Textes : Jessica Audet-Delarosbil, Olivier Provencher-St-Pierre, Julien Baby-Cormier, Marie-Ève Fortier et Jacques Boivin; Photos : Jacques Boivin
Le week-end dernier avait lieu à Québec la 21e édition du Festival Envol et Macadam mettant en vedette The Sainte-Catherines, Bad Religion, SNFU, Mad Caddies, Me First and the Gimme Gimmes, Québec Redneck Bluegrass Project, Les Hôtesses d’Hilaire et plusieurs autres formations émergentes.
Jeudi 8 septembre
Naked Superhero – Méduse
Vers 19 h, le groupe Naked Superhero originaire de Munich en Allemagne est monté sur scène avec leurs trompettes et trombones pour offrir une prestation de style brasspunk. Empreints d’énergie, les musiciens étaient très excités d’avoir la chance de jouer dans un festival au Québec. Dans quelques-unes de leurs chansons, le groupe a intégré quelques morceaux populaires tels que Macarena. Une petite touche de reggae est aussi venue se rajouter à leur spectacle. Avec leur musique festive et entrainante, Naked Superhero est un excellent choix de première partie pour le début d’un festival. (Jessica Audet-Delarosbil)
3 Headed Giant – Méduse
Gagnant des auditions PlanetRox, 3 Headed Giant est par la suite arrivé sur scène avec leur son un peu plus lourd à la hard rock. Le groupe a offert une superbe prestation malgré le manque de réception de la part de la foule. (JAD)
Antoine Gratton et le quatuor Orphée – Le Cercle
Pour ce beau jeudi soir, Le Cercle avait invité Antoine Gratton et le quatuor Orphée. Pendant près de deux heures, Gratton et les quatre musiciennes ont offert de nombreux moments riches en émotions, que ce soit avec les pièces de celui qu’on appelle aussi A*STAR, des compositions sur mesure pour un quatuor à cordes ou des reprises. Derrière son piano, à la guitare ou debout pour jouer les chefs d’orchestre, Gratton prenait visiblement son pied dans un cadre plus qu’intime. On aurait aimé un plus grand nombre de mélomanes, mais ceux qui étaient là faisaient partie de la crème de la crème, buvant silencieusement chacune des notes. Faut dire que le groupe était au beau milieu du parterre plutôt que sur scène : même les gens assis au bar étaient collés sur l’action! (Jacques Boivin)
Crackgate – SS Cercle
De retour au Sous-sol du Cercle. Crackgate, le nouveau projet des anciens membres de Mashamba, démarre la soirée avec leur lourde musique à la stoner core. Les trois musiciens maîtrisent très bien leurs instruments. Ils ont offert une bonne prestation malgré l’absence d’interaction avec la foule. (JAD)
Rising the Fall – SS Cercle
Les Indonésiens de Rising the Fall sont arrivés sur scène complètement en feu, et ce, même après plus de 20 heures de vol et d’environ 11 heures de décalage horaire. La puissance de leur musique était assez saisissante. Les interactions avec la foule étaient bien exécutées et démontraient amplement la fébrilité du groupe à jouer pour la première fois au Québec, et ce même si le public n’était pas au rendez-vous. (JAD)
Oneiric – SS Cercle
Avec leur Death Metal mélodique à saveur technique, les gars d’Oneiric ont très solidement rocké la baraque et ce, malgré l’absence sur « scène » de l’un de leurs guitaristes qui s’était blessé au bras. Avec des morceaux d’une grande qualité/complexité (l’un n’est pas toujours le gage de l’autre pourtant : mission accomplie ici), on aurait toutefois aimé un spectacle un peu moins timide, à la hauteur de la musique jouée ainsi que des interventions entre les morceaux qui entretiennent le spectacle. (Olivier P.-St-Pierre)
Castle – SS Cercle
Je connaissais pas Castle avant de voir l’annonce du spectacle de samedi soir dernier, mais j’ai passé la semaine juste avant à m’envoyer leur dernier album, Welcome to the graveyard, à répétition. Je dois dire que le p’tit cul fan de Heavy Metal des années 80 qui dormait en moi s’est enthousiasmé pas mal en retrouvant dans les morceaux de Castle les sonorités de Judas Priest, Black Sabbath, Mercyful Fate, Testament, Megadeth et même parfois le vieux (très vieux) Motley Crüe (je pense à « Black Widow » qui m’a immédiatement fait pensé à « Look that kills », avec raison ou non …). Bref, un mélange à vous réveiller le « mullet » ! Sérieusement, tout ce que j’apprécie dans le Heavy et le Thrash d’il y a trois décennies (ça vous rajeunit pas hein !), je parle du Metal bien sombre et agressif (désolé Maiden !), je le retrouve dans la musique de Castle. J’avais donc des attentes assez élevées quant à leur prestation et elles n’ont pas été déçues.
Je crois que la chose qui m’a le plus frappé fût la sonorité générale du groupe qui est quelque peu différente en spectacle que ce qu’on entend sur album. Bon, les murs de béton du sous-sol du Cercle y étaient peut-être pour quelque chose, mais la musique de Castle m’a semblé beaucoup plus pesante et proche du stoner que ce que donnent à entendre leurs pistes enregistrées. Celles-ci ne rendent pas non plus justice à la complexité des riffs de Mat Davis, ni à son tone assourdissant de gars qui a compris que le Heavy Metal se joue sur un JCM-800 qui sont clairement plus à leur avantage dans un concert. Bref, Castle c’était lourd, c’était loud et c’était juste assez evil. De quoi faire sourire les nostalgiques et hocher du sceau les plus chevelus. (OPSP)
Vendredi 9 septembre
The Home Team – Ilôt Fleurie
C’est sous un magnifique ciel bleu que la soirée a commencé à l’Ilot Fleurie, qui accueillait pour commencer une gang de gars de la place, soit The Home Team. Les musiciens ont offert une prestation énergique et rythmée, comme on est en droit de s’attendre d’un groupe de punk-rock. Visiblement heureux de fouler les mêmes planches que les mythiques Bad Religion, les gars ont tout donné. Même si ce n’est pas tout à fait mon genre de musique (hey, tous les goûts sont dans la nature!), j’ai bien apprécié. (JB)
The Sainte Catherines – Ilôt Fleurie
C’est un Hugo Mudie extrêmement heureux qui s’est pointé sur scène avec ses 5 acolytes des Sainte Catherines. Ils ont enchainé l’entièreté de leur plus grand classique Dancing for Decadance, qui fête cette année ses 10 ans. En plus de délivrer une performance fort énergique, nous avons aussi eu droit à un moment assez hilarant lorsque Mudie était certain de s’être fait complimenter d’une drôle de façon. C’est certain que « J’aime ta croupe » et « J’aime ton groupe » ça peut porter à confusion. Les spectateurs ont apprécié au point de réussir à faire revenir le groupe pour un court rappel. « On s’en fout si les premières parties s’est pas supposées faire des rappels! » On n’aurait pas pu mieux dire. (Julien Baby-Cormier)
En cette deuxième journée de festival, je me suis déplacée vers l’Îlot Fleurie en début de soirée pour assister à la prestation des Sainte Catherines, célébrant ainsi le 10e anniversaire de leur album Dancing For Decadence. L’ambiance était à son comble avec Mudie et sa bande. Étant en spectacle depuis le début de l’été un peu partout au Québec, leur arrêt à Envol et Macadam était l’avant-dernier avant la fin de leur tournée. Les musiciens étaient en feu, ils ont interprété plusieurs de leurs succès des dernières années. Mudie est même allé chanter directement dans la foule. Un sentiment de nostalgie m’a envahie en réalisant qu’il s’agissait peut-être de l’une des dernières prestations des Ste-4, du moins pour les prochaines années à venir. Le groupe originaire de Montréal a très bien su représenter la scène punk rock du Québec à travers les années, avant leur séparation en 2012. Longue vie à leur musique! (JAD)
Bad Religion – Ilôt Fleurie
Lorsque la tête d’affiche de la soirée, Bad Religion, est montée sur scène, la foule était en complètement en délire. Il s’agissait de la deuxième présence des vétérans du punk rock à Envol et Macadam. On pouvait entendre la foule chanter en choeur à plusieurs moments durant le spectacle. Ayant 17 albums et 2 EPs à leur actif, vous pouvez imaginer que le répertoire du groupe est immense. Étant seulement âgée de 26 ans, je ne connais malheureusement pas toute la discographie du band. (Le groupe existe depuis 1979 soit dit en passant !) Cela dit, je connaissais que quelques chansons. Par contre, j’ai complètement été charmé par la qualité de leur prestation. Eh oui, après plus de 35 ans de musique, les musiciens d’âges murs savent toujours autant rocker! (JAD)
C’était la première fois qu’on voyait Bad Religion à Québec avec leurs nouveaux membres. Force est de constater que le batteur Jamie Miller et le guitariste Mike Dimkich font un super travail et qui permet au groupe de garder la même force de frappe. Si la bande à Greg Graffin vieillie physiquement, elle fait encore un remarquable travail sur scène. Le chanteur est toujours bien en voix et on en vient à supposer qu’ils pourraient continuer comme ça encore longtemps. Ils ont joué une vaste sélection provenant d’à peu près tous les albums; performant à mi-parcours une grosse partie de l’album No Control, peut-être le meilleur disque de la formation californienne. Ils ont aussi enchainé leurs gros canons en fin de parcours. Le nuage de poussière à l’avant illustrait à merveille l’enthousiasme de la foule qui « slammait » au son des Infected, Generator, Fuck Armageddon et autres American Jesus. Toujours pertinent. (JBC)
Yuna Project – Le Knock-Out
C’est devant une vingtaine de spectateurs que le groupe hip-hop d’Antibes en France Yuna Project a présenté ces chansons entrainantes. Le trio a une présence très intéressante sur scène et ils n’auraient aucun trouble à faire lever une foule beaucoup plus grosse. Il faut dire que le batteur fait un fabuleux travail côté rythme et au vocal la dualité entre Dün et Melly est super dynamique. Les textes, en anglais, coulent à merveille. Ils sont d’ailleurs de retour ce soir au complexe Méduse. Belle découverte. (JBC)
Civil Villains – Le Knock-Out
Nous avons terminé notre soirée avec le math-punk-rock des Anglais de Civil Villains. Quelque part entre Polvo, Battles et Thrice, les trois jeunes musiciens nous balancent des morceaux complexes et extrêmement accrocheurs. Ils avaient l’air très reconnaissants d’avoir quelques irréductibles pour les écouter. Ils n’ont pas encore d’album complet, mais les quelques « simples » annoncent quelque chose de très prometteur. À suivre. (JBC)
Samedi 10 septembre
While Paris Sleeps – Ilôt Fleurie
En début de soirée, je me suis encore une fois rendue à l’Îlot Fleurie pour assister aux prestations des différents groupes émergents. Je suis arrivée juste à temps pour voir While Paris Sleeps, groupe originaire de la Vieille-Capitale. Quelques curieux se sont d’ailleurs déplacés pour découvrir leur pop-punk. Pour ma part, j’ai été impressionnée par leur aisance sur scène. Nickolas le chanteur a d’ailleurs très bien démontré sa présence à travers ses diverses interactions avec la foule. Il a d’ailleurs félicité leur batteur, pour avoir effectué plusieurs prestations dans différents groupes dans le cadre du festival (The Benchwarmers et Twice On Tuesday). Chapeau à ce dernier qui a joué dans deux groupes différents, un à la suite de l’autre, ce soir-là. La prestation de While Paris Sleeps m’a surtout fasciné par le talent des musiciens. (JAD)
Late Night Munchies – Ilôt Fleurie
De retour sur le site, Late Night Munchies est déjà sur scène. Aussi originaire de la ville de Québec, ce groupe est un sans aucun doute un excellent choix de première partie pour les deux têtes d’affiche à venir, soit Mad Caddies et Me First and the Gimme Gimmes. Avec leur son de ska, punk et reggae, le band a bien effectué son mandat en réchauffant la foule pour la venue des plus grands. (JAD)
Mad Caddies – Ilôt Fleurie
La formation californienne Mad Caddies a littéralement fait lever le party dès ses premières notes. Avec sa musique ska plein d’entrain, le groupe a su livrer la marchandise à la hauteur de mes attentes, et j’ose imaginer celles des festivaliers. (JAD)
Les Hôtesses d’Hilaire – Le Cercle
Déjà à 21h, soit 30 minutes avant le début officiel du spectacle, une ambiance festive s’installe. Je fais la file dehors, un groupe du nom de Cold Folks gratte sa guitare et pousse deux ou trois chansons juste à côté. J’aperçois au loin un gars qui s’est même déguisé en clown! Ça promet. En salle, la foule commence à se former. On annonce que le spectacle est sold out: il va y avoir du monde tantôt! Quelques connaisseurs se demandent si Serge Brideau des Hôtesses d’Hilaire va porter une nouvelle robe. Ceux-ci ne seront pas déçus à son arrivée sur scène: le grand barbu débarque accoutré d’une toute nouvelle jupe blanche et du haut qui va avec. Il est accompagné de tous ses musiciens portant fièrement leurs chemises à motifs.
Mais ce n’est pas le look des Hôtesses d’Hilaire qui a volé la vedette lors de cette première partie. Ils ont su enthousiasmer le public avec leur présence sur scène et leur musique qui ne trouve pas son pareil : textes comiques sur un fond de sérieux chantés par la voix rugissante de Serge et accompagnés par une musique bien rock, elle-même exécutée avec beaucoup de précision. La variété des mélodies et des rythmes étonne, on y sent des relents de musique gipsy, de blues ainsi qu’une pointe d’étrange aux couleurs tantôt planantes, tantôt psychédéliques. Le groupe a beau provenir du Nouveau-Brunswick et avoir un charmant accent acadien, ils ne manquent pas de me rappeler parfois Les Colocs.
C’était la recette parfaite pour faire lever la foule, qui commence déjà à s’agiter et à slammer dès la moitié de la performance. (Marie-Ève Fortier)
Québec Redneck Bluegrass Project – Le Cercle
Après cette première partie bien festive, les spectateurs sont bien réchauffés pour Québec Redneck Bluegrass Project. On a déjà chaud, mais ce n’est que le début. La bière se renverse déjà un peu partout dans la salle, le plancher en est collant. Il faut bien le dire, le spectacle de samedi soir a été tout un party.
Pas besoin d’attendre 30 secondes après l’arrivée sur scène du groupe, un jeune homme se lance déjà sur la foule en bodysurfing et c’est loin d’être le dernier à pratiquer ce sport, qui se donnera jusqu’à la fin du spectacle. Si vous ne connaissez pas Québec Redneck Bluegrass Project, c’est facile, tout est dans le nom. C’est du bluegrass, mais avec une bonne teinte québécoise digne des meilleurs rigodons. C’est un méchant party, voire une grosse brosse, mais c’est aussi d’étonnantes prouesses techniques dans la rapidité et la précision de l’exécution (ce qu’ils ont en commun avec les Hôtesses d’Hilaire).
Les gens de samedi soir, eux, n’avaient pas besoin qu’on leur présente le groupe : ils étaient tellement enthousiasmés (voire ivres d’enthousiasme, ou ivres tout court) que ça dansait de l’avant jusqu’à la dernière rangée à l’arrière. J’ai rarement vu un public aussi participatif : la moitié des chansons étaient chantées en chœur par la foule. Une vraie frénésie. Le groupe a visiblement fait plaisir à ses admirateurs en jouant leurs pièces les plus connues. Ils ont aussi présenté au passage quelques titres de leur prochain album qui devrait sortir en décembre : La meute.
QRBP a poussé comme ça deux sets complets de chansons, de 23h30 à presque 2h du matin, jouant toujours avec plus d’entrain, répondant à celui de la foule. Il faisait chaud, vous pensez ? Il y avait tellement de sueur dans l’air qu’il s’est mis à pleuvoir, littéralement, de la sueur condensée. Les gens étaient sur le party, vous pensez ? Le spectacle s’est fini à coups de «Chuis ben plus cool sua brosse», avec les Hôtesses d’Hilaire en prime sur scène, Serge en bedaine, la foule en délire, quelques stage dives et beaucoup, beaucoup d’alcool. (MEV)
The Companies – Le Knock-Out
La formation indie/post-punk/alouette The Companies est débarquée tout droit de la Californie pour nous présenter leur indie rock lourd, mais mélodique, aux accents parfois latins. Si, de prime abord, la proposition du quatuor peut sembler parfois un brin répétitive et rappeler à votre pas très humble serviteur trois tonnes et demi de formations vues à Osheaga et à Bonnaroo ces dernières années, il faut souligner l’exécution solide, mais surtout la passion de ces jeunes hommes qui ont commencé à jouer avec dix minutes d’avance pour terminer avec quelques minutes… de retard. Ma première réaction (« C’est correct ») a changé un peu avec du recul. C’est cette passion qui m’a influencé. (JB)
Los – Le Knock-Out
Y a-t-il une meilleure façon de terminer un festival qu’avec un groupe de la place? Non, sérieux! Des gens qu’on voit évoluer depuis un certain temps, qui travaillent fort et qui commencent à peine à récolter ce qu’ils ont semé, c’est toujours agréable. Je parlais de passion avec The Companies, mais cette même passion envahit chacun des membres de Los, qui joue avec le même entrain devant un Cercle plein ou devant quelques curieux à une heure du matin au Knock-Out.
Ce qu’on a entendu donne hâte d’entendre Big Surf, qui sera lancé le 8 octobre prochain à L’Anti Bar et Spectacles. On aime beaucoup cet espèce de pop garage qui caractérise le groupe et qui, malgré ses influences parfois très évidentes (salut Elvis… non, pas toi, l’autre Elvis, celui qui est encore vivant), a une personnalité qui lui est propre (et ça, croyez-moi, c’est pas toujours évident). Los, c’est comme un gros hameçon auquel de nombreux mélomanes mordront bientôt. Sans aucun regret. (JB)
Bilan
La 21e présentation d’Envol et Macadam constituait, d’une certaine manière, un retour aux sources, aux artistes émergents et à la relève musicale. Si certains s’étaient plaints du manque de gros noms sur la programmation, il faut avouer que la qualité, elle, y était. Non seulement la qualité, mais on pouvait aussi compter sur une diversité qu’on avait un peu moins vue ces dernières années. Par exemple, nous avons été six personnes d’horizons et de goûts tous différents à couvrir le festival pour ecoutedonc.ca cette année. Chacun y a trouvé son compte!
On doit quand même souligner quelques petites déceptions (parce qu’on veut que le festival continue de s’améliorer) : On a pu constater une participation assez faible dans certaines salles le jeudi soir. Pourtant, la programmation était bonne et il y en avait pour tous les goûts. Tout le monde est allé à GrimSkunk? Godendard a tout raflé? Heureusement, tout est rentré dans l’ordre le vendredi.
Étrange que des groupes qui ont remporté les auditions PlanetRox se produisent au Sous-Sol du Cercle (Oneiric et Rising the Fall). Prenons ça positif : on a pu les voir de proche. Notre rédactrice présente le jeudi soir a eu un gros coup de coeur pour Rising the Fall.
Le son de la scène électro était beaucoup trop fort et venait parfois nuire aux groupes présents sur la scène principale. Entendre du gros boum-boum entre les chansons de Bad Religion pouvait être agressant. Heureusement, c’est un problème qui se corrige assez facilement avec quelques correctifs.
On l’oublie souvent (ou on le tient trop souvent pour acquis), des dizaines de personnes (dont d’innombrables) travaillent d’arrache-pied pour tenir ce festival. Même si tout se déroule à la bonne franquette sans le décorum qu’on peut parfois voir au FEQ, il y a une énergie particulière chez les gens d’Envol et Macadam. On les sent fiers. Fiers de nous balancer à la figure d’excellentes découvertes après nous avoir attirés avec quelques valeurs sûres.
On a déjà hâte à la 22e édition! Merci à l’équipe d’Envol et Macadam de nous avoir invités. À l’an prochain, on l’espère!