Mes chansons préférées de 2013

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Purple, Yellow, Red and Blue, par Portugal. The Man

Il s’agit d’une des nombreuses chansons imparables qu’on retrouve sur Evil Friends. Tout y est parfait, que ce soit la batterie qui sait s’affoler juste au bon moment, la voix de fausset de John Gourley, les choeurs juste assez effacés, la basse rythmée à souhait, le petit fond d’orgue ou la guitare qui se déchaîne à la fin. Du méchant bon rock.

Queenie Eye, par Paul McCartney

Non, Sir Paul ne chante plus comme s’il avait 25 ans. Mais il a encore ce sens de la mélodie unique. Queenie Eye sonne rétro sans être ringarde. Ça s’écoute tout seul.

Retrograde, par James Blake

La musique de James Blake est toujours aussi minimaliste et mélancolique et la voix du Britannique est toujours aussi teintée de soul. Beau à en pleurer.

Rose Tattoo, par Dropkick Murphys

Histoire d’amour, de loyauté et d’engagement. Une des plus belles chansons jamais composées par ce groupe de joyeux lurons qui mélangent virilement punk, folk et fierté de venir de Boston. Non, ça n’a pas la complexité toute nue d’une pièce de James Blake, mais ça a le coeur gros comme le Green Monster du Fenway Park. Sortez la stout!

Royals, par Lorde

La jeune sensation néo-zélandaise de dix-sept ans montre sur Royals une sensibilité pop exceptionnelle. La légende raconte de que la chanson a été co-écrite par Lorde et Joel Little sur le coin d’une table en une petite demi-heure. La rythmique s’incruste lentement dans la tête et la mélodie, d’une efficacité redoutable – surtout au refrain, en font une chanson incontournable de 2013.

Saint of Impossible Causes, par Joseph Arthur

Joseph Arthur nous a gâtés cette année : deux très bons albums remplis de chansons comme celle-ci, de jolies petites toiles dessinées par un auteur-compositeur boulimique et incapable de s’arrêter. Tant qu’il lui reste quelque chose à dire, on ne s’en plaindra pas!

San Francisco, par Foxygen

La nouvelle sensation du côté de la pop psychédélique a le sens de la mélodie. San Francisco est une chanson pop désinvolte sortie tout droit d’un trip d’acide à la fin des années 1960. Pour ceux qui ne veulent pas faire le test, ça s’écoute très bien sobre aussi.

Sexy Cool, par Katerine

Parlant de trip d’acide, que diable s’est-il passé avec Philippe Katerine? Après son dernier album rempli de figures de style, le voilà qui débarque dans la grosse disco kitsch et déjantée. Dans la lignée des Je vous emmerde et Louxor j’adore. Débile, mais adorable.

Show Me The Wonder, par Manic Street Preachers

Les Manics ont toujours su rocker, parfois lourdement. Mais sur leur dernier album, ils ont décidé d’y aller plutôt pour une proposition acoustique. C’est particulièrement réussi, notamment sur cet extrait riche, complexe, mais d’une grande sincérité.

La simplicité, par Gaëtan Roussel

Il faut reconnaître que Gaëtan Roussel sait écrire des chansons pop extrêmement efficaces. Il reprend ici les formules qui font sa renommée : paroles extrêmement simples mais imagées, répétitions nombreuses et refrains explosifs. En spectacle, ça doit péter de partout (surtout si les cordes le suivent).