Soirée toute en blues à l’Impérial Bell le 29 mars dernier alors que Matt Andersen et Steve Hill se succédaient (les deux en solo) sur la grande scène de la salle de la rue Saint-Joseph, qui était pour l’occasion en mode cabaret.
Pour commencer la soirée, le Néo-Brunswickois d’origine Matt Andersen a présenté ses chansons blues teintées de folk. Assis sur sa chaise, le colosse joue de la guitare et chante d’une voix forte et assurée qui ne tarde pas à donner des frissons au public. Évidemment, les pièces ne bénéficiaient pas des arrangements qu’on a pu entendre sur Honest Man, son dernier album, mais tout ça n’était pas nécessaire pour nous faire apprécier sa musique. Les interventions d’Andersen entre les chansons étaient remplies d’humour, ce qui a été fort utile pour nous faire patienter avec le sourire pendant qu’il remplaçait une de ses cordes. Pas besoin de vous dire que le public a applaudi à tout rompre.
Steve Hill a suivi. L’homme-orchestre s’est installé, guitare en bandoulière, derrière sa batterie, entourée d’une série de lampes qui mettaient le bluesman en valeur. Voir Hill jouer de deux ou trois instruments en même temps (il se laisse également aller à l’harmonica de temps à autre), c’est assez impressionnant.
Le concert, qui faisait la part belle à ses albums Solo Recordings, était enregistré. Peut-être était-ce pour cette raison que Hill, déjà pas le plus bavard sur scène, s’est surtout concentré sur ses chansons, caché derrière son ensemble d’instruments. Non, ce n’est pas la meilleure façon d’occuper toute la scène, mais les fans de Hill ne sont pas venus pour le voir faire de savantes chorégraphies, ni pour l’entendre raconter sa vie (du moins autrement que dans ses chansons). Ils sont venus voir et entendre le virtuose et assister à un paquet de prouesses! Sur ce plan, Hill leur en a mis plein la gueule!
Évidemment, on a pris quelques photos. Question de vous donner envie de revoir l’un ou l’autre…