50. Atoms for Peace – AMOK
Drôle de bibitte que ce AMOK, premier album d’Atoms for Peace, supergroupe composé de Thom Yorke (Radiohead), de Flea (Red Hot Chili Peppers), de Nigel Godrich (réalisateur, entre autres, pour Radiohead), de Joey Waronker (batteur de Beck) et de Mauro Refosco. L’omniprésence de l’électronique rend l’album froid, très froid. En même temps, les rythmes donnent le goût de danser comme Thom. Flea ajoute un peu de mordant avec sa basse, qui donne un peu d’humanité à l’ensemble.
C’est le fun de voir que Thom Yorke a toujours le goût d’aller de l’avant, d’essayer des choses, de risquer de se tromper. L’anti-Radiohead, qui semble vouloir revenir à un univers plus rock.
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49. Disclosure – Settle
Voilà un album qui a fait un tabac et un groupe qui devrait faire jaser pendant encore un petit bout de temps. La house dansante, les échantillonnages judicieux, tout est là pour nous faire danser jusqu’à l’aube.
Une pièce comme When a Fire Starts to Burn a un petit côté qui me rappelle Find My Baby de Moby. Et F For You a son petit côté irrésistible. À ranger dans votre liste « Party » et à sortir quand la visite est là.
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48. The Devil Makes Three – I’m a Stranger Here
Le trio américain The Devil Makes Three est peut-être à son meilleur sur une scène, mais sur I’m a Stranger Here, le groupe nous offre son meilleur enregistrement studio. De l’Americana exécuté à la perfection, teinté à la fois de jazz, de folk, de country, de bluegrass et de rock.
Une belle évolution dans un genre qui s’essouffle et qui est en train de manger tout ceux qui font constamment la même toune.
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47. Fitz & The Tantrums – More Than Just a Dream
More Than Just a Dream est un album résolument pop qui sent la soul pop des années 1980. C’est vitaminé, c’est joyeux, c’est rythmé et la bande de Mike Fitzpatrick continue de gagner ses fans un par un.
Ce groupe pourrait tellement faire une belle job en première partie d’un monstre sacré de la pop au Festival d’été, je me demande ce qu’on attend pour les inviter.
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46. Austra – Olympia
C’est toujours d’une froideur et d’une mélancolie qui donne des frissons. En même temps, c’est moins gothique que le premier album, qui était vraiment glacial. La voix de Katie Stelmanis est toujours puissante et remplie de trémolos, mais en même temps, elle se fait plus subtile.
À écouter : Home, dont le début ressemble au reste de l’album, mais qui intègre beaucoup de rythme et de… flûte. Probablement le meilleur morceau d’Austra à ce jour.
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