Quelle déception! J’avais entendu dire que The War on Drugs, un groupe indie rock qui a déjà compté dans ses rangs l’auteur-compositeur-interprète Kurt Vile, avait lancé un album qui avait un petit air de Dire Straits et de Tom Petty, ce qui, ma foi, était fort original en cette ère où tout le monde semble vouloir faire du New Order.
Malheureusement, le nouvel album du groupe, Slave Ambient, semble combiner les mauvais éléments du genre. On retrouve les mêmes longueurs qu’on peut retrouver dans les pièces les plus longues de Dire Straits sans y trouver cette tension qui pouvait rendre les longueurs plus supportables. On y trouve les mêmes éléments fatigants de la voix de Tom Petty : le leader Adam Granduciel semble vouloir s’endormir au bout de chaque phrase dans plusieurs chansons, comme on peut très bien l’entendre dans la deuxième chanson de l’album, Brothers. [mp3j track= »The War on Drugs – Brothers@02-Brothers.mp3″ flip=y]
Je ne veux pas dire que nous avons affaire à un mauvais album, loin de là. Il s’agit plutôt d’un album qui ne lève pas. Il manque tout simplement d’énergie pour qu’on puisse faire une écoute active satisfaisante de Slave Ambient.
J’y reviendrai peut-être une autre fois, quand je serai dans de meilleures dispositions.
The War on Drugs : « Slave Ambient » (Secretly Canadian)
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