Basia Bulat a sorti le 12 février son quatrième album Good Advice. Ce dernier suit le succès critique et populaire de Tall Tall Shadow. Il s’agit d’un virage plus pop pour celle qui nous avait habitués à un son plus folk.
Après une rupture amoureuse, elle quitte Montréal pour le Kentucky et enregistre cet album chez Jim James (My Morning Jacket).
Si Tall Tall Shadow racontait la perte d’un être cher, dans Good Advice la chanteuse est encore plus personnelle dans ses textes. La La Lie en est un bon exemple. Elle ne pleure pas cette relation, plutôt elle va revenir en arrière sur ce qu’elle aurait pu faire autrement.
Sur Long Goodbye, on tape du pied, il s’agit d’une pop-folk au rythme infectieux qui brille de mille feux. Il s’agit d’une des pièces clés de l’album. Dans Let Me In, elle montre sa versatilité musicale.
De nouveaux instruments se font un chemin dans la musique de l’auteure-compositrice-interprète : du synthétiseur, des percussions et une chorale. On reconnaît ici le travail de Jim James, qui ajoute un peu de profondeur à l’album et au style musical de l’artiste.
La voix de Basia Bulat est puissante sur In the Name Of. Elle captive l’auditeur, qui se retrouve absorbé et accroché. La pièce-titre Good Advice est elle aussi aussi un bijou. La guitare et le piano donnent une profondeur aux paroles de Bulat. C’est une de mes préférées sur l’album.
Les deux premiers extraits Infamous et Fool montrent bien le changement sonore déjà amorcé dans son album précédent.
Cet album est facile d’approche et va plaire autant aux anciens fans de Basia Bulat, mais aussi fera de nouveaux fans. On parle d’amour, sans tomber dans le mélodramatique. Un changement de cap qui lui va bien.
Pièces à écouter : Long Goodbye, Good Advice et Infamous.