Nos visages de mélomanes affamés avaient fondus au show de Yonatan Gat des Nuits Psychédéliques deux-mille-seize. On les a revus au FME en Abitibi durant l’été et cet automne à l’Anti avec toujours plus d’enthousiasme car le speed-psychédélisme de ces gars-là est un puissant addictif. Un an après, la formation de New York nous donne en cadeau son seul et unique batteur au nom de scène aussi stylisé que ses brûlantes apparitions sur scène. Gladys Lazer, fraîchement débarqué de la grosse pomme, viendra défoncer les planches du Temps Partiel ce prochain samedi quatre mars.
Tu te demandes, spectateur éberlué, mais de quoi peut bien avoir l’air un batteur solo sans aucune guitare, sans voix, sans basse? Je vous confirme que notre homme n’a besoin d’aucune de ces béquilles pour monter un show d’une flamboyante intensité. Voyez plutôt.
Veuillez noter qu’il sera également accompagné d’un projectionniste, qui titillera nos yeux de fioritures super-atomiques. L’expérience sera totale ou ne le sera pas.
Les premières parties seront assurées par le groupe de Montréal, j’ai nommé Tendre, qui décrivent leur musique comme un « empilement de soft-garage-psychédélique qui rend cocktail ». Moi, ça me donne soif. Leur vidéo réalisée par Geneviève Lebleu est un délicieux voyage dans la pâte à modeler. Et pour clore un line-up déjà chargé, le petit nouveau band de Québec, Déception, viendra faire ses preuves sur les planches, c’est un sac à surprises que j’ai hâte de déballer.