Le 18 mars prochain, le trio Misc (Trio Jérôme Beaulieu avant) sortira leur premier album homonyme suite au changement de nom. Au menu : du jazz moderne, rappelant les standards du genre, tout en lui donnant sa couche personnelle.
Misc a réalisé cet album avec Pascal Shefteshy au Studio PM, à Montréal. Le tout a été masterisé par Marc Thériault du Lab Mastering. La réalisation sonore est impeccable.
Si le groupe cherchait l’équilibre entre compositions et improvisations sur leur dernier opus, Misc est composé de compositions originales qui mettent en valeur les improvisations musicales de ses membres.
L’opus débute avec « La fin », pièce originale totalisant 8 minutes. Dès la première note de piano, l’auditeur est accroché par le jazz du groupe. Piano, percussions de tout genre et contrebasse se rivalisent notre attention et évoluent au fur et à mesure que la chanson progresse.
Sur « Messenger », une reprise jazzé de Blonde Readhead, c’est la contrebasse de Philipe Leduc qui est omniprésente avec le piano de Jérôme Beaulieu et la batterie de William Côté. La cohésion du groupe est solide, ce qui se voit dans les harmonies.
«Respirer dans l’eau» (une reprise de Daniel Bélanger) est un peu moins intense, mais elle compte aussi de beaux moments d’improvisation.
L’ambiance tantôt feutrée (Unlucky, Overgrown), tantôt plus intensivement rythmée (Les années molles) présente les diverses facettes du trio à son auditeur.
Sacré Révélation Radio-Canada 2013-2014, Misc a évolué depuis sa formation. Le groupe a su comment se tailler une place de choix et comment devenir un incontournable dans l’univers jazz québécois. Il s’agit d’une bonne initiation à ce style de musique.