Texte : Nancy Tremblay / Photos : Jacques Boivin
J’ai eu le plaisir d’assister au spectacle de Lisa LeBlanc à l’Impérial Bell jeudi dernier. Celle-ci est venue nous présenter les chansons de son nouvel album Why you Wanna Leave, Runaway Queen? album presque entièrement en anglais, paru le 30 septembre dernier.
Visiblement en pleine forme et devant un public conquis d’avance, elle nous a balancé sans retenue et avec toute la fougue et l’énergie contagieuse qu’on lui connaît quelques nouveaux titres dont (Self Proclaimed) Voodoo Woman qui a ouvert le bal, suivi de J’pas un cowboy et Cerveau ramolli, deux pièces du premier album qui ont rapidement fait monter la température d’un Impérial rempli à pleine capacité. Elle a interprété également I Love You, I Don’t Love You, I Don’t Know, City Slickers and Country Boys et l’excellente Ti-gars où elle s’accompagnait au triangle. C’est beau de voir la complicité de l’artiste avec ses musiciens qui sont complètement déchaînés sur scène. D’ailleurs ça frôle souvent le metal tout au long du spectacle comme en témoigne leur excellente reprise de Ace of Spades de Motörhead.
Tout au long du spectacle elle s’adresse à la foule, nous raconte les histoires qui ont inspiré ses nouvelles chansons avec un humour et une simplicité qui permet une belle complicité avec la foule. Elle en a même profité pour souhaiter bonne fête à une personne en avant de la scène…entre deux chansons on a eu aussi droit à un bout de Careless Whisper de George Michael, ce qui m’a bien fait rire.
Au rappel nous avons eu Y fait chaud, une chanson de circonstance, et, bien sûr, au classique Aujourd’hui, ma vie c’est d’la marde, hymne que le public chante à tue tête sans retenue. Bref, ce fut un excellent spectacle à tout point de vue, que vous devriez allez voir si ce n’est déjà fait.
Francis Faubert
Belle découverte pour moi! Francis Faubert ouvrait la soirée avec son folk rock parfois lourd, parfois planant, avec ses textes sombres et prenants. Ils nous a livré quelques pièces de son nouvel album Maniwaki, réalisé par Dany Placard dont la pièce titre, Horizon et Moman, pour ne nommer que celles-là. J’ai bien aimé son côté rock garage dans un duo guitare-batterie explosif. Il a su réchauffer la foule malgré les gens qui viennent pour jaser et empêcher ceux qui veulent écouter et apprécier le spectacle et l’artiste qui mérite le respect, ce qui arrive malheureusement trop souvent.