Le 26 février dernier, le Nord-Ouest Café accueillait quelqu’un de bien connu en Mauricie, Mononc’ Serge, mais cette fois-ci en formule trio acoustique. Il est présentement en tournée un peu partout au Québec en compagnie de plusieurs artistes différents. Que ce soit avec Pépé et sa guitare, avec Andréas et Nicolas et plusieurs autres, ses spectacles sont toujours colorés et à l’image du personnage.
Plusieurs personnes s’étaient déplacées pour sa performance, ce qui fait que le 2e étage du bar était pratiquement complet. Son public qui le suit depuis plusieurs années est connu pour être assez bruyant et sans retenue, ce qui peut irriter Mononc Serge par moment. «Je suis écœuré de la jouer [en parlant de la chanson, les grosses torches Acadiennes], mais je vais la faire parce que j’suis écoeuré de vous entendre crier », a-t-il dit. Ce qui est certain, c’est qu’il est à l’écoute de son public qui me semblait avoir soif de vulgarité en dépit des chansons plus engagées et politiques qui composent le dernier opus de l’artiste. Somme toute, la formule trio acoustique, qui pourrait sembler plus soft, permet au public de danser allègrement et de lâcher son fou.
Mononc’ Serge, qui en 2015 a sorti son 11e album en carrière, Mononc’ Serge 2015, se dit complètement différent dans la vie que sur ses albums. « Si j’étais comme je suis dans la vie dans mes chansons, elles seraient plates en esti ». On peut comprendre quand on s’attarde à ses textes qui sont parfois assez farfelus. Pour lui, écrire, c’est comme la récréation, tout est permis.
Lors de son passage, il a aimé rappeler aux gens du coin que l’un de ses derniers vidéoclips La maladie du préjugé a été tourné ici à la Cabane à sucre du boisé à Trois-Rivières en octobre 2013, (on peut y apercevoir chanteur des Gars d’ma shop, Éric Ayotte!) et qu’il avait fait son premier lancement sur la terrasse du Zénob en mai 2015 pour l’album Mononc’ Serge 2015.
Prochainement, on pourra le voir à Rimouski, Baie-Comeau, Chibougamau, mais très peu en Mauricie. Gageons qu’il ne tardera pas à revenir dans la région.
Crédit photo : Jean-François Desputeaux