Je ne savais pas trop à quoi m’attendre lorsque j’ai appuyé sur Play à ma première écoute de Warpaint, le deuxième album du quatuor californien du même nom.
Les filles du groupe ont fait appel à des réalisateurs réputés, Flood et Nigel Godrich, et ont travaillé pendant trois ans sur cet album de dream pop ultra atmosphérique, qui rappelle de nombreux autres groupes du genre (The XX), et qui se permet même une petite incursion dans les sonorités trip-hop qui ont tant marqué la fin des années 1990.
Le résultat? Disons-le tout de suite, ce n’est pas l’album qui vous mettra dans un état d’esprit pour aller faire le douche dans les clubs. La richesse de l’album se trouve ailleurs. Dans ses arrangements minimalistes tout en demeurant complexes. Warpaint est un album d’atmosphères, d’ambiances, et sur ce plan, il est réussi.
Quelques moments forts : Love is to Die, Hi (qui rappelle énormément Massive Attack), Disco//very (le poids lourd de l’album, l’exception dansante qui confirme la règle atmosphérique), Son (la ballade obligatoire en fin d’album, qui a le mérite de ne pas être insignifiante).
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Warpaint, « Warpaint » (Rough Trade)
7/10