C’est devant un Impérial à moitié rempli que le groupe montréalais Stars a fait danser les spectateurs pendant près d’une heure trente. C’était leur deuxième visite à l’Impérial (maintenant l’Impérial Bell) en un an.
La prestation du groupe a débuté avec la très rythmée From The Night, tirée de leur nouvel album No One Is Lost. Quelques problèmes sonores ont quelque peu fait grincer les dents des spectateurs durant les deux premières pièces, et de facto, ont un peu gâché la pièce Backline. Le tout rétabli pour la troisième pièce du spectacle, We don’t want your body, qui était attendue par plusieurs. C’est à ce moment que la foule et le groupe sont réellement entrés en communication. L’énergie qui se trame entre Amy Milan, chanteuse du groupe, et Torquil Campbell, chanteur du groupe, est tout simplement indescriptible. Une symbiose qui se consolidera avec la pièce Hold On When You Get Love And Let Go When You Give It, tirée de The North. C’est à ce moment que le public se mit à danser et à sautiller, au plus grand bonheur de Torquil Campbell. Sous le choc d’une telle dose d’amour, il ne s’est pas gêné de descendre dans la foule pour nous offrir un moment inoubliable. Le concert a pris une tournure inattendue à cet instant. Les sourires se décuplaient, les discours du groupe, autant de la part de Torquil que de d’Amy se multiplièrent, et le bonheur du groupe était contagieux. Le public à même eu droit à un discours traduit en simultané en français, approximatif, par Amy. Un moment cocasse qui en a fait rire plus d’un. C’est bien sûr en fin de concert que les fans ont eu droit aux hits du groupes, passant de la magnifique Elevator Love Letter à la très dynamique Take Me To The Riot. Afin de (presque) conclure le concert, Torquil entama les premières notes de la populaire Your Ex Lover Is Dead, pièce qui a conquis les adeptes du groupe. Le groupe a remercié les fans de Québec et a souligné que l’ambiance et la culture de Québec était magnifique. Ils ont quitté la scène avec la pièce-titre de leur dernier album No One Is Lost. Pièce qui, à la surprise du groupe, a fait danser l’entièreté du parterre.
Un rappel a bien sûr eu lieu. Ce dernier à débuté avec un demande spéciale d’un fan sur Twitter, qui voulait entendre la pièce Calendar Girl, tiré de l’album Set Yourself On Fire, album phare du groupe. S’en suivit la pièce Are You Ok ? et finalement What Is OK To Be Done ? pour conclure le passage du groupe à Québec. Au total, c’est plus d’une vingtaine de pièces que le groupe a interprétées hier soir, répartis sur l’entièreté du catalogue du groupe. Le groupe à quand même joué 10 morceaux de leur nouvel album, qui ont été bien apprécier du public, même si ce dernier était la pour entendre les classiques du groupe. Petite déception, l’album The North à été laissé de côté, seulement deux pièces ont été interprétées. C’est très dommage que le public n’ait pas été au rendez-vous (le balcon était fermé). Comme on dit, les absents ont toujours tort. Le discours s’applique très bien dans ce cas-ci, puisque le concert était super.
C’est le groupe Hey Rossetta ! originaire de Terre Neuve qui a réchauffé l’impérial hier soir. Toute une performance pour les musiciens (ils étaient sept sur scène) qui ont livré une performance d’une heure composée de dix pièces. Folk sur leur album, le groupe s’est révélé être plutôt rock en concert. C’est avec la pièce Soft Offering que la troupe de Tim Baker a débuté le concert. Alternant du piano à la guitare Tim Baker nous a prouvé qu’il était un grand musicien. Le spectacle était visuellement très réussi, ce qui est plutôt rare pour une première partie. La troupe s’est fait de nombreux nouveau fans hier soir, ces derniers était très attentifs et osaient taper du pied tout au long de la performance. C’est avec les pièces Kintsukoroi et Welcome que Hey Rossetta ! à quitté la scène. Deux chansons très attendues du public, spécialement la dernière, que les fans ont chantée avec le groupe tout en levant les bras dans les airs. Torquil Cambell était visible des coulisses et il semblait apprécier grandement la performance du groupe, allant de pas de danse à quelques sourires aux membres du groupe.
(Photos : Jacques Boivin/ecoutedonc.ca)
Pièces jouées :
Hey Rosetta!
- Soft Offering (For the Oft Suffering)
- Gold Teeth
- Yer Spring
- What Arrows
- Young Glass
- Neon Beyond
- Harriet
- Red Heart/Black Heart
- Kinsukuroi
- Wekcome
Stars
- From The Night (No One Is Lost, 2014)
- Backline (The North, 2012)
- We Don’t Want Your Body (In Our Bedroom After The War, 2007)
- Turn It Up (No One Is Lost, 2014)
- Midnight Coward (In Our Bedroom After War, 2007)
- You Keep Coming Up (No One Is Lost, 2014)
- The Is The Last Time (No One Is Lost, 2014)
- Hold On When You Get Love and Let Go When You Give It (The North, 2012)
- Look Away (No One Is Lost, 2014)
- Dead Hearts (The Five Ghosts, 2010)
- Trap Door (No One Is Lost, 2014)
- Fixed (The Five Ghosts, 2014)
- Elevator Love Letter (Heart, 2003)
- Take Me To The Riot (In Our Bedroom After The War, 2007)
- Your Ex-Lover Is Dead (Set Yourself On Fire, 2004)
- No One Is Lost (No One Is Lost, 2014)
- Calendar Girl (Set Yourself On Fire, 2004)
- Are You OK ? (No One Is Lost, 2014)
- What Is To Be Done (No one Is Lost, 2014)
(Rappel en italique)