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    Quoi voir ce week-end?

    Oh, là là, encore une grosse fin de semaine côté spectacles. Comme toujours, il s’agit de nos choix. Vous trouverez une liste exhaustive sur des sites comme l’excellent quoifaireaquebec.com.

    VENDREDI 20 MARS

    (Photo : ecoutedonc.ca/archives)
    (Photo : ecoutedonc.ca/archives)

    Kandle est avec ses Crooks au Vieux bureau de poste de Saint-Romuald. La jeune femme est en feu depuis le lancement de son plus récent album, In flames. Si vous aimez votre rock très old school, vous ne voudrez pas manquer la prestation de la fougueuse blonde. Le spectacle commence à 20 heures, les billets sont 20 dollars.

    Les amateurs de hip-hop se retrouveront pour leur part à l’Impérial Bell où les attendent la 19e édition du festival Boom. Au menu, Souldia, Vita Nova, PCL et 8eme ainsi que les finalistes du concours Boom 2015. Les billets sont 28,50 $, les portes ouvrent à 19 h 30 et le spectacle commence à 20 h 30.

    Le groupe Whisky Legs, qu’on pourra voir la semaine prochaine à Limoilou, sera de son côté au Cosmos de Lévis. Un beau mélange de soul et de blues rock vous attend. Ça commence à 20 h 30 et c’est gratuit.

    (photo : Jay Kearney)
    (photo : Jay Kearney)

    Pour leur part, Robbob et le Limoilou libre orchestra seront au Triplex suspendu de Limoilou pour fêter l’arrivée du printemps. Mélange très festif de folk, de musique cajun et de sonorités hawaiennes, on a souvent l’impression d’entendre des chansons pour enfants qui s’adressent aux adultes. Le tout dans la joie et la bonne humeur. C’est là que vous nous trouverez. 21 heures, contribution volontaire.

    On serait fous de ne pas vous parler du spectacle de Les guerres d’amour et BEAT SEXÜ au Pantoum. Premièrement, parce que BEAT SEXÜ vient d’annoncer une campagne de sociofinancement pour produire un album mettant en vedette les artistes d’ici. Deuxièmement parce que j’ai entendu dire qu’on allait parler à BEAT SEXÜ la semaine prochaine. Troisièmement, parce que ces deux bands-là vont casser la baraque. Les portes ouvrent à 20 heures, les spectacles commencent vers 21 heures, ça coûte un gros 10 $ pis t’amènes ta bibine. 😉

     

    SAMEDI 21 MARS

    Les amateurs de folk indé atmosphérique se dirigeront vers Le Cercle, qui accueille l’excellent Mark Berube. La première partie sera assurée par Myriam Gendron, qui a mis en musique les mots de Dorothy Parker. Folk extrême. 17,50 $, les portes ouvrent à 19 heures, le spectacle commence à 20 heures.

    bodh'aktanIl y a aussi, dans un registre beaucoup plus festif, la gang de Bodh’aktan, qui va prendre d’assaut l’Impérial Bell et fêter la St-Patrick avec Rudy Caya (Vilain Pingouin) comme artiste invité, ainsi que l’auteur-compositeur-interprète-qui-a-déjà-été-victime-de-persécution TREMBLAY et les excellents rockeurs de CARAVANE en première partie. Le vert sera à l’honneur et l’ambiance sera au gros party. On en profite, parce que le groupe passe autant de temps en Europe qu’au Québec ces temps-ci! Gros party pour 25 $.

     

    DIMANCHE 22 MARS

    11064417_10153655345033625_1766566522_oOn vous en a parlé cette semaine, nous allons voir The Rural Alberta Advantage, qui débarque pour la première fois au Petit Impérial. Indie rock canadien très typique, mais avec une personnalité très forte et des refrains que vous ne pourrez pas vous enlever de la tête. En première partie, un autre Ontarien, Kalle Mattson. Pour seulement 13 $ le sésame, on parle d’une magnifique occasion à saisir!

     

    Comme vous voyez, il s’agit d’un autre très gros week-end côté spectacles. Et encore, on n’a fait qu’effleurer la surface, j’ai vu plein d’autres spectacles au Café Babylone, au Cercle, au Scanner et dans de nombreuses autres salles! Alors si rien dans cette liste ne vous allume, consultez les calendriers de sites comme Quoi faire à Québec.

    Allez, bons shows, amusez-vous bien, on se revoit demain pour un petit compte-rendu du spectacle de Robbob. Et lundi pour TRAA.

    (et la semaine prochaine : on parle des nouveaux albums de Louis-Jean Cormier (qui vient à Québec en septembre) et Laura Marling (qui ne viendra pas à Québec, mais qui s’arrêtera à Montréal)… et de plein d’autres choses!)

    Jacques Boivin

    20 mars 2015
    Spectacles
    8eme, BEAT SEXÜ, Bodh’aktan, Boom, CARAVANE, Cosmos, District 7 production, EnVedette, Impérial Bell, Kalle Mattson, Kandle, Le petit impérial, Le Triplex suspendu, Les guerres d’amour, Limoilou Libre Orchestra, Mark Berube, Myriam Gendron, pantoum, PCL, Robbob, Rudy Caya, Souldia, The Rural Alberta Advantage, Vieux Bureau de poste, Vilain Pingouin, Vita Nova, Whisky Legs
  • [BIENTÔT] The Rural Alberta Advantage + Kalle Mattson

    [BIENTÔT] The Rural Alberta Advantage + Kalle Mattson

    11064417_10153655345033625_1766566522_oCe dimanche, le groupe torontois The Rural Alberta Advantage entreprend une tournée de la côte Est au Petit Impérial de Québec. Il vient nous présenter, entre autres, son plus récent album, l’excellent Mended With Gold, paru en automne dernier.

    Si vous aimez l’indie pop lumineuse, vous devriez aimer ce trio de Toronto qui n’a pas vraiment d’équivalent, mais qui évolue dans les mêmes eaux que des groupes comme Hey Rosetta!, malgré un son beaucoup plus électrique (trio oblige). Mais vous y retrouverez les mêmes ingrédients de base : mélodies lumineuses, belles envolées, refrains fédérateurs, belle authenticité. Ne vous trompez pas : je pose quelques repères çà et là, mais le groupe possède sa propre personnalité!

    C’est le premier passage du groupe au Québec depuis 2008, ainsi que sa première visite dans la vieille capitale.

    En première partie, Kalle Mattson, de Sault Ste. Marie. La meilleure description que je pourrais vous donner pour son travail, c’est « Tom Petty meets The Decemberists ». C’est très intéressant et j’ai hâte d’entendre le tout live.

    Les portes ouvrent à 19 heures, les prestations commencent à 20 heures. Ça va être bon. On va d’ailleurs être là. Et on aimerait bien vous dire « pardon, puis-je passer » pendant le spectacle! Billets en vente à la billetterie et sur le site Web de l’Impérial Bell.

    Une présentation de District 7 production et Le cercle – lab vivant.

    Jacques Boivin

    18 mars 2015
    Nouvelles
    District 7 production, Kalle Mattson, Le cercle – lab vivant, Le petit impérial, The Rural Alberta Advantage
  • [ALBUM] Ariane Moffatt – « 22 h 22 »

    [ALBUM] Ariane Moffatt – « 22 h 22 »
    Ariane Moffatt 22h22 (Simone Records)
    Ariane Moffatt
    22h22 (Simone Records)

    C’est fou combien les choses changent en trois petites années. Tiens, voilà à peine trois ans, Ariane Moffatt nous présentait MA, son album le plus dansant (et bilingue), donnait des shows de feu et impressionnait le Québec entier à La voix. La voilà maintenant en train d’essayer de concilier le travail et la famille, la musique et les enfants, la tournée et le foyer. Le cinquième album de l’artiste, 22h22, marque de belle façon ce passage à un nouveau stade de la vie adulte.

    22h22, c’est l’heure tranquille, où les enfants sont couchés, où la blonde se repose, et qui est propice à la création. C’est aussi le début d’une nouvelle aventure, de ce nouvel album, probablement le plus personnel d’Ariane, mais surtout, le plus pop. Pour le plus grand bonheur de ses fans, qui sont très, très nombreux.

    22h22, c’est également la chanson qui ouvre l’album tout en douceur. « Une minute comme un clin d’oeil », dit-elle, saisissant au vol ces petits moments de bonheur. Un album personnel, que je disais? La tendresse d’Ariane à l’égard de ses proches n’est pas seulement palpable dans cette chanson, elle est carrément là, en trois dimensions et en technicolor!

    Sur cet album coréalisé par Ariane et Jean-Phi Goncalves, les guitares se font très rares, on est carrément dans la synthpop, des couches de synthétiseurs se succèdent pour nous faire claquer des doigts, taper du pied et danser. Rêve est peut-être très atmosphérique, mais on imagine déjà les nombreux remix! De son côté, Les tireurs fous nous accroche tel un hameçon duquel il est impossible de se dépêtrer. Un autre de ces refrains incroyables dont Ariane seule a le secret. Une chanson maternelle à souhait. Ces chansons-là, l’auteure-compositrice-interprète les vit plus que jamais. En tout cas. Celle-là, elle est dans mes 3-4 préférées de la discographie d’Ariane. Ça va tellement puncher en spectacle! La suite de l’album voit Ariane Moffatt passer de la tendresse piano-voix (Domenico) à la synthpop très chaude (De mort à vivant), faire une petite place à la guitare sur la très 80s Miami et nous donner des frissons sur la tendre Les deux cheminées. Et il y a cette finale, sur Toute sa vie, où Ariane s’est payé le luxe d’un choeur composé d’internautes!

    En somme, 22h22, c’est un peu comme un polaroid de la vie actuelle d’Ariane Moffatt. La famille, la maternité, les craintes de toutes sortes, le bonheur qu’on a besoin d’exprimer… tout est là.

    Elle maîtrisait déjà le sens de la mélodie et du rythme. Elle a vite appris à apprivoiser les mots et à leur faire dire exactement ce qu’elle voulait. Eh bien aujourd’hui, Ariane Moffatt se montre à nous sans tomber dans l’exhibitionnisme. On se reconnaît dans ses chansons, on se reconnaît dans les petits bonheurs, les petits malheurs, les grandes craintes, les regards portés vers l’avant, vers l’arrière et tout autour.

    Elle va toucher pas mal de monde, la petite. Après, elle va les faire danser!

    Ariane Moffatt sera à l’Impérial Bell avec Milk and Bone en première partie le 1er mai prochain. Les billets sont en vente à la billetterie de l’Impérial Bell et au http://www.imperialbell.com 

     

    Jacques Boivin

    10 mars 2015
    Albums
    22h22, 88/100, ariane moffatt, EnVedette, Simone Records
  • [ALBUM] Julie Blanche – « Julie Blanche »

    [ALBUM] Julie Blanche – « Julie Blanche »
    Julie Blanche Julie Blanche (Coyote Records)
    Julie Blanche
    Julie Blanche (Coyote Records)

    Après un maxi qui a fait jaser les mélomanes, Julie Blanche lance enfin son premier album complet. Son grand complice Antoine Corriveau a écrit et composé la grande majorité des chansons (sauf la magnifique La vie facile, qui lui a été offerte par Stéphane Lafleur). Toutes de magnifiques compositions taillées sur mesure pour la l’artiste, qui les a arrangées avec soin avant d’entrer en studio.

    Elle a bien choisi son équipe, composée de joueurs talentueux : Mathieu Charbonneau (réalisation et claviers), Mark Lawson (mixage) Pietro Amato (cor français), Cédric Dind-Lavoie (basse et contrebasse), Stefan Schneider (batterie) et Antoine Corriveau (guitare et voix). La réalisation est sobre, juste et soignée (ça fait du bien, la mode est à la surproduction).

    Mais c’est-tu bon?

    Quand j’ai entendu parler de l’album, j’ai eu une crainte : que l’univers de Julie Blanche ressemble un peu trop à celle de Corriveau. C’est exactement le contraire. Oui, on reconnaît l’excellente écriture de l’auteur-compositeur et comme Les ombres longues, on se sent en hiver, mais là où Corriveau ressemble parfois à une tempête de neige, Julie Blanche est plutôt une froide soirée de février passée près du poele à bois. Dehors, il fait froid, mais à l’intérieur, il y a cette belle chaleur qui rayonne, ce feu qui brûle, qui réconforte.

    Musicalement, c’est vraiment du bonbon. Même si le rythme est particulièrement lent, on ne s’ennuie jamais, qu’on écoute pour les émotions ou pour décortiquer les chansons un instrument à la fois. Au bout de la nuit est d’une telle richesse, quelle idée d’avoir invité Amato! À ces chansons s’ajoute la magnifique voix de Blanche, qui chante peut-être les mots de Corriveau (qu’elle a toutefois approuvés pendant le processus de création), mais qui le fait totalement à sa manière, sans prendre de faux accent comme on a trop souvent tendance à le faire.

    On va être honnête, un aspirant au titre de l’album franco de 2015 vient de s’ajouter à la liste.

    Ne reste plus qu’à défendre ces dix magnifiques chansons sur scène. Ça tombe bien, nous aurons la chance de la voir le 11 avril prochain au Petit impérial dans une formule double plateau avec Antoine Corriveau. En plein le genre d’occasions qu’on n’aime pas manquer ici.

    Jacques Boivin

    3 mars 2015
    Albums
    87/100, Coyote Records, Julie Blanche
  • [PHOTOS] Fire/Works, Antoine Corriveau et Marie-Pierre Arthur, 27 février 2015

    [PHOTOS] Fire/Works, Antoine Corriveau et Marie-Pierre Arthur, 27 février 2015

    Chose promise, chose due : voici les photos du spectacle de vendredi. Y’en a beaucoup? C’est juste parce que j’étais pas capable de choisir. L’énergie de Marie-Pierre Arthur, sa complicité avec ses musiciens, les regards tendrement intenses de Frank Lafontaine, tout ça, c’était du bonbon pour un photographe.

    Photos : ecoutedonc.ca/Jacques Boivin

    Fire/Works. Crédit photo: Jacques Boivin
    Fire/Works. Crédit photo: Jacques Boivin
    Fire/Works. Crédit photo: Jacques Boivin
    Fire/Works. Crédit photo: Jacques Boivin
    Fire/Works. Crédit photo: Jacques Boivin
    Fire/Works. Crédit photo: Jacques Boivin
    Fire/Works. Crédit photo: Jacques Boivin
    Fire/Works. Crédit photo: Jacques Boivin

    Jacques Boivin

    1 mars 2015
    Spectacles
    Antoine Corriveau, Coyote Records, EnVedette, Fire/Works, Impérial Bell, marie-pierre arthur, Nuits FEQ, Simone Records
  • [SPECTACLE] NuitsFEQ – Fire/Works, Antoine Corriveau et Marie-Pierre Arthur, Impérial Bell, 27 février 2015

    [SPECTACLE] NuitsFEQ – Fire/Works, Antoine Corriveau et Marie-Pierre Arthur, Impérial Bell, 27 février 2015
    Marie-Pierre Arthur
    Marie-Pierre Arthur

    Wow. Sérieux, là. Quelle soirée. Je viens d’arriver et ouf, j’essaie tant bien que mal de me mettre en mode rédaction. Voyez-vous, ce spectacle de Marie-Pierre Arthur, c’était de la bombe. J’ai vu des spectacles émouvants. J’ai vu des spectacles époustouflants. J’ai vu des shows endiablés. Mais ce soir, j’ai eu du plaisir comme j’en ai rarement eu. Et il semble que je n’étais pas le seul. J’étais entouré de visages ravis, de hanches qui se laissaient aller et de mains qui battaient la mesure.

    Accompagnée de son band toute-étoile, Marie-Pierre Arthur a livré une prestation principalement fondée sur les pièces de son dernier album Si l’aurore. Et elle aimait ça. Elle souriait constamment, la Marie-Pierre. À la foule. À l’homme de sa vie, qui brûlait les notes de son clavier avec toute la Frank Touch dont il était capable. À ses autres musiciens (Joe Grass et Guillaume Doiron à la guitare et Sam Joly à la batterie) et à sa choriste, Erika Angell, qui accompagnait notre héroïne avec sa voix magnifique. La chimie entre les membres du groupe, qui prenaient vraiment leur pied à jouer ensemble, était palpable (et contagieuse). Et la communion avec la foule… comment dire? On sentait qu’on faisait partie du band, de la famille. Et l’énergie allait dans les deux sens. Marie-Pierre était visiblement émue par l’accueil qu’on lui avait réservé.

    Fire/Works
    Fire/Works

    Sur le plan des chansons, avouons-le, on dirait que Si l’aurore a vraiment libéré Marie-Pierre Arthur. Ça groove, ça groove, suffit de la voir caresser sa basse pour se rendre compte à quel point elle a du plaisir à jouer ces chansons, qui sont plus que solidement interprétées. Les chansons des deux premiers albums ont eu droit à un petit coup de plumeau pour se rapprocher musicalement des nouvelles. Si tu savais était SUR-VOL-TÉE.

    Magique. Divin. Mais pour du rock, c’était tout, sauf soft.

    En première partie, Fire/Works a livré une prestation solide et sympathique composée de pièces de leur petit dernier Shenanigans. C’est juste dommage que les personnes présentes aient préféré papoter plutôt que d’écouter le show qu’ils ont devant eux. Heureusement, lorsqu’est venu le temps d’Elephant, les gars ont mis les grandes gueules dans leur petite poche. On en aurait pris beaucoup plus que ce petit 4-5 chansons.

    Antoine Corriveau
    Antoine Corriveau

    Le groupe était suivi d’Antoine Corriveau, qui a impressionné les personnes présentes avec une prestation sans tache, comme toujours. Non, il ne saute pas partout (au contraire, il est bien vissé sur sa chaise avec son grand chapeau), mais il impose le respect, Corriveau. On l’écoute attentivement. On hoche la tête en approbation. Les spectateurs qui m’entouraient ont vraiment été emballés par sa prestation. Faut dire que le folk-rock sombre, mais intense, de l’auteur-compositeur-interprète se transpose particulièrement bien sur scène, et les pièces du deuxième album, Les ombres longues, sont autant d’occasions de s’envoler. Julie Blanche, qui lance son premier album mardi, est venue rejoindre le trio pour une dernière petite chanson. Belle façon de souligner que Corriveau et Blanche seront au Petit impérial le 11 avril prochain dans une magnifique formule double plateau.

    Bon, allez. Les photos vont suivre plus tard, le blogueur a des valises à préparer.

    Mais sérieux. Quel fun!

    Jacques Boivin

    28 février 2015
    Spectacles
    Antoine Corriveau, Fire/Works, marie-pierre arthur, Nuits FEQ
  • Robbob et Limoilou libre + Wabo BBQ au Cercle le 27 février

    Robbob et Limoilou libre + Wabo BBQ au Cercle le 27 février

    1965684_10153112939842640_119652189723665584_o

    Si vous habitez à Limoilou, il y a de bonnes chances que vous connaissiez Robbob qui, avec ses complices du Limoilou Libre Orchestra, égaye nos soirées d’été et réchauffe notre mois de février depuis quelques années déjà. Il y a même de bonnes chances que vous ayez entendu son plus récent album, Godzilla vs. Poutine, des chansons pleines d’images et d’humour bon enfant. C’est joyeux, c’est festif.

    Vous comprendrez donc que les spectacles de Robbob et le Limoilou Libre Orchestra sont autant de petites fêtes qui se déroulent dans la bonne humeur.

    Vendredi, le groupe aura l’occasion de propager sa bonne humeur sur le quartier Saint-Roch alors qu’il prendra possession du Cercle. En première partie, le bluegrass bien tendre de Wabo BBQ.

    Une belle soirée pour à peine 10 $!

    Les portes ouvrent à 20 heures, la fête commence à 21 heures. Amusez-vous bien!

    (photo à la une : Jay Kearney)

    Jacques Boivin

    26 février 2015
    Nouvelles
    Le Cercle, Limoilou Libre Orchestra, Robbob, Wabo BBQ
  • Odile DuPont transformera le Vieux Bureau de poste en cabaret!

    Odile DuPont transformera le Vieux Bureau de poste en cabaret!
    Odile DuPont (Photo : Marion Desjardins)
    Odile DuPont (Photo : Marion Desjardins)

    Ce vendredi, le 27 février, Odile DuPont offrira la grande première de son nouveau spectacle, Accrocher les jupons,  au Vieux Bureau de Poste de St-Romuald. Ce spectacle de chanson-théâtre, mettant en vedette la chanteuse ainsi que la comédienne Monika Pilon, a été mis en scène par Patric Saucier.

    Si vous connaissez l’univers très (très) rose et un brin rétro d’Odile DuPont, vous savez que vous allez en voir et en entendre de toutes les couleurs. On nous promet un esprit cabaret et burlesque à la Olivier Guimond.

    Vous ne la connaissez pas? Tiens, vlà le clip Le pinch à mon père!

     

    Jacques Boivin

    25 février 2015
    Nouvelles
    Accrocher les jupons, Monika Pilon, Odile DuPont, Patric Saucier, Vieux Bureau de poste
  • [ALBUM] Galaxie – « Zulu »

    [ALBUM] Galaxie – « Zulu »
    Galaxie Zulu (La meute)
    Galaxie
    Zulu (La meute)

    Olivier Langevin est un homme passablement occupé. Dieu québécois de la guitare, il dégaine sa six-cordes sur les albums d’un nombre assez incroyable d’artistes québécois, tel un Rick Haworth des temps modernes. Mais il ne fait pas qu’améliorer les albums des autres, il participe aussi à toutes sortes de projets (dont Gros Mené, autre groupe-phare de la « gang de Saint-Prime »). Et il mène la barque de Galaxie, projet rock qui s’est raffiné depuis la parution de Tigre et diesel en 2011. Murs de claviers derrière un mur de guitares, rythmes dansants, sex-appeal certain, l’album a été encensé par la critique (dont nous, qui l’avons placé au cinquième rang de nos albums préférés de 2011 derrière Feist, Wilco, My Morning Jacket et Portugal. The Man). Dire que la suite était attendue relève donc de l’euphémisme.

    Arrive donc cette suite de Tigre et diesel, le bien nommé Zulu. Langevin avait promis un album plus organique, moins fignolé, et le mot d’ordre en studio était « Plus de zoulou ». C’est donc sur des sonorités très blues rock africain que s’ouvre ce nouvel album. Les cartes sont jouées, ça va être viril et animal! De son côté, le premier simple, Robot Lynx, promettait une certaine continuité avec Tigre et diesel. La stabilité dans le changement, quoi!

    Plus sérieusement, le virage entrepris sur l’album précédent se poursuit sur Zulu. Les guitares ont beau être omniprésentes, lourdes et sales, les claviers, les boucles et les échantillons donnent une saveur très pop. Des chansons comme Dragon sont de vrais hameçons, qui bénéficient vraiment de la Frank Touch (les claviers de François Lafontaine – ainsi que ceux de Dan Thouin), pendant que Pierre Fortin nous fait hocher de la tête avec son beat de métronome. Sont aussi omniprésents Élage Diouf aux percussions, ainsi que Karine Pion et Fanny Bloom aux choeurs.

    La réalisation, juste assez sale, est signée Langevin, Pierre Fortin et Pierre Girard. Alors qu’on aurait pu beurrer encore plus épais que sur Tigre et diesel, c’est plutôt l’inverse qui se produit : malgré la distorsion et les divers effets, on sait qu’une pièce atmosphérique comme Champ de mine (une autre très zulu) ne devrait pas être trop difficile à reproduire sur scène.

    On ne se fera pas de cachette, Olivier Langevin n’est pas le plus grand des poètes de l’histoire de l’humanité, loin s’en faut. Il n’en demeure pas moins qu’il a su se créer un univers simple, mais très efficace, très masculin, et les paroles de ses chansons servent très bien la musique qui les accompagne. On nage dans les instincts primaires, ce n’est pas le temps de disserter sur le sexe des anges.

    Les temps morts sont très rares (est-ce qu’on peut considérer Tank comme un temps mort?) et on rocke du début à la fin. C’est un album qui s’écoute dans le piton, sur le bord du Lac (avec une majuscule, il n’y en a qu’un seul…), avec une grosse bière de Sainte-Guidoune. Pis autre chose, si vous êtes de ce genre-là!

    En bref, Olivier Langevin et ses complices nous ont servi tout une galette avec ce Zulu, qui devrait en tenir plusieurs éveillés pendant de nombreuses écoutes. Du rock solide, qui ne marque pas une grande évolution par rapport à Tigre et diesel, malgré un son plus brut, plus live, moins fignolé, mais dont on ne se tanne pas. Du rock comme on aimerait en voir sur une scène immense un soir de pleine lune sur les Plaines un de ces quatre. Avec des lasers. Et des hurlements de loup. Et des flammes.

    Un dispositif scénique à la mesure de la Bête.

    Galaxie sera à l’Impérial Bell le 27 mars prochain dans le cadre des Nuits FEQ. Seulement 15 $! Billets en vente ici.

     

    [bandcamp width=100% height=120 album=1103933762 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small track=396628281]

    Jacques Boivin

    24 février 2015
    Albums
    90/100, EnVedette, Galaxie, La meute, Zulu
  • [SPECTACLE] Klô Pelgag, Théatre Petit-Champlain, 20 février 2015

    [SPECTACLE] Klô Pelgag, Théatre Petit-Champlain, 20 février 2015
    Klô Pelgag
    Klô Pelgag

    Vendredi soir, Klô Pelgag était de passage à Québec pour un spectacle à guichets fermés au Théâtre Petit-Champlain. Tous les billets étaient déjà vendus depuis quelques semaines et nous avions plus qu’hâte de la revoir après son passage au Festival d’été de Québec en juillet dernier (que nous avions adoré).

    Faut dire que cette jeune artiste sait en mettre plein la vue (et les oreilles). Notamment par l’entrée fracassante de son groupe (déguisés en sportifs de toutes sortes – skieurs, hockeyeurs, y compris un excellent gardien de but, et nageurs en speedo… de fille) et sa propre entrée désopilante, vêtue de son nouveau pyjama Beethoven-Jordan, de lunettes et de skis de fond!

    Klô Pelgag
    Klô Pelgag

    En musique, on a évidemment surtout entendu les magnifiques chansons de L’alchimie des monstres, interprétées sans faille aucune par un band rodé au quart de tour et qui semble prendre autant son pied qu’au tout premier spectacle. Dès les premières envolées instrumentales de Le corbeau, on peut sentir cette chimie qui unit Klô Pelgag et ses musiciens. On se regarde, on se sourit, le plaisir est palpable.

    Klô Pelgag est toujours animée de cette belle folie dans ses interactions tâtillonnes, mais désopilantes. Quand elle nous invite à chanter, c’est dans une version accélérée de Rayons X (déjà difficile à chanter tellement les paroles défilent vite). Et quand elle vient s’asseoir à 3 pouces de votre visage et qu’elle vous fixe droit dans les yeux, vous vous retenez de ne pas rire (d’ailleurs, je suis persuadé qu’elle veut jouer à je te tiens par la barbichette…). On a aussi eu droit au traditionnel tour de magie du contrebassiste Philippe Leduc, qui nous une fois de plus confondus!

    Claudia Gagné et Stéphane Robitaille
    Claudia Gagné et Stéphane Robitaille

    Lorsqu’elle reprend Pégase, de Thomas Fersen, on a l’impression que la chanson a été écrite pour elle, voire par elle-même. Il faut dire que les deux auteurs-composteurs-interprètes ont des univers plutôt colorés – et compatibles…

    Nous avons dû quitter au début du rappel, mais nous n’avons pas manqué cette autre reprise, désopilante cette fois. Violett Pi s’est dirigé à la batterie et Charles Duquette (le batteur en speedo) s’est dirigé à l’avant pour entonner Les yeux du coeur, d’un certain Gerry Boulet, au bonheur total des spectateurs. Cheesy à souhait. (On me dit que Les yeux du coeur étaient suivis de Tremblements.)

    En première partie, le public a pu faire connaissance avec Stéphane Robitaille, un auteur-compositeur-interprète de Québec qui nous a fait bien rire avec ses chansons pleines d’esprit (que vous trouverez sur son excellent album Fuck you mon amour). Accompagné de Claudia Gagné (L’Octopus) à la contrebasse, l’homme qui prétend écrire des chansons pour se calmer les nerfs (paraît que ça marche parfois) s’est fait une tonne de nouveaux fans. J’ai même entendu des comparaisons avec Brassens!

    Avant de passer aux photos, soulignons que Klô Pelgag sera de retour à Québec le 10 décembre prochain à la salle Octave-Crémazie du Grand théâtre de Québec. Les billets sont déjà en vente et ils s’envolent très vite! Voilà votre chance de la voir ou de la revoir!

    (Photos : ecoutedonc.ca/Jacques Boivin)

    Stéphane Robitaille – Photo : Jacques Boivin
    Claudia Gagné et Stéphane Robitaille
    Klô Pelgag
    Klô Pelgag
    Klô Pelgag – Photo : ecoutedonc.ca/Jacques Boivin

    Jacques Boivin

    21 février 2015
    Spectacles
    Claudia Gagné, EnVedette, Klô Pelgag, Stéphane Robitaille, Théâtre Petit-Champlain, Violett Pi
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