Le jeune auteur-compositeur-interprète de Québec nous offre un deuxième extrait solo intitulé Bullshiter l’vent qui, comme la marmotte qui annonce le printemps, annonce le lancement de l’album Pas pire content le 27 mars prochain.
Pour accompagner la chanson pleine de rythme, un clip réalisé par Jean-David Rodrigue et tourné à Limoilou.
Le deuxième album des Hay Babies intitulé La 4ième dimension (version longue) et lancé en octobre dernier (oui, je sais, on est tard), est rempli de surprises. La mini-pause de 2016 a permis à Julie Aubé, Katrine Noël et Vivianne Roy de prendre un peu de temps pour elles (Julie et Katrine ont ouvert une boutique au Nouveau Brunswick, Vivianne s’est lancée dans un projet solo, Laura Sauvage, qui nous a fait beaucoup tripper) et il leur a visiblement fait le plus grand bien sur le plan de la créativité.
Celles et ceux qui s’attendaient à une suite logique de Mon homesick heart vont être un peu déboussolés. Finie le folk de grange un brin naïve du premier album, les filles (et leur univers musical) ont énormément évolué (et écouté beaucoup d’adult rock de la fin des années 1970). Plus près du projet Laura Sauvage que des compositions précédentes du groupe, La 4ième dimension présente 13 chansons où le banjo et la mandoline ont fait place aux guitares et aux claviers. Pour ce faire, elles ont fait appel à leurs complices de scène (Mico Roy, Marc-André Belliveau et Kevin McIntyre, tous du Nouveau-Brunswick), elles ont embauché Pierre-Guy Blanchard à la réalisation et elles se sont enfermées au studio Wild de Saint-Zénon.
Que ce soit avec des airs près du rockabilly (Baby viendra back à genoux) ou des mélodies sirupeuses (Deux sandwiches), Les Hay Babies font mouche. Les arrangements sont riches sans être trop complexes et nous donnent l’impression de replonger à une époque où les ballades se dansaient collés, collés. On se surprend à écouter les paroles des chansons qui, même si elles gardent un brin de cette innocence qui nous avait fait sourire à l’époque de Mon Homesick Heart, ont atteint un niveau de maturité assez étonnant. Oui, ce sont encore souvent des chansons tristes, d’amours parfois écorchés, mais les images sont fortes et assez engageantes, merci.
On n’écoute pas Tous les jours de la semaine après s’être fait crisser là, c’est malsain. Mais on y reconnaît là la même fille qui était Obsédée il y a quelques années. La fin, avec le monologue au téléphone qui se termine dans des pleurs accompagnés d’un solo de guitare, est tout simplement déchirante. La pièce suivante, Half du temps, est beaucoup plus mélancolique et atmosphérique. Une fichue de belle chanson un brin country qui nous permet de ne pas trop nous enfoncer dans la déprime.
Pour le mal, pour l’amour, pour le mieux a un côté pop pas désagréable du tout qu’on retrouve aussi sur des chansons comme Motel 1755 ou Johnny Boy. Ce n’est qu’à la toute fin qu’on retrouve un peu Les Hay Babies du premier album, sur La poule aux oeufs d’or. Une chanson guitare-voix qui semble sortie tout droit du répertoire des soeurs McGarrigle!
Partout sur l’album, on remarquera les magnifiques harmonies vocales. Ces trois filles-là chantent si bien quand elles chantent ensemble!
Sur La 4ième dimension, Les Hay Babies ont lancé un gros « Qui nous aime nous suive! ». À moins d’être un fan de la première heure qui a du mal à composer avec le changement, on pourra facilement apprécier cet excellent travail… tout en se demandant où vont aller nos trois jeunes femmes au prochain album!
En attendant, on sait où on sera ce dimanche 26 février : Les Hay Babies seront au Cercle (Québec) pour présenter leurs nouvelles (et anciennes) chansons. Les billets sont disponibles au Cercle, au Knock-Out et sur lepointdevente.com. Première partie : Mike Trask. (Événement Facebook)
On attendait le retour de la Ligue Rock avec impatience… eh bien, la série de trois concerts qui décrottent les oreilles commençait ce samedi soir au Cercle et cette soirée promettait: en plus de Royal Caniche et Les Hôtesses d’Hilaire, on a pu célébrer le dixième anniversaire de Gisèle, le désormais album classique de Xavier Caféine.
Chose promise, chose due : des artistes en feu, un public plus qu’enthousiaste, de la bière qui coule à flots (chez vos humbles serviteurs aussi), ce fut une soirée mémorable.
Royal Caniche
Premier groupe de la soirée : un duo (Dany Nicolas et Benjy Vigneault) nommé Royal Caniche. Les gars décrivent leur musique comme du grunge de grange. Si vous trouvez ça étrange comme ça, il suffit de voir Nicolas jouer de ses instruments gossés dans une shed du Plateau pour comprendre. Musicalement, ça sonne comme comme si Kurt Cobain avait préféré les champignons magiques à l’héroïne. C’est sale, vraiment sale, mais c’est rythmé et explosif.
Si Nicolas et Vigneault se montrent fantastiquement cabotins entre leurs chansons, ponctuant leurs interventions de nombreux jurons et poussant quelques blagues savoureuses, quand ils jouent, ils réussissent à remplir la salle avec leur musique et faire oublier qu’ils ne sont que deux. Même quand ils ont quelques petits pépins de moniteurs. Ça ne les a que rendus plus sympathiques.
On va les surveiller, c’est en plein le genre de rock abrasif qui peut vous aider à déglacer une entrée!
Les Hôtesses d’Hilaire
Serge Brideau (en robe fushia) et ses comparses avaient concocté pour l’occasion un programme qui me semblait beaucoup plus rock que d’habitude (c’est peut-être juste moi ou le fait que j’étais installé juste à côté de Mico Roy et sa guitare de feu). Pendant près d’une heure, le groupe a offert une prestation endiablée où se sont succédés les morceaux les plus entraînants du répertoire hilairien. Moonshine, Eastbound and Down, Je me souviens des p’tits bouttes/Murdochville/Boule Boule (où on a levé les bras pour chatouiller les orteils du p’tit Jésus), il y étaient tous!
On a eu aussi droit à la folle MDMA, où les musiciens se sont encore une fois démarqués par leur jeu tout en finesse (surtout dans la deuxième moitié de la chanson, toute instrumentale, où Brideau a quitté la scène pour laisser aux spectateurs la chance d’apprécier la guitare possédée de Roy, les claviers psychotroniques de Léandre Bourgeois, le jeu de basse solide de Michel Vienneau et la finesse du rythme de Maxence Cormier.
C’est ensuite venu le temps de jouer quelques extraits du plus récent album, Touche-moi pas là, qui nous a donné une Super Chiac Baby qui nous a permis de crier SUPER CHIAC à tue-tête à la fin, Fais faillite et son refrain extrêmement cathartique, la tonne de briques de Machine à bière et une finale complètement folle sur… Regarde-moi, où la fameuse machine à boucane du Cercle a fait des siennes et transformé la salle en un immense banc de brouillard où on ne voyait absolument plus rien! J’étais à moins d’un mètre de Mico et pourtant, je ne le voyais PAS DU TOUT! En règle générale, on aurait sacré après l’abus de boucane, mais cette fois, l’ironie était trop belle : comment veux-tu qu’on te regarde, Serge, quand on ne te voit pas?
Vous savez, j’ai vu Les Hôtesses d’Hilaire près d’une dizaine de fois en un peu plus d’un an et demi. Chaque fois, ils étaient meilleurs que la fois précédente. C’était encore vrai samedi soir : nos rockeurs acadiens préférés ont présenté une prestation rodée au quart de tour où tout était absolument parfait – même les trucs involontaires comme la machine à boucane… Je ne suis pas le seul à avoir aimé : le public, qui était surtout là pour Xavier Caféine, a plus qu’apprécié sa découverte.
Tant mieux. Hilaire Brideau peut être fier de ses hôtesses!
Xavier Caféine
L’organisateur de la Ligue Rock, Sébastien Collin, avait envie de frapper un grand coup cette année : convaincre Xavier Caféine, plus habitué à regarder en avant qu’en arrière, à donner une série de spectacles pour célébrer le dixième anniversaire de son premier album solo, Gisèle. Pour ce faire, Caféine s’est monté un groupe de feu : Samuel Caféine et Alex Crow à la guitare, Vincent Peake à la basse, Marie-Anne Arsenault aux claviers et le légendaire Michel « Away » Langevin à la batterie. Avec une telle équipe, Caféine n’avait qu’à faire ce qu’il fait le mieux : établir le contact avec ses fans en chantant leurs chansons préférées.
Je vous avoue que je n’avais pas beaucoup écouté Gisèle à sa sortie, ce n’est que tout récemment que j’ai découvert cet album et je devais être une des huit personnes au Cercle qui ne connaissait pas ses chansons par coeur. Même si je ne me sentais pas tout à fait dans le coup, le seul fait d’entendre ces mélodies accrocheuses interprétées avec une précision chirurgicale suffisait pour me satisfaire. Si je n’étais pas fan avant, en sortant, je l’étais devenu!
On a eu la chance d’entendre l’intégrale de Gisèle, mais Xavier Caféine avait quelques surprises pour son (généreux) rappel, dont une chanson dont je me souvenais bien : Tu ne peux pas partir… On a terminé ça sur un message des plus optimistes avec La vie est belle, question de partir avec un sourire.
Grandiose.
Cette première soirée était un succès sur toute la ligne. On se donne rendez-vous samedi prochain (25 février) pour une autre soirée de rock : Deux Pouilles en cavale, Lesbo Vrouven et Les Breastfeeders. Pour en savoir plus : http://liguerock.com.
En plein jour de la Saint-Valentin (et en pleine Bourse Rideau), le groupe de Québec Raton Lover a lancé publiquement son deuxième album Le sens du vent (album qu’on n’a pas trop détesté, d’ailleurs…). Le District Saint-Joseph était plein de fans et d’amis et le coeur était à la fête! Toujours guidés par leur mascotte Bruno Savard, nos amis ratons ont offert une prestation sympathique, montrant que comme promis, leurs chansons sonnaient aussi bien sur scène que sur disque.
Ça a commencé fort avec Pawné ton âme, qui malgré son début tout en douceur, gagne rapidement en intensité. Le photographe avait des frissons! Après avoir joué quelques autres chansons de l’album, le groupe a invité quelques amis à monter sur scène pour chanter quelques chansons, notamment Éric Dion (Dans l’Shed), Antoine Lachance (qui a chanté Les yeux fermés), Samuele (qui a profité de l’occasion pour faire faire une petite chorégraphie aux gars) et Pierre Guitard!
Tout le monde était ben, ben, ben content de retrouver leurs amis qui aiment frencher des Françaises. Le show s’est terminé dans la foule, sur Le divan des coeurs brisés. Maintenant, on veut un show complet!
Début de semaine cinglé, n’est-ce pas? Et pourtant, on n’a eu que quelques heures pour reprendre notre souffle : le week-end sera chargé en concerts de toutes sortes dans notre belle grande ville!
Voici nos suggestions :
Jeudi 16 février
Chocolat (+ Pure carrière), Le Cercle
L’amour de plusieurs de nos collaborateurs pour Chocolat est indéfectible. Quelle que soit sa personnalité du moment, la troupe menée par Jimmy Hunt nous emmène toujours en voyage vers des univers trop rarement exploités dans notre petite bulle québécoise. On a trippé sur Rencontrer Looloo, on s’est laissé aller lors de leur dernière visite au Pantoum, et cette fois, on devrait littéralement s’envoler. La première partie sera assurée par Pure Carrière. Les habitués de la scène locale reconnaîtront ces trois êtres déjantés et ludiques qui pourraient vous inviter à pop la pill. On a déjà parlé d’eux ici.
Portes : 20 heures /14 $ en prévente (billetterie du Cercle, Knock-Out et lepointdevente.com), 17 $ à la porte
Vendredi 17 février
Les soeurs Boulay (+ Amylie), Impérial Bell
Mélanie et Stéphanie Boulay sont de retour à Québec, cette fois à l’Impérial Bell. Les deux jeunes femmes nous proposeront une fois de plus leurs douces chansons folk aux mélodies accrocheuses et leurs harmonies vocales uniques. Tout ça avec un humour des plus charmants. Vous connaissez déjà leurs chansons de Le poids des confettis et de 4488, de l’Amour par coeur. L’Impérial a eu la bonne idée de réserver des sièges au balcon pour ceux et celles qui aimeraient assister au spectacle assis. En première partie, Amylie présentera ses chansons à la fois toutes douces et mordantes.
20 heures. Billets : 35 $ (billetterie ou site Web de l’Impérial Bell)
Pascale Picard et invités, L’Anti Bar et spectacles
On vous en parle, mais c’est juste pour tourner le fer dans la plaie puisque c’est complet. Pascale Picard célèbrera en grand le dixième anniversaire de son album Me, Myself and Us.
Portes : 19 heures. COMPLET
Samedi 18 février
LIGUE ROCK VI (Xavier Caféine, Les Hôtesses d’Hilaire, Royal Caniche), Le Cercle
Oh mon Dieu. La Ligue Rock est de retour et elle frappe plus fort que jamais avec une première soirée qui ne manquera pas d’énergie!
Tout d’abord, on pourra voir Royal Caniche (qu’on avait manqué à notre grand regret au Coup de Grâce de Saint-Prime), groupe qui propose du… grunge de grange. On vous avertit : les gars fabriquent leurs propres instruments. Difficile de faire plus artisan que ça. Au fait, les gars vous conseillent de ne pas vous habiller trop propre ou de prévoir du linge de rechange… On dit ça de même.
Ensuite, a-t-on vraiment besoin de vos présenter nos amis acadiens Les Hôtesses d’Hilaire, qui sèment le chaos avec leur rock psychédélique à saveur de poutine râpée? Encore une fois, Serge Brideau et ses solides acolytes vont mettre le feu au Cercle et laisser la tête d’affiche jouer sur un tas de cendres.
Enfin, Xavier Caféïne vient célébrer le dixième anniversaire d’un classique du rock québécois, l’excellent album Gisèle. Au menu : un rock solide et bien sucré, des mélodies accrocheuses dont seul Caféïne a le secret et une présence scénique hors du commun. On ne peut pas demander mieux. Même Langevin et Peake seront là!
Portes : 20 h. Billets : 20 $ (+ frais) – disponibles au Cercle, au Knock-Out ou sur liguerock.com.
Avec pas d’casque, Salle Octave-Crémazie, Grand Théâtre de Québec
Stéphane Lafleur et ses complices reviennent chatouiller nos oreilles tout en douceur avec les chansons de leur magnifique éloge à la lenteur, Effets spéciaux. Nous avons vu ce concert à quelques reprises l’automne dernier et nous avons été tout simplement transportés.
Dans un milieu où les bars et les salles de spectacles vont et viennent, on peut dire que Le Scanner est un vrai survivant. Le bistro qui succédait à un bar-cinéma et qui avait ouvert ses portes comme bistro multimédia (c’est pas tout le monde qui avait Internet en 1997) a toujours présenté des spectacles et diverses activités en son sein, et la musique punk et underground y a toujours été bien reçue. Pour célébrer son vingtième anniversaire, le Scanner reçoit nul autre que le chanteur et parolier des Goules Keith Kouna. Allez acheter vos billets au Knock-Out avant qu’il n’en reste plus! Ça ne coûte que 10 $! 23 h.
Autres spectacles
Maryanne Côté et Joey Robin Haché sont au Vieux Bureau de poste. 20 h. Billets
Emilie Claire Barlow est à l’Impérial Bell. 20 h. Billets
We Are Monroe, Men & Company et Guidestones sont à L’Anti Bar et spectacles. 20 h. Billets
Ego Death et Mathieu Bérubé sont à la Librairie St-Jean-Baptiste. 20 h. Gratuit (ça ne vous empêche pas de donner une petite contribution ou de payer une petite bière!).
Pour annoncer la date de sortie de son premier EP intitulé What You See, Ghostly Kisses (Margaux Sauvé) lance un clip pour la chanson Empty Note, qui avait obtenu d’excellentes réactions. Le clip, réalisé par Matt Charland, est de toute beauté et rend parfaitement justice à la douce mélancolie qui compose l’univers de l’auteure-compositrice-interprète.
What You See, réalisé par Dragos Chiriac, sera lancé le 24 mars. Pas besoin qu’on a hâte de tenir cette galette entre nos mains!
Et voilà, en plein milieu d’une grosse bordée de neige, les activités de la Bourse Rideau, notre SXSW local, sont lancées!
Et nous nous sommes promis une soirée des plus éclectiques! On a quand même commencé ça tranquillement avec une vitrine officielle et une vitrine off.
Compte rendu d’une soirée qui a su gâter le mélomane en moi :
Impérial Bell
Drôle de mélange dans la grande salle de la rue Saint-Joseph : des délégués de Rideau, tout sages et professionnels, se mélangeaient aux fans de Rouge Pompier, prêts à danser en rond autour du duo de choc.
D-Track
Le rappeur de Gatineau n’avait que 20 minutes pour montrer aux diffuseurs présents qu’il était plus qu’une suite de beaux mots. Mission accomplie : L’auteur de Message texte à Nelligan a montré, avec ses complices, qu’il avait une belle présence scénique et que ses pièces étaient complètes. Réussir à faire taper des mains les délégués de Rideau, ce n’est pas toujours une tâche facile…
Nicolas Pellerin et les grands hurleurs
Clairement un favori des des diffuseurs présents. Pellerin et ses musiciens n’ont eu aucune difficulté à faire chanter et danser le public présent dans la salle. Il faut dire que le trad de Pellerin et ses grands hurleurs (Stéphane Tellier et Simon Lepage) est très accrocheur! De quoi donner le goût de ressortir 3/4 fort… En tout cas, les gars ont tout donné… pour célébrer l’anniversaire de Pellerin!
Rouge Pompier
Jessy et Alex Pompier avaient mobilisé leurs fans et ceux-ci avaient répondu à l’appel. Tant mieux, parce que les gars ont décidé de montrer de quoi avait vraiment l’air un show de Rouge Pompier et ils se sont installés au parterre, comme ils le font d’habitude. Ça a donné de drôles de résultats : aux tables, les délégués étaient pour la plupart amusés pendant qu’autour du band, les fans chantaient les chansons à l’unisson. Fait important : la prestation de Rouge Pompier a donné lieu au premier circle pit de l’histoire de Rideau, au grand bonheur des spectateurs et des diffuseurs! Évidemment, j’ai Autobus dans la tête depuis…
OFF Rideau, L’Anti Bar et Spectacles
Tout de suite après le merci, bonsoir de Rouge Pompier, nous sommes partis en courant dans la neige et nous sommes dirigés vers L’Anti où une belle vitrine OFF nous attendait. On vous le dit tout de suite : on a manqué le dernier groupe, Caravane, parce qu’on sait qu’on va les voir le lendemain.
Olivier Bélisle
En trio, l’auteur-compositeur-interprète (et membre de la formation Canailles) nous a présenté quelques douces chansons de son répertoire. Chansons qui furent visiblement appréciées par les spectateurs qui étaient toute ouïe! Faut dire qu’on a bien aimé son album Une fois par jamais nous aussi…
Chassepareil
On a poursuivi tout en douceur avec la formation Chassepareil, venue présenter quelques extraits de son joli album folk Les oiseaux d’hiver. Belles sonorités, esthétique auditive très intéressante. La formation manque encore un peu d’expérience (on le constate parfois dans la présence scénique), mais l’avenir est prometteur, surtout que les chansons sont si belles!
Le Winston Band
On a vu Le Winston Band à quelques reprises et on avait bien hâte de les voir animer la salle avec leur son cajun qui pige dans diverses influences! Papi Limoilou, qui était là pour voir son band préféré (Caravane), a dansé (voire skanké) comme un déchaîné, comme une bonne partie du public qui commençait à être pas mal réchauffé! On ne les a vus que pendant 20 minutes, imaginez ce que ça donne un concert complet. La meilleure façon de dépenser toutes les calories prises à coups de pintes d’IPA!
Rideau se poursuit aujourd’hui et nous sommes toujours là pour vous en parler! Vous voulez en savoir plus? Allez voir notre article!
On vous l’avoue, les sept prochains jours seront un peu fous à Québec. Normal, avec la Bourse RIDEAU, tout ce qui a une scène et un espace pour le public présente des vitrines! Il y a aussi quelques lancements attendus, des retours d’artistes qu’on aime et quoi encore? Tellement de choix qu’on va diviser notre semaine en deux. En première partie, on vous rappelle ce qui se passe autour de Rideau!
Voici nos suggestions :
Dimanche 12 février
Rideau
Le party commence à l’Impérial Bell avec le rap de D-Track, le trad de Nicolas Pellerin et les grands hurleurs et le punk-rock de Rouge Pompier (qui, fidèle à son habitude, va s’installer sur le parterre). Les billets (gratuits) sont disponibles à la billetterie de l’Impérial Bell. 21 h 30.
Au Cercle, on pourra voir les prestations de The Brooks, Gazoline et Lydia Képinski. Il n’y a que 60 billets disponibles au public, mais ils sont gratuits!!! Billets. 23 heures.
Le Phoque OFF démarre sur les chapeaux de roues au District Saint-Joseph avec The Home Team, Millimetrik et Medora. Contribution volontaire. 22 heures.
Au Pantoum, c’est avec Liana, De la Reine et Harfang qu’on pourra se faire bercer. Contribution volontaire. BYOB. 23 heures.
À l’Impérial Bell, c’est ILAM, Elliot Maginot et Klô Pelgag qui se succèderont sur la grande scène. Klô va nous donner un aperçu du concert qu’elle donnera dans la même salle le 2 mars! Billets (gratuits) disponibles à la billetterie.
On pourra retourner au District Saint-Joseph pour voir les sympathiques Jérome Casabon et Pépé et sa guitare, ainsi que les excellents Ponteix. Contribution volontaire. 22 h.
À l’Impérial Bell, on pourra découvrir (ou redécouvrir) Sara Dufour, Betty Bonifassi et Guy Bélanger. Billets (gratuits) disponibles à la billetterie. 21 h 30.
Au Cercle, nos amis de Bonsound nous ont concocté une soirée des plus éclectiques avec Shash’u, IDALG et Les Deuxluxes. Billets (gratuits). 23 h.
En fin de soirée, La Ninkasi accueille une vitrine organisée par Poulet Neige avec FUUDGE, Les passagers et VioleTT Pi. Gratuit. 22 h 30.
Phoque OFF
Difficile de passer à côté de cette soirée 100 % locale avec quelques-uns de nos préférés : Anatole, Gab Paquet et Mauves vont faire vibrer le Pantoum comme eux seuls savent si bien le faire. On se demande si Anatole va rester pour assister au spectacle de Mauves… Contribution volontaire. 22 h.
Lancement
Raton Lover lance son excellent deuxième album Le sens du vent au District Saint-Joseph. Plusieurs invités sont au programme et comme toujours, il va y avoir bien de l’agrément. Gratuit. 17 h.
Au Cercle, on prévoit une très chaude fin de soirée pour clore le volet accessible au public de Rideau avec Chocolat, Heat et Helena Deland. Billets (gratuits). 23 h.
Pour clore le Phoque OFF, L’Anti Bar et spectacles accueille Never More than Less, Krief et Qualité Motel. Difficile de faire plus éclectique. Contribution volontaire. 22 h.
Apéros FEQ
Laurence Castera profite de son passage aux Apéros FEQ pour lancer son album au District Saint-Joseph. Gratuit. 17 h.
Autres spectacles
Pour ceux qui auraient envie de voir un spectacle complet en ce milieu de semaine, Bleu Jeans Bleu jouera à L’Anti Bar et spectacles. Portes : 18 h. Billets
Le groupe de Québec Raton Lover lance aujourd’hui un deuxième album intitulé Le sens du vent. Digne successeur du premier (homonyme), ce nouvel opus montre la belle évolution de la formation inspirée par le courant americana. Les fans de la première heure retrouveront une formule gagnante : des mélodies simples, mais accrocheuses, sans tomber dans le racolage, un son live qui se rapproche de ce que le groupe livre en spectacle et des sonorités qui peuvent rappeler aussi bien Les Colocs que Wilco.
Réalisé par le chevronné Dany Placard et enregistré au très chic studio Wild, Le sens du vent propose dix chansons folk-rock aux textures variées. La séquence des chansons a été pensée en fonction d’une sortie en vinyle : si la première moitié présente le côté givré (et résolument pop) de la formation, enchaînant les refrains accrocheurs et les rythmes entraînants, l’éventuel côté B nous présente une version plus introspective de Raton Lover tout en demeurant fichtrement accessible.
Accessible, entre autres, parce que Simon Lachance, qui écrit les paroles, utilise les mots du quotidien pour raconter des histoires auxquelles on peut facilement s’identifier tout en n’ayant pas peur d’utiliser quelques métaphores. Par exemple, pour Tu penses trop, même si la situation n’est pas nécessairement la même que dans la chanson, on connaît tous quelqu’un qui a besoin de lâcher prise et à qui on a envie de chanter :
Je pense que tu penses trop
So let go, let go
Le temps fait si bien les choses
Les gars de Raton Lover sont de grands fans de rock à la sauce alt-country. Sans lendemain fait souvent penser à du Dawes dans sa mélodie et dans sa façon de raconter une histoire.
Ça ne les empêche pas de tripper parfois sur du bon vieux rock and roll, comme ils le font sur Frencher des françaises (qu’on connaissait déjà assez bien) et Mister Wright (un rock endiablé – et un brin rebelle – qui donne le goût de danser en faisant du air guitar sur les solos à Guénard!). C’est là qu’on voit que Raton Lover, c’est pas juste Simon Lachance et ses paroles, c’est aussi un méchant travail d’équipe à la musique : en plus de Lachance, il y a Martin Plante à la basse, Simon Guénard et Éric Blanchard aux guitares et Frédérick Desroches à la batterie et aux claviers. Une affaire de famille, qu’ils disent…
Comme je le disais plus tôt, la deuxième partie de l’album est beaucoup plus douce et introspective. On s’envole avec la pièce titre, on écoute attentivement Lachance chanter doucement sur Pawne ton âme, qui prend un peu plus tard une tournure très… karkwa-esque (c’est un compliment, les gars), on se surprend à penser que si Beau dommage avait eu un duo de guitar heroes, ça pourrait sonner comme Un autre que moi, où Lachance nous montre en même temps son côté le plus vulnérable.
Le sens du vent, c’est un peu comme si Raton Lover avait ajouté un paquet d’outils à son coffre et qu’avec ces outils, il avait agrandi son shack pour en faire une maison qu’on a envie d’habiter à l’année. Une maison où y’aura toujours une place pour toé sur le divan des coeurs brisés.
Un album de road-trip, un album qui s’écoute attentivement ou qui s’entend en faisant la vaisselle. Un album qui ne suit pas vraiment les modes et qui se fonde sur des assises universelles et pas mal intemporelles. Un album que vous pouvez aimer avec votre grand-mère sans vous sentir quétaine. De nos jours, dans un milieu surspécialisé où on a l’impression que les musiciens s’adressent à trois ou quatre fans à la fois, voir un band faire de la musique rassembleuse sans tomber dans la rime facile ou la recette éculée (vous savez de qui je parle), ça fait du bien.
Chapeau, les ratons.
Raton Lover lance son album au District Saint-Joseph le 14 février prochain à 17 h. Un paquet d’invités viendra chanter la pomme au public en compagnie du groupe. Vous êtes les bienvenus!
Organisé en marge des activités de la Bourse RIDEAU, le Phoque OFF, qui en est à sa troisième édition, présentera aux professionnels du spectacle et au grand public de nombreux artistes et groupes (dont une douzaine de Québec) dans plusieurs salles de la basse-ville de Québec du 12 au 15 février prochain.
Les habitués d’ecoutedonc.ca reconnaîtront plusieurs des noms à l’affiche : Liana, De la Reine, Harfang, Medora, Sandveiss, Jérome Casabon, Anatole, Gab Paquet, Mauves et plusieurs autres seront de la fête.
12 février
23 h, Le Pantoum
Notre loft préféré présentera en vitrine Liana, De la Reine et Harfang. Liana vient de lancer un nouvel extrait et nous offrira son premier EP en mars prochain. De la Reine a présenté son premier EP à la fin de l’automne dernier. Enfin, Harfang vient à peine de lancer le magnifique Laugh Away the Sun. Une belle fin de soirée en perspective.
23 h, District Saint-Joseph
Proposition fort éclectique au District Saint-Joseph : on plonge dans le rock très électrique de The Home Team, dans l’indie de Medora et les sonorités atmosphériques de Millimetrik.
13 février
23 h, L’Anti Bar et spectacles
Vitrine tout en rock avec les chansons blues-rock de Caravane, le stoner de Sandveiss et l’énergie débridée de The Damn Truth. Ça va jouer fort, et c’est comme ça qu’on aime ça!
23 h, District Saint-Joseph
Les organisateurs du Phoque OFF ont prévu une solution de rechange pour ceux qui désirent ménager leurs tympans : Jérome Casabon sera là pour assurer une ambiance bon enfant, un match parfait pour Pépé et sa guitare et ses chansons qui donnent soif. Enfin, la musique des Fransaskois de Ponteix devrait charmer tous les amateurs de pop atmosphérique.
14 février
23 h, Le Pantoum
Une fin de soirée à ne pas manquer. Absolument. Parce que tsé… Anatole, Gab Paquet et Mauves vont se succéder et ça va être complètement DÉBILE! Y’a beaucoup de musiciens qui vont faire des affectations doubles!
15 février
23 h, L’Anti Bar et spectacles
Never More than Less proposera son rock lourd, pesant et assez métallique (n’est-ce pas), tandis que Krief présentera une indie pop qui devrait plaire aux fans de The Dears (dont il était membre). Enfin, l’alter-ego (encore plus) dansant et 100 % électronique de Valaire, Qualité Motel, va vous donner envie de vous shaker le popotin avec style.
Le Phoque OFF, organisé par DOZE Management avec le soutien financier de Première ovation, est une magnifique occasion de découvrir (ou de redécouvrir) tous ces bands de Québec et d’ailleurs. Ce qui est encore plus le fun, c’est que tous les shows sont gratuits pour le public et les délégués Rideau (qui ont priorité… désolé!). Ne boudez pas votre plaisir!