FEQ 2016 : L’itinéraire… d’un chauvin de Québec

Nous poursuivons aujourd’hui notre série d’articles dans lesquels nous vous proposerons une grande variété de spectacles à voir au Festival d’été de Québec. Pour joindre l’utile à l’agréable, nous vous livrons le tout sous la forme d’itinéraires destinés à plusieurs publics cibles. Aujourd’hui, nous nous mettons dans la peau d’un festivalier qui ne veut voir que des artistes d’ici, à Québec.

Les gens de Québec qui, comme moi, tiennent à voir leurs voisins sur scène n’auront jamais été aussi gâtés que cette année. Les artistes de Québec et des environs sont littéralement partout. Il faudra même faire quelques choix déchirants en cours de route… et ça, c’est si vous évitez toute incursion au OFF, parce que là, vraiment, vous ne serez plus déchiré, vous serez littéralement en mille morceaux.

7 juillet

Déjà un déchirement… À 17 HEURES : Charles-Auguste, jeune auteur-compositeur-interprète prometteur qui décline son folk sur des airs feutrés et des paroles qui font vaguement penser à Fiori ou Leloup (scène Fibe), ou bien Rick Morissette, accompagné de Dominic Pelletier (Caravane), qui propose un folk encore plus sale que celui de Bob Bissonnette.

Karim Ouellet - Photo : Jacques Boivin
Karim Ouellet – Photo : Jacques Boivin

À 18 heures, les amateurs de jazz se rendront au District St-Joseph pour y entendre Catherine LeBlanc, jeune auteure-compositrice-interprète diplômée de l’UL.

Enfin, à 21 h 20, rendez-vous au parc de la Francophonie (qui devrait être pas mal plein) pour assister au spectacle d’un des chouchous du 418, Karim Ouellet. Porté par son plus récent album (Trente), Ouellet va sûrement en profiter pour briser quelques coeurs avec sa pop encore inégalée à Québec. Gros coup de coeur garanti.

8 juillet

Ça commence encore de bonne heure, à 17 heures, à L’Anti, avec les rockeurs de The Home Team. Belle façon de dépenser plein d’énergie avant d’aller voir… JP Couët et son folk-rock juste assez sale pour être sympathique (18 h, District St-Joseph). Toujours au District St-Joseph, Midnight Romeo présentera son pop-rock rempli de synthétiseurs. Soirée dansante en perspective!

9 juillet

Safia Nolin - photo : Marion Desjardins
Safia Nolin – photo : Marion Desjardins

Grosse journée! Tout d’abord, à 17 heures, déchirement total entre Émeraude (à L’Anti) et Los (scène Fibe). Deux groupes tout à fait différents, mais qui savent autant attirer l’attention.

La soirée se poursuit en haut avec Philémon Cimon (parc de la Francophonie, 19 h), avant de redescendre pour pleurer avec Safia Nolin (Impérial Bell à 19 h 45).

On finit ça dans le funk avec la Funk Connection (23 h, District St-Joseph).

10 juillet

Whisky Legs - Photo : Jacques Boivin
Whisky Legs – Photo : Jacques Boivin

Quand on aime la scène locale, on s’attend à vivre nos déchirements tôt en soirée. C’est encore le cas ce dimanche alors qu’il faudra faire un choix entre Maude Audet (scène Fibe, 17 h) et Harfang (L’Anti, 17 h). À 18 heures, direction place d’Youville, pour un peu de reggae avec Jah & I, puis retour à la scène Fibe pour y voir ou revoir Safia Nolin (18 h 30). Enfin, vous ne voudrez surtout pas manquer Whisky Legs et son blues rock solide au parc de la Francophonie (19 h).

11 juillet

Raton Lover - Photo : Jacques Boivin
Raton Lover – Photo : Jacques Boivin

Hé, on est chauvins, mais on pense aussi à nos amis rockeurs! Oui, oui! Les amateurs de rock pesant et plein de guitares commenceront leur soirée avec Hillward (17 h – L’Anti). Ensuite, on pourrait presque dire que c’est l’heure Québec : Pendant que Millimetrik fera entrer l’Impérial Bell en transe (19 h 45), Raton Lover présentera sûrement quelques nouvelles chansons à la scène Fibe (20 h). Nos amis de l’équipe Mauricie viendront sûrement nous dire bonjour… avant d’aller voir leurs superstars locales, Bears of Legend (21 h 10, place d’Youville). Enfin, même les métalleux auront droit à un peu de contenu local ce soir avec Ancestors Revenge (22 h, L’Anti).

12 juillet

Soirée plutôt tranquille du côté de la scène locale : seul Jérôme Casabon représentera le Labeaume Kingdom à L’Anti. 17 heures.

13 juillet

Autre soirée plutôt tranquille chez les artistes de Québec, sauf à L’Anti, où on pourra voir (ou revoir) Simon Kearney à 17 heures et le toujours intrigant Anatole à 22 heures.

14 juillet

Tire le coyote - Photo : Jacques Boivin
Tire le coyote – Photo : Jacques Boivin

À 17 heures, quoi de mieux pour se décrasser les oreilles que le rock décapant de The Babyface Nelsons? À L’Anti. Ensuite, on va faire un tour au parc de la Francophonie où nous pourrons y voir un Tire le coyote rodé au quart de tour. On anticipe déjà le bonheur.

15 juillet

Par où commencer? Par L’Anti, qui présentera Medora à 17 heures? Le District St-Joseph, qui présentera Ego Death à 18 heures (vous ne voulez pas manquer ça!)? Pourquoi pas un double envoûtement avec Men I Trust (18 h 30) et Ghostly Kisses (20 h) à la scène Fibe? Si vous arrivez en haute ville vers 19 heures, King Abid sera à place d’Youville.

16 juillet

Vous avez environ 35 ans et vous êtes originaires de la rive Sud? Oh boy, vous allez pleurer de nostalgie si je vous dis que Taktika sera au FEQ pour célébrer son 20e anniversaire! 20 h, parc de la Francophonie. Sinon, Québec demeure Rock City et c’est à L’Anti qu’on pourra voir d’autres groupes de Québec, soit Dead Poets (hardcore – 17 h) et Get the Shot (hardcore – 22 h).

17 juillet

Dernière journée du festival et si vous aimez voir des artistes d’ici, vous serez servis : Hitch & Go (punk – L’Anti, 17 h), The Best Foot Forward (rock – Fibe, 18 h 30), Casual Rites (rock – District St-Joseph, 20 h… on vous les conseille!), Muted Screams (rock – Fibe, 20 h) et The Hunters (punk – L’Anti, 22 h).

Comme vous pouvez le constater, on peut se bâtir un itinéraire pas mal palpitant juste avec des artistes établis à Québec ou originaires d’ici (ou qui ont fait L’Ampli de Québec, qu’on salue bien bas!). Il y a bien quelques soirées plus tranquilles (12-13 juillet), il s’agira d’une occasion parfaite pour découvrir des artistes d’ailleurs. Et prendre l’air.

Parce que les artistes d’ici ont beau prendre de plus en plus de place, ils passent encore le plus clair de leur temps en dedans.