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  • [ALBUM] Les Revenants – « Épouvantails »

    [ALBUM] Les Revenants – « Épouvantails »

    Le premier album des Revenants, Bêtes lumineuses (2011) était pas mal passé sous notre radar à sa sortie. Dommage, ça tombait pas mal dans mes cordes. Du country-folk atmosphérique, un brin psychédélique, un peu vintage, avec des titres qui valent parfois à eux seuls le détour. Voilà le quatuor montréalais de retour avec Épouvantails, qui mélange encore joyeusement les genres tout en laissant respirer ses chansons dans les grands espaces.

    Jimmy Beaudoin et ses complices offrent ici 14 belles chansons mettant en vedette des guitares (omniprésentes) et des voix aériennes parfaites pour nous faire voyager à 80 sur le 4e rang. Rien ne saigne comme un pouce est l’exemple parfait d’une chanson qui devrait faire partie de toutes les listes de lecture de road trip. Accompagnée d’un coucher de soleil sur le ciel rose-orange, cette chanson est tout simplement délectable. Rien ne saigne… est assez représentative de l’album : Les Revenants s’amusent beaucoup à étirer tous les élastiques, à mêler leur country avec toutes sortes de genres, mais on ne se sent jamais perdu en plein désert. C’est un peu comme si on traversait à vélo la Vallée de la Mort sur une piste cyclable où on trouve un point d’eau tous les 500 mètres. Évidemment, des pièces comme Le reel du pont couvert sont là pour nous rappeler où sont les racines des Revenants. Et puis le bon vieux rock n’ roll des années 1960 (Les épouvantails) n’est jamais très loin non plus. Voilà qui devrait rassurer tous les gens qui ont entendu parler des Revenants, mais qui ont peur de se mouiller.

    Seul hic, mentionné par de nombreux critiques, et encore plus pertinent lorsqu’on a entendu le groupe jouer en spectacle : à cause de la qualité de l’enregistrement, on s’y perd un peu alors qu’on aimerait plutôt s’y attarder un peu plus longuement. On comprend le désir artistique, mais ce n’est pas nécessaire. Comme on aimerait savourer pleinement Pour Mr. l’Indien, une longue instrumentale de plus de six minutes qui sent le vol à dos d’aigle! Moment absolument magique qui aurait gagné à prendre un peu de poli à la console.

    Sinon, si l’aspect un peu garage de l’enregistrement de cet album ne vous dérange pas, attachez vos ceintures et laissez-vous transporter. En auto, en train, en avion ou à cheval, Épouvantails se déguste comme un bon vin servi dans un gobelet en plastique.

    Vous aurez l’occasion d’entendre Les revenants en spectacle ce mercredi 4 novembre en soirée alors qu’ils assureront, avec The Maggoty Brats, la première partie du spectacle de The Sadies au Cercle. INFOS

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    Jacques Boivin

    3 novembre 2015
    Albums
    Le Cercle, Les Revenants, The Maggoty Brats, The Sadies
  • [ALBUM] Peter Henry Phillips – « The Origin »

    Vous connaissez sûrement Pierre-Philippe Côté, alias Pilou. On l’a vu à de nombreuses reprises à l’émission Belle et Bum, il a chanté sur deux disques de Champion et il a travaillé sur de nombreux projets qui n’étaient pas les siens, dont la bande originale d’un film de Denys Arcand. Cette fois, c’est avec son propre projet – dans la langue de Shakespeare – que Côté débarque sous le pseudonyme Peter Henry Philips, un projet qu’il fignole déjà depuis cinq bonnes années. On avait déjà été séduits par Secret, qui faisait partie de la trame sonore du film Le règne de la beauté (Arcand) et d’un EP lancé en mai 2014. De plus, ce que Phillips avait proposé en première partie de Jay-Jay Johanson au Petit-Champlain avait beaucoup de potentiel.

    En septembre dernier, Phillips nous présentait The Origin, son premier album complet. Une belle brochette de 12 chansons qui nous font voyager très loin qui va du folk au rock tout en demeurant à la fois riche et facile d’approche. Cependant, il ne faut pas s’attendre à demeurer dans la même ambiance tout au long de l’album. Les très atmosphériques The Wind (qui va faire fondre votre coeur dès le départ) et Dreamcatcher (plus qu’un brin bluesée, sortie tout droit d’un jam à deux avec le batteur Benji Vigneault, qui commence avec la pluie qui tombe et qui se termine dans belle intensité) précèdent des chansons plus pop comme I Wanna Go. Vraiment pop. La mélodie est accrocheuse à souhait, avec un petit côté country-folk. On se une autre chanson un brin mélancolique, on se surprend à se concentrer sur la voix de Phillips, une arme redoutable, aérienne, tant en douceur qu’avec juste assez de grain pour avoir du mordant dans les moments les plus intenses. Henry nous ramène à la musique, magnifiquement éthérée, à cette mélodie toujours efficace. Phillips sait écrire des chansons et avec ses complices (Vigneault, Langevin – oui, ce Langevin-là, , il se bâtit tout autant de belles petites maisons, chacune avec sa personnalité. À Be The Light, on s’envole pour atterrir dans un théâtre de Détroit où Pilou chante The Night avec plein de soul dans le coeur. Tempest est leeeente et les guitares donnent incroyablement soif. Puis arrive Almost Died, qui commence par un orgie de cordes donnant l’impression qu’on va encore voler haut, mais bang, voilà la guitare et la batterie, on y va en mode rock, le temps d’un dernier sursaut avant la magnifique Young Warrior, qui nous donne envie de danser collé.

    Peter Henry Philipps - Photo : Jacques Boivin
    Peter Henry Philipps – Photo : Jacques Boivin

    Phillips a coréalisé l’album. Ça paraît quand même un brin dans le rythme. On passe d’un genre à l’autre pour revenir à un confort plus intimiste tout de suite après. À la première écoute, je dois avouer que ça m’a un peu titillé. On sent qu’il veut montrer sa grande (et réelle) polyvalence et ne pas se limiter à faire une autre version de Patrick Watson ou de Half Moon Run (aucun problème sur ce plan, Pilou, tu te démarques), mais chaque fois qu’on commence à vraiment prendre son pied, on change de rythme, ce qui pourrait en agacer certains. Un peu comme si juste au moment d’atteindre l’extase, votre partenaire changeait de position… Mais bon, au fond, Phillips ne veut que faire durer le plaisir et après quelques écoutes, ce léger agacement s’estompe et fait place à la joie d’entendre douze belles chansons qui viennent nous chercher par les tripes.

    La réalisation est propre et soignée, mais Phillips n’hésite pas à prendre décisions spontanées (comme sur Dreamcatcher, qui a été enregistrée telle quelle, avec de la vraie pluie qui tombe). Ça ajoute un peu de couleur à des arrangements qui n’en manquaient déjà pas.

    The Origin est le premier album d’un artiste chevronné. On avait de grandes attentes envers Peter Henry Phillips et il a su les combler. On a hâte d’entendre ces chansons sur scène.

    À ce sujet, on va être gâtés : Phillips vient présenter son album le mardi 3 novembre au Cercle. Les âmes sensibles sont priées de se mettre à l’avant. Frissons garantis. INFO

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    Jacques Boivin

    2 novembre 2015
    Albums
    Coyote Records, Le Cercle, Peter Henry Phillips, The Origin
  • [ALBUM] Les Cowboys fringants – « Octobre »

    [ALBUM] Les Cowboys fringants – « Octobre »

    Ça faisait un petit bout que Les Cowboys fringants nous avaient proposé du nouveau matériel. Faut dire que nos amis n’ont plus 20 ans et que la vie les a rattrapés. Fallait voir le bedon tout rond de Marie-Annick Lépine cet été! Mais voilà, J.-F. Pauzé écrit encore des chansons, Karl Tremblay est encore capable de se faire aller les cordes vocales, Jérôme Dupras est toujours aussi fou et Marie-Annick est capable de jouer du violon assise en studio. Nous voilà donc, fin octobre 2015, avec le neuvième album du groupe, intitulé Octobre, qui présente un constat très sombre de la société dans laquelle nous vivons présentement. Et si l’exécution n’est pas parfaite, on retrouve sur cet album les Cowboys que nous avions longtemps aimé.

    Pour ce retour en force, nos quatre amis fringants ont, pour la première fois, fait appel à des réalisateurs de l’extérieur, Gus van Go et Werner F. Est-ce pour cela que Tremblay chante les mots de Pauzé un couteau entre les dents?

    On vous avoue avoir eu très peur en entendant la pièce-titre en ouverture de l’album. Tremblay semble y chanter sur le pilote automatique une mélodie qui n’est pas sans rappeler Kaïn. Inquiétude vite dissipée sur Bye-Bye Lou, qui suit immédiatement et qui nous ramène les Cowboys fringants comme on les aime. La la la, Louis Hébert et Les vers de terre sont des chansons aux textes sombres, mais lucides. « On est des millions de chevreuils écrasés par un 18 roues ». Justement, sur Les vers de terre, nos amis n’hésitent pas à nous rappeler que si les citoyens sont des victimes du système, elles en sont des victimes consentantes.

    D’autres chansons, comme Pizza Galaxie ou Pub royal, sont du pur Pauzé. Des histoires sur mesure pour Tremblay, qui les raconte avec ce qu’il faut d’émotion pour qu’on se sente interpellé. Les feuilles mortes, qui invite à la réflexion, n’aurait pu être écrite par les Cowboys de 1995.

    Les Cowboys ont même fait appel à Frannie Holder pour une magnifique chanson à boire, Marine marchande, qui constitue un moment fort d’Octobre. Quand on est habitué d’entendre Fran chanter d’une voix douce, l’entendre gueuler avec entrain (en français en plus), c’est fantastique. Cette chanson va sans doute venir rejoindre les Marcel Galarneau et autres Plombier parmi les classiques de party du groupe.

    Si les 2-3 albums précédents étaient pas mal propres, on peut dire qu’ici, Gus van Go et Werner F., qui a travaillé avec de nombreux artistes aux accents punk, ont donné à Octobre une petite touche de « crotté » qui fait du bien. Sur les derniers albums, on avait parfois tendance à trop en mettre du côté des arrangements, ce qui donnait des chansons inutilement complexes. Les deux réalisateurs ont aussi réussi à donner du lustre aux harmonies vocales du groupe (la barre n’était pas très élevée, de l’aveu même des membres) et on retrouve ce petit côté imparfait qui nous plaisait tant au début des années 2000. Et qui est pas mal plus facile à reproduire sur scène, où le groupe n’a jamais cessé de briller.

    Comme plusieurs fans de la première heure qui ont petit à petit délaissé le groupe en vieillissant, j’avais hâte de voir les Cowboys fringants sortir du cégep dans lequel j’avais l’impression qu’ils avaient été enfermés si longtemps. C’est chose faite ici avec un album décidément adulte. En fait, Octobre, c’est un album digne d’une crise de la quarantaine. Des constats qui font mal. Une jeunesse qui s’en va, mais qu’on ne veut pas vraiment quitter. Un tiraillement entre le sérieux et la fête.

    Ça tombe bien, selon ma blonde, je suis en plein dedans.

    Jacques Boivin

    26 octobre 2015
    Albums
    La Tribu, Les Cowboys fringants, octobre
  • [SPECTACLE] Plume Latraverse, Grand Théâtre de Québec, 23 octobre 2015

    [SPECTACLE] Plume Latraverse, Grand Théâtre de Québec, 23 octobre 2015

    Photos : Jay Kearney (prises le 22 octobre)

    Plmue_Jay_Kearney-21Retrouvailles très attendues avec un monument cette semaine alors que Plume Latraverse a foulé les planches de la salle Octave-Crémazie deux soirs de suite. Il aurait facilement pu remplir la Louis-Fréchette, l’oncle Pluplu, mais ce nouveau spectacle intitulé Récidives, acoustique et intimiste, était parfait pour la « petite » salle. On avait été avertis longtemps à l’avance : le prolifique Plume venait nous présenter des chansons qu’il avait rarement jouées en spectacle, question de nous rappeler qu’il n’était pas que l’auteur de Bobépine et autres chansons grivoises. Jeudi et vendredi, on laissait la place aux chansons à textes, les intemporelles comme les plus récentes (vous savez, celles qui n’ont que 20 ans?). Permettez-moi de vous parler du spectacle de vendredi :

    Plmue_Jay_Kearney-16Visiblement moins nerveux que la veille (oui, oui, on a eu des échos), Plume arrive avec Jean-Claude Marsan (guitare) et Grégoire Morency (contrebasse), et se sert théâtralement une gorgée… d’eau, sous les rires du public. Le message est lancé : l’oncle Pluplu est ici sérieux et professionnel. Commence par Auterfois et Depuis qu’elle marche à pied. Ne perd pas de temps et poursuit sans interruption avec Élégie.

    Plmue_Jay_Kearney-5Dans la salle, on a la mâchoire à terre. Plume nous offre ses belles! J’ai le sourire fendu jusqu’aux oreilles. Morency se fait aller l’archet sur sa contrebasse. Plume est peut-être plus vieux et rabougri, sa livraison (… par en arrière) est toujours aussi juste et touchante. Sans interruption, Plume nous offre Le lac multicolore et Les bleus d’la plinthe, où Marsan se permet quelques prouesses. Après un clin d’oeil à Nicolas Houle du Soleil (qui s’était plaint de la sono la veille – les problèmes ont visiblement été corrigés), Latraverse nous offre La chanson de Jean-Claude et son solo de gazou. La première partie du spectacle continue ainsi à fond de train (oh, un autre titre d’album!) et on se fait servir plein de belles chansons nouvelles et pour toutes sortes de monde (Le ramoneur, La tarentelle della tarentule). Et un doublé de tangos : Tango-Pital et Le tango des concaves.

    Plmue_Jay_Kearney-7On nous avait avertis : il y avait quelques nouvelles chansons dans ce spectacle et elles allaient terminer le premier acte. La première, Le monde fatal (oooooooooh, devions-nous dire en choeur!), se termine sur une boutade dans laquelle Plume imagine Gregory Charles diriger une chorale… tout en faisant un changement d’huile et en préparant des crêpes. En même temps. Rires généralisés. Dans Vieux os, Plume nous rappelle qu’il n’a plus 20 ans et qu’il se soucie un peu plus de ce qui se passe dans les CHSLD que dans les garderies. Puis, sur Le noctambule égaré, il met au défi l’éclairagiste d’allumer les lumières de la salle Octave-Crémazie au dernier accord de la chanson. Défi relevé sous les applaudissements de la foule.

    Il s’est vendu plus de bière que d’habitude au bar pendant l’entracte. Un fan de Plume, ça a soif! Les têtes grises se mélangeaient aux jeunes début vingtaine. Il y avait même plusieurs préados qui accompagnaient leurs parents (faut dire qu’il y a pire que Plume pour faire apprécier la chanson d’ici).

    Plmue_Jay_Kearney-3De retour dans la salle, Plume et ses acolytes repartent la machine : dans le désordre, on savoure Euthanazie, 1837, Les patineuses, la savoureuse (et trop rare) Gisèle (avec 2 L), Faux dur (et trouble-fête), Le mal du pays (qui a fait verser quelques larmes), Rince-cochon et plusieurs autres. Ah, il y avait aussi Le fermier Jean, où nous avons joyeusement participé à coups de hooooooon et de ooooooooh! Ma chanson éducative préférée!

    En fin de parcours, Plume nous a offert d’autres belles chansons, dont Dans la piaule de Louis et le Serre-Volant (sur une musique de Gerry!). Au total, ce furent plus de 30 chansons, interprétées en tout ou en partie, que Miiiiiiiiiiiiichel nous a offertes. Des maudites belles chansons qui nous ont rappelé que Plume, c’est tellement plus que Rideau et La balade des caisses de 24!

    Notre monument national sera de retour les 1er et 2 avril 2016, toujours à la salle Octave-Crémazie. Bon, c’est un peu plus cher qu’un petit spectacle au Pantoum (plus de 50 $), mais cette leçon d’histoire et de poésie n’a pas de prix. Ne perdez pas trop de temps, les billets s’envolent rapidement. INFOS

    Maintenant, place aux photos :

    Plume Latraverse – Photo : Jay Kearney
    Plume Latraverse (photo : Jay Kearney)

    Jacques Boivin

    24 octobre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    Grand Théâtre de Québec, Plume Latraverse, Récidives
  • Spectacles à surveiller ce week-end

    Spectacles à surveiller ce week-end

    On peut difficilement faire plus chargé comme fin de semaine de musique. Les mélomanes devront faire des choix difficiles. Pour vous aider, voici ce que nous vous suggérons :

    Jeudi 22 octobre

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    Bears of Legend – Photo : Yannick D’Amours

    Tout d’abord, il faut parler de la formation trifluvienne Bears of Legend qui fait un retour au Théâtre Petit-Champlain après avoir rempli la salle le printemps dernier. Porté par l’excellent Ghostwritten Chronicles, le populaire septuor nous livre une parfaite symbiose de valses, de rythmes amérindiens, de modulations progressives, de chœurs, de folklore et d’envolées vocales. Inspiré d’un mystérieux journal de bord retrouvé en mer, Bears of Legend nous raconte la vie d’un équipage aux histoires métaphoriques vivement inspirantes. Billets : 30 $ à 35 $. Le spectacle est à 20 heures. INFOS

    Pendant ce temps, District 7 Production et Le Cercle – Lab vivant présentent The Posterz (+ Hashed Out). Après avoir transformé le sous-sol du Cercle en sauna plus tôt cette année, les jeunes rappeurs récidivent, cette fois dans la grande salle. Il reste encore de la place, alors n’hésitez pas à acheter votre billet (15 $). Les portes ouvrent à 19 heures, le spectacle est à 20 heures. INFOS

    Au Grand Théâtre, Plume Latraverse présente son spectacle Récidives en formule trio. Une heure et demie des chansons les plus poétiques du très prolifique auteur-compositeur-interprète. Si on se fie à ce qui a été présenté à Montréal, il s’agira d’un magnifique voyage qui nous permettra d’entendre un paquet de chansons que l’oncle Pluplu n’a pas fait très souvent en 45 ans de carrière. C’est complet, on a annoncé des supplémentaires en avril prochain. Pour ceux qui ont déjà leur billet, c’est à 20 heures. INFOS

    Ariane Moffatt
    Ariane Moffatt – Photo : Marion Desjardins

    Sur la rive sud, Ariane Moffatt sera à L’Anglicane de Lévis pour y présenter son spectacle 22h22, un spectacle qui groove en beauté. La première partie sera assurée par la non moins excellente Rosie Valland. Il ne reste que quelques billets, alors on vous suggère de ne pas tarder. Le spectacle est… à 20 heures. INFOS

    À L’Anti Bar et spectacles, le rock sera à l’honneur avec la formation EL DIVER (+ Repartee). 20 heures. 7 $. INFOS

    Il a peut-être été candidat à l’émission La Voix, mais Mathieu Holubowski s’est aussi mérité de belles accolades depuis, notamment au festival ARTEFACT de Valleyfield, où il jouait son folk bien à lui à la maison. Il sera au Centre d’art La Chapelle ce soir, dès 20 heures. 32 $. INFOS

    Vendredi 23 octobre

    Au Grand Théâtre, Plume Latraverse présente une deuxième fois son spectacle Récidives en formule trio. Une heure et demie des chansons les plus poétiques du très prolifique auteur-compositeur-interprète. Si on se fie à ce qui a été présenté à Montréal, il s’agira d’un magnifique voyage qui nous permettra d’entendre un paquet de chansons que l’oncle Pluplu n’a pas fait très souvent en 45 ans de carrière. C’est complet, on a annoncé des supplémentaires en avril prochain. Pour ceux qui ont déjà leur billet, c’est à 20 heures. INFOS

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    Canailles – Photo : Marie-Laure Tremblay

    On les a vus à plusieurs reprises ces dernières années et chaque fois, ils ont livré la marchandise. Canailles est de retour au Cercle pour nous présenter un spectacle plus que rodé. En première partie, l’excellent Timothy Luke Dawson. Le party va pogner, c’est évident. Présenté dans le cadre du Grand Boum. Les billets sont 15 $ et les portes ouvrent à 19 heures. Un incontournable. INFOS

    Évidemment, à Québec, les spectacles incontournables ne viennent jamais seuls. C’est pour ça qu’en plus de Plume et de Canailles, on aura la chance de voir (ou de manquer, c’est selon) l’archi-talentueuse auteure-compositrice-interprète Basia Bulat au Palais Montcalm, qui nous chantera des pièces de Tall Tall Shadow et bien d’autres chansons envoûtantes de son répertoire. La première partie sera assurée par la vibraphoniste Joëlle Saint-Pierre, qui nous a fait rêver tout récemment avec son album Et toi, tu fais quoi?. Les billets sont 38 $. 20 heures. INFOS

    Les amateurs de punk rock seront bien servis à L’Anti avec le spectacle de Fullcount, Jeffrey Lost Control et Hate It Too. Seulement 5 $. 21 heures. INFOS

    Samedi 24 octobre

    Ce samedi, ça se passe sur la rive sud avec un doublé Cégeps en spectacle au Vieux bureau de poste avec Émilie et les Why Five et Alicia Deschênes. On vous a déjà brièvement parlé d’Alicia, c’était la courageuse jeune femme qui s’était portée volontaire pour faire la voix féminine sur Chanson d’amour en sol standard avec Tire le coyote en avril dernier. Eh bien, c’est pas juste une courageuse, elle est aussi une auteure-compositrice-interprète prometteuse qu’on surveille de près. Les billets sont 17 $ et le spectacle commence à 20 heures. INFOS

    Comme toujours, il ne s’agit que d’une sélection. Pour en savoir plus, visitez Quoi faire à Québec.

    Jacques Boivin

    22 octobre 2015
    Nouvelles, Région : Québec
    Alicia Deschênes, ariane moffatt, Basia Bulat, Bears of Legend, Canailles, Centre d’art La Chapelle, EL DIVER, Emilie et les Why Five, Fullcount, Grand Théâtre de Québec, Hashed Out, Hate it Too, Jeffrey Lost Control, Joëlle Saint-Pierre, L’Anglicane, L’Anti Bar & Spectacles, Le Cercle, Mathieu Holubowski, palais montcalm, Plume Latraverse, Repartee, Rosie Valland, The Posterz, Théâtre Petit-Champlain, Timothy Luke Dawson, Vieux Bureau de poste
  • [SPECTACLE] Pierre Flynn, Grand Théâtre de Québec, 21 octobre 2015

    [SPECTACLE] Pierre Flynn, Grand Théâtre de Québec, 21 octobre 2015

    Photos : Jacques Boivin

    21102015-200850-04-Pierre Flynn« Il était temps! », nous lance Pierre Flynn à sa première intervention.

    Oui, après plus de 10 ans d’absence en solo, il était temps que Flynn revienne nous voir. La parution en avril dernier de Sur la Terre, un « grower » qui s’apprécie au fil des écoutes, était le prétexte idéal. D’ailleurs, Flynn et ses musiciens (loyal Mario Légaré à la basse, André Papanicolaou à la guitare, Jean-Sébastien Fournier aux claviers et José Major à la batterie) nous ont proposé un spectacle axé en grande partie sur les nouvelles chansons du Montréalais.

    Qu’à cela ne tienne, nous avons eu le temps d’apprendre les chansons de Sur la Terre et c’est avec plaisir que nous avons accueilli Le dernier homme, qui a lancé les festivités. Pendant les deux heures qui ont suivi, nous avons été accrochés aux lèvres de l’ancien Octobre, qui ne fait pas du tout ses 61 ans. Sa voix est toujours aussi magnifique, capable de descendre dans les profondeurs et de grimper l’Everest avec une belle intensité. Sans aucune hésitation.

    21102015-201905-06-Pierre FlynnFlynn accompagne souvent ses chansons de petites anecdotes, racontant ses itinérances musicales ou son incapacité d’écrire des chansons chez lui. C’est ainsi qu’on a appris que dans sa famille, ils sont nombreux à posséder un chalet. C’est ainsi qu’on a pu mieux comprendre ce qui se cache derrière Le parc Lahaie.

    Évidemment, Flynn, qui possède un répertoire quand même assez intéressant (c’est un euphémisme, Pierre!), ne pouvait pas passer à côté de certaines de ses chansons les plus mémorables, toutes réarrangées à la sauce 2015. C’est ainsi qu’on a pu entendre une version a capella de Possession qui a tôt su inciter les spectateurs à taper des mains et à chanter en choeur. Exit les synthés 80s sur L’ennemi et Sur la route. Versions magnifiquement acoustiques d’En cavale et Croire. Gros rock pour Jardins de Babylone. Aux nostalgiques d’Octobre, il a offert Le chant du guerrier (y’a quelques babyboomers qui se sont levés à la fin de la chanson, je vous le jure!).

    21102015-200717-01-Pierre FlynnAjoutez à cela une magnifique reprise d’une chanson mauditement triste de Hank Williams et un petit coup de 12 hommes rapaillés (sublime Ma rose éternité), et voilà un programme bien rempli comme les spectateurs, qui n’ont pas eu assez d’un rappel (et qui en ont obtenu un deuxième), aiment en avoir.

    Maintenant, tout ce qu’on souhaite, c’est que Pierre Flynn ne nous fasse pas attendre aussi longtemps avant de revenir à Québec.

    Jacques Boivin

    22 octobre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    Grand Théâtre de Québec, Pierre Flynn
  • [SPECTACLE] Florent Vollant, Grand Théâtre de Québec, 20 octobre 2015

    [SPECTACLE] Florent Vollant, Grand Théâtre de Québec, 20 octobre 2015

     

    (Photos : Jacques Boivin)

    20151020-200246-02-Florent VollantMardi soir à, la salle Octave-Crémazie du Grand Théâtre, on avait l’impression que quelqu’un avait joué avec l’espace… et le temps, qui semble s’être arrêté pendant près de deux heures, le temps que Florent Vollant et ses amis nous guide dans un voyage qui nous a amenés au Nitassinan, la terre des Innus.

    Vollant, accompagné de ses complices Réjean Bouchard, Kim Fontainee, Louis-Philippe Boivin et André Lachance, a offert une prestation en toute simplicité, teintée du country-folk dans lequel ces braves gaillards baignent depuis des années. Les chansons étaient bien sûr principalement tirées de Puamuna, le dernier album de Vollant qui nous fait rêver, mais l’auteur-compositeur-interprète n’avait pas oublié ses premiers albums, ni l’époque à laquelle il s’était fait connaître (Kashtin).

    20151020-200702-04-Florent VollantVollant a ponctué le voyage musical d’anecdotes et de récits, souvent racontés tout simplement, sans chercher nécessairement à livrer un punch humoristique, même si l’humour ne manquait pas dans son propos. Le public écoutait sagement, buvait les paroles de ce raconteur qui partageait avec nous la vie au sein de sa communauté. Fallait être là pour l’entendre nous raconter comment il avait dessiné des cordes sur des bouts de bois et planté des bâtons de hockey à l’envers pour imiter… les Beatles avant de lancer Don’t Let Me Down avec grâce et subtilité. Une sympathique relecture qui donnait un autre point de vue sur une chanson qu’on a entendue des milliers de fois.

    Tant qu’à être à Québec, aussi bien recevoir une invitée spéciale, Pascale Picard, venue chanter avec Vollant Apu peikussian, une chanson bâtie sur le même squelette musical que sa Haunted Spaces. Un beau moment de simplicité et de complicité, une fois de plus.

    20151020-200412-03-Florent VollantÀ la fin du spectacle (pendant Tshinanu, pour ceux qui tiennent le compte), un groupe de jeunes femmes est spontanément monté sur scène pour danser. Alors qu’un préposé est accouru aussitôt pour les sortir de là, Vollant, tout sourire, a lancé un gros « Laisse-les faire! » et invité tout le monde à se joindre à lui. Disons que les spectateurs non autochtones hésitaient beaucoup à faire le Makusham avec Vollant… moi, dans le fond de la salle, je riais de bon coeur, et je pensais à ma blonde (innue itou), qui allait rire encore plus lorsque j’allais lui raconter le tout.

    Parce qu’au fond, un spectacle de Florent Vollant, c’est pas mal ça, une célébration. Une célébration de la vie, qu’elle se passe dans une grande ville ou quelque part entre le premier et le troisième but du grand terrain de baseball d’Indian Point à Labrador City.

    Jacques Boivin

    21 octobre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    Florent Vollant, Grand Théâtre de Québec
  • [À VOIR] Florent Vollant, Grand théâtre de Québec, 20 octobre 2015

    [À VOIR] Florent Vollant, Grand théâtre de Québec, 20 octobre 2015

    Florent Vollant est un auteur-compositeur-interprète innu qui est né au Labrador et a grandi à Maliotenam, juste à côté de Sept-Îles, après qu’on ait déplacé sa communauté parce qu’une minière avait pollué le lac près duquel elle vivait. Là-bas, il fait la rencontre de Philip McKenzie (une légende), qui l’a pris sous son aile et l’a initié à la scène.

    Plusieurs d’entre vous le connaissez sûrement pour sa participation au groupe country-folk Kashtin, qu’il a formé dans les années 1980 avec Claude McKenzie. On a tendance à l’oublier, mais Kashtin a longtemps été le plus grand groupe de musique des Premières nations. McKenzie et Vollant ont fait le tour du monde. Chez eux, les membres de Kashtin sont des superstars.

    Le premier album du groupe s’est vendu à plus de 100 000 exemplaires au Québec seulement, et il a ensuite été certifié double platine! C’est énorme pour un groupe qui chante dans une langue comprise par à peine 12 000 personnes dans le monde! On a tous vu le clip E uassiuian (notre enfance) au moins une fois. Une magnifique chanson qui a fait le tour du monde.

    Si tout allait bien à l’extérieur, la vie était moins facile pour les membres de Kashtin. McKenzie vit de nombreux problèmes personnels. Vollant n’est pas en reste : il doit s’occuper de sa famille et de ses enfants. Le groupe s’arrête donc quelque temps après la sortie de son troisième album (probablement le plus abouti).

    Florent Vollant commence alors une belle carrière solo. Son premier album, Nipaiamianan (Noël), connaît un grand succès. Faut dire qu’il offre un regard tout neuf sur le temps des fêtes : toutes les chansons sont en langue innue. Vous avez sûrement entendu sa version folk de la pièce-titre, un bijou chanté avec émotion et sincérité. L’album connaît un grand succès, autant critique que commercial. Vollant réussit à déringardiser l’album de Noël! L’album est même béni par le pape Jean-Paul II (en plus de recevoir un Juno). C’est peut-être peu impressionnant dans un société postreligieuse comme la nôtre, mais chez les Innus, encore très croyants en 2015, c’est la consécration. À Maliotenam, Vollant est un monument.

    https://www.youtube.com/watch?v=fGp5_RAjfb8

    Ses albums suivants, Kataq et Eku Mamu, ont aussi une belle carrière. Chez les non Autochtones, on ne considère plus Vollant comme une curiosité world locale. Non, maintenant, on le considère plutôt comme un des excellents auteurs-compositeurs-interprètes folk de notre génération. Ses chansons sont des modèles de douceur et de subtilité, même dans les moments les plus intenses.

    Florent Vollant est également un homme extrêmement impliqué dans sa communauté. Avec Philip McKenzie, il lance en 1985 le festival Innu Nikamu, qui a fêté cette année son 30e anniversaire. L’événement est une belle célébration, une fête à laquelle tout le monde, Autochtones comme non Autochtones, est invité. Vollant a également ouvert son propre studio, Makusham, un lieu magnifique qui permet non seulement aux artistes de la région d’enregistrer leurs chansons dans un contexte professionnel, mais qui crée également des emplois motivants et valorisants au sein de la communauté.

    Florent Vollant Puamuna (Instinct musique)
    Florent Vollant
    Puamuna (Instinct musique)

    Au début de 2015, Florent Vollant lance Puamuna (Rêves), son quatrième album solo et, de loin, son plus abouti. Enregistré entièrement à Makusham (une première dans le cas de Vollant, aussi ironique que cela puisse paraître), Vollant a fait appel à ses amis Réjean Bouchard et Kim Fontaine, qui l’ont accompagné, ainsi que Richard Séguin et Pascale Picard, qui lui ont offert des chansons. Un album riche, rempli de textures, d’émotions, de mélodies accrocheuses, que votre humble serviteur a bien aimé.

    Depuis, Vollant est parti en tournée, une tournée qui l’amène à Québec ce mardi 20 octobre. Bien sûr, les chansons de Puamuna seront à l’honneur, mais on pourra aussi entendre d’autres pièces du répertoire de ce troubadour innu au coeur grand comme le territoire couvert par le train entre Shefferville et Sept-Îles. Les amateurs de folk à l’américaine, qui trippent sur la guitare de Réjean Bouchard (qu’on peut entendre sur plusieurs albums de Richard Séguin), seront comblés.

    Nous y serons et nous vous en parlerons avec le plus grand des plaisirs.

    QUI : Florent Vollant
    OÙ : Grand Théâtre de Québec, salle Octave-Crémazie
    QUAND : Mardi 20 octobre 2015, 20 heures
    COMBIEN : 38,50 $ à 45,50 $ (BILLETECH)

    Jacques Boivin

    19 octobre 2015
    Nouvelles, Région : Québec
    Florent Vollant, Grand Théâtre de Québec, Kashtin, Puamuna
  • [SPECTACLE] Milk & Bone (+CRi), Le Cercle, 16 octobre 2015

    [SPECTACLE] Milk & Bone (+CRi), Le Cercle, 16 octobre 2015

    20151016-220928-19-Milk&BoneVendredi dernier, le Cercle était rempli à craquer. Qu’est-ce qui attirait autant les foules? Un groupe de légendes du punk? Des joueurs de bluegrass déjantés? NON! Ce qui a fait courir près de 400 personnes, c’est le duo montréalais Milk & Bone, qui en était déjà à sa troisième visite. Pas mal du tout pour Camille Poliquin et Laurence Lafond-Beaulne, qui n’ont à leur actif qu’un (excellent) EP et quelques collaborations et reprises.

    Cadre minimaliste pour les deux jeunes femmes debout derrière leurs claviers au milieu de la scène, Camille à gauche, Laurence à droite. Seuls de savants éclairages changeront la donne à l’occasion. De toute façon, on ne vient pas pour regarder, on vient plutôt pour entendre Milk & Bone et vivre l’expérience Little Mourning (même si certains semblent être venus pour raconter leur semaine à leurs amis…).

    20151016-220730-16-Milk&BoneLa courte prestation (près d’une heure) était principalement composée des pièces du maxi du duo, auxquelles Camille et Laurence ont ajouté quelques reprises et pièces qui n’ont pas (encore) été endisquées. Bien sûr, on a pu entendre les (déjà!) gros canons de Little Mourning, dont Easy To Read (la basse dans le tapis, le ukelele dans les mains de Laurence). La grande majorité du public écoute religieusement ou fredonne les chansons avec Camille et Laurence. Évidemment, la chair de poule nous prend aussitôt que les deux jeunes femmes chantent ensemble en harmonie parfaite.

    Malgré la petite taille de son répertoire, Milk & Bone a su ajouter quelques morceaux intéressants à l’ensemble : Poison, tirée d’une collaboration avec le Torontois Deebs, ainsi qu’une maudite bonne reprise de Death With Dignity de Sufjan Stevens, que les filles ont parfaitement adapté à leur univers électropop feutré.

    Lorsqu’elles ont lancé New York au rappel, Camille et Laurence avaient déjà mis le public du Cercle dans leur petite poche d’en arrière. Personne n’est surpris. On croit bien que la salle sera de nouveau bien remplie pour la supplémentaire annoncée le 22 avril 2016. À votre place, je ne tarderais pas trop pour acheter mes billets.

    CRi

    20151016-210826-05-CRiLa première partie était assurée par CRi, projet électro de Christophe Dubé, un petit gars de Québec qui vit maintenant à Montréal. Accompagné d’une autre claviériste, Dubé a proposé une bonne demi-heure d’électro dansante aux grooves accrocheurs. Les gens ont pris un peu de temps à se dégourdir, probablement en raison de l’heure tardive à laquelle la prestation a commencé. À Québec, les gens arrivent pas mal à la dernière minute…

    Milk and Bone – Photo : Jacques Boivin
    Milk and Bone – Photo : Jacques Boivin

     

     

    Jacques Boivin

    18 octobre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    Bonsound, CRi, District 7 production, Le Cercle, Milk&Bone
  • Les spectacles du week-end du 16 octobre [à Québec]

    Les spectacles du week-end du 16 octobre [à Québec]
    Milk & Bone - Photo : Marie-Laure Tremblay
    Milk & Bone – Photo : Marie-Laure Tremblay

    Grosse fin de semaine une fois de plus pour les mélomanes de la région de Québec. Évidemment, nous avons quelques suggestions :

    Milk & Bone sera au Cercle ce soir à 20 heures. Première partie : CRi. Les billets se sont déjà tous envolés, alors si vous avez raté votre chance, on a annoncé une supplémentaire le 22 avril 2016, toujours au Cercle (un lieu parfait pour les chansons de Camille et Laurence). Les portes ouvrent à 19 heures, on vous suggère de ne pas trop tarder.

    Si vous ratez le duo montréalais, plein d’autres choix s’offrent à vous :

    Tout d’abord, au Pantoum, vous pourrez voir Jane Ehrhardt (lors d’un rare spectacle full band), ainsi que Les Louanges et la formation haligonienne Elephants in Trouble. 10 $, portes à 20 heures, spectacle vers 21 heures, BYOB, comme toujours. INFO

    La Fédération québécoise de ski acrobatique présente The Seasons au Petit impérial. Les billets sont plutôt chers (125 $), mais ils comprennent un don de 80 $ à la FQSA. C’est donc une belle chance de faire d’une pierre, deux coups : soutenir un organisme sportif et assister à un concert TRÈS intime d’un des groupes les plus en vue de Québec à l’heure actuelle. INFO

    Les amateurs de jazz qui tire vers le folk et le Rn’B se dirigeront vraisemblablement vers le Théâtre Petit-Champlain où se produira le Emma Frank Quartet. Celle que certains ont comparée à une jeune Joni Mitchell ravira sans aucun doute les spectateurs présents. C’est à 20 heures et les billets sont 25 $. INFO

    Du côté du Palais Montcalm, on pourra voir le Jimi Hendrix de la cornemuse galicienne, l’excellent Carlos Nunez. Un magnifique spectacle où règne le mélange des genres! Spectacle à 20 heures, 45 $. INFO

    Les amateurs de rock qui bûche ont rendez-vous à L’ANTI Bar et spectacles où se produira KEN mode. Les premières parties sont assurées par Life In Vacuum, BIIPIIGWAN, APES et Psomb. Les portes ouvrent à 19 heures, le spectacle est à 20 heures, et ça vous coûtera un gros 20 $ pour une soirée à vous faire chatouiller les tympans! INFO

    Samedi, on va aussi se tirer les cheveux :

    Tout d’abord, on fête la réouverture du Bal du Lézard avec Robbob et le Limoilou Libre Orchestra et The Two Birdz. Ça fait un bout que les deux formations tentent de faire quelque chose ensemble, voilà qu’ils ont trouvé l’occasion parfaite. Le nouveau décor du Bal est magnifique, Robbob parle de jouer des tounes de son prochain album, il risque d’y avoir beaucoup d’agrément! 21 h, 5 $ (gratuit si vous vous déguisez en oiseau – c’est Robbob qui le dit). INFO

    L’auteur-compositeur-interprète folk-pop très aérien Jeffrey Piton sera au Vieux Bureau de poste de Saint-Romuald pour présenter les pièces de son album La transition. Excellent choix si vous aimez la pop planante! Le spectacle est à 20 heures, les billets sont 22 $. INFO

    À la Librairie Saint-Jean-Baptiste, ce sera au tour de Gab Paquet de nous présenter de nouvelles (et de moins nouvelles) chansons. Il sera accompagné pour l’occasion de Claudia Gagné (Une vraie invasion de La Palette ce week-end!). Contribution volontaire (en argent bien sonnant ou en mots bien sonnés). Payer des consommations, ça peut aussi faire plaisir. 20 heures. INFO

    Il y a encore plein d’autres spectacles et autres activités toute la fin de semaine. Pour en savoir plus, consultez Quoi faire à Québec.

    Jacques Boivin

    16 octobre 2015
    Nouvelles, Région : Québec
    Accrocher les jupons, APES, BIIPIIGWAN, Carlos Nunez, Claudia Gagné, CRi, Elephants in Trouble, Emma Frank Quartet, Gab Paquet, Jane Ehrhardt, Jeffrey Piton, KEN Mode, L’Anti Bar & Spectacles, Le Bal du lézard, Le petit impérial, Le Vieux Bureau de poste, Les Louanges, Librairie St-Jean-Baptiste, Live in Vacuum, Milk & Bone, palais montcalm, pantoum, Psomb, Robbob, The Seasons, The Two Birdz, Théâtre Petit-Champlain
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