WOW ! Moi, si j’étais étudiante à l’UQTR en septembre, je capoterais d’avoir un groupe de si haut calibre qu‘Half Moon Run au spectacle de la rentrée dans mon université avec, en plus, The Franklin Electric en première partie.
C’est le 7 septembre prochain que les étudiants pourront assister gratuitement à cet évènement. Le reste de la population pourra se procurer des billets au coût de 30$ jusqu’au 2 septembre et ce, dès vendredi le 5 août sur www.lepointdevente.com et 35$ à la porte.
On nous informe que ce sera la bière du Trou du diable qui sera en vente sur le site et qu’il y aura encore d’autres surprises à venir dans les prochaines semaine.
Assurément, l’équipe de la Mauricie sera certainement présente pour vivre l’expérience avec les étudiants !
Voici un résumé en mots et en images de notre deuxième journée au FestiVoix de Trois-Rivières.
They Call me Rico
Frédéric Pellerin, ce trifluvien qui mène à bien son projet They call me Rico depuis quelques années, nous transporte dans son univers d’un surprenant mélange de blues/folk/ électrique. Seul sur scène en homme-orchestre, il nous présente quelques pièces de son dernier album This Time. J’adore le petit effet « buzzé » sur sa voix et sa guitare. C’est particulier, mais ça rend unique ses mélodies. S’amène sur scène son copain européen Charlie Glad muni de son violon électrique ainsi de Nicolas Grimard des Caïmen Fu à la slide guitare. L’énergie et la symbiose de ce trio nous diverti et nous passons une fabuleuse fin d’après midi ! (Nathalie Leblond)
Brassmob
Le groupe Brassmob, qui se donne comme mission de « libérer l’humanité du joug cruel de l’ennui », a joyeusement diverti les gens présents sur la scène des Voix Libres Rythme FM. Dans le décor enchanteur de la grande cour du Manoir Boucher de Niverville, la fanfare festive s’est adjointe de la renommée accordéoniste Carmen Guérard. Jazz et sonorités balkanes, celtiques et folkloriques se marient dans un répertoire qui se démarque de ce que fait le groupe habituellement. Les musiciens ont plutôt puisé dans le répertoire traditionnel québécois (Reel du Mont-Royal, Reel du Gaucher) ou contemporain en reprenant une pièce de la Bottine souriante et son Reel de Jos Cormier. La fête s’est poursuivie plus tard lorsque la troupe a paradé sur la rue des Forges, sous le regard initialement surpris des gens, pour ensuite conquérir de plus en plus des passants au fil de cette parade (des jeunes prenant même des égoportraits pendant que Brassmob jouait). Ce deuxième spectacle s’est terminé sur (et surtout à côté) de la deuxième scène des Voix Libres Rythme FM, située sur ladite rue. Il y a même Jacques Lemaire, plus connu comme le Cowboy de Trois-Rivières, qui a offert à l’improviste une danse pendant cette deuxième prestation ! (David Ferron)
Dumas
Je suis arrivée un peu d’avance pour le spectacle de Dumas, car j’appréhendais une foule de masse pour la 2e soirée du Festivoix qui s’annonçait très festive et bien remplie. Le chanteur, qui avait l’impression de se retrouver au «Stade olympique de Trois-Rivières» fait présentement le tour de plusieurs festivals. Il sera entre autres au Festival d’été de Québec, au Festif de Baie-St-Paul au Festival des bières du monde à Saguenay et au festival des Montgolfières de St-Jean-Sur-Richelieu (pour ne nommer que ceux-là). Comme il a plusieurs albums et EP à son actif, il a fait le tour de son répertoire tout en présentant plusieurs morceaux de son dernier album éponyme. Étant fan de ses albums moins récents comme Le cours des jours et Fixer le temps, je ne m’attendais pas à entendre un son autant électro-pop. Il a même remixé un de ses premiers grands succès, la chanson Je ne sais pas, dans un style électro-pop qui n’était vraiment pas désagréable à entendre. Somme toute, nous avons eu droit à un Dumas très énergique qui a bien réchauffé la foule, qui n’a cessé d’arriver tout au long du spectacle pour finalement bien remplir le site du FestiVoix. (Caroline Filion)
Les Cowboys Fringants
Mes attentes sont toujours énormes avant un spectacles des Cowboys. Ils ont tellement un répertoire énorme, non seulement de bonnes chansons, mais de chansons devenues des grands classiques québécois. On a eu droit à des veux classiques comme Marcel Galarneau, Le Shack à Hector, Joyeux calvaire, La manifestation, En berne et 8 secondes, entre autres. L’album Octobre sorti en octobre 2015 a déjà elle aussi ses grands classiques que leur public se fait un plaisir de crier tels que Marine Marchande, Pizza Galaxie et Octobre.
Toujours aussi engagés, toujours aussi jeunes (avec quelques poils gris en plus) et toujours aussi pertinents en spectacle, les Cowboys Fringants ont surpeuplé le site du FestiVoix hier soir. On ne change pas une formule gagnante avec, entre autres, des cercles d’inconnus qui chantent en chœur, des solos toujours aussi incroyables de violon de Marie-Annick, des « mushpit » intenses et un long rappel avec des chansons comme Toune d’automne et Tant qu’on aura de l’amour. Quand il est rendu 23 h 50 et que le public en redemande encore, même après 2 h 30 de spectacle, c’est que c’était une belle soirée. Il faut dire, aussi, que c’était une foule record pour le FestiVoix ! (Karina Tardif)
Un lendemain de St-Jean-Baptiste, quoi de mieux que les Cowboys Fringants pour nous faire chanter leurs hymnes au Québec comme La Manisfestation et En Berne, qu’ils ont joué au plus grand plaisir des nombreux spectateurs. En commençant par l’entrainante Bye bye Lou, ils ont fait plusieurs pièces de leur dernier album Octobre, mais nous avons également eu la chance d’entendre des classiques comme Le Shack à Hector et Toune d’automne. J’ai été surprise d’entendre Awikatchikën qui n’est pas dans leur plus connue, mais qui reste un incontournable. Ils ont même entrecoupé la chanson 8 secondes par un bout de la chanson Juste pour voir le monde de La Chicane, que la foule a chanté à l’unisson pendant quelques secondes. Les anciens comme les nouveaux fans du groupe qui est un habitué du FestiVoix (ils sont venus à plus de 2 reprises dans les 5 dernières) ont été servis. Nous ne sommes donc pas surpris de voir qu’autant de gens se déplacent pour eux, car ils donnent un spectacle à la hauteur de leurs années d’expérience. (Caroline Filion)
Bleu Jeans Bleu
Avec tous les excellents spectacles qui se déroulaient à la même heure dans plusieurs bars de la ville, le choix était difficile. La seule image que j’avais de Bleu Jeans Bleu était leurs uniformes de scène entièrement en denim, qui donne une touche country, mais également un peu ridicule. C’est certainement volontaire quand on entend les textes du groupe qui ont une saveur humoriste bien à eux. Plusieurs doivent déjà avoir entendu Vulnérable comme un bébé chat qui passait beaucoup à la radio (le vidéoclip est savoureux!) et plus récemment Fifth Wheel (le vidéoclip est sortie le 15 juin, allez y jeter un coup d’oeil ICI). Le Temps d’une pinte était bien rempli de gens qui connaissaient pratiquement toutes les chansons du quatuor dynamique. Affublés de leurs chapeaux de cowboys, ils ne se sont pas laissé influencer par la chaleur qui régnait dans la brasserie et ont donné une performance impeccable. J’ai été agréablement surprise par le groupe qui me rappelait un peu André (la fameuse chanson Yolande Wong) avec une touche plus country. (Caroline Filion)
Brown
Le trio familial rap Brown a rempli l’Embuscade. À minuit, la soirée n’était clairement pas finie encore. Greg « Snail » Beaudin-Kerr (Dead Obies), David « Jam » Beaudin-Kerr (K6A) et Robin Kerr (Uprising) ont joué les pièces Lonely, Brown, Brown baby et Me No Care. En mars dernier, ils ont sorti le simple Spring again, qu’ils nous ont fait l’honneur de jouer, « même si ce n’est plus le printemps », ont-ils dit. Tout au long de la prestation, le public était réceptif et les » hey oh » de la foule étaient très énergiques et sentis. On avait vraiment l’impression d’être en famille dans l’Embuscade, la maison du rap ! (Karina Tardif)
Voici les photos de Adrien Le Toux, Izabelle Dallaire, Yoan Beaudet et Martin Côté:
Pour l’instant d’une soirée rock, je me suis transportée dans ma Capitale-Nationale natale. J’y ai découvert L’Anti, cette superbe salle dont j’entends parler par l’équipe de Québec depuis des mois. Je ne vous cacherai pas que ce qui m’intéressait surtout dans cette soirée, c’est le duo rock Rouge Pompier. Toutefois, j’aimais l’idée que cette soirée débuterait avec trois groupes que je n’ai encore jamais vu en spectacle.
Athena
La partie de plaisir commence avec Athena, groupe rock francophone de St-Jean-sur-Richelieu. Les premières chansons se font entendre et je me dis que ce n’est pas nécessairement aussi barbare que je m’attendais… mais c’est beau! Je vis un beau moment et j’ai le sourire aux lèvres. Les têtes dans le public se font aller les cheveux à toute allure en avant de la scène. Après nous avoir diverti avec les pièces de leu album Mononucléose, il font place au groupe suivant en nous disant: « On vous aime, on vous embrasse. Sur ces belles paroles, on se quitte ». Je ne les connaissais pas du tout et je vous avoue que ça a été ma découverte coup de coeur de la soirée.
Les conards à l’orange
Le groupe Sherbrookois de ska-punk-rock-reggae Les conards à l’orange, qui a sorti l’album Bave de robot en septembre 2015, sont embarqués sur scène avec la première pièce de l’album : Comme du bétail. Déjà, l’entrain et la rythmique du refrain nous donnent envie de chanter et il s’installe une rare connexion avec le public après seulement deux chansons.
Pour avoir fait la critique de leur plus récent album, j’ai trouvé que le côté reggae ressort encore plus en spectacle, ce qui donne un air léger à leurs paroles engagées. En plus, on a été gâtés parce qu’ils ont fait leurs chansons qui bougent le plus. Ils ont aussi joué des pièces de leurs autres albums comme Ah! si nous étions tous des vedettes pour finir avec le Numéro de ta soeur de L’album Le pied.
Kamakazi
Les gars de Kamakazi ont tout un concept, lorsqu’ils montent sur scène, rattaché avec le titre de leur dernier album Regarde maman i’m on the TV. On a donc devant nous deux écrans montés de chaque côté de la scène qui diffusent des vidéos d’images quelconques. Les gars ont l’air plus qu’heureux d’être ici, à Québec, de retour après une trop longue absence selon eux. Je dois avouer que c’est la portion de la soirée qui était le moins en concordance avec les autres groupes rock, mais leur prestation a été tout de même énergique et agréable.
Rouge Pompier
Pourquoi faire du rock comme tout le monde alors que tu peux être un duo rock qui réinvente les idées préconçues comme Rouge Pompier ? Alexandre Portelance et Jessy Fuchs ont installé leurs instruments sur leur tapis en plein milieu de la salle, oui oui, dans la foule ! Alex s’assoit à la batterie, l’air nonchalant en mâchant sa gomme, pendant que Jessy accorde sa guitare électrique. Ça part en force avec Même si tu frottes, l’une de mes pièces préférées de l’album Chevy Chase sorti en mars dernier. Les yeux de Jessy Fuchs lorsqu’il regarde ses fans, ça vaut de l’or. Ce n’est pas juste du plaisir, on voit dans ses yeux toute la reconnaissance qu’il a envers son public et c’est magnifique. Jamais je n’ai vécu une soirée rock aussi respectueuse, douce et sympathique. Ça ne veut pas dire que ça n’a pas dégénéré, mais tout s’est fait dans la gentillesse. Le « wall of death » a permis à ceux qui voulaient se donner à fond de le faire, mais a aussi donné la possibilité aux autres de regarder le spectacle que ça donnait sur la chanson Paquet d’choses. Juste après, Jessy joue des notes qui ressemblent étrangement à We will, we will rock you.. et ça n’en prenait pas moins pour que tout le monde dans la place commence à la chanter !
Après avoir chanter fort des OUUUuuuuuuUUdepelaille, après avoir récité les règles de Rouge Pompier, après avoir chanté à tour de rôle dans le micro qu’Alex faisait passer dans la foule, après tout ça, on a fait et filmé en direct un « circle pit » sur Autobus.
Je suis ressorti de cette soirée-là avec de l’énergie à revendre et un méga sourire dans la face.
Merci à l’Anti ! Merci pour l’audace de faire un spectacle avec une scène improvisée, originale et complètement hors du commun. J’ai bien hâte de voir ça quelque part à Trois-Rivières un jour !!
Voici les photos de Jacques Boivin (attention, Jacques s’est gâté, il y a PLEIN de photos de chaque band):
Le 12 mai dernier, c’était soir de fête…. c’était mon anniversaire et je me suis gâté en allant voir la sublimeCharlotte Cardin. En première partie, j’ai eu droit à un magnifique cadeau: la jeune et talentueuseShiraz Adhamest venue réchauffer mon coeur avec sa pop-électro francophone.
La voix juste et l’air gêné, elle nous a chanté ses compositionsCaléidoscope,Le ciel est trop lourd,ChromatismeetSolitude collective. Charlotte a choisi de donner un petit 30 minutes au début de ses spectacles à cette artiste qui a su nous faire rire avec ces phrases un peu maladroites, mais tellement charmantes à la fois comme » Ça va toujours? parce que c’est un peu ma responsabilité de m’assurer que vous allez bien « . Au moment où je commençais à m’attacher, au point de vouloir un spectacle complet de ses compositions, elle a quitté la scène pour laisser place assez rapidement à Charlotte Cardin et ses deux musiciens (polyvalents-multi-instrumentistes), Mathieu Sénéchal et Benjamin Courcy.
Charlotte, je suis tombé en amour il y a trois ans en écoutant la vidéo de Les feuilles mortes, qui fait aussi office d’une publicité pour Barilà.
C’était donc un vrai cadeau de l’entendre chanter ses pièces plus connues telles que Tick Tock, Les échardes, Like it doesn’t hurt et Big Boy. Sobrement vêtue et d’un charme naturel fou, elle nous a chanté des chansons d’amour et mélancoliques toute la soirée. Les variations dans sa voix son absolument incroyable, presque surnaturel… J’ai encore de la misère à croire qu’on peut faire ça avec sa voix et avec autant de style !
Le spectacle était tout sauf ennuyant, malgré la tangente mélancolique de ses chansons. En plein milieu, elle s’est avancé en avant de la scène pour faire la pièce « Talk Talk » sans micro. C’était sublime ! On a aussi eu droit à une nouvelle chanson de style country… surprenant n’est-ce pas? Guitare à la main, elle nous a fait « Why i did what i did », qui est encore un titre provisoire pour le moment. Ça peut sembler bizarre, mais le style lui va très bien.
Vers la fin du spectacle, elle nous a surpris une fois de plus en faisant sa propre interprétation de la chanson Rêver mieux de Daniel Bélanger, avant de finir avec Dirty Dirty.
J’avoue qu’au début, je me demandais bien comment elle allait meubler le temps avec le peu de chansons qu’elle a sorti à ce jour, mais, au fond, ça a laissé place à de nouvelles pièces, à des reprises d’artistes connus et à une ambiance décontractée.
Elle sera en spectacle à plusieurs places cet été, avant de revenir en région le 22 octobre à Bécancour, dont:
Le 27 avril, deux jeunes femmes se trouvaient en plein milieu de la grande scène de la salle Anaîs-Allard-Rousseau. La fébrilité du public se sentait à des kilomètres à la ronde. Définitivement, la venue du duo Milk & Bone était pus qu’attendue.
Commençant en force avec la magnifique pièce Coconut water, les filles avaient l’air toutes petites, mais bien en confiance, au milieu de la scène, devant l’immense écran qui changeait de couleur selon les morceaux.
Malgré leur allure gênée, les filles discutent longuement avec le public. Elles disent se sentir très émues de voir tous ces gens devant elles puisqu’il y a un an, elles performaient dans la salle « d’à côté » (Louis-Philippe-Poisson) devant très peu de gens, étant très peu connues à l’époque. Aussi, même si plusieurs semblent connaître l’histoire de leur péripétie du FestiVoix 2015, elles continuent de raconter cette fois où Camille avait la cheville noire et enflée à cause d’une piqûre de moustique survenue avant d’arriver à Trois-Rivières. Ça lui a valu un séjour de quelques heures à l’hôpital entre la captation d’une vidéo et le spectacle au Temps d’une pinte plus tard dans la soirée. « Mais ça va, je suis en vie », nous rassure-t-elle.
Après cette « tranche de vie », elles enchaînent avec Elephant et Tomodachi. Alors que Laurence est derrière son clavier, le « spot » de lumière sur elle, elle mentionne avec surprise et plaisir » C’est le fun, pas besoin de vous dire de vous taire ». En effet, j’ai rarement vu un public aussi respectueux !
Elles enchaînent avec leur version de la magnifique pièce My funny valentine de Ella Fitzgerald. Dans la lignée des reprises, on a droit à une superbe et étonnante chanson, la pièce Death with dignity de Sufjan Stevens.
S’enchainent les pièces Easy to read, Watch, Pressure et New York. On a aussi eu droit à une nouvelle pièce qui, avec des paroles comme « What if you stay tonight cauz’ boy you’re my daydream boy », a de quoi nous enchanter. Je suis conquise et j’ai juste envie d’être étendue sur la plage, cocktail à la main ! L’énorme plaisir que le duo avait de faire cette pièce sur scène ne peut qu’être un signe que cette chanson sera un gros « hit » estival.
Après nous avoir envoûtés toute la soirée, les filles ont joué leur plus récent morceauPoisonavec une intensité que je ne les imaginais même pas capables.
Ces files sont charmantes, coquettes, tellement humaines et possèdent des voix uniques et envoûtantes qui me rendent complètement accro !
Le 10 mai dernier, j’ai eu la chance de me rendre pour la première fois dans la toute nouvelle salle Satyre Cabaret-spectacles qui prend place dans l’ancien et mythique Maquisart. À quelques jours de l’ouverture officielle de la salle, Gabrielle Proulx y faisait le lancement de son EP Immoler les ombres.
La chanteuse trifluvienne a été accueillie sous les applaudissements majestueux d’un public déjà conquis. Sur scène, accompagnée par une armée de talentueux musiciens, dont l’artiste Siméon, Gabrielle Proulx est arrivée avec son micro orné de brillants, l’aire confiante et surtout très heureuse de pouvoir présenter ses chansons devant son public trifluvien.
Elle nous racontait, bien humblement, son parcours de vie qui l’a mené devant nous aujourd’hui. Il y a quelques années, elle a décidé de tout laisser derrière elle pour aller vivre son rêve à Montréal . Vous comprendrez que l’ambiance était au réjouissement dans la salle quand elle nous racontait avec tellement de fierté comment la pièce Florence, de Marcel Dubé, à été marquante dans son cheminement. Elle a même composé une chanson du même nom.
Alors que la fébrilité est à son comble, Gabrielle nous lance « moi je veux juste buzzer avec vous autres à soir », toujours sous les cris du public. Le meilleur moment du spectacle a, sans aucun doute, été lorsque le très talentueux guitariste Antoine Dufour s’est avancé pour jouer la pièce Immoler les ombres avec Gabrielle Proulx. Le spectacle s’est terminé avec la pièce Petite mort, qui voudrait faire référence à l’orgasme féminin… !