[SPECTACLE] Charlotte Cardin à la salle Anaïs-Allard-Rousseau

 

Le 12 mai dernier, c’était soir de fête…. c’était mon anniversaire et je me suis gâté en allant voir la sublime Charlotte Cardin. En première partie, j’ai eu droit à un magnifique cadeau: la jeune et talentueuse Shiraz Adham est venue réchauffer mon coeur avec sa pop-électro francophone.

La voix juste et l’air gêné, elle nous a chanté ses compositions Caléidoscope, Le ciel est trop lourd, Chromatisme et Solitude collective. Charlotte a choisi de donner un petit 30 minutes au début de ses spectacles à cette artiste qui a su nous faire rire avec ces phrases un peu maladroites, mais tellement charmantes à la fois comme  » Ça va toujours? parce que c’est un peu ma responsabilité de m’assurer que vous allez bien « . Au moment où je commençais à m’attacher, au point de vouloir un spectacle complet de ses compositions, elle a quitté la scène pour laisser place assez rapidement à Charlotte Cardin et ses deux musiciens (polyvalents-multi-instrumentistes), Mathieu Sénéchal et Benjamin Courcy.

Charlotte, je suis tombé en amour il y a trois ans en écoutant la vidéo de Les feuilles mortes, qui fait aussi office d’une publicité pour Barilà.

 

 

C’était donc un vrai cadeau de l’entendre chanter ses pièces plus connues telles que Tick Tock, Les échardes, Like it doesn’t hurt et Big Boy. Sobrement vêtue et d’un charme naturel fou, elle nous a chanté des chansons d’amour et mélancoliques toute la soirée. Les variations dans sa voix son absolument incroyable, presque surnaturel… J’ai encore de la misère à croire qu’on peut faire ça avec sa voix et avec autant de style !

Le spectacle était tout sauf ennuyant, malgré la tangente mélancolique de ses chansons. En plein milieu, elle s’est avancé en avant de la scène pour faire la pièce « Talk Talk » sans micro. C’était sublime ! On a aussi eu droit à une nouvelle chanson de style country… surprenant n’est-ce pas? Guitare à la main, elle nous a fait « Why i did what i did », qui est encore un titre provisoire pour le moment. Ça peut sembler bizarre, mais le style lui va très bien.

Vers la fin du spectacle, elle nous a surpris une fois de plus en faisant sa propre interprétation de la chanson Rêver mieux de Daniel Bélanger, avant de finir avec Dirty Dirty.

J’avoue qu’au début, je me demandais bien comment elle allait meubler le temps avec le peu de chansons qu’elle a sorti à ce jour, mais, au fond, ça a laissé place à de nouvelles pièces, à des reprises d’artistes connus et à une ambiance décontractée.

Elle sera en spectacle à plusieurs places cet été, avant de revenir en région le 22 octobre à Bécancour, dont:

Le 7 juillet à Québec au Festival d’été de Québec

Le 30 juillet à Montréal à Oshéaga

Voici les photos de Claudine Bérubé: