Le Cercle fut le théâtre d’une soirée intime hier soir où des groupes, tout en majuscules, nous ont présenté une soirée haute en couleur.
Beat SEXÜ
C’est Beat SEXÜ qui a brûlé les planches le premier, vers 22h. Fiers représentants de la scène locale, les Sexüs ont profité de cette occasion pour casser quelques nouvelles chansons dans un set complètement retravaillé. On les retrouvait hier soir avec un plaisir renouvelé : les mélodies accrocheuses, le disco savoureux et les textes grivois étaient toujours au rendez-vous, mais avec encore plus d’assurance et d’intensité qu’avant. Enfilant bientôt les pièces les unes après les autres, Beat SEXÜ n’a pas manqué de faire danser les spectateurs (et même un papi très enthousiaste). Bien que les pièces inédites aient été au cœur du spectacle, on a aussi pu danser au son des classiques Je t’aime tellement, Le reste du temps et, bien sûr, Dirty Jim. On se serait cru dans un club des années 1980, les projections d’Ariane Petitclerc et le jeu d’éclairage aidant aussi à faire opérer le charme.
IDALG
L’arrivée d’IDALG sur scène a fait changer l’atmosphère du tout au tout. En effet, si le groupe partage l’intensité de Beat SEXÜ, il a un style bien à lui. Né de feu Il Danse Avec Les Genoux, IDALG fait plutôt dans le rock très dark. Alliant le festif, le planant, le psychédélique et le punk, leur musique coup-de-point-d’exclamation nous a stupéfait pendant plus d’une heure. Il faut dire qu’il est difficile de résister à l’intensité des six musiciens qui se donnaient devant nous sur scène. Le public, sautant partout à la fin de la prestation, en a redemandé jusqu’à ce que le groupe soit à court de chansons.