Critique : Arkells – « High Noon »

Arkells High Noon (Universal)
Arkells
High Noon (Universal)

La première fois que j’ai vu Arkells, c’était en première partie de Metric en 2010. Le groupe de Hamilton, en Ontario, montrait déjà ce qui allait être sa marque de commerce : une énergie particulière sur scène, un indie rock ambitieux qui ne jurerait pas dans un gros amphithéâtre. Avec High Noon, troisième album d’Arkells, Max Kerman et ses complices visent la reconnaissance planétaire.

La première pièce de High Noon, la très entraînante et intense Fake Money, constitue une ouverture à la Where the Streets Have No Name, une pièce qui donne le ton en promettant à l’auditeur quelques instants mémorables, mais étrangement, le groupe nous emmène totalement ailleurs dès les premières notes de Come to Light.

Alors qu’on aurait pu s’attendre à un album qui défonce des plafonds, comme diraient les z’Anglais, High Noon est plutôt un album pop-rock solide aux riffs accrocheurs et aux mélodies teintées de soul. Un album efficace, mais qui manque parfois un peu de punch. On aurait aimé plus de Systematic, où le groupe est branché sur le 220. Celle-là, c’est un hit assuré.

Alors, est-ce qu’Arkells va percer à l’extérieur du pays? C’est très probable, il y a quelques gros morceaux sur l’album. Ça va surtout dépendre de leur travail sur la scène (où ils sont à leur meilleur – et où on a hâte de les voir).

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