Photos : Marion Desjardins
Y’a pas à dire, plusieurs lancements attendus ont eu lieu la même semaine à Québec! Après Caravane au Cercle la veille, c’était au tour des gars de Mauves de lancer Coco au Lieu, sur la rue du Pont. Tout ce qui gravite autour de la scène musicale de Québec (enfin, presque) s’était donné le mot dans le petit centre de diffusion culturelle pour féliciter les jeunes hommes pour leur beau travail et entendre une version live des chansons du troisième opus du groupe.
Une fois la salle bien remplie, le groupe prend place autour d’un rideau. Qu’est-ce qui se cache? Un cocotier? Un gros sac de coco? Non. Il s’agit du plus badass des cobras que vous pouvez vous imaginer! Les gars se lancent sur une J’ai tout essayé à ce point infernale que les disjoncteurs sautent! Hilarité. On se garroche sur la boîte électrique, on repart le système, on baisse (un tout petit peu) le son. Le ton était donné, ça allait être une soirée rock!
La suite du spectacle a été envoûtante, entraînante. Alex et Julien se succèdent au micro et montrent que leurs projets parallèles les ont bien servis. Alex, notamment, montre à quel point l’expérience Anatole l’a libéré. Il se promène librement, regarde son public dans les yeux, apostrophe des spectateurs dans ses chansons… Julien est plus tranquille, mais il assure grave lui aussi! À la batterie, le petit nouveau, Charles, s’amuse ferme et échange des regards complices avec ses pairs et le cobra. Il s’est bien intégré, celui-là! Et Cédric, toujours bien sage en arrière-plan, groove sa vie sans aucune pression apparente. Ils ont autant de fun que nous autres, on dirait bien!
Pour nous gâter, le groupe nous joue aussi quelques vieux classiques. Euphorie dans la minuscule salle, devenue un sauna. Ça devait être coco au bar!
Le rappel a lui aussi été infernal : un moshpit s’est même formé autour d’Alexandre, trop heureux de jouer du coude et de la guitare en même temps. On n’était supposés rester que quelques minutes, on a vu le show au complet. Et malgré les cernes sous les yeux, on n’a eu aucun regret.