essence fondamentalement rock de leur musique. Sous le jeu d’éclairages particulièrement élaboré de Kevin Savard et avec la drive de Jean-Etienne Collin Marcoux – qui remplaçait Charles Blondeau à la batterie, le groupe a commencé une J’ai tout essayé intense pour la terminer en envolée instrumentale quasi cathartique. C’était juste la première toune, ça ?
Eh oui, et les autres titres ont défilé avec le même aplomb, et ce pour le plus grand plaisir des spectateurs. Il faut dire que les gars de Mauves se démarquent chacun à leur façon en matière de présence sur scène. Samedi dernier, les deux guitaristes/chanteurs Alexandre Martel et Julien Déry ainsi que Cédric Martel, qui assurait le groove à la basse, nous l’ont encore rappelé.
Le set, qui était particulièrement équilibré, comportait des titres à dominante plus bluesé, comme Eh Fille, qui venaient contraster avec le rock soleil de Longtemps ou encore les complaintes planantes de Manège. Le tout s’est terminé avec XXIe – personnellement ma pièce préférée du moment – histoire de bien nous faire danser.
Cobrateens
Le trio québécois Cobrateens a tôt fait de changer l’atmosphère musicale du Pantoum avec son punk rock bien garage. «14 tounes, 20 minutes» et de l’énergie à revendre ! La recette parfaite pour faire brasser la foule, qui s’est rapidement exécutée (je ne sais pas pourquoi, il y avait un noyau d’éléments perturbateurs qui semblaient tous appartenir à un petit blogue de la Ville de Québec, mais lequel ?).
Et on a sauté, sauté, sous les cris et les exclamations de Roxann Arcand, qui donnait une bonne leçon à ses tambours pendant que le guitariste et le bassiste s’en donnaient aussi à cœur joie. Rien de mieux qu’un bon vieux punk de la première vague pour nous survolter.
Chocolat
S’en suivait le clou du spectacle. Pour nos lecteurs, Chocolat n’a même plus besoin de présentation. Les spectateurs se sont massés à l’avant de la scène pour accueillir ce groupe au rock solide et élaboré qu’ils semblaient déjà bien connaître. Pas étonnant que le groupe ait remporté, le lendemain, le Lucien de l’album rock de l’année au GAMIQ 2017.
À travers le chaos extatique de leur prestation, pendant laquelle on ne parvenait pas à tenir en place bien longtemps, on peut souligner l’énergie que Golden Age a donné aux spectateurs ou encore l’accalmie qu’ont causées des pièces telles que Fantôme – parce que tsé, parfois il faut juste s’arrêter de sauter et écouter avec fascination. Le groupe, comme le public, s’est montré enjoué et généreux, terminant son spectacle avec un jam retentissant suivi d’un long rappel de trois titres.
Bref, samedi dernier, les planètes étaient alignées et pointaient directement dans les murs du Pantoum. Des moments comme celui-là, on savait qu’ils étaient rares et précieux : c’était Noël à l’avance et le Pantoum nous offrait notre gros bonbon de l’année. Même les deux brasseurs de la micro Les Grands Bois de Saint-Casimir étaient de la partie avec une surprise maltée – de quoi célébrer cet événement grandiose. On en a profité jusqu’au bout pour en ressortir lessivés, mais heureux. Un bon vrai spectacle de rock, à saveur indépendante.
Chronique du vestiaire
Par Simon Provencher
Échos du premier vestiaire. L’arrivée se fait calmement, au compte-goutte même. Surprenant pour un spectacle qui promet d’être plein. Et il le sera. Les câbles croulent sous le poids des manteaux mouillés. Je me sers une sage portion de chili végétarien et de cornbread. Après le passage des musiciens évidemment. On en avait visiblement prévu trop. On s’attendait à ce qu’Emmanuel Éthier dévore tout sur son passage mais il est trop lendemain de veille. Christophe taponne un peu le violon, quelqu’un joue du piano dans le studio toute la soirée.
Je vais voir un peu Mauves et Cobrateens quand j’ai le temps. Je me demande quel band sent le moins bon et je conclus que peu importe l’odeur de Cobrateens ça peut pas battre l’haleine de Julien de Mauves. Je monte pour « Ah ouin » et pour les premières notes de la dernière pièce. Jimmy mentionne que c’est la dernière pièce. Pas de temps à perdre, je grimpe sur les épaules d’un ami et je m’adonne à un rapide crowdsurf vers l’arrière de la salle. Route express vers le vestiaire avant la cohue.
Si les gens arrivent calmement, ils veulent tous repartir en même temps les maudits. Les renforts arrivent au moment où le chaos éclate. Laurence attrape habilement les numéros, Émilie part à la recherche des manteaux perdus, je me prends une petite cuillère de chili et je finis ma bière. Sciences Nouvelles de Duchess Says joue dans le tapis. La tension est palpable. J’ai trop mis de piments broyés. Je vais aux toilettes jusqu’à ce que le calme revienne, dans mes mouvements gastriques comme dans le vestiaire.
Pendant l’hiver, les Nuits Psychédéliques ne chôment pas. On a eu droit vendredi dernier à un rappel de deux groupes de l’édition 2017, les bien nommés DEAF et Double Date With Death. Les compères Sam Murdock et Jean-Sébastien Grondin de la formation Oromocto Diamond ont assuré l’ouverture de la soirée en 14 minutes 30 bien sautillantes. Le 2ème duo DEAF est allé directement dans le bruit et la fureur, à coup de voix sous échos et riffs bien placés. Double Date With Death conclua la soirée avec brio avec leur punk rapide et dynamique, parfois planant.
C’était très bien.
Des photos type psychédéliques sont juste en-dessous.
Désolé si vous ne regardez pas Twin Peaks, mais je me dois de dire que le Cercle avait presque des allures de Roadhouse hier soir : 2 groupes à la musique tranquille, le rideau derrière la scène était éclairé en rouge, la salle était pleine à craquer de monde venu entendre et se perdre dans la vibe, ou alors, j’assume, discuter autour d’un verre d’eau minérale non pétillante à 3 dollars 50 pendant les 2 performances. Il ne manquait plus qu’un annonceur vêtu d’un costard-cravate et on avait notre mise en scène façon David Lynch.
Au début, il y avait Toddler : 3 garçons de Montréal, une batterie, une guitare acoustique, 2 bonnets, une moustache et 4 claviers. Le tempo est lent, les sons s’emmêlent, les claviers s’échangent entre les musiciens après un morceau, la performance dure pas loin de 45 minutes, c’est doux et ça démarre bien.
Et puis, Men I Trust a débarqué vêtus de pulls, marinière et t-shirt du Mont Saint-Michel, on allait voir la mer. Des chansons comme Break for Lovers ou You Deserve This me maintenaient dans cet espace à la Twin Peaks avec ce mélange de calme et nostalgie qui agrippe aisément les cœurs. D’autres morceaux comme Lauren ou Tailwhip (leur meilleur à mon avis) viennent faire bouger les corps avec ces sons plus groovy, se rapprochant plus de la French Touch. À noter, le morceau Your Name provenant de Bernache (l’autre projet de la chanteuse Emmanuelle) a été joué pour la première fois en live – et ca sortait tellement bien, tandis que Thirsty de Geoffroy a conclu (en rappel) la dernière performance du groupe chez eux pour cette année. Ils démarreront une tournée aux États-Unis l’année prochaine. On leur dit bon vent !
Vous savez, le mois de novembre n’est facile pour personne. C’est d’ailleurs dans le réconfort de mes joggings que je me présentai au spectacle de vendredi dernier au Pantoum, après une semaine de dur labeur. Fort heureusement, les groupes invités ont contribué, chacun à leur manière, à mettre de la couleur dans ce novembre noir et blanc. Compte-rendu d’un spectacle bouillon de poulet pour l’âme.
Dundee
C’est en intensité qu’a commencé notre soirée musicale. Les musiciens du groupe Dundee ont réveillé nos tripes avec leur mélange équilibré de funk uptempo et de Hip-Hop saveur oldschool. Le résultat avait la caractéristique intéressante d’être à la fois laidback et rythmé.
Avec des titres comme Le groove du 819 ou encore Le funk qui cogne, Dundee nous a fait opiner de la tête et oublier peu à peu nos tracas. Leurs compositions originales, principalement en français, étaient ponctuées de moments où, tour à tour, les musiciens pouvaient se mettre en valeur. Le chanteur pouvait tantôt mitrailler ses rimes ou bien chanter de sa voix élastique, tandis que le guitariste se gâtait des soli aux sonorités jazz. Le bassiste et le batteur ont aussi pu, en de plus rares occasions, afficher leurs couleurs pour notre plus grand plaisir.
Accompagnée par ses bélugas batteur et bassiste, Fria Moeras a fait une entrée en toute simplicité et avec humour (moi, les jokes de béluga/bélufille, je trouve ça drôle). Ceux qui n’ont pas été convaincus par ses blagues l’auront du moins été par sa musique : un folk rock qui explore doucement les dissonances. Que ce soit en rockant avec intensité ou en chantant sa mélancolie en solo, elle a progressivement conquis (et fait taire, Dieu merci) les spectateurs les plus rébarbatifs.
Assez complètes sur le plan des influences musicales – pigeant autant dans le reggae que dans la valse – les compositions de l’artiste de Québec se démarquaient par l’attrait de leurs mélodies aux couleurs énigmatiques.
Comme à son habitude, le Pantoum a fait dans l’inhabituel : si on a commencé la soirée avec un groupe particulièrement dansant, on s’est progressivement rendus jusqu’à la vibe beaucoup plus planante et reposante de Lumière. Tout en étant très enjouée, la musique du groupe Montréalais comportait quelque chose d’essentiellement contemplatif. Résultat : le public pantoumien, toujours prêt à se prêter au jeu, s’est assis bien confortablement au sol pour apprécier le moment.
Et il en fallait de l’attention pour capter toutes les subtilités colorées des 7 musiciens, la plupart multi-instrumentistes. Clavier, guitare, banjo, xylophone, violon, violoncelle, clarinette, triangle, égoïne, flûte traversière venaient se poser sur les textes poétiques d’Étienne Côté (Nicolet, Canailles, Diptyque) avec la sensibilité d’un jardin de fleurs. Il n’y a pas à dire, Lumière, c’est un nom parfait pour un groupe qui explore ainsi toutes les finesses du spectre sonore.
Or, s’il savait faire dans la douceur, le groupe a néanmoins montré à quelques reprises qu’il parvenait aussi à maîtriser le groove voluptueux inspiré des hippies de Woodstock. Bref, les musiciens ont donné un spectacle captivant – leur premier à Québec avec Lumière – et on espère que ce sera le premier d’une longue série.
Timber Timbre était déjà de retour à Québec après un passage au Cercle l’automne dernier, mais cette fois pour nous présenter son nouvel album Sincerely, Future Pollution. Le groupe habitué au Cercle ou au théâtre du Petit-Champlain allait-il faire courir une foule deux fois plus imposante? La réponse est oui et le mystère d’une popularité exponentielle soudaine a encore frappé, l’ambiance étant fort agréable pour cette audacieuse Nuit FEQ.C’est la pièce titre qui a ouvert cette performance sans artifice qui laisse une place prépondérante à la musique. Rapidement les nouvelles pièces comme Velvet Glove & Spit ou Moment ont prouvé la tangente beaucoup plus sensuelle qu’a prise la musique de Timber Timbre. Que dire de l’incroyable Hot Dreams sur laquelle Christophe Lamarche-Ledoux, de la formation Organ Mood, est venu ajouter l’indispensable solo de saxophone! Plus tard, l’ancienne Magic Arrow a été présentée dans un habillage beaucoup plus rock que folk, une efficace évolution ajoutant même une couche inquiétante de claviers à cette chanson issue du disque éponyme du groupe sorti dix ans plus tôt. Un autre moment fort de la soirée fut assurément l’enchainement des nouvelles pièces Grifting et Bleu nuit (avec en prime une autre présence de Lamarche au saxophone).
Si initialement le projet semblait être un truc plutôt solitaire, Kirk a bâti au fil des albums un solide groupe autour de lui et du guitariste Simon Trottier. Maintenant, autant le batteur Mark Wheaton que Trottier ou le claviériste Mathieu Charbonneau (ces deux derniers étant aussi musiciens de tournée pour Avec Pas d’Casque) supportent ce projet qui est résolument une affaire de gang. Au rappel, on a eu droit à la première pièce francophone du groupe: Les égouts. Tout ça s’est terminé fabuleusement bien avec les pièces revampées I Get Low et Trouble Comes Knocking, point d’orgue a une performance inspirante et exécutée à merveille. Comparativement à la performance timide, mais agréable du dimanche midi au Festif! sur le quai de Baie-Saint-Paul, Timber Timbre a livré un magistral concert dans une configuration qui sied beaucoup mieux à sa musique sombre.
En ouverture de soirée Gaspard Eden a présenté avec de nombreux musiciens son rock puisant souvent dans des inspirations grunge devant une foule attentive, mais discrète. Si musicalement la performance était impeccable, les rares interactions avec la foule étaient parfois maladroites. Ensuite c’est le duo Organ Mood qui est venu présenter sa performance peu orthodoxe au milieu de la foule. Il y avait ces projections acétates sur un immense écran qui couvrait l’entièreté de la scène, puis cette musique surtout instrumentale et très cinématographique qui a envoûté la foule rassemblée à l’Impérial. J’en aurais pris plus tant leur musique est efficace et envoutante.
Le 15 novembre dernier, Caroline Filion était à la barre de l’émission et son acolyte Alicia Lemieux est venue la rejoindre en deuxième moitié d’émission. À écouter:
Ma soirée du 10 novembre dernier commençait tranquillement alors que je me rendais au Moulin Michel à Bécancour. Mais ce que j’ai vécu ce soir-là n’avait rien d’ordinaire. Thomas Hellman est un personnage, un musicien et un artiste hors du commun.
Thomas Hellman est un porteur d’histoire et de culture. Il raconte la vie de personnages historiques et s’inspire des moments importants de ceux qui sont passé avant nous pour nous divertir (et nous instruire).
Né d’un père américain et d’un mère française, il a un accent unique qui nous transporte dans un monde parallèle. Il nous fait passer du rêve au cauchemar tout au long de la soirée.
Le spectacle se déroule sans qu’il n’adresse la parole directement au public. Toutefois, il a beaucoup à nous dire entre chaque pièce, où il explique dans ses mots les histoires qui ont façonné la société d’aujourd’hui, surtout au niveau des États-Unis.
On ressent parfois la rage intérieure qu’il a face à conquête de certains territoires ou face aux traitement des humains envers les autres. C’est dans ces moments-là que le côté plus sombre et théâtral ressort.
Il a aussi repris quelques pièces d’un répertoire métissé de ses origines comme la chanson Ce n’est qu’un au revoir (Till we meet again, en anglais) ou comme une pièce qui lui rappelle sa grand-mère.
Bien que sa prestation soit très gestuelle et agrémentée de mimiques faciales, on ressent toute la profondeur et l’intensité à travers chacun de ses mots, à travers chacune des syllabes.
C’était vraiment déstabilisant comme soirée, mais dans le bon sens. C’est un spectacle à voir, et pas seulement pour la belle binette de Thomas Hellman !
C’est dans le cadre des Apéros FEQ que le quatuor de Québec Medora a fait son avant-dernier spectacle avant de se séparer. Le dernier aura lieu le 29 novembre prochain au sous-sol du Cercle.
Avec ses deux EP et l’album Ï à son actif, le groupe a offert aux spectateurs présents un mélange de leur matériel. Notons les pièces Nature et Sillage et, bien entendu, Tsunami, provenant de Ï. Les guitares mélodieuses ont enveloppés le District St-Joseph, tandis que la batterie ponctuait le tout.
Au travers de ses pièces, le quatuor a proposé une reprise de la chanson Talent, d’Avec Pas d’Casque, plus rock que l’original, que j’ai trouvé particulièrement réussie.
Medora a joué chanson après chanson. Ils ont réussi à captiver leur public en étant hautement énergiques et charismatiques. C’est dommage qu’ils se séparent, car il existe une véritable symbiose et chimie entre les membres.