Mes chansons préférées de 2013

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Stare at the Sun, par Eleanor Friedberger

Je vous ai déjà parlé de cette auteure-compositrice-interprète très guitare-basse-batterie. Cette chanson-là, c’est un petit bonbon de bon vieux rock n’ roll. C’est pas prétentieux du tout, ça bouge en masse, les paroles sonnent aussi bien que l’histoire qu’elles racontent, l’instru du milieu est archi-cool. Explosif.

Superhero, par Groenland

Mes artistes québécois préférés de 2013 savent écrire des chansons, je crois vous l’avoir dit. Je crois vous avoir également dit tout le bien que je pense de la voix superbement soul de Sabrina Halde. Des arrangements qui frisent la perfection. Mais je ne crois pas vous avoir dit tout le pouvoir qu’une chanson comme Superhero pouvait avoir sur le moral. Ça équivaut à peu près à recevoir un gros rayon de lumière direct au coeur. Le pire, c’est que j’euphémise.

Tall Tall Shadow, par Basia Bulat

Ce bijou de Basia Bulat a tout pour m’interpeller : un charme vieillot, une voix remplie d’émotions, une mélodie accrocheuse et surtout des petits coups de xylophone biens placés. Les gens de CBC s’en sont servis pour faire un des plus beaux montages d’ouverture de Hockey Night in Canada cette année.

This Ladder is Ours, par The Joy Formidable

Le rock indé frondeur et terriblement efficace du trio gallois déménage. Hochage de tête et tapage de pieds garanti.

This Life, par Edward Sharpe & The Magnetic Zeros

Chanson de crooner aux accents gospel, le messie a enfin réussi à écrire sa toune d’église. Y’a énormément d’Elvis période Vegas dans cette chanson et c’est une très bonne chose.

Tree to Grow, par The Lone Bellow

Le folk intense et harmonieux de ce trio de Brooklyn trouve tout son sens dans cette chanson incroyablement forte. Beau et intense. Authentique.

Troublemaker, par Camera Obscura

La pop de chambre du groupe écossais Camera Obscura a longtemps fait penser à du Belle and Sebastian où la nostalgie est à la puissance dix. Ici, Tracyanne Campbell transporte sa voix douce dans une pop indé simple, uptempo et accrocheuse.

Tuer le désir, par Alex Nevsky

Nevsky a offert à ses fans un album bipolaire, tantôt lumineux et rythmé, tantôt mélancolique et introverti. Tuer le désir trône au sommet de la deuxième partie avec son atmosphère sombre et sensuelle. De la grande chanson.

Turn This World Around, par Kenny Rogers

Un petit plaisir coupable. Ici, Rogers sort l’artillerie lourde et fait du country-rock lourd, mais porteur d’espoir envers notre espèce. C’est peut-être un peu trop léché pour les fans d’indé, mais sur un album archi varié comme le dernier Rogers, ça passe très bien.

Valentine’s Day, par David Bowie

C’est la chanson qui m’a convaincu que Bowie était dans une excellente forme. La touche rétro, les sha-la-la-la-la, les riffs accrocheurs et cette voix unique. Comment peut-on ne pas aimer? Ce gars-là ne vieillit juste pas.