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    [FEQ] Compte rendu, 7 juillet 2017

    Deuxième journée complètement folle au Festival d’été de Québec! On a eu peur que la pluie s’installe pour de bon, mais non, elle n’est venue faire un petit tour que pour la prestation de Lydia Képinski (c’est mieux que la tempête de neige des Apéros FEQ en février, Lydia, c’est mieux). Sans plus attendre, voici notre compte rendu de la soirée.

    Mr. Weather, L’Anti Bar et spectacles

    Mr. Weather – Photo : Sébastien Dion / FEQ

    L’Anti a eu le plaisir d’accueillir sur ses planches Mr. Weather, un jeune groupe prometteur de la scène locale donnant dans le rock prog / metal. Les quatre musiciens ont su attirer une foule appréciable et, ma foi, extrêmement enthousiaste malgré l’heure précoce du spectacle, prévu pour 17 h. Et les oreilles présentes n’ont certainement pas regretté d’être là!

    La fougue et le dynamisme intarissable du leader et chanteur, Gabriel Drolet-Pollock, ne peut passer sous silence lorsqu’on parle de Mr. Weather. Le beau grand chevelu,  soutenu par Thomas Vidal à la guitare, qui offre des solos ahurissants, Dominique Gaumond aux percussions – qui rend « toujours tout meilleur » aux dires du chanteur, et on est bien d’accord – et d’Alex Turcotte à la basse, a le don de faire lever et crier la foule, autant les adeptes que les nouveaux visages (et il y en avait pas mal). Visiblement reconnaissants, les gars ont remercié les gens présents plusieurs fois entre les chansons.

    La chaleur a monté de plusieurs crans tout au long du spectacle, sans oublier la quantité de décibels, qui ont été à leur apogée vers la fin de la prestation lorsqu’ils nous ont offerts en exclusivité deux nouvelles chansons drôlement bien ficelées (malgré ce qu’ils ont voulu nous faire croire), soit Running from Hell et Wrong Side of the Gun. Ces deux titres sont, à mon avis, une superbe démonstration de leur évolution et des efforts investis au cours des trois dernières années.

    Le groupe nous a également offert l’ensemble des titres de son premier opus Between Dreams & Reality, soit Between Dreams & Reality, Landscape, Heavy Duty, Mr. Weather, Life of Tears, The Hound, Kingdom, et la plutôt funky Fantasy en rappel. Merci d’avoir mis vos trippes sur la table et de nous avoir fait tripper avec vous. Gorgée! (Tatiana Picard)

    The PepTides, Scène Hydro-Québec

    The PepTides – Photo : Jacques Boivin

    Au premier coup d’œil, on se demande si les personnages de Salmigondis se sont lancés dans le showbiz. Beaucoup, beaucoup de couleur, des paillettes et du glitter. Mais dès les premières notes, c’est un voyage à Funkytown qui débute. Le band envoie un matériel original disco, soul, électro, un peu new wave ’80 où tout y est : wha wha, synthés et hi-hat. La formule à neuf, quatre musiciens et cinq voix, rappelle celle du Boogie Wonder Band où les chorégraphies, simples mais gagnantes, donnent le ton. Le point fort du show demeure les solides performances vocales du quintette, où la justesse retrouve la puissance.

    Bref, le band d’Ottawa fait mentir la réputation de sa ville concernant l’esprit de party! (Christian St-Pierre)

    Lydia Képinski, Scène Hydro-Québec

    Lydia Képinski – Photo : Jacques Boivin

    Dans cette soirée dédiée au prix que le FEQ a distribué dans différents festivals au cour de l’année, nous avions droit à deux représentantes de la nouvelle vague Girl Power québécoise. D’abord, la coup de cœur des Francouvertes a dompté la pluie, au point où on l’aurait cru tombée pour elle. Celle qui aime jouer la candeur pour nous qui, même si nous ne sommes pas dupes, jouons le jeu volontiers, était toute en voix pour livrer ses chansons pas aussi naïves qu’elles en ont l’air. Avec ses légères saveurs absurdes, son répertoire séduit et l’espièglerie de la chanteuse se fait sentir autant dans sa performance que dans sa relation très aisée avec le public, même si celui-ci n’était malheureusement pas très nombreux. Sensibilité, humeur bon enfant, sens aigu de la mélodie et esprit de scène, c’est ce que ça prend pour donner des airs tragiques au thème des Cités d’Or en ouverture de show. On la reverra sans nul doute au FEQ dans le futur! (Christian St-Pierre)

    Plants and Animals, Scène Loto-Québec

    Plants and Animals – Photo : Philippe Ruel

    Plants and Animals était de retour en ville, servant de prologue à cette soirée indie rock entièrement canadienne. La petite foule de courageux ayant défié la météo menaçante a assisté à une performance sans faille du groupe montréalais. Du début du spectacle avec la très pop-ish No Worries Gonna Find Us, au jam indie-prog de Faerie Dance en clôture, le groupe n’a laissé aucun temps mort venir casser le rythme. La foule attentive était conquise d’avance. Gros coup de coeur aussi pour les pièces Stay et Lightshow qui frappent toujours dans le mille. Le chanteur Warren Spicer fêtait d’ailleurs son anniversaire. On aurait sans aucune hésitation voulu lui donner en cadeau quelques minutes supplémentaires sur la scène du Pigeonnier! (Julien Baby-Cormier)

    Samuele, Scène Hydro-Québec

    Samuele – Photo : Jacques Boivin

    Pour la suite de cette intense soirée au Carré D’Youville, c’était au tour de la Québécoise Samuele de livrer son folk rock tantôt romantique, tantôt grinçant. On a mis le paquet du côté de la chouchou du FEQ au Festival de la chanson de Granby, ajoutant même des brass pour le dernier droit du show. Les pièces étant musicalement déjà bien denses, cet ajout couronne une montée en puissance qui, mine de rien, donne encore plus de corps aux textes qui se veulent parfois percutants. Pour accompagner une telle intensité, la chanteuse a choisi de porter paillettes et apparats qui brillent, contrastant radicalement avec ses allures punk et ses mots mordants. Détail de troisième ordre, mais j’aimerais bien savoir pourquoi. Ceci dit, les textes déclamés sont solides, mais un peu moins de désinvolture serait la bienvenue lors des adresses au public. Somme toute, une jeune femme qui en jette autant ne peut que voir l’avenir d’un très bon œil. (Christian St-Pierre)

    The New Pornographers, Scène Loto-Québec

    The New Pornographers – Photo : Jacques Boivin

    Ce groupe phare de l’indie-rock canadien poursuivait cette soirée sur la scène Loto-Québec. Mené par Carl Newman et Neko Case (absente en tournée et remplacée par Kathryn Calder), il y avait longtemps qu’on n’avait pas vu le groupe à Québec, le groupe ayant présenté son album Electric Version au Capitole en 2003. Le concert s’est ouvert avec High Ticket Attractions, une pièce tirée du dernier album du septuor, particulièrement bien représenté dans la grille de chansons. Si le groupe est capable de mélodies accrocheuses, on sentait les membres sur le pilote automatique, enchainant les chansons qui au final finissent par être plutôt interchangeables. Il y a bien eu quelques moments de grâce, dont l’efficace Mass Romantic en fin de programme, mais la foule un peu indifférente attendait visiblement le plat de résistance. Aurait-on pu faire confiance à Plants & Animals pour nous mettre en appétit dans cette case horaire moins ingrate? (Julien Baby-Cormier)

    Lysistrata, Scène Hydro-Québec

    Lysistrata – Photo : Stéphane Bourgeois / FEQ

    À leur arrivée sur la scène, on aurait dit des participants à Secondaire en spectacle avec leurs t-shirts et leurs barbes légères et follettes. Mais dès les premières salves… Putain (sont français après tout)! On aurait dit que les kids avaient envie de nous péter la gueule. Avec leur rock furieux, qui a des moments trash, des fois punks, voire même prog, ils en mettent pleins les oreilles et le torse. Bref, ça sonne et ça résonne. Beaucoup d’intensité et de virtuosité derrière leurs allures de geeks adolescents. Un pur power trio pesant et tight comme on les aime et on comprend pourquoi le FEQ les a trimbalés du Printemps de Bourges jusqu’au Carré d’Youville. Mon premier coup de cœur de ce 50e! (Christian St-Pierre)

    Corey Ledet & His Zydeco Band, Scène Loto-Québec

    Corey Ledet & His Zydeco Band – Photo : Stéphane Bourgeois / FEQ

    Je vais être honnête, je ne m’attendais pas à ça. Quand on pense à un accordéoniste louisianais, on imagine, oui, le party, mais pas dirigé par une rock star. C’est pourtant l’allure qu’avait Corey Ledet aux commandes de son Zydeco Band. En fait, le zydeco est un style né des musiciens créoles de la Louisianne, proche de la musique cajun. Mais dans les mains de Ledet, on a droit à quelque chose de neuf qui mise sur une présence forte de la guitare électrique. Meneur de foule émérite, l’accordéoniste paraissait jouer devant 5 000 fans tellement il est habile avec le public. C’est un plaisir de voir un aussi bon entertainer donner un air de jeunesse à un instrument et un genre d’un autre temps. (Christian St-Pierre)

    Wolf Parade, Scène Loto-Québec

    Wolf Parade – Photo : Jacques Boivin

    Wolf Parade était de retour en ville pour une troisième fois supportant toujours son dernier EP, et surtout, testant quelques chansons à paraître sur le très attendu nouvel album. Le quatuor montréalovictorien prend visiblement beaucoup de plaisir à jouer sur scène, et ils sont solides. Les riffs quasi chirurgicaux de Dan Boeckner se fondent à merveille dans les lignes de clavier luxuriantes de Spencer Krug. Malgré un duo de nouveautés (celle chantée par Dan était particulièrement prometteuse), le groupe a surtout puisé dans ses deux premiers albums, ouvrant en force avec le duo You Are a Runner and I Am My Father’s Son / Fancy Claps. Ils ont enchaîné les pièces avec hargne et professionnalisme, au plus grand bonheur de la foule dispersée au Pigeonnier. Langage City a reçu un accueil très favorable, alors que la monstrueuse Kissing the Beehive a conclu le set principal de très belle façon, c’est-à-dire à coup de riffs assassins pendant plus de 12 minutes. Probablement que la foule aurait été plus imposante avec des têtes d’affiche différentes sur les autres scènes, mais ceux ayant choisi le rock auront reçu une solide dose de savoir-faire mélodique et scénique. Une performance sans bavure et sans artifice; tout pour le rock. (Julien Baby-Cormier)

    Kendrick Lamar, Scène Bell

    Kendrick Lamar – Photo : Renaud Philippe / FEQ

    On sait que ce n’est pas dans le créneau du blogue, mais bon, parfois des billets VIP pour Kendrick Lamar tombent du ciel. La bonne chose à faire : les ramasser, fermer les yeux et aller dans la foule des plaines pour aller turn up. Sur une scène presque vide devant les Plaines presque pleines, Kendrick Lamar est arrivé comme un géant sur scène. Connaissant seulement son excellent album To Pimp a Butterfly j’ai été un peu déçu de constater qu’il a surtout interprété de titres de son nouveau répertoire, plus trap aux paroles basées sur le hustle et le money making. Le géant du rap était accompagné de deux musiciens qu’on n’a jamais pu voir en action, étant disposés au fond de l’immense scène Bell. Ce fut un spectacle vraiment impressionnant. Les projections très intéressantes derrière Kendrick apportaient vraiment une touche d’art à cette immense production industrialisée. On a bien dansé, on a essayé de chanter les quelques chansons qu’on connaissait, bref, une expérience cochée sur la liste, mais pas nécessairement à refaire. (Louis-Solem Perot)

    Bernard Adamus, Scène Hydro-Québec

    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin

    C’est au sympathique bum à Adamus que revenait la tâche de conclure le marathon de six shows à d’Youville, et c’est dans la bonne humeur que ça c’est passé, évidement. Flanqué de son fidèle et fort efficace band, il a enchaîné ses meilleurs morceaux pour les curieux, mais surtout pour les centaines de fans qui ne se sont pas fait prier pour chanter en chœur. Ça été, ça va de soi, de Brun (la couleur de l’amour), remâchée en bluegrass pour l’occasion. D’ailleurs, en plus du country et du blues, Adamus et ses hommes ont tapé aussi dans le manouche. Ce qui donne, au final, avec la voix éraillé du bum en chef et ses airs de « j’en ai rien à foutre », un show qui ressemble aux shots de Jameson qu’il s’envoie; une entrée forte en gueule, mais un assemblage somme toute fort raffiné. (Christian St-Pierre)

    The PepTides – Photo : Jacques Boivin
    The PepTides – Photo : Jacques Boivin
    The PepTides – Photo : Jacques Boivin
    The PepTides – Photo : Jacques Boivin
    The PepTides – Photo : Jacques Boivin
    The PepTides – Photo : Jacques Boivin
    The PepTides – Photo : Jacques Boivin
    The PepTides – Photo : Jacques Boivin
    The PepTides – Photo : Jacques Boivin
    The PepTides – Photo : Jacques Boivin
    The PepTides – Photo : Jacques Boivin
    The PepTides – Photo : Jacques Boivin
    The PepTides – Photo : Jacques Boivin
    The PepTides – Photo : Jacques Boivin
    The PepTides – Photo : Jacques Boivin
    The PepTides – Photo : Jacques Boivin
    The PepTides – Photo : Jacques Boivin
    The PepTides – Photo : Jacques Boivin
    The PepTides – Photo : Jacques Boivin
    Lydia Képinski – Photo : Jacques Boivin
    Lydia Képinski – Photo : Jacques Boivin
    Lydia Képinski – Photo : Jacques Boivin
    Lydia Képinski – Photo : Jacques Boivin
    Lydia Képinski – Photo : Jacques Boivin
    Lydia Képinski – Photo : Jacques Boivin
    Lydia Képinski – Photo : Jacques Boivin
    Lydia Képinski – Photo : Jacques Boivin
    Lydia Képinski – Photo : Jacques Boivin
    Lydia Képinski – Photo : Jacques Boivin
    Lydia Képinski – Photo : Jacques Boivin
    Lydia Képinski – Photo : Jacques Boivin
    Lydia Képinski – Photo : Jacques Boivin
    Lydia Képinski – Photo : Jacques Boivin
    Lydia Képinski – Photo : Jacques Boivin
    Lydia Képinski – Photo : Jacques Boivin
    Samuele – Photo : Jacques Boivin
    Samuele – Photo : Jacques Boivin
    Samuele – Photo : Jacques Boivin
    Samuele – Photo : Jacques Boivin
    Samuele – Photo : Jacques Boivin
    Samuele – Photo : Jacques Boivin
    Samuele – Photo : Jacques Boivin
    Samuele – Photo : Jacques Boivin
    Samuele – Photo : Jacques Boivin
    Samuele – Photo : Jacques Boivin
    Samuele – Photo : Jacques Boivin
    Samuele – Photo : Jacques Boivin
    Samuele – Photo : Jacques Boivin
    Samuele – Photo : Jacques Boivin
    Samuele – Photo : Jacques Boivin
    Samuele – Photo : Jacques Boivin
    The New Pornographers – Photo : Jacques Boivin
    The New Pornographers – Photo : Jacques Boivin
    The New Pornographers – Photo : Jacques Boivin
    The New Pornographers – Photo : Jacques Boivin
    The New Pornographers – Photo : Jacques Boivin
    The New Pornographers – Photo : Jacques Boivin
    The New Pornographers – Photo : Jacques Boivin
    The New Pornographers – Photo : Jacques Boivin
    The New Pornographers – Photo : Jacques Boivin
    The New Pornographers – Photo : Jacques Boivin
    The New Pornographers – Photo : Jacques Boivin
    The New Pornographers – Photo : Jacques Boivin
    The New Pornographers – Photo : Jacques Boivin
    Wolf Parade – Photo : Jacques Boivin
    Wolf Parade – Photo : Jacques Boivin
    Wolf Parade – Photo : Jacques Boivin
    Wolf Parade – Photo : Jacques Boivin
    Wolf Parade – Photo : Jacques Boivin
    Wolf Parade – Photo : Jacques Boivin
    Wolf Parade – Photo : Jacques Boivin
    Wolf Parade – Photo : Jacques Boivin
    Wolf Parade – Photo : Jacques Boivin
    Wolf Parade – Photo : Jacques Boivin
    Wolf Parade – Photo : Jacques Boivin
    Wolf Parade – Photo : Jacques Boivin
    Wolf Parade – Photo : Jacques Boivin
    Wolf Parade – Photo : Jacques Boivin
    Wolf Parade – Photo : Jacques Boivin
    Wolf Parade – Photo : Jacques Boivin
    Wolf Parade – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin

    Équipe ecoutedonc.ca

    8 juillet 2017
    Festival d’été de Québec, Festivals, Région : Québec
    Bernard Adamus, Corey Ledet & His Zydeco Band, Kendrick Lamar, Lydia Képinski, Lysistrata, Mr. Weather, Plants and Animals, Samuele, The New Pornographers, The PepTides, Wolf Parade
  • [FESTIVOIX] Compte rendu, 7 juillet 2017

    [FESTIVOIX] Compte rendu, 7 juillet 2017

    ARIEL POCOCK – SCÈNE LES VOIX JAZZ- 17 H 45

    Ariel Pocock – Photo : Adrien Le Toux

    Après une frousse causée par une pluie torrentielle, les spectateurs ont pu voir émerger la jeune prodige du jazz avec son piano et ses deux comparses, soit les réputés Jim Doxas à la batterie et Adrian Vedady à la contrebasse. Ces trois musiciens ont d’abord collaboré ensemble sur le deuxième et plus récent album de l’auteure-compositrice-interprète, soit Living in Twilight. Un titre d’album (Vivre dans le crépuscule en français) qui détonne avec la chimie, l’énergie et la candeur du trio. Caractéristiques qui se transforment en une arme redoutable lors des spectaculaires ponts musicaux pouvant durer entre 45 secondes et trois minutes. Durant la pièce I Want To Be Happy, version Oscar Peterson, les baguettes de Doxas semblent être la continuité de son corps possédé par un volcan tandis que les doigts de Vedady glissent comme par magie et par instinct sur les cordes de son instrument. Pocock éblouit également avec son piano à queue. La cinquantaine de spectateurs, devenue une centaine vers la fin du spectacle malgré une Mère Nature d’humeur « gripette », a pu se délecter autant des compositions originales (So Long ou la pièce-titre de l’album susmentionné aux airs country) que des reprises surprenantes, notamment Someone Like You d’Adele. Ce gros succès s’incarnant en abus de sucre industriel est devenu un morceau subtilement couvert d’un doux enrobage de miel vocal et instrumental.

    PS : Un grand merci à madame Pocock de m’avoir écrit à la main la liste des pièces ! Un grand merci également à Benoît Larivière, qui a eu l’amabilité de me laisser, sous son chapiteau où se trouvait sa console, écrire mes notes au début du spectacle. -David Ferron

    LES RINGOS – SCÈNE LES VOIX LIBRES – 18 H

    Les Ringos – Photo : Adrien Le Toux

    « Salut Trois-Rivières, on est un jeune groupe émergent de Liverpool. » C’est comme ça que Marc Chartrain a présenté son quatuor composé de André Papanicolaou, Éric Goulet et Antoine Gratton (qui remplaçait Marc Déry pour l’occasion).

    Les gars se sont amusés à jouer les succès des Beatles comme si c’était leurs propres créations. En plus, ils sont drôles et ne se prennent pas au sérieux. Ce que j’ai surtout aimé c’est qu’on ne dirait pas un groupe hommage qui reprend le concept initial des Beatles . Ce sont juste quatre gars qui s’amusent à jouer les chansons qui les ont marqués ; des chansons qui ont pourtant été reprises des milliers de fois ! Leur son très rock et l’ambiance amicale qu’ils ont créée avec le public a donné un spectacle rempli d’authenticité, d’humour et de nostalgie. -Karina Tardif

    THE FRANKLIN ELECTRIC – SCÈNE LES VOIX MULTIPLES – 19 H

    The Franklin Electric – Photo : Adrien Le Toux

    C’était la troisième fois que The Franklin Electric assurait une prestation au Festivoix, dont en 2014 en première partie d’Half Moon Run. Le groupe a visiblement un attachement particulier avec le public trifluvien pour avoir débuté la tournée de Blue Ceiling, leur deuxième album, à Trois-Rivières.

    Après une averse intense, les rayons du soleil traversaient en faisceaux lumieux entre les arbres du Jardin des Ursulines et offraient un cadre majestueux au spectacle. J’ai été surprise par la qualité du spectacle auquel j’allais assister dès que j’ai entendu la voix de Jon Matte lors de la première pièce, Resistance. L’authenticité et la précision musicale de l’album est vraiment intéressante à constater sur scène et c’est pourquoi je vous recommande d’assister à l’un de leur spectacle.

    Ils font naturellement participer la foule grâce à leurs paroles pleines d’onomatopées qui dégagent un effet rassembleur. En effet, The Franklin Electric séduit avec ses chansons en crescendo accrocheur. Cependant, c’est davantage leur instance folk que le groupe réussit à faire ressortir lorsque les membres se rassemblent autour du micro pour nous offrir des moments acoustiques exceptionnels. Par exemple, lors de la pièce So far, les membres ont débuté avec les deux guitares et une trompette, en douceur, pour ensuite revenir à leur position initiale et terminer en puissance. – Marianne Chartier-Boulanger 

    ANTOINE CORRIVEAU – SCÈNE LES VOIX UNDERGROUND – 23 H

    Antoine Corriveau – Photo : Adrien Le Toux

    De retour en terre natale, c’est devant un Zénob très rempli qu’Antoine Corriveau a joué hier soir. Il n’avait pas été présent au Festivoix depuis trois ans, et les gens étaient heureux de le voir. C’est sur Rendez-vous, première pièce de son dernier album, Cette chose qui cognait au creux de sa poitrine sans vouloir s’arrêter, qu’il a commencé le spectacle. Pour avoir eu la chance de voir Corriveau à plusieurs reprises, cette soirée était complètement différente de ce que je connaissais de l’auteur-compositeur-interprète. Il a un don pour véhiculer des émotions dans ses textes et dans son interprétation, mais il peut autant être introspectif qu’intense et rock. J’ai été agréablement surprise de découvrir des pièces plus longues et des solos de guitare sentis. Le contraste entre sa visite à la Taverne m’a permis de mieux comprendre l’entrevue accordée à Valérie.

    J’ai apprécié le beau mélange entre les nouvelles chansons et celles de l’album Les ombres longues, ainsi qu’en rappel, une reprise de Corridor de Laurence Jalbert. Il avait fait ce morceau dans le cadre de l’émission Pop de Jam qui n’a pas fait long feu mais qui nous aura au moins donné cette chanson qu’il a adaptée avec une justesse désarmante. Il reste que ma plus grande joie a été lorsqu’il a commencé les premières notes de Je sors dehors, tirée de Les ombres longues, que je n’avais jamais eu la chance de voir en live, et qui m’a bouleversée par sa beauté.  – Caroline Filion

    Ariel Pocock photo: Jean-François Desputeaux
    Ariel Pocock photo: Jean-François Desputeaux
    Ariel Pocock photo: Jean-François Desputeaux
    Ariel Pocock photo: Jean-François Desputeaux
    Ariel Pocock photo: Jean-François Desputeaux
    Ariel Pocock – Photo : Adrien Le Toux
    Ariel Pocock – Photo : Adrien Le Toux
    Ariel Pocock – Photo : Adrien Le Toux
    Ariel Pocock – Photo : Adrien Le Toux
    Les Ringos photo: Jean-François Desputeaux
    Les Ringos photo: Jean-François Desputeaux
    Les Ringos photo: Jean-François Desputeaux
    Les Ringos photo: Jean-François Desputeaux
    Les Ringos photo: Jean-François Desputeaux
    Les Ringos – Photo : Adrien Le Toux
    Les Ringos – Photo : Adrien Le Toux
    Les Ringos – Photo : Adrien Le Toux
    Les Ringos – Photo : Adrien Le Toux
    Les Ringos – Photo : Adrien Le Toux
    Les Ringos – Photo : Adrien Le Toux
    The Franklin Electric photo: Jean-François Desputeaux
    The Franklin Electric photo: Jean-François Desputeaux
    The Franklin Electric photo: Jean-François Desputeaux
    The Franklin Electric photo: Jean-François Desputeaux
    The Franklin Electric photo: Jean-François Desputeaux
    The Franklin Electric photo: Jean-François Desputeaux
    The Franklin Electric – Photo : Adrien Le Toux
    The Franklin Electric – Photo : Adrien Le Toux
    The Franklin Electric – Photo : Adrien Le Toux
    The Franklin Electric – Photo : Adrien Le Toux
    The Franklin Electric – Photo : Adrien Le Toux
    Antoine Corriveau – Photo : Adrien Le Toux
    Antoine Corriveau – Photo : Adrien Le Toux
    Antoine Corriveau – Photo : Adrien Le Toux
    Antoine Corriveau – Photo : Adrien Le Toux
    Antoine Corriveau – Photo : Adrien Le Toux

    Équipe ecoutedonc.ca

    8 juillet 2017
    Festivoix de Trois-Rivières, Région : Mauricie
    Antoine Corriveau, Ariel Pocock, Festivoix, Les Ringos, Mauricie, The Franklin Electric, Trois-Rivières
  • [FEQ] Compte rendu, 6 juillet 2017

    [FEQ] Compte rendu, 6 juillet 2017

    Le 50e Festival d’été de Québec est lancé et le soleil était au rendez-vous. Heureusement, parce que l’offre était plus qu’abondante, comme le montre notre compte-rendu de la soirée!

    Brisa Roché, Scène Fibe

    Brisa Roché – Photo : Jacques Boivin

    Premier show du FEQ, premier coup de coeur pour le rédac-chef. La jeune américaine a ébloui le public présent avec son emo-pop qui botte des derrières. Une voix incroyable, qui rappelle Amy Winehouse. Une dégaine remarquable, qui fait penser à Björk. Des chansons accrocheuses, qui vont dans toutes les directions, mais qui ne manquent surtout pas de groove. Le fait qu’elle s’exprime parfaitement en français (elle passe beaucoup de temps en France) lui a permis de tisser de beaux liens avec un public qui en redemandait. On espère la revoir bientôt! (Jacques Boivin)

     

    Beat Sexü, Scène Hydro-Québec

    Beat Sexü – Photo : Jacques Boivin

    La première journée n’était pas encore lancée que le FEQ a dû sortir son 10 cents pour se revirer dessus. On attendait THROES + THE SHINE mais un impair a mis en péril leur prestation de 19h30 sur la Scène Hydro au Carré d’Youville. Bixiga 70 allait prendre le relais à cette heure et c’est à Beat Sexü qu’est revenu le défi de lancer cette 50e édition. Les paillettes du groupe disco-hipster étaient toutes désignées pour chauffer comme il se doit une foule peu nombreuse, un peu figée, mais qui n’a pas su résister longtemps au groove du band. Band qui faisait preuve d’une assurance et d’une aisance digne, lui qui en était tout de même à sa deuxième prestation en moins de 12 heures, après avoir ouvert le OFF durant la nuit. D’ailleurs, les archivistes vérifient, mais il se pourrait bien qu’ils soient les premiers à faire les deux événements la même année (NDLR : PIRE, EN MOINS DE 24 HEURES!). Bref, bien que les conditions étaient particulières, que la voix de Jean-Etienne Marcoux n’était pas toujours stable et que le rythme du show aurait pus être plus constant, les bassins ne se sont pas fait prier pour bouger et la foule c’est très rapidement enthousiasmée devant les funkys et charmants Beat Sexü. Bref, toujours un bon moment, une valeur sûre, mission accomplie. (Christian St-Pierre, collaboration spéciale)

     

    Pierre-Hervé Goulet, Scène Fibe

    Pierre-Hervé Goulet – Photo : Jacques Boivin

    Après avoir suivi Pierre-Hervé Goulet toute la journée en entrevue un peu partout en ville avec Clément Desjardins à la caméra (des vraies machines de guerre ces gars là), on s’est retrouvé à la scène Fibe du FEQ. Il y avait de l’excitation dans l’air. Le public, ravi de débuter l’événement le plus attendu de l’année à Québec, s’est amassé devant la scène pour profiter de la prestation du chansonneur. Accompagné d’un band de feu, Pierre-Hervé nous a livré ses chansons avec une assurance impressionnante. Son gérant, Richard Samson, a pour sa part brillé à la batterie avec son jeu musclé et très rock. Il vaut la peine aussi de mentionner la qualité incroyable du son lors de son spectacle, chaque instrument avait leur place dans le mix et on comprenait très bien les textes parfois loufoques, parfois philosophiques de Pierre-Hervé Goulet. Après avoir joué presque l’entièreté de son album Faut qu’on bouge et quelques nouvelles, il finit en beauté devant un public festif avec son fameux Medley de Eminem. (Louis-Solem Pérot)

     

    Bixiga 70, Scène Hydro-Québec

    Bixiga 70 – Photo : Sébastien Dion / FEQ

    La force du nombre! C’est ce qui explique le mieux le phénomène Bixiga 70. Les neuf dudes du band jouent à fond de train dans une sonorité hétéroclite mais d’une cohérence fluide obtenue par la saveur authentique des big bands sud-américains qui restent l’essence de l’œuvre. Les brass se la petent tantôt samba, tantôt funky, comme la guitare rappelle parfois ses héros, particulièrement Santana (ça va de soi!). Les percus envoient des salves tribales qui fessent fort. Y a même des moments où ça flirte avec le prog. En résumé, c’est un exemple éloquent que la tradition et la modernité peuvent se retrouver et réserver un son universel qui soulève les foules. La preuve en est le public de d’Youville complètement conquis devant ces Brésiliens que rien ne semble inquiéter. Finalement, les geeks mélomanes de mon entourage avaient toutes les raisons de s’énerver de les voir débarquer au FEQ. (Christian St-Pierre, collaboration spéciale)

     

    Desjardins, on l’aime-tu?, Scène Bell

    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin

    En avril dernier est sorti un peu de nulle part une charmante compilation, des artistes dits émergents ont tenté un tour de force en reprenant à leur manière quelques-unes des plus belles chansons de Richard Desjardins. Le disque est devenu un spectacle, l’instant de 2 représentations, une aux Francofolies de Montréal et l’autre à Québec dans le cadre du FEQ (NDLR : Une troisième est à venir au FME, dans les terres de Desjardins).

    Si quelques artistes n’ont pas pu se joindre au groupe, la plupart des participants étaient présents pour interpréter leurs reprises à leur manière.

    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin

    C’est Thomas et Simone, de La voix junior, qui ont entonné en coeur Nous Aurons et parti le bal. A suivi Stéphane Lafleur avec Au pays des calottes, bien maitrisé aux accents country propres au style d’Avec Pas d’Casque. La foule s’est animée avec Boomtown Café en duo avec Adamus et Philipe Brach, énergiques. Le sympathique Matiu a enchaîné avec Le bon gars, s’attirant de chauds applaudissements du public. Ensuite Keith Kouna est venu nous émouvoir avec Jenny, tout en simplicité et en retenue. J’ai aussi bien aimé sa version de Et j’ai couché dans mon char avec les Soeurs Boulay aux choeurs et la foule en arrière-plan.

    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin

    Pour certains, c’est Fred Fortin qui leur a tiré des larmes, avec Tu m’aimes-tu, que j’avais eu un peu de misère à avaler à ma première écoute, mais très joliment réinterprétée avec des cordes, et surtout Le coeur est un oiseau où l’émotion coulait à flot en fin de spectacle (Note du photographe : vous essaierez de prendre des photos en pleurant, vous). J’avais hâte d’entendre Les Yankees de Klô Pelgag et Philippe Brach, déroutante sur l’album, ils l’ont revisitée plus simplement, avec un piano, une égoïne, la magnifique voix de Klô avec ses airs de diva et un porte-voix pour Brach.

    Un mot sur Émile Bilodeau qui a voulu incarner la chanson sur scène en devenant lui-même un vrai bum, à grand coup de références aux Nordiques, il a encore des croûtes à manger pour la comédie, mais sa version nous a permis de nous déhancher!

    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin

    On sentait que Yann Perreau aurait aimé courir et occuper toute l’immense scène pendant la chouette Dans tes yeux où il a joué l’homme-sax avant de laisser la place à Adamus et ses Mamifères.

    Queen Ka est intervenue à deux reprises pour interpeller la foule avec des textes très bien livrés, qui nous rappelait que c’est avant tout pour les images de ses paroles que Desjardins traverse le temps.

    Plusieurs duos ou choristes sont venus casser le rythme, (Adamus et Philipe Brach pour groover Boomtown Café, … et j’ai couché dans mon char par Kouna, Fortin avec Le coeur est un oiseau) ce qui a un peu permis d’éviter le piège des hommages où les artistes ne font que se succéder sur scène pour chanter « leur toune ». Le répertoire de Desjardins est tellement vaste, ils n’avaient que l’embarras du choix, merci pour avoir prolongé notre plaisir. Ils ont terminé en choeur par Chaude était la nuit. Un beau début de soirée sur les Plaines, les fesses dans le gazon de la butte, entre deux chaises pliantes.

    P.S. mention spéciale aux superbes projections de nature et aux effets de lumière façon « pluie » . (Marie-Laure Tremblay, collaboration spéciale)

    Sarah Toussaint-Léveillé, Scène Fibe

    Sarah Toussaint-Léveillé – Photo : Sébastien Dion / FEQ

    Est venue ensuite sur la scène Fibe une des artistes qui a marqué mon actualité musicale en 2016, Sarah Toussaint-Léveillé. Si vous ne la connaissez pas, accourez ACHETER (on encourage aussi financièrement les artistes!) son plus récent album La mort est un jardin sauvage. En formation de quatuor (violon, violoncelle, contrebasse et guitare), Sarah Toussaint-Léveillé nous a charmés avec ses chansons bouleversantes de beauté. Aux thèmes sombres, ses textes viennent vous chercher et vous secouent émotivement. Les arrangements de cordes, minimalistes aux accents jazzés, sont exécutés avec une précision chirurgicale par les excellents musiciens avec Sarah. Malgré des ajouts bien réussis de beat box de la jeune chanteuse, ce spectacle gagnerait grandement à avoir des percussions sur scène. Sa place dans l’album est tellement juste et bien calculée, que son manque se fait sentir à certains moments. De plus, le son du spectacle était inégal; les back vocals et les cordes étaient parfois inaudibles, parfois, trop forts. Malgré ces accrocs mineurs, le public s’est laissé bercer par la douce et émouvante poésie de Sarah Toussaint-Léveillé. (Louis-Solem Pérot)

     

    The Barr Brothers, Scène Hydro-Québec

    The Barr Brothers – Photo : Jacques Boivin

    Un temps absolument idéal était au rendez-vous à l’occasion de la première soirée de la 50e édition du Festival d’été de Québec, et les festivaliers et vacanciers en ont profité allègrement sur la scène Hydro-Québec.

    Une foule appréciable était réunie à place D’Youville pour le fameux spectacle des Barr Brothers et leurs invités, Mamadou Koita, Fabio Sissoko et Joe Grass, en remplacement de leurs amis maliens Bassekou Kouyate et Amy Sacko. Rappelons que ceux-ci, malheureusement, n’ont pas pu mettre le pied en territoire canadien et ont dû annuler leur présence à plus d’un événement prévu cet été.

    The Barr Brothers – Photo : Jacques Boivin

    Ce remplacement inattendu semble avoir occasionné un remaniement dans la thématique musicale de la soirée pour le quatuor, qui a misé sur de longs jams progressifs pour égayer les auditeurs. Et auditeurs furent égayés! Même si ça ne bougeait pas énormément à l’avant, c’est que les festivaliers n’avaient, je pense, pas assez d’yeux ni d’oreilles pour apprécier à leurs juste valeur les pièces extrêmement riches et nuancées qui leur étaient offertes avec tant de générosité. Cette richesse, il va sans dire, est attribuable entre autres à la quantité impressionnante d’instruments sur scène et aux mélodies super bien orchestrées. Les pièces jouées, la plupart très longues, nous faisaient carrément entrer dans une sorte de transe magique. On soupçonne d’ailleurs que les musiciens l’étaient aussi par moment!

    À la croisée des chemins entre le folk, le blues et la musique du monde (comment la décrire autrement?), la musique des Barr Brothers a cette particularité précieuse et rare de pouvoir littéralement plaire à tous en raison de sa polyvalence incroyable au plan mélodique. Parlant de mélodies, Sarah Page, aux côtés de sa harpe, s’est adonnée à quelques savoureux duels avec Sissoko, au kora (harpe-luth originaire d’Afrique de l’Ouest), tandis que Koita, au balafon, a su faire lever la foule à plus d’une reprise avec son énergie contagieuse, aidé par le talent fou d’Andrew Barr aux percussions. On a été impressionné!

    Les comparses ont fermé la soirée avec une version plutôt originale de Us and Them, de Pink Floyd. On aurait voulu un rappel, mais ce sera pour une prochaine fois, on l’espère! (Tatiana Picard)

    Brisa Roché – Photo : Jacques Boivin
    Brisa Roché – Photo : Jacques Boivin
    Brisa Roché – Photo : Jacques Boivin
    Brisa Roché – Photo : Jacques Boivin
    Brisa Roché – Photo : Jacques Boivin
    Brisa Roché – Photo : Jacques Boivin
    Brisa Roché – Photo : Jacques Boivin
    Brisa Roché – Photo : Jacques Boivin
    Brisa Roché – Photo : Jacques Boivin
    Brisa Roché – Photo : Jacques Boivin
    Brisa Roché – Photo : Jacques Boivin
    Beat Sexü – Photo : Jacques Boivin
    Beat Sexü – Photo : Jacques Boivin
    Beat Sexü – Photo : Jacques Boivin
    Beat Sexü – Photo : Jacques Boivin
    Beat Sexü – Photo : Jacques Boivin
    Beat Sexü – Photo : Jacques Boivin
    Beat Sexü – Photo : Jacques Boivin
    Beat Sexü – Photo : Jacques Boivin
    Beat Sexü – Photo : Jacques Boivin
    Beat Sexü – Photo : Jacques Boivin
    Pierre-Hervé Goulet – Photo : Jacques Boivin
    Pierre-Hervé Goulet – Photo : Jacques Boivin
    Pierre-Hervé Goulet – Photo : Jacques Boivin
    Pierre-Hervé Goulet – Photo : Jacques Boivin
    Pierre-Hervé Goulet – Photo : Jacques Boivin
    Pierre-Hervé Goulet – Photo : Jacques Boivin
    Pierre-Hervé Goulet – Photo : Jacques Boivin
    Pierre-Hervé Goulet – Photo : Jacques Boivin
    Pierre-Hervé Goulet – Photo : Jacques Boivin
    Pierre-Hervé Goulet – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    The Barr Brothers – Photo : Jacques Boivin
    The Barr Brothers – Photo : Jacques Boivin
    The Barr Brothers – Photo : Jacques Boivin
    The Barr Brothers – Photo : Jacques Boivin
    The Barr Brothers – Photo : Jacques Boivin
    The Barr Brothers – Photo : Jacques Boivin
    The Barr Brothers – Photo : Jacques Boivin
    The Barr Brothers – Photo : Jacques Boivin
    The Barr Brothers – Photo : Jacques Boivin
    The Barr Brothers – Photo : Jacques Boivin
    The Barr Brothers – Photo : Jacques Boivin
    The Barr Brothers – Photo : Jacques Boivin
    The Barr Brothers – Photo : Jacques Boivin

    Équipe ecoutedonc.ca

    7 juillet 2017
    Festival d’été de Québec, Festivals, Région : Québec
    BEAT SEXÜ, Bixiga 70, Brisa Roché, Desjardins on l’aime-tu, Festival d’été de Québec, Pierre-Hervé Goulet, Sarah Toussaint-Léveillé, Scène Fibe, The Barr Brothers
  • [PHOTOS] Signaux de nuit (Men I Trust + Radiant Baby) – Le Cercle, 6 juillet 2017

    [PHOTOS] Signaux de nuit (Men I Trust + Radiant Baby) – Le Cercle, 6 juillet 2017

    (Texte et photos : Joanie Paquet, collaboration spéciale)

    Hier, pour une deuxième année débutait le festival de musique du Cercle, Signaux de nuit, qui se tiendra jusqu’au 16 juillet. Dès 23 heures, Radiant Baby a fièrement imposé la cadence à la salle de spectacles par son entrée énergique. Il semait les sourires et les pas de danse avec ses rythmes électropop et new wave des années 1980! Pour clore la soirée, côté salle de spectacles, c’est Men I Trust qui a fait son entrée pour livrer une performance qui fut à la hauteur des attentes du public. C’est grâce au ton feutré d’Emma et de l’énergie des gars que le public fut comblé et en redemandait encore après le rappel !

    Dans ces mêmes festivités, se tenait au sous-sol du cercle, la soirée Tech-house de la formation Underkek qui a su animer les fans qui s’y trouvaient. Également, du côté restaurant se tenait le beach party des jeudis terribles où Raphaël Potvin et Dominic pelletier, des groupes The Hunters et Caravane, ont soulevé l’ambiance avec leurs classiques funk&roll !

    Men I Trust – Photo : Joanie Paquet

    Équipe ecoutedonc.ca

    7 juillet 2017
    Festivals, Spectacles
    Men I Trust, Radiant Baby, Signaux de nuit
  • [FESTIVOIX] Compte rendu, 6 juillet 2017

    [FESTIVOIX] Compte rendu, 6 juillet 2017

    NOMAD’STONES – SCÈNE LES VOIX LIBRES – 18 H

    Nomad’Stones
    Photo: Jean-François Desputeaux

    Ce groupe de Montréal, récipiendaire du Syli de Bronze en 2016, sorte de Mardis de la Relève de la musique du monde, est arrivé en formule sextet pour son spectacle des Voix Libres du Festivoix. Dès le début, le public a su qu’il pourrait s’attendre à une prestation autant musicale qu’engagée. La violoniste et chanteuse Elsa Corgé a en effet brisé la glace avec un slam qu’elle a intégré dans la pièce La Main dans la main, en parlant de l’importance de l’unité malgré les côtés sombres de l’humanité. L’aspect engagé, qui aurait pu devenir rapidement très lourd et lassant, s’est au contraire bien intégré et semble faire partie de l’ADN du groupe. Des moments plus légers ont également été offerts aux spectateurs, avec la reprise de la pièce Ombre Elle de Gnawa Diffusion, qui parle d’un monsieur souhaitant être un fauteuil dans un salon de coiffure pour dames…

    Parlant de musique gnawa, musique provenant des esclaves guinéens et ghanéens venus dans les pays maghrébins, celle-ci a été incorporée tout au long du spectacle avec des rythmes reggae, salsa et folk (sur la pièce jazz manouche Khawetna, la guitare et la voix de Chakib Kouidri fait penser à celles de Florent Vollant!). Bien qu’une spectatrice très enthousiaste, devenue admiratrice du groupe lors du spectacle, a déploré qu’ « [ailleurs], la foule aurait dansé », il faut dire que les musiciens se sont mérité des applaudissements sincères du public, attentif à l’œuvre du groupe. -David Ferron

    KARIM OUELLET – SCÈNE LES VOIX POPULAIRES – 20 H 35 

    Karim Ouellet – Photo : Adrien Le Toux

    Karim, il est bientôt venu le temps de changer ton introduction de spectacle où tu demandes à tout le monde de dire leur nom en même temps et que tu réponds « Enchanté ». La suite du spectacle a toutefois été très originale et festive. Il était accompagné d’une dizaine de musiciens, dont Tõ et France de Valaire ainsi que King Abid, avec qui il se produit en duo (K.O.K.A.). Les musiciens étaient placés, à mon goût, un peu trop en arrière sur la scène mais ça n’a pas empêché la foule d’être transportée vers un esprit de fête. C’est tout un collectif d’amis qui s’est présenté devant nous pour nous jouer entre autres, Marie- Jo, La mer à boire et L’amour. On avait tous les bras dans les airs pour Karim et le loup et tout le monde a été très à l’écoute pour 30 ans. Les nombreux jams ont été de beaux moments qui ont fait la part belle au côté festif de Karim et ses Loups. -Karina Tardif

    ALEX NEVSKY – SCÈNE LES VOIX POPULAIRES – 21 H 55

    Alex Nevsky – Photo : Adrien Le Toux

    C’est sur l’un de ses derniers succès, Polaroid, qu’Alex Nevsky est entré sur la scène du Festivoix. Bien en forme, il n’a pas tardé à aller faire une petite tournée dans la foule pour bien connecter avec elle. Personne ne peut le nier, il a un charisme incroyable et sait mettre le public (les demoiselles) dans sa poche. Nous avons pu fredonner plusieurs de ses chansons d’Himalaya mon amour, de Nos Eldorados, et chanter plusieurs « Oh-oh-oh » et « Pa-pa-pa » qui sont un peu la signature de ses chansons.

    Accompagné comme toujours par la magnifique Laurence Lafond-Beaulne, ils ont interprété ensemble Jeter un sort (avec Coeur de pirate sur l’album) qui a sans doute été mon moment fort de la soirée. Nevsky a également donné la place à ses musiciens, qui se sont amusés durant les reprises de succès tels que Be my baby de The Ronettes (chanson de la bande-sonore de Dirty Dancing!). Une belle suite à l’univers festif de Karim Ouellet. -Caroline Filion

    CRABE – SCÈNE LES VOIX UNDERGROUND – 23 H

    Crabe, ce groupe qui rocke comme un band de garage, présente une poésie douteuse mais divertissante et a un plaisir inégalé à jouer ensemble. On a souvent l’impression d’assister à une pratique entre les membres du groupe. Le chanteur se promène dans la salle du Zénob comme si le concept de scène n’existait pas pour lui. La place au complet était sa scène.

    Il faut vraiment être un fin connaisseur pour reconnaître les paroles chantées sur la forte musique du groupe. Cela n’empêche toutefois pas d’apprécier le spectacle. Depuis 2010, ce groupe a fait plusieurs albums et mini-albums et hier, ils nous ont joué entre autres, Normal paru sur Anti-Vague en 2014. Ça n’a pas pris cinq chansons avant que le batteur, Gabriel Lapierre, enlève son gilet et que la foule commence à faire des petits « moshpit ». Mertin Hoeks, le chanteur et guitariste, avait un air sympathique et avait clairement envie de crinquer le public, qui a bien répondu à l’appel. -Karina Tardif

    Nomad’Stones photo: Jean-François Desputeaux
    Nomad’Stones photo: Jean-François Desputeaux
    Nomad’Stones photo: Jean-François Desputeaux
    Nomad’Stones photo: Jean-François Desputeaux
    Nomad’Stones photo: Jean-François Desputeaux
    Nomad’Stones – Photo : Adrien Le Toux
    Nomad’Stones – Photo : Adrien Le Toux
    Nomad’Stones – Photo : Adrien Le Toux
    Nomad’Stones – Photo : Adrien Le Toux
    Nomad’Stones – Photo : Adrien Le Toux
    Nomad’Stones – Photo : Adrien Le Toux
    Karim Ouellet photo: Jean-François Desputeaux
    Karim Ouellet photo: Jean-François Desputeaux
    Karim Ouellet photo: Jean-François Desputeaux
    Karim Ouellet photo: Jean-François Desputeaux
    Karim Ouellet photo: Jean-François Desputeaux
    Karim Ouellet photo: Jean-François Desputeaux
    Karim Ouellet photo: Jean-François Desputeaux
    Karim Ouellet – Photo : Adrien Le Toux
    Karim Ouellet – Photo : Adrien Le Toux
    Karim Ouellet – Photo : Adrien Le Toux
    Karim Ouellet – Photo : Adrien Le Toux
    Alex Nevsky photo: Jean-François Desputeaux
    Alex Nevsky photo: Jean-François Desputeaux
    Alex Nevsky photo: Jean-François Desputeaux
    Alex Nevsky photo: Jean-François Desputeaux
    Alex Nevsky photo: Jean-François Desputeaux
    Alex Nevsky photo: Jean-François Desputeaux
    Alex Nevsky – Photo : Adrien Le Toux
    Alex Nevsky – Photo : Adrien Le Toux
    Alex Nevsky – Photo : Adrien Le Toux
    Alex Nevsky – Photo : Adrien Le Toux
    Alex Nevsky – Photo : Adrien Le Toux
    Alex Nevsky Photo:Yoan Beaudet
    Alex Nevsky Photo:Yoan Beaudet
    Alex Nevsky Photo:Yoan Beaudet
    Alex Nevsky Photo:Yoan Beaudet
    Alex Nevsky Photo:Yoan Beaudet
    Karim Ouellet Photo:Yoan Beaudet
    Karim Ouellet Photo:Yoan Beaudet
    Karim Ouellet Photo:Yoan Beaudet

    Équipe ecoutedonc.ca

    7 juillet 2017
    Festivoix de Trois-Rivières, Région : Mauricie
    Alex Nevsky, Crabe, Karim Ouellet, Nomad’stones
  • [FEQ] Nos choix du 7 juillet 2017

    [FEQ] Nos choix du 7 juillet 2017

    On a eu une journée folle ce jeudi et vendredi semble être parti pour être aussi dément! Y’a tellement de choix, tellement de styles, on se demande comment on va faire pour tout voir.

    Bien sûr, il y a des incontournables comme Kendrick Lamar, Anderson .Paak et cie. On ne vous en parlera pas, tout le monde l’a déjà fait, et on les appuie sans réserve. On va se concentrer sur ce que nous allons nous-mêmes couvrir!

    Sans plus tarder, voici nos choix pour cette journée sacrément chargée!

    The PepTides – Photo : Andre Gagne

    The PepTides – Scène Hydro-Québec, 17 h

    Ils ont remporté un prix FEQ au Ottawa Bluesfest avec leur pop déjantée qui laisse toute la place au néon et à un petit côté kitsch qui n’est pas du tout désagréable. Cinq chanteurs, quatre musiciens, The PepTides offrent un cocktail visuel et sonore aussi rafraîchissant que bigarré (selon les organisateurs). La formation ottavienne a lancé l’automne dernier un EP qui mélange la pop, la soul et le funk. Le genre de truc tout à fait contagieux. À découvrir.

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    Lykia Képinski – Photo : Jacques Boivin

    Lydia Képinski – Scène Hydro-Québec, 18 h

    A-t-on besoin de vous parler en parler davantage? C’est Lydia Fuckin’ Kepinski! Finaliste à Granby et au Cabaret Festif de la relève 2016. Gagnante des Francouvertes 2017. Une des têtes d’affiche de notre propre fetedonc.ca en mai dernier! Une auteure-compositrice-interprète géniale et originale qui puise partout pour former une musique qui lui colle à la peau. Et qui nous charme à tout coup. On vous a assez prévenus, on vous attend au Carré!

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    Plants and Animals – Photo : Amélie Kenny-Robichaud

    Plants and Animals – Scène Loto-Québec, 19 h

    Dans le genre soft-rock un peu seventies accompagné d’envolées de toutes sortes, il ne se fait guère mieux que Plants and Animals. Le dernier album de la bande à Warren Spicer intitulé Waltzed In From The Rumbling est un beau petit bijou. Demandez-le à Julien Baby-Cormier, notre collaborateur fan fini!

     

    Dead Obies – Photo : Jacques Boivin

    Dead Obies – Scène Bell, 19 h

    Ils en ont fait du chemin depuis leur $ud $ale jusqu’à leur oeuvre d’art total Gesamtkunstwerk! Les nouveaux héros du rapqueb ont l’honneur d’ouvrir cette soirée hip-hop et de montrer que notre scène n’a rien à envier à celle de nos voisins du Sud. De vraies bêtes de scènes qui vont en mettre plein à vue aux visiteurs venus de partout!

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    Samuele – Photo : Ludvig Germain Auclair

    Samuele – Scène Hydro-Québec, 19 h

    Si vous n’avez pas encore entendu parler de l’auteure-compositrice-interprète Samuele, voici votre chance de faire connaissance. Cette jeune femme a de la verve, compose de magnifiques chansons dans les teintes folk-blues qui ne manquent pas de rythme, et sur scène, elle s’amuse follement. Ses chansons, qu’elles soient engagées ou personnelles, sauront vous séduire.

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    The New Pornographers – Scène Loto-Québec, 20 h

    Le supergroupe de Vancouver, composé, entre autres, de Neko Case et Dan Bejar, propose une power-pop entraînante qui devrait mettre le party dans le Pigeonnier. Un beau rayon de soleil dans notre soirée!

     

    Lysistrata – Scène Hydro-Québec, 20 h

    Le jeune trio français a remporté le prix FEQ des Printemps de Bourges. De la musique instrumentale enjouée et un brin disjonctée qui devrait plaire aux amateurs de post-rock. Le genre de truc qu’on verrait bien passer au Pantoum un samedi soir de décembre.

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    Wolf Parade – Scène Loto-Québec, 21 h 20

    La formation montréalaise indie rock est de retour sur les planches! On les a vus à Osheaga l’an dernier et la brève prestation était fort prometteuse. Dan Boeckner et sa bande savent préparer des p’tites tounes irrésistibles!

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    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin

    Bernard Adamus – Scène Hydro-Québec, 22 h

    Adamus. Trois excellents albums. Des shows qui virent toujours en party, même si le grand Bernard s’est assagi avec l’âge. On embarque dans ses histoires, on pleure quand il est écorché vif, on sent le fond de tonne quand il raconte ses histoires de brosse. Qu’il fasse beau ou non, on va bien s’amuser!

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    Équipe ecoutedonc.ca

    7 juillet 2017
    Festival d’été de Québec, Festivals, Région : Québec
    Festival d’été de Québec
  • [FEQ] C’EST PARTI!

    [FEQ] C’EST PARTI!

    Photo de couverture : The Barr Brothers – Photo : Jacques Boivin

    Québec, est-tu prête?

    On l’espère parce que c’est aujourd’hui, à 17 heures, que le coup d’envoi du 50e Festival d’été de Québec sera donné! Pendant onze jours (pas dix, onze!), la vieille capitale vibrera au son des centaines d’artistes qui se produiront sur les différentes scènes et salles du Festival, et ce, dans à peu près tous les genres possibles, du folk introspectif au metal hurlant.

    Pendant ces onze jours, une équipe dévouée d’ecoutedonc.ca arpentera le coeur de la ville de haut en bas, puis en haut, pour vous remémorer de beaux souvenirs ou tout simplement vous montrer ce que vous aurez manqué. Non, nous ne serons pas toujours sur les grandes scènes (de nombreux médias mieux équipés que nous y passeront le plus clair de leur temps). Vous nous trouverez, comme toujours, près des artistes locaux et émergents de Québec et d’ailleurs… ce qui ne veut pas dire que nous n’irons pas voir quelques grosses pointures!

    Avant de vous présenter nos suggestions, quelques conseils d’usage :

    • Tous les laissez-passer du Festival ont été vendus. Ce qui veut dire que si vous n’avez pas encore le précieux sésame qui vous permettra d’entrer sur les Plaines, au Pigeonnier ou à l’Impérial Bell, il vous faudra user du bon vieux système D et trouver des âmes généreuses qui voudront bien vous prêter les leurs… ou des âmes qui ont senti le bon filon et qui seront prêtes à vous les louer… ou à vous les vendre à un prix pas toujours dérisoire.
    • Cela ne veut pas dire que vous ne pouvez pas profiter du Festival d’été! Voyez-vous, les spectacles présentés à la scène Fibe (devant le Parlement) et à la scène Hydro-Québec (à place d’Youville) sont complètement gratuits, et bon sang qu’il y a de la qualité à ces deux endroits! De plus, vous pouvez assister aux nombreux spectacles présentés à L’Anti (rue Dorchester) pour 10 $ par jour.
    • Cette année, paranoïa mondiale oblige, la sécurité a été rehaussée d’un autre cran. Cela veut dire que tous les sacs et les poussettes feront systématiquement l’objet d’une fouille. Petit conseil : n’apportez que l’essentiel, il y aura une file d’attente spéciale à la scène Bell pour les gens qui arrivent les mains vides! Les collations légères sont permises. Par contre, les bouteilles d’eau (pleines) sont interdites. Oui, c’est un peu con, mais ça fait partie de la game, malheureusement. Vous pouvez apporter une bouteille froissable ou un sac-gourde, tant qu’ils sont vides. Vous pourrez les remplir aux nombreuses stations de remplissages sur les sites principaux. Prévoyez quand même un peu de temps pour le faire, il y a plus de monde que de stations!
    • Comme toujours, allez-y modérément avec l’alcool et les substances moins licites. On ne veut pas être paternalistes, mais on a déjà eu nous-mêmes des expériences pas trop le fun… déshydratation, coups de chaleur, name it, on y a pas mal goûté.
    • PRENEZ LE BUS! Entrer en ville et en sortir pendant le FEQ, c’est déjà assez l’enfer de même. Le service spécial du RTC est bien rodé et on peut se retrouver rapidement à destination. Laissez votre auto dans un des par-o-bus du RTC et montez en bus, ça ne coûtera pas plus cher que les stationnements!
    • Pour en savoir plus, consultez la section Infos pratiques du site Web du Festival d’été.

    Les choix de la rédaction – 6 juillet 2017

    Damn The Luck – Photo : Jacques Boivin

    Damn The Luck – L’Anti Bar et spectacles

    Les amateurs de country et de bluegrass seront bien servis avec les sympathiques Damn The Luck, qui proposent une musique aux racines américaines qui laisse place à l’improvisation, aux solos et à la joie de vivre. Une musique festive et chaleureuse, un excellent choix pour commencer son festival!

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    Brisa Roché – Photo : Christophe Crenel

    Brisa Roché – Scène Fibe, 17 h

    Cette artiste américaine établie en France navigue allègrement entre le folk, la pop, le jazz et le rock avec une touche de synthétiseurs toujours agréable, jamais banal. On va aller la découvrir avec vous!

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    Beat Sexu – Photo : Jacques Boivin

    Beat Sexü – Scène Hydro-Québec, 18 h

    Surprise! La formation Throes + The Shine a dû annuler sa prestation à la dernière minute. Pour les remplacer, qui d’autre que le groupe le plus rempli de paillettes de Québec, nos amis de Beat Sexü, qui auront joué au OFF près de 17 heures plus tôt? Mettez vos plus beaux habits et venez célébrer avec le fantastique groupe pantoumien!

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    Pierre-Hervé Goulet – Photo : Izabelle Dallaire

    Pierre-Hervé Goulet – Scène Fibe, 18 h 30

    À Québec, on connaît de mieux en mieux l’auteur-compositeur-interprète d’origine beauceronne. Que ce soit en raison de son succès Faut qu’on bouge, pièce-titre de l’album du même nom, ou pour le plaisir de le voir chanter sur une des nombreuses scènes de la ville, Pierre-Hervé séduit avec ses chansons teintées de folk, de pop, de reggae et j’en passe. Vous voulez savoir pourquoi il a gagné les Apéros FEQ? Venez le constater par vous-mêmes. Believe the hype!

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    Desjardins, on l’aime-tu – Scène Bell, 19 h 15

    Oh qu’on l’attendait, ce show-là! Inspiré de l’excellent album hommage à Richard Desjardins, le spectacle nous présentera les chansons du grand auteur-compositeur-interprète revisitées par de nombreux artistes émergents et établis d’ici. Une heure toute en émotions, un moment unique.

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    Sarah Toussaint-Léveillé – Photo : Jacques Boivin

    Sarah Toussaint-Léveillé – Scène Fibe, 20 h

    Du folk. Une touche de jazz. Des cordes. Des belles mélodies. Des textes brillants. Sarah Toussaint-Léveillé propose tout ça. Un beau moment en perspective.

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    DJ Shadow – Photo : Derick Daily

    DJ Shadow – Impérial Bell, 21 h

    Le parrain du hip-hop expérimental mélange les styles depuis déjà plus de 20 ans. Une légende qui se renouvelle encore aujourd’hui. Groovy à souhait!

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    The Barr Brothers, Bassekou Kouyaté et Amy Sacko – Scène Hydro-Québec, 21 h 10

    Oh le beau mélange des genres que voilà! Le folk bluesé des Barr avec les sonorités maliennes de Bassekou Kouyaté et Amy Sacko! Cette collaboration toute spéciale ne se reproduira pas de sitôt à Québec. Un événement en soi.

    Bassekou Kouyaté et Amy Sacko n’auront pas pu se rendre à Québec pour le spectacle. Grosse, grosse, grosse déception. Néanmoins, les Barr Brothers, eux, seront présents et ont appelé d’autres amis pour jammer avec eux. Ça demeure un événement!

    Ouf, on va en voir, du beau (et du bon) monde! Et ça, ce n’est que la soirée numéro un!

    Et vous, qui irez-vous voir?

    Si vous voyez un membre de l’équipe, n’hésitez pas à nous dire un petit bonjour!

    Équipe ecoutedonc.ca

    6 juillet 2017
    Festival d’été de Québec, Festivals, Région : Québec
    Amy Sacko, Bassekou Kouyaté, BEAT SEXÜ, Brisa Roché, Damn The Luck, Desjardins on l’aime-tu, DJ Shadow, Festival d’été de Québec, Pierre-Hervé Goulet, Sarah Toussaint-Léveillé, The Barr Brothers
  • [FESTIVOIX] Compte rendu, 5 juillet 2017

    [FESTIVOIX] Compte rendu, 5 juillet 2017

    LES SOEURS BOULAY – SCÈNE LES VOIX MULTIPLES – 19H

    Mercredi à 19h, le site enchanteur des Ursulines accueillait Les Sœurs Boulay avec une audience complète.

    La dernière fois que j’ai vu Les Sœurs Boulay en spectacle, elles étaient seules sur scène, ce qui rendait la prestation très authentique par rapport à leurs créations. Aujourd’hui, j’ai assisté à quelque chose de plus instrumentalisé et différent de ce qu’on a connu de ces fameuses sœurs. Pour moi, Les Sœurs Boulay ce sont des harmonies, deux guitares acoustiques et de la complicité. Bref, elles n’ont pas besoin d’artifice. Retrouver le duo féminin seul sur scène durant Mappemonde semblait charmer la foule qui faisait aller les paroles douces et vraies sur le bout de leurs lèvres, créant ainsi une jolie symbiose.

    Elles et leur musiciens ont commencé avec Par le chignon du cou tirée de l’album, Le poids des confettis. Ils ont poursuivis sur cet élan du premier album avant de tomber dans les parties plus énergiques de leur dernier long jeu en fin de spectacle.

    Il faut croire qu’elles ont toujours été adeptes de reprises pour nous en offrir trois ce soir-là, dont Pour que tu m’aimes encore de Céline Dion. «Nous allons faire un cover d’une chanson ratée par son interprète originale et on a décidé de lui donner une deuxième chance» ont-elle déclaré en guise d’introduction à la reprise.

    Le spectacle s’est terminé avec Un show de boucane et une foule qui en demandait encore. -Marianne Chartier-Boulanger

    Ne manquez pas ce soir:

    • Nomad’stones à la scène des voix libres
    • Karim Ouellet à la scène des voix populaires
    • Alex Nevsky à la scène des voix populaires
    • Crabe à la scène des voix underground

    Voici les photos de Yoan, Jean-François et Adrien :

    Les soeurs Boulay – Photo : Adrien Le Toux
    Les soeurs Boulay – Photo : Adrien Le Toux
    Les soeurs Boulay – Photo : Adrien Le Toux
    Les soeurs Boulay – Photo : Adrien Le Toux
    Les soeurs Boulay – Photo : Adrien Le Toux
    Les soeurs Boulay – Photo : Adrien Le Toux
    Les soeurs Boulay – Photo : Adrien Le Toux
    Les Soeurs Boulay Photo’Yoan Beaudet
    Les Soeurs Boulay Photo’Yoan Beaudet
    Les Soeurs Boulay Photo’Yoan Beaudet
    Les Soeurs Boulay Photo’Yoan Beaudet
    Les Soeurs Boulay Photo’Yoan Beaudet
    Les Sœurs Boulay photo: Jean-François Desputeaux
    Les Sœurs Boulay photo: Jean-François Desputeaux
    Les Sœurs Boulay photo: Jean-François Desputeaux
    Les Sœurs Boulay photo: Jean-François Desputeaux
    Les Sœurs Boulay photo: Jean-François Desputeaux
    Les Sœurs Boulay photo: Jean-François Desputeaux
    Les Sœurs Boulay photo: Jean-François Desputeaux

    Équipe ecoutedonc.ca

    6 juillet 2017
    Festivoix de Trois-Rivières, Région : Mauricie
    Festivoix, Les Soeurs Boulay, Mauricie, musique, Trois-Rivières
  • [FESTIVOIX] Compte rendu, 2 juillet 2017

    [FESTIVOIX] Compte rendu, 2 juillet 2017

    Avant de faire une petite pause de deux jours, voici le résumé de notre soirée du 2 juillet.

    MISSES SATCHMO – SCÈNE LES VOIX JAZZ – 17 H 45 

    Misses Satchmo – Photo : Adrien Le Toux

    Enfin, quelque chose d’inattendu et de magnifique s’est produit : le soleil s’est pointé à l’horizon! Blague à part, la bande de Misses Satchmo a également rajouté de la vitamine C dans la foule grâce à la bonne humeur et au dynamisme contagieux de ses membres, surtout celui de la chanteuse et trompettiste Lysandre Champagne, citoyenne de Saint-Élie-de-Caxton. Celle-ci n’hésite pas à faire des blagues ou à être gentiment insolente. Par exemple, elle explique que le leitmotiv de l’été, c’est d’être heureux « à chaque fois qu’il fait soleil » ou encore que le groupe entrait « dans un moment introspectif » pour les chansons Why Don’t You Do It Right (chantée originairement par Peggy Lee) ou Keepin’ out of Mischief Now (de Fats Waller et Andy Razaf), des pièces plus lentes. Si, sur disque, madame Champagne a une voix dans l’ensemble suave, sur scène, c’est toute une palette de tons et d’émotions qu’elle déploie. Par exemple, la surprenante reprise de Womanizer (chantée originairement par Britney Spears), inspirée de celle du Scott Bradlee’s Postmoderm Jukebox, lui permet de passer d’un ton convaincu à badin entre le refrain et le couplet.

    Le quintet musical, que l’on soit amateur des classiques jazz américains ou non, a suffisamment de talent et de chimie pour susciter d’agréables moments. Ce talent se confirme tout au long du spectacle. L’exemple de Swing That Music, de Louis Armstrong, a suscité la joie chez la foule par la capacité des musiciens de jouer très rapidement. Une mention tout spéciale doit être faite envers les membres de la troupe de l’école de danse Très Swing qui sont venus, de manière spontanée, danser pendant le spectacle. « Ça upgrade » (dixit le batteur Marton Maderspach) un spectacle qui était déjà haut en couleur et rempli de pep. La venue de Misses Satchmo à Trois-Rivières conclut donc très bien la première semaine de la section des Voix Jazz du Festivoix. – David Ferron

    CATHERINE LEDUC – SCÈNE LES VOIX LIBRES – 18 H

    Catherine Leduc
    photo : Jean-François Desputeaux

    En 2014, Catherine Leduc, de Tricot Machine, se lançait dans un projet solo avec son premier album Rookie, qui a été sélectionnée au gala GAMIQ (Gala Alternatif de Musique Indépendante du Québec). Aujourd’hui, elle nous a présenté son deuxième opus, Un bras de distance avec le soleil , sur la scène des Voix libres du Festivoix. C’est avec sa chanson titre qu’elle a commencé le spectacle pour nous introduire à son nouveau projet. Elle a fait appel aussi à Rookie avec la pièce Polatouche en milieu de spectacle qui, selon moi, était la pièce se rapprochant le plus du style de Tricot Machine avec le xylophone et le mélodica. Par contre, il faut savoir que l’arrangement musical est totalement différent de ce qu’elle nous présentait avec son amoureux Mathieu Beaumont, qui l’accompagne encore au clavier. Il ne faut donc pas s’attendre à la frivolité de Tricot Machine, loin de là.

    Originaire de la région, l’artiste trifluvienne était entourée de ses proches, qui étaient présents pour l’encourager. J’ai senti tout au long du spectacle qu’elle nous livrait et nous présentait ce qu’elle était capable de faire à elle seule et qu’elle ressentait le besoin de se dévoiler. La pièce Le temps séparé m’a particulièrement charmée en raison de sa puissance qui la faisait sortir du lot. Sans pour autant détonner du reste de ses chansons, cette pièce s’écartait de la douceur et du côté sombre caché de Catherine. « C’est pas mal le plus qu’on peut rocker », nous a-t-elle déclaré suite à son interprétation. C’est avec sa chanson Tes sommets sont mes montagnes, qu’elle juge longue et exploratoire, qu’elle nous a salués poliment et jovialement. – Marianne Chartier-Boulanger

    LES DALES HAWERCHUK – SCÈNE VOIX POPULAIRE – 20 H 30

    Les Dales Hawerchuk
    Photo : Yoan Beaudet

    Ça faisait un bon moment que nous n’avions pas entendu parler des Dales Hawerchuk, alors qu’ils ont sorti un nouvel album en novembre 2016, Désavantage numérique. Il faut dire que les deux premiers albums, Les Dales Hawerchuk et Les Dales Hawerchuk2 sortis respectivement en 2005 et en 2008, ont vraiment frappé fort. Ils n’ont par contre pas perdu une miette de leur énergie et de leur rock bien ficelé du Lac-St-Jean. Je trouve même que c’est plus rough comme son sur le dernier. Olivier Langevin, musicien aux nombreux talents, membre de Galaxie et guitariste de Fred Fortin, collabore également au nouvel album du groupe. Les Dales Hawerchuk sont de tous les festivals cet été, dont le Festival d’été de Québec le 10 juillet prochain et le Festif! de Baie-St-Paul le 21 juillet, où nous serons présents également.

    Hier, en première partie de Billy Talent, ils ont mis la table comme de vrais pros. Ce n’est pas rien de se retrouver devant une foule de 15 000 personnes. Nous avons eu droit autant à des chansons de Désavantage numérique qu’à des succès souvenirs comme la classique Les Dales Hawerchuk et celle qui me reste toujours en tête, À soir on sort! La foule avait également beaucoup de plaisir à revoir le groupe, qui lui avait visiblement manqué. Les frères Séguin et leurs comparses Charles Perron et Pierre Fortin ont donc relevé le mandat avec brio et nous ont donné le goût de les revoir durant l’été. – Caroline Filion

    BILLY TALENT – SCÈNE VOIX POPULAIRES – 21 H 30

    Billy Talent
    photo : Jean-François Desputeaux

    Le Festivoix avait misé gros sur le groupe canadien Billy Talent pour l’édition 2017, faisant d’eux la tête d’affiche. Ils sont arrivés avec leur décor assez impressionnant et prêts à donner un spectacle électrique et énergique. Le site du festival débordait de fervents amateurs de musique punk-rock, ce qu’on ne voit pas nécessairement très souvent au Festivoix. Ils ont donné un spectacle à la hauteur de leur réputation, et le chanteur, Benjamin Kowalewicz, en a profité pour honorer le public des quelques mots qu’il connaissait en français. Bien qu’ils aient sorti un album en 2016, ils ont plutôt fait une visite de leurs meilleurs succès des cinq albums qu’ils ont à leur actif. – Caroline Filion

    Olivier photo : Izabelle Dallaire
    Olivier photo : Izabelle Dallaire
    Olivier photo : Izabelle Dallaire
    Olivier photo : Izabelle Dallaire
    Olivier photo : Izabelle Dallaire
    Misses Satchmo – Photo : Adrien Le Toux
    Misses Satchmo – Photo : Adrien Le Toux
    Misses Satchmo – Photo : Adrien Le Toux
    Misses Satchmo – Photo : Adrien Le Toux
    Misses Satchmo – Photo : Adrien Le Toux
    Misses Satchmo – Photo : Adrien Le Toux
    Misses Satchmo photo: Jean-François Desputeaux
    Misses Satchmo photo: Jean-François Desputeaux
    Misses Satchmo photo: Jean-François Desputeaux
    Misses Satchmo photo: Jean-François Desputeaux
    Misses Satchmo photo: Jean-François Desputeaux
    Catherine Leduc – Photo : Adrien Le Toux
    Catherine Leduc – Photo : Adrien Le Toux
    Catherine Leduc – Photo : Adrien Le Toux
    Catherine Leduc – Photo : Adrien Le Toux
    Catherine Leduc – Photo : Adrien Le Toux
    Catherine Leduc photo: Jean-François Desputeaux
    Catherine Leduc photo: Jean-François Desputeaux
    Catherine Leduc photo: Jean-François Desputeaux
    Catherine Leduc photo: Jean-François Desputeaux
    Catherine Leduc Photo:Yoan Beaudet
    Catherine Leduc Photo:Yoan Beaudet
    Catherine Leduc Photo:Yoan Beaudet
    Catherine Leduc Photo:Yoan Beaudet
    Cindy Bédard – Photo : Adrien Le Toux
    Cindy Bédard – Photo : Adrien Le Toux
    Cindy Bédard – Photo : Adrien Le Toux
    Cindy Bédard – Photo : Adrien Le Toux
    Cindy Bédard – Photo : Adrien Le Toux
    Cindy Bédard photo: Jean-François Desputeaux
    Cindy Bédard photo: Jean-François Desputeaux
    Cindy Bédard photo: Jean-François Desputeaux
    Cindy Bédard photo: Jean-François Desputeaux
    Cindy Bédard photo: Jean-François Desputeaux
    Cindy Bédard Photo:Yoan Beaudet
    Cindy Bédard Photo:Yoan Beaudet
    Cindy Bédard Photo:Yoan Beaudet
    Cindy Bédard Photo:Yoan Beaudet
    Cindy Bédard Photo:Yoan Beaudet
    Cindy Bédard photo : Izabelle Dallaire
    Cindy Bédard photo : Izabelle Dallaire
    Cindy Bédard photo : Izabelle Dallaire
    Cindy Bédard photo : Izabelle Dallaire
    Cindy Bédard photo : Izabelle Dallaire
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Adrien Le Toux
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Adrien Le Toux
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Adrien Le Toux
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Adrien Le Toux
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Adrien Le Toux
    Les Dales Hawerchuk photo: Jean-François Desputeaux
    Les Dales Hawerchuk photo: Jean-François Desputeaux
    Les Dales Hawerchuk photo: Jean-François Desputeaux
    Les Dales Hawerchuk photo: Jean-François Desputeaux
    Les Dales Hawerchuk photo: Jean-François Desputeaux
    Les Dales Hawerchuk Photo:Yoan Beaudet
    Les Dales Hawerchuk Photo:Yoan Beaudet
    Les Dales Hawerchuk Photo:Yoan Beaudet
    Billy Talent Photo:Yoan Beaudet
    Billy Talent Photo:Yoan Beaudet
    Billy Talent Photo:Yoan Beaudet
    Billy Talent Photo:Yoan Beaudet
    Billy Talent Photo:Yoan Beaudet
    Billy Talent Photo:Yoan Beaudet
    Billy Talent photo: Jean-François Desputeaux
    Billy Talent photo: Jean-François Desputeaux
    Billy Talent photo: Jean-François Desputeaux
    Billy Talent photo: Jean-François Desputeaux
    Billy Talent photo: Jean-François Desputeaux
    Billy Talent photo : Izabelle Dallaire
    Billy Talent photo : Izabelle Dallaire
    Billy Talent photo : Izabelle Dallaire
    Billy Talent photo : Izabelle Dallaire
    Billy Talent photo : Izabelle Dallaire

    Équipe ecoutedonc.ca

    3 juillet 2017
    Festivals, Festivoix de Trois-Rivières, Région : Mauricie
    Billy Talent, Catherine Leduc, Cindy Bédard, Festivoix, Les dales hawerchuk, Mauricie, Misses Satchmo, musique, Olivier, Trois-Rivières
  • [FESTIVOIX] Compte rendu, 1er juillet 2017

    [FESTIVOIX] Compte rendu, 1er juillet 2017

    PROYECTO IRÉ – SCÈNE DES VOIX JAZZ – 17H45

    Proyecto Iré – Photo : Adrien Le Toux

    Ce groupe est l’initiative de deux de ses membres, soit celle du chanteur Oscar Fuentes et du pianiste Yoel Diaz. Ce projet artistique jazz afro-cubain, comprenant le danseur Juan Perdomo, a vite suscité l’adhésion de la foule. Cet enthousiasme a connu une apothéose durant la pièce Osain, chanson smooth jazz. Son titre évoque le dieu de la nature dans la religion yoruba, pratiquée originairement au Nigeria et qui s’est implantée lors des traites d’esclaves en Amérique centrale. À ce moment, la pluie battante s’est tue. Les pièces sont dans l’ensemble entraînantes et reflètent la richesse musicale du groupe : la très salsa Pa’ Mi Nganga ; la touche gospel dans Danza Ñáñiga du compositeur Chuco Valdes ; l’âme reggae dans Cuba, Jamaica. Ce groupe compte dans ses rangs, outre Fuentes et Diaz, d’autres musiciens de renom, comme la chanteuse et pianiste jazz multi-primée Neisy Wilson ainsi que le saxophoniste gagnant d’un prix Juno (meilleur enregistrement de jazz contemporain en 2013) Joel Miller. Outre la musique, mentionnons qu’avec les batas et congas, les explications de certains aspects de la culture cubaine et l’odeur impromptue de la fumée de gros cigare d’un spectateur, « on se [croyait] quasiment à Cuba », comme l’a si bien dit une auditrice. -David Ferron

    ÉMILE BILODEAU – SCÈNE DES VOIX LIBRES – 18H

    Émile Bilodeau – Photo : Adrien Le Toux

    Émile Bilodeau, c’est LA révélation de l’année pour tout le monde qui l’entend ou le voit. C’est aussi la nouvelle icône de sa génération. La foule très jeune était debout à l’écouter parler de sa vie dans ses chansons comme dans les intermèdes. Sa blonde Roseline, dont il parle dans la chanson Rosie, ou ses chums de hockey dont il parle dans la chanson Hockey, c’est comme si c’était tous nos amis parce qu’il parle sans arrêt et nous fait sentir tellement à l’aise. On a le sentiment d’être à la bonne place au bon moment pendant tout son spectacle, tous debout à manger ses paroles et à attendre sa prochaine grimace. La foule populeuse connaissait pas mal toutes ses chansons qu’il nous a fait comme Amour de félin, Les poètes maudits, Ça va, America et la chanson qui l’a fait connaître J’en ai plein mon cass. -Karina Tardif

    MORDICUS – SCÈNE DES VOIX POPULAIRES – 20H35

    Mordicus – Photo : Le Toux Adrien

    Après l’hymne national, rituel de la fête du Canada, les gars de Mordicus ont défoncé la scène. Ils en ont pris possession et l’ont habitée mieux que bien des artistes qui passent sur cette grande scène. Ils ont commencé avec Oh maman, de l’album Cri primal, pour enchaîner avec Cause à effet du plus récent, Edgar Allan Pop. Un accent de Chicoutimi, un look à la Mick Jagger et une énergie comme 1000 personnes, je ne sais pas ce qu’il faut de plus pour faire lever une foule qui est venue voir, rappelons-le, le spectacle des Trois accords qui suivait. Les gars avaient clairement des ressorts dans les pieds et étaient, selon, les vrais rockstars du Festivoix ! Après Amour révolution, la chanson thème du Festivoix, Miroir miroir et Weekend de fou, ils ont terminé de façon magistrale avec la balade rock Que tournent les vautours. – Karina Tardif

    LES TROIS ACCORDS – SCÈNE DES VOIX POPULAIRES – 21H35

    Les Trois Accords – Photo : Adrien Le Toux

    Fidèles à eux-mêmes, les succès et la coupe champignon dans le vent, Les Trois Accords ont pris d’assaut la scène des Voix populaires du Festivoix. Je ne sais pas comment ils choisissent les chansons qu’ils vont jouer, parce qu’ils ont fait des chansons de tous leurs albums en passant de Hawaienne, Vraiment beau et Loin d’ici du tout premier album sorti en 2003, à Joie d’être gai et St-Bruno du tout dernier paru en 2015. Juste avant Bamboula, ils se sont fait plaisir en jouant Pas capable d’arrêter (l’hymne de l’émission Les Appendices) en se remémorant la première fois qu’ils l’avaient jouée en spectacle à Trois-Rivières. Sans surprise et surtout au plus grand bonheur de la foule détrempée par la pluie, ils ont fini avec Saskatchewan. -Karina Tardif

    GEOFFROY – SCÈNE DES VOIX ÉMERGENTES – 23H

    Geoffroy – Photo : Adrien Le Toux

    C’est à l’embuscade que se déroulait le premier spectacle d’une tournée estivale qui s’annonce pour Geoffroy. Sacré espoir FEQ il y a quelques jours, on comprend pourquoi quand on écoute son album Coastline. C’est électro-ambiant et la voix chaude de Geoffroy est rajoutée à cela. En compagnie de Phil Creamer au synthétiseur, à la basse et à la voix également, et Alexandre Ouellette à la batterie, c’est complètement envoûtant. Nous avons eu droit à presque toutes les chansons de son dernier album, à ma plus grande joie. La version live de Got Me All Tired était tellement fantastique. Un piano-voix bien sentie, pour une finale intense et rythmée. Ça a demandé un peu de retenue à la jeune foule du bar, mais ça en valait clairement la peine. En pseudo-rappel (parce qu’on s’entend que de sortir d’une scène de 12X12 subtilement pour aller se  »cacher » et revenir, c’est pas facile) il a fait You say, de son EP Soaked in Gold que j’aurais probablement dû plus écouter. Pour terminer, après nous avoir offert I’ll never break your heart des Backstreet Boys, il a conclu avec Sleeping on my own. On a eu droit à un rappel bonus d’une chanson car il avait trop de plaisir sur scène (et nous tout autant dans la foule!). Bref, si vous pouvez le voir durant l’été, courrez-y! – Caroline Filion

    Voici les photos de nos photographes pour les spectacles de Proyecto Iré, Émile Bilodeau, Mordicus, Les Trois Accords, Pure Carrière et Geoffroy:

    Les Trois Accords – Photo : Adrien Le Toux
    Les Trois Accords – Photo : Adrien Le Toux
    Les Trois Accords – Photo : Adrien Le Toux
    Les Trois Accords – Photo : Adrien Le Toux
    Les Trois Accords – Photo : Adrien Le Toux
    Les Trois Accords – Photo : Adrien Le Toux
    Les Trois Accords Photo:Yoan Beaudet
    Les Trois Accords Photo:Yoan Beaudet
    Les Trois Accords Photo:Yoan Beaudet
    Les Trois Accords Photo:Yoan Beaudet
    Les Trois Accords Photo:Yoan Beaudet
    Mordicus – Photo : Le Toux Adrien
    Mordicus – Photo : Le Toux Adrien
    Mordicus – Photo : Le Toux Adrien
    Mordicus – Photo : Le Toux Adrien
    Mordicus – Photo : Le Toux Adrien
    Mordicus Photo:Yoan Beaudet
    Mordicus Photo:Yoan Beaudet
    Mordicus Photo:Yoan Beaudet
    Mordicus Photo:Yoan Beaudet
    Émile Bilodeau – Photo : Adrien Le Toux
    Émile Bilodeau – Photo : Adrien Le Toux
    Émile Bilodeau – Photo : Adrien Le Toux
    Émile Bilodeau – Photo : Adrien Le Toux
    Émile Bilodeau – Photo : Adrien Le Toux
    Émile Bilodeau – Photo : Adrien Le Toux
    Émile Bilodeau – Photo : Adrien Le Toux
    Proyecto Iré – Photo : Adrien Le Toux
    Proyecto Iré – Photo : Adrien Le Toux
    Proyecto Iré – Photo : Adrien Le Toux
    Proyecto Iré – Photo : Adrien Le Toux
    Proyecto Iré – Photo : Adrien Le Toux
    Geoffroy – Photo : Adrien Le Toux
    Geoffroy – Photo : Adrien Le Toux
    Geoffroy – Photo : Adrien Le Toux
    Geoffroy – Photo : Adrien Le Toux
    Pure Carrière – Photo : Adrien Le Toux
    Pure Carrière – Photo : Adrien Le Toux
    Pure Carrière – Photo : Adrien Le Toux

    Équipe ecoutedonc.ca

    2 juillet 2017
    Festivals, Festivoix de Trois-Rivières, Région : Mauricie
    Émile Bilodeau, Festival, Festivoix, Geoffroy, Les Trois Accords, Mauricie, Mordicus, musique, proyecto iré, Trois-Rivières
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