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  • [Bourse RIDEAU] Sandveiss + PONCTUATION + The OBGMs, L’Anti Bar et Spectacles, 15 février

    [Bourse RIDEAU] Sandveiss + PONCTUATION + The OBGMs, L’Anti Bar et Spectacles, 15 février

    Deuxième journée à la Bourse Rideau et c’est peu dire qu’elle était très attendue pour ma part ! Il s’agissait de la fin de soirée d’Heavy Montreal présentée par Sexy Sloth et l’Anti Bar et Spectacles avec un line up plus que parfait : Sandveiss, PONCTUATION et The OBGMs. Seul point noir au tableau : les prestations ne durent malheureusement que 20 minutes !

     

    Sandveiss

    Sandveiss

    L’anti s’est rempli en un temps record! En moins de 15 minutes, la moitié de la salle était pleine : on était prêt pour le rock de Sandveiss. Toujours aussi excellent, le groupe enchaîne les pièces sans intermède, après tout, le temps est compté ! La foule, très timide, a laissé les places de premier choix vides. Vous savez, quand il se forme un énorme trou, directement devant la scène, que personne ne veut dévierger à part les photographes ? Phénomène qui semble plus que courant durant RIDEAU ! Petite félicitation à la seule personne qui était à l’avant : un fan avec un t-shirt de Sandveiss qui n’a cessé de hocher la tête, chevelure de feu incluse ! Restait à voir si la venue du prochain groupe allait régler le tout.

     

    PONCTUATION

    PONCTUATION

    L’assistance a réussi à s’avancer de quelques pas. Puis, quelques nouveaux arrivés et on attendait de pied ferme le groupe, qui allait sans aucun doute nous faire bouger. Un semblant d’impression de déjà-vu se prépare, puisque la formation était présente au même endroit en décembre dernier. La paramnésie se calme un peu, lorsqu’Alex Beaulieu (Les Indiens) s’installe aux percussions. Le trio débute en force, mais l’ambiance me semble un peu plus molo qu’avec la formation habituelle, incluant Max Chiasson. Reste qu’on adore le groupe et qu’il semblerait que ce soit la dernière prestation à Québec avant un petit bout. De nouvelles pièces à venir ? On l’espère !

     

    The OBGMs

    The OBGMs

    Ils étaient à Québec cet été pour le FEQ et on les a manqués. Ils étaient aussi au Iceland Airwaves Music Festival et là également, je les avais manqués pour cause de salle pleine. Inutile de dire que c’était le moment que j’attendais le plus de la soirée. Les membres du groupe s’étaient d’ailleurs pointés le visage, la veille au Pantoum pour le Phoque OFF, et ce soir, ils étaient à l’avant à chanter les pièces de leurs collègues de tournée.

    C’est maintenant à leur tour de monter sur scène. Ils débutent le tout en ordonnant à la foule de s’avancer ! Le vide est maintenant une histoire ancienne, enfin ! Je dois avouer que je m’attendais à quelque chose d’énergique mais pas à ce point. J’en ai même perdu mes moyens ! C’est qu’en fait, je préférais regarder le tout, telle une vraie spectatrice et non pas derrière un objectif. Reste que j’ai un travail à faire, alors j’ai tenté d’immortaliser ce moment assez incroyable. Le public a obéi à toutes leurs demandes: les bras dans les airs, des sauts, des cris, jusqu’à s’agenouiller ! Le bassiste venant pousser de temps à autre le guitariste, un petit tour dans la foule, couché sur la scène et quelques blagues par-ci par là. Vraiment, c’était une performance parfaite, j’en voudrais décidemment plus ! J’espère que cette petite vitrine pendant RIDEAU aura donné l’envie à quelques uns de faire revenir The oOohh Baby Gimme Mores dans la ville !

    Bref, des soirées comme celle là, avec des groupes de qualité aussi élevée, on en prendrait tous les soirs, au risque de manger des toasts au beurre de peanut tous les jours ! Encore une fois, merci aux organisateurs pour cette belle soirée ! Un public un peu (trop ?) tranquille à mon goût mais bien du bon dans les oreilles !

    Photos : Marion Desjardins/ Llamaryon

    Sandveiss – Photo : Marion Desjardins
    (photo d’archive) Ponctuation à l’Anti en 2016 (crédit photo: Marion Desjardins)
    The OBGMs – Photo : Marion Desjardins

    Marion Desjardins

    28 février 2016
    Bourse Rideau, Région : Québec, Spectacles
    heavy montreal, L’Anti Bar et spectacles, Ponctuation, Sandveiss, Sexy Sloth, the obgms
  • [Bourse RIDEAU] Le Phoque OFF au Pantoum – 14 février

    [Bourse RIDEAU] Le Phoque OFF au Pantoum – 14 février

    La Bourse RIDEAU a commencé en force cette année : deuxième édition du Phoque OFF le soir de l’amour. Pour ceux qui ne connaissent pas l’évènement, c’est un gros party qui se déroule au Pantoum, présenté par Sexy Sloth et Kapuano Records. Il y a bien sûr des prestations musicales, mais aussi d’arts multidisciplinaires. Un petit bonus en prime: des pantoufles à l’effigie de la soirée sont remises aux participants. L’an dernier on avait pu y voir Caravane, Sandveiss et Les Marinellis. Cette année : UUBBUURRUU, Prieur&Landry et Adam Strangler nous attendent.

    Puisque je suis arrivée un peu avant l’heure (j’avais hâte il faut croire), j’en ai profité pour aller voir l’œuvre de la chorégraphe Priscilla Guy dans le sous-sol du Pantoum. La mini salle est tout en blanc: coton-tige, lunette de soleil, napperon de dentelle et une petite télévision. C’est dans cette dernière que se passe toute l’action. Catherine Lavoie-Marcus et Priscilla Guy, les interprètes, s’échangent des dialogues en mouvements sur fond blanc.

    UUBBUURRUU

    Un léger grondement se fait entendre, on est maintenant prêt pour le rock psychédélique d’UUBBUURRUU ! J’avais très hâte à cette soirée pour finalement voir le groupe. À noter que j’avais dans la tête la pièce Cosmic Cannibalism depuis déjà une semaine, véritable excellent ver d’oreille !  Tania B. Lacasse s’occupait des projections, c’était un match parfait comme qui dirait. La soirée aurait pu se terminer là que j’aurais été heureuse: le rock en plein dans la face, parfait tout comme les gars sur scène qui suent pour la cause.

    Je profite de l’entracte pour aller voir ce qui se passait au 2e étage. Des cadres, de la tulle et une boite de carton font office de décors. Une marionnette en bois sera le personnage principal de cette courte pièce en son et image inspirée de la mythologie féminine. Non sans mentionner aussi, les jeux d’ombres qui faisaient partie intégrale de ce petit 10 minutes efficace, offert par Sabrina Baran, marionnettiste et sa comparse. C’était sans doute une belle mise en bouche sur cet art.

    Prieur&Landry

    Je remonte à l’étage, Louis-Karl Picard-Sioui est en pleine performance que j’ai pas mal manqué. Il laisse la place à ce qu’on pourrait appeler nos petits préférés : le duo Prieur&Landry. Dès les premières notes, je ressens un petit velours réconfortant qui me met encore plus dedans. Si en début de soirée j’étais un peu fatiguée de ma fin de semaine, après la première pièce, j’étais prête pour un marathon. Je pourrais gager qu’encore une fois Prieur&Landry a su faire tourner quelques têtes inattentives, qui étaient surprises par toute cette ampleur de décibels, produits par seulement deux gars !

    Adam Strangler

    Pour terminer cette soirée digne du mot « parfait », Adam Strangler venait y faire son lancement d’album. Ce dernier que j’ai écouté toute la semaine et que j’ai vraiment adoré. J’ai cependant eu un petit doute pendant le spectacle: est-ce vraiment le même band que j’ai entendu dans mon chez moi ? La critique n’est pas négative, c’est seulement que je m’attendais à quelque chose qui bougeait plus et qui aurait certainement bien terminé cette soirée en action. Ça a plutôt eu comme effet de créer un baume relaxant sur l’assistance, ce qui n’est pas mal non plus. Petit clin d’œil à la pièce Astronomy, qui est une de mes favorites et fut aussi magique en version live. Bref, c’était vraiment excellent ! Je serai sans doute présente lors de leur retour dans la ville afin de mieux apprécier leur côté plus ambiant.

    Le Phoque OFF conserve donc son gage de qualité et de party à ne pas manquer. J’en profite pour mentionner la présence de Pascal et Alex (Les Indiens), qui étaient là pour assurer l’ambiance musicale entre les groupes et en fin de soirée. Défi relevé par toute l’équipe, j’ai déjà hâte à l’an prochain !

     

    Photos : Marion Desjardins/ Llamaryon

    Marion Desjardins

    28 février 2016
    Bourse Rideau, Région : Québec, Spectacles
    Adam Strangler, Kapuano Records, Le Pantoum, Le phoque OFF, Marionettiste, Prieur&Landry, Priscilla Guy, RIDEAU, Sabrina Baran, Sexy Sloth, UUBBUURRUU
  • [SPECTACLE] Valérie Clio, District St-Joseph, 11 février 2016

    [SPECTACLE] Valérie Clio, District St-Joseph, 11 février 2016

    Au départ je pensais faire un article complet sur le spectacle de jeudi dernier au District St-Joseph. Vous savez ces 5 à 7 organisés par le FEQ, gratuits (!) en format apéro super agréable ? Alors la semaine dernière, c’était au tour de la talentueuse Valérie Clio.

    Je cherchais les bons mots pour décrire la soirée tout en étant objective et ensuite je me suis bien rendue à l’évidence que ce n’était pas trop possible. Pourquoi ? Tout simplement parce que la belle Valérie Clio et moi on travaille ensemble depuis déjà 5 ans ! J’avais tout de même envie qu’Écoutedonc.ca parle de cette artiste pour une première fois sans oublier qu’il y a beaucoup de belles choses qui s’en viennent à son sujet ! J’en ferai donc un petit compte-rendu, juste pour vous donner envie d’en entendre plus et de la suivre.

    Il faisait chaud, le resto-bar était rempli et parenthèse en passant: le nouveau décor et l’ambiance de la place sont vraiment parfaits ! Jessy Ludovic à la batterie, le complice de toujours à la guitare: Guillaume Tondreau et un petit nouveau à la basse, François Moisan. Ils laissent entendre quelques premières notes avant que Valérie arrive sur scène.  C’est pas mal à ce moment que l’énergie explose ! Il y a de la complicité et un fun contagieux entre les membres du groupe et la foule répond bien. On a droit à la pièce « Vôtre » en live pour une première fois et si je me fie à ce que j’ai entendu, l’assistance a beaucoup apprécié cette interprétation !

    Je terminerais en disant que l’important pour comprendre ce qui s’est passé, c’est vraiment de oui, écouter l’album « L’Autre Nous », mais encore plus d’aller voir le spectacle: parce que c’est vraiment là que l’effet Clio prend toute son ampleur ! Ça tombe bien parce qu’elle fera une prestation le 27 février, dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs au Palais Montcalm. Contribution volontaire suggérée, mais vous devez réserver votre place juste ici !

    Photos : Marion Desjardins/ Llamaryon

    Marion Desjardins

    16 février 2016
    Région : Québec, Spectacles
    Apéros découverte, District St-Joseph, Festival d’été de Québec, Mois de l’histoire des Noirs, Valérie Clio
  • [SPECTACLE] Quebec Redneck Bluegrass Project (+On the Porch), 17/12/2015, Le Cercle

    [SPECTACLE] Quebec Redneck Bluegrass Project (+On the Porch), 17/12/2015, Le Cercle

    « Non, moi j’pas l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours » non moi, je les ai vues les légendes du party déluré, ces champions du trad-folk à boire ainsi que leur court-métrage La route de la soif.

    La route de la soif & On the Porch

    La soirée débute avec la projection du court-métrage qui a eu comme but, d’encore plus mettre dedans les très nombreux fans qui avaient déjà le coude très léger et qui étaient prêts pour la fête. Suivait le groupe On the Porch, ces Québécois laineux qui viennent d’un rang, mais qui possèdent le wifi, comme ils se plaisent à chanter. Mushpit dès la première chanson, alors que le groupe clamait leur plaisir d’enfin partager la scène avec les QRBP. On aurait pu croire que ces cinq joyeux festifs faisaient la partie principale tellement il y avait de l’ambiance.

    On the Porch

    Quebec Redneck Bluegrass Project

    Certes La route de la soif est une belle réalisation prouvant leur extraordinaire parcours de tournée en Chine, mais ce n’est pas pour ça qu’ils sont autant connus. C’est plutôt pour les fans dans la file d’attente, qui déjà chantaient et criaient leur soif, le body surfing multiple qui rendait la tâche bien difficile à Marion (notre photographe), la foule qui connaissait toutes les paroles à la perfection, le gars qui saute du balcon et s’étampe la face dans le plancher et finalement celui qui perd sa chaussure et qui continue à danser ! Vient alors le moment où le violoniste, Charles Hudon, s’est perché sur la contrebasse, pour qu’ensuite Francois Gaudreault lui-même, monte et joue sur son instrument. Le Capitaine Cool, avec sa mandoline tatouée et sa casquette vivante, qui oscille de gauche droite, à son bon plaisir et Jp Le Pad Tremblay au vocal frénétique et aux solos de blues, sortis d’on ne sait où, ont eux, l’audace de couper au milieu d’une chanson en criant «Caucus !». Le public retient son souffle et les membres se retournent pour reprendre le refrain et voilà, c’est l’hystérie collective générale.

    Quebec Redneck Bluegrass Project

    C’est au beau milieu de tous ces évènements, que les gars des Quebec Redneck Bluegrass Project sont allés se rafraichir un petit 30 minutes, après une heure intense de musique. Ces derniers prenant soin de mentionner qu’il pleuvait à l’intérieur du Cercle et qu’ils devaient s’assécher vu le plafond qui suintait de toute la chaleur dégagée par la foule. L’apothéose de ce show de deux heures est bien sûr, la dernière chanson “Chu ben plus cool su’a brosse”, chantée haut et fort par le public, dont le refrain aurait pu faire exploser des miroirs s’il y en avait eu. Le band a d’ailleurs invité les membres d’On the porch, à les rejoindre sur la scène. Une bonne partie de l’assistance a suivi évidemment ! Les « bodysurfeurs » faisaient presque la file, le plafond crachait ses dernières gouttes de sueur et la bière était lancée de tous les côtés. Bref, on aurait pu croire qu’après ce long spectacle l’énergie aurait manquée, mais cette pièce est un hymne à la fête et à la déchéance qui pourrait réanimer n’importe qui. Pauvre Cercle qui doit se sentir violenté par un truck, mais tsé, « quand ça va ben, que tu travailles pas demain », pis que « t’as soif en malade », ben tu vas voir Quebec Redneck même si c’est toujours sold out.

    On a aussi eu droit à quelques nouvelles pièces et le groupe a mentionné qu’un prochain album était à venir. La tournée s’est terminée ce samedi à Sherbrooke.Ne manquez pas le prochain passage des QRBP en 2016: c’est toujours une partie de plaisir assurée, où il ne faut pas trop penser au lendemain.

    Texte: Ismael Moreau et Marion Desjardins
    Photos: Marion Desjardins

    Marion Desjardins

    21 décembre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    Chine, La route de la soif, On the Porch, Quebec Redneck, Québec redneck bluegrass project
  • [FESTIVAL] Iceland Airwaves Music Festival – Takk !/Merci !

    [FESTIVAL] Iceland Airwaves Music Festival – Takk !/Merci !

    De retour à Québec depuis maintenant une semaine, voici un bref compte rendu de ce qu’à été le Iceland Airwaves 2015, accompagné d’un album photos des plus beaux moments.

    C’est sur cinq jours qu’ont défilé plus de: 240 groupes, 600 spectacles et ce dans une soixantaines de salles différentes. La ville de Reykjavík est complètement prise d’assaut par la musique. Les cinémas, cafés, boutiques et même musées sont transformés en espace de concert expressément pour la durée du festival. Les passionnés de musique se faufilent de salle en salle à mesure que la soirée avance. Les groupes courent entre leur concerts pour terminer la soirée, en assistant à d’autres spectacles au milieu de la foule. L’ambiance est propice aux découvertes, aux rencontres et à la fête.  Je comparerais un peu ce festival avec le FEQ ici à Québec, mais en plus gros, incluant un OFF. La programmation est ultra variée, incluant des formations très récentes, permettant ainsi de connaître plusieurs groupes du pays, autres que  Björk et Sigur Rós.

    À découvrir et voir si ces formations viennent à passer près de chez vous: Bianca Casady & the C.I.A, FM Belfast, Grísalappalísa, Kira Kira, Manu Delago, MOURN, Mr. Silla, Pink Street Boys, Rozi Plain, Singapore Sling, sóley, Sturle Dagsland, VAR, Vök et Weaves.

    Le Iceland Airwaves est sans aucun doute, un festival pour les passionnés de musique, mais aussi pour les amoureux du plein air. Il est impératif de prévoir un « roadtrip », avant ou après ces 5 jours musicaux, afin de profiter au maximum de ce que l’Islande a à offrir.

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    Pour revoir les comptes rendus du Iceland Airwaves Music Festival 2015
    – Jour 1: Grúska Babúska, BRNS, Magnús Leifur, VAR, Hekla, Stafrænn Hákon, Júníus Meyvant, Vök et Manu Delago
    – Jour 2: LoneLady, Tuff Love, Bárujárn, Mr. Silla, Mercury Rev et LA PRIEST
    – Jour 3: Kira Kira, russian.girls, Singapore Sling, Lára Rúnars, Hjaltalín, Milkywhale, Bianca Casady & the C.I.A., Weaves, Chastity Belt et Pink Street Boys
    – Jour 4: Low Roar, Grísalappalísa, Kiasmos, SOAK, sóley, Chili and the Whalekillers et MOURN
    – Jour 5: Sturle Dagsland, Par-Ðar, Bellstop, Rozi Plain, Sleaford Mods, Hot Chip et FM Belfast

    Photos : Marion Desjardins/ Llamaryon

     

    Marion Desjardins

    21 novembre 2015
    Festivals, Iceland Airwaves
    Bárujárn, Bellstop, Bianca Casady & the C.I.A., BRNS, Chastity Belt, Chili and the Whalekillers, FM Belfast, Grísalappalísa, Grúska Babúska, Hekla, Hjaltalín, Hot Chip, Iceland, Iceland Airwaves, Iceland Airwaves Music Festival, Islande, Júníus Meyvant, Kiasmos, Kira Kira, LA PRIEST, Lára Rúnars, LoneLady, Low Roar, Magnús Leifur, Manu Delago, Mercury Rev, Milkywhale, Mourn, Mr. Silla, Par-Ðar, Pink Street Boys, Rozi Plain, russian.girls, Singapore Sling, Sleaford Mods, SOAK, Sóley, Stafrænn Hákon, Sturle Dagsland, Tuff Love, VAR, Vök, Weaves
  • [FESTIVAL] Iceland Airwaves Music Festival – Jour 5

    [FESTIVAL] Iceland Airwaves Music Festival – Jour 5

    Lorsque je fais la couverture de festivals, je passe souvent par toute sortes d’émotions occasionnées par la fatigue et le surplus de « rendez-vous ». C’est un peu toujours la même chose: l’avant-dernière journée j’en viens à me dire que j’ai hâte que ce soit terminé et lors du dernier jour, je suis déjà nostalgique et je ne veux pas que ce soit la fin ! C’est ce qui arriva lors de cette cinquième journée au Iceland Airwaves Music Festival.

    Sturle Dagsland

    Je débute avec ce groupe que j’avais entrevu mercredi et qui m’avait complètement déroutée: Sturle Dagsland. Deux frères, l’un a l’allure d’elfe, l’autre plus concentré à sa tâche qui n’est aucunement légère. Je ne pourrais même pas décrire le style musical qui varie à toutes les deux secondes, autant par les instruments utilisés que par la voix magnifiquement bien maitrisée. Certaines pièces sont plus « noise », d’autres folk passant même par des allures de trame sonore de films d’horreur, une performance à couper le souffle tellement c’est intense. Le tout se déroulait dans le hall d’entrée du cinéma Bíó Paradís, en après midi avec odeur de pop corn inclus ! On n’aurait pu demander mieux.
    Sturle Dagsland

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    Par-Ðar

    Nouveau groupe psychédélique rock ambiant de l’Islande, n’ayant même pas un an d’existence. Ils sont cinq sur scène, quelques pièces en anglais, des harmonies vocales et un bonne « vibe » entre les membres. Alors qu’on plane littéralement pendant la prestation, vient s’ajouter pour quelques pièces clarinette et tuba: magnifique ! Un groupe qui va sans doute beaucoup évoluer dans la prochaine année. Reste à ajouter un peu plus de présence sur scène et c’est parfait !
    Par-Ðar

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    Bellstop

    La journée de dimanche étant relativement tranquille en terme de spectacles, j’ai décidé de me rendre au Dillon, pour la première fois pendant le festival, pour y voir Bellstop. Le duo folk est actif sur la scène musicale autant en Chine qu’en Islande depuis 2010. La salle est peu remplie comme la plupart des off-venues aujourd’hui. On dénote la présence de quelques membres de VAR dans l’assistance, qui apprécient ce moment de complicité en silence et hochements de tête. Prestation légère mais pas désagréable du tout !
    Bellstop

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    Rozi Plain

    J’ai bien fait d’arriver une heure à l’avance encore une fois ! Rozi Plain s’exécute pour un dernier set au Iceland Airwaves version Off-venue. Le tout se déroule au Kaffibarrin, dans une toute petite salle, à peine plus grosse que mon mini 3 1/2. On est serré, l’ambiance est intime et absolument parfaite pour la pétillante Rozi Plain. Les membres du groupe sont entassés, ayant même juché leur bassiste, les fesses assises sur le bar ! Ils enchainent les pièces avec un plaisir contagieux entremêlé de blagues. Des spectateurs n’ayant pu entrer, regardaient par la fenêtre, filmant même par une petite ouverture dos au groupe. Les membres ont fait suivre des « thumbs up », un à un à la caméra accompagné d’un fou rire de la foule. Moment de pur bonheur pour ce dernier off-venue, belle découverte musicale et ambiance, coup de coeur assuré.
    Rozi Plain

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    Sleaford Mods

    Je me dirigeai par la suite au spectacle de clôture qui était déjà entamé depuis quelques heures. J’arrivais juste à temps pour la fin de Úlfur Úlfur et le début de Sleaford Mods. Ce dernier groupe dont je pense ne pas avoir trop compris la raison de leur présence. J’aurais probablement été plus intéressée en étant bilingue, puisque les textes sont la plus grosse partie de la prestation de ce duo. Cependant, comme ce n’est pas le cas, pour ma part, les pièces se suivaient et se ressemblaient, sans parler du visuel qui était tout a fait la même chose. 
    Sleaford Mods

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    Hot Chip

    À partir de ce moment, j’ai réalisé qu’on était dans un spectacle festif, pour la dernière soirée du Airwaves, il était temps ! Ils ont joué quelques uns de leur succès entremêlés de plus récentes pièces. Le groupe était par contre très tranquille alors que la foule du stade Vodafone était très réceptive. Je me serais attendue à un peu plus de folie, mais somme toute, j’avais les deux bras dans les airs à sauter à l’avant pour « Over and over » !

    Hot Chip

    FM Belfast

    Dernière performance de la soirée: l’assistance s’active et la vingtaine de photographes s’avancent pour FM Belfast. Je n’ai jamais vu de groupe réaliser un tel exploit ! Les pièces s’enchainent avec une fluidité incroyable: une ambiance de fraternité et de gros party règne même dans ce que j’appelle, « l’enclos » à photographes. On sourit, on saute, on danse, des guirlandes de papier sont lancées de tout les côtés et d’autres se retrouvent autour du cou des membres du groupe. On fait asseoir les spectateurs pour qu’ils sautent et bougent comme si c’était le dernier Iceland Airwaves. Je m’aperçois qu’il s’agit de la dernière pièce alors que j’ai l’impression que ça fait à peine 15 minutes que le tout à débuter. Comme je l’ai dit, je n’ai jamais vu un spectacle sans aucun temps mort comme celui-ci ! 
    FM Belfast

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    La salle s’est vidée lentement, avec une ambiance des plus festives sans aucun anicroche. Le stade est situé à quelques minutes à pieds de la ville, les autobus ayant terminé leurs rondes 1h30 plus tôt, c’est à la file que nous avons quitté tous ensemble, marchant dans la même direction. Bonheur ressenti, mélangé à la nostalgie de réaliser que le Iceland Airwaves Music Festival 2015, était déjà chose du passé.

    Photos : Marion Desjardins/ Llamaryon

    FM Belfast (photo : Marion Desjardins)

    FM Belfast

    Marion Desjardins

    19 novembre 2015
    Festivals, Iceland Airwaves
    Bellstop, FM Belfast, Hot Chip, Iceland, Iceland Airwaves, Iceland Airwaves Music Festival, Islande, Par-Ðar, Rozi Plain, Sleaford Mods, Sturle Dagsland
  • [FESTIVAL] Iceland Airwaves Music Festival – Jour 4

    [FESTIVAL] Iceland Airwaves Music Festival – Jour 4

    Quatrième et avant dernière journée au Iceland Airwaves Music Festival: la précédente allait être dure à surpasser ! La fatigue est un peu plus présente, je quitte un peu tard pour ma marche de 45 minutes afin de me rendre au centre ville. Je tente l’impossible en terme de pas rapide pour être à temps au concert de Low Roar.

    Low Roar

    Je peux affirmer avec certitude que c’est l’artiste que j’ai écouté le plus souvent au cours des 6 derniers mois. Non seulement il m’a accompagnée lors de la route autour de l’île, mais il s’agit aussi de musique parfaite comme compagne de travail. Tout ça pour dire que j’ai manqué toute ses performances précédentes et que celle-ci était ma dernière chance. Mission réussie ! Mais quel désappointement que d’arriver dans une autre salle beaucoup trop remplie ! La première rangée me semblait si loin parmi ces géants de 6 pieds, ne voulant pas laisser passer la petite photographe de 5 pieds 2 pouces ! Une autre mission réussie suivi d’une déception: la salle était en fait un resto-bar, cette ambiance feutrée et silencieuse qu’aurait dû avoir Low Roar était un mélange de «racontage» de semaine au Festival. Je me reprendrai lors de son prochain passage au Québec pour ce coup là !

    Low Roar

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    Grísalappalísa

    Un autre groupe que j’avais manqué lors de leur spectacle officiel et que j’ai décidé de tenter en version Off-venue. Avec une bonne heure d’avance, j’avais espoir d’entrer dans le Kex Hostel pour cette performance qui s’annonçait plus que colorée. Première rencontre d’un Québécois dans la foule et c’est parti ! Le groupe et plus particulièrement le chanteur, a la fougue et la folie des Marinellis, mélangé à la sensualité d’Anatole pour ceux qui les ont déjà vus. Gunnar Ragnarsson est dur à suivre: il saute partout et les murs ne peuvent que se briser lors des premières note de ABC. Je n’avais pas encore vu de l’énergie aussi pure au festival avant cette performance punk rock islandaise. Décidément un autre coup de coeur à revoir !

    Grísalappalísa

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    Kiasmos

    Je l’avais mise dans ma liste « à voir » mais je me demande si c’est mon fanatisme pour Ólafur Arnalds qui avait parlé. Le spectacle commence au Harpa et je me rends vite compte que ce n’est pas exactement ce à quoi je m’attendais. Le duo semblait avoir sélectionné des pièces plus électro pop plutôt que celles plus ambiantes et minimalistes comme «Thrown». Le tout n’est pas mauvais, je dirais seulement un peu moins dans mes cordes.

    Kiasmos

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    SOAK

    Je suis arrivée juste à temps pour quelques dernières pièces de la jeune artiste SOAK. J’avais bien aimé les morceaux entendus auparavant, cependant je n’étais pas certaine encore de comment ce serait en spectacle. Je dois admettre avoir été agréablement surprise ! Bridie Monds-Watson a pris énormément d’assurance. Elle enchaîne les pièces sans trop parler mais ça fonctionne très bien avec l’ambiance. Je m’attendais à quelque chose de plus « chansonnette » comme son single Sea Creatures, mais finalement son groupe et elle s’offrent des moments plus ambiants pleins de distorsions. Cette jeune de 19 ans risque fort bien de se retrouver à plusieurs endroits dans le prochaine année.

    SOAK

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    sóley

    Une incontournable lorsqu’on parle de musique provenant de l’Islande: la formidable sóley. Avec un énorme bagage d’étude en musique, elle a sorti son premier album solo en 2010. Une voix indescriptible, de l’excellent indie folk et une personnalité absolument charmante ! Un autre de mes coups de coeur du festival ! Un concert sans faute, de drôles d’interactions avec la foule entre les pièces, dont une où elle nous demandait où on allait après, parce que sa fille se faisait garder et elle voulait fêter ! Aucune déception de ce côté, sóley est encore pour moi une artiste à voir et à découvrir si ce n’est déjà fait.

    sóley

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    Chili and the Whalekillers

    Je n’avais aucune idée de ce que je m’en allais voir, je savais seulement que la performance du groupe suivant risquait d’être fortement achalandée. J’allais donc me rendre dans la salle pendant qu’on pouvait encore le faire. Je suis entrée pour la première fois dans le Iðnó avec une très petite foule présente pour Chili and the Whalekillers. C’est 5 garçons provenant de l’Islande et de l’Autriche. Ils ont plusieurs influences musicales passant par du psychédélique, pop, surf et même quelques pièces folklorique. Magnifique découverte au festival, sans parler de leur énergie contagieuse et du plaisir palpable qu’ils ont de jouer ensemble. 

    Chili and the Whalekillers

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    MOURN

    Le prochain groupe n’a pas fini de faire parler de lui. Que ce soit pour leur jeune âge, mais aussi pour leur musique. Une autre performance surprenante ! Il est très dur de croire ce qu’on voit lorsque MOURN est devant nous. Même en ayant connaissance de leur inspiration, tel que PJ Harvey, les Ramones et les Pixies, on ne peut s’attendre a une telle performance de ce nouveau groupe. Il leur reste certainement beaucoup de choses à apprendre, les pièces se ressemblent mais sérieusement, faire ce qu’ils font en ce moment est tellement excellent que je n’ose imaginer à quoi ça ressemblera dans quelques années ! 
     
    J’avais en tête d’aller voir un autre spectacle par la suite, mais n’ayant pas trop de valeur sure, je me suis arrêtée là puisque ça terminait en beauté cette 4e journée.

    MOURN

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    Photos : Marion Desjardins/ Llamaryon

    Marion Desjardins

    18 novembre 2015
    Festivals, Iceland Airwaves
    Chili and the Whalekillers, Grísalappalísa, Iceland, Iceland Airwaves, Iceland Airwaves Music Festival, Islande, Kiasmos, Low Roar, Mourn, SOAK, Sóley
  • [FESTIVAL] Iceland Airwaves Music Festival – Jour 3

    [FESTIVAL] Iceland Airwaves Music Festival – Jour 3

    Vu la journée de la veille, qui m’avait quelque peu forcée à voir un peu moins de groupes que prévu, j’ai décidé de débuter ma journée à 14h cette fois-ci ! De toute façon, je m’étais rendue à l’évidence que les compte rendus allaient attendre la fin du festival.

    Kira Kira

    Il y a quelques années alors que j’animais une émission de radio se concentrant sur le classique expérimental, j’avais échangé quelques courriels avec Kristín Björk Kristjánsdóttir. Très présente dans la scène locale de l’Islande, autant par des performances artistiques que par sa musique, elle avait su attirer mon attention. Il était donc inmanquable que j’aille la voir au Kaffi Slippur: un petit café à l’intérieur d’un hôtel. À mon arrivée, cette dernière invitait l’assistance à mettre des foulards de soie mis à leur disposition, sur leurs yeux. Au sons de basses fréquences répétitives, Kira kira nous disait de mettre de côté tout le négatif non nécessaire dans nos vies et se concentrer sur le reste. Ce qui a donné le ton à la suite de la performance, alors qu’elle-même faisait face à un problème technique, qui l’avait forcée à faire une performance acoustique. Un moment très zen au festival, qui était absolument parfait pour un début d’après midi.

    Kira Kira

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    russian.girls

    On m’avait avertie d’arriver tôt pour les deux prochains groupes sur ma liste, puisque le tout avait lieu dans ma boutique favorite: 12 tónar. Étant alors au centre ville, lors d’une des plus grosse journée du festival, il était vraiment impressionnant de voir circuler dans tout les sens les artistes qui se rendaient à une de leur « off-venue ».  Le premier groupe, russian.girls, débute alors que le disquaire n’est pas encore tout à fait rempli. Il règne cependant une nonchalance plus ou moins intéressante pour cette performance malgré des musiciens fort talentueux. À noter la présence de Guðlau­gur Halldór Einars­son aussi membre de Fufanu.

    russian.girls

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    Singapore Sling

    Un des seuls groupes du genre et surtout le seul concert de Singapore Sling allait débuter, alors que l’espace vital réduisait à vu d’oeil. Cette formation datant des années 2000 a sorti 7 albums jusqu’à maintenant: les adeptes étaient nombreux. Les membres qui sont tous fort talentueux, nous ont offert un de mes plus beaux moments au Airwaves.  Un spectacle qui a clos en beauté la série d’off-venue 2015 qu’offrait le 12 tónar.

    Singapore Sling

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    Lára Rúnars

    Alors que je me rendais au Sólon Bistro, pour tenter, encore une fois, de voir Hinds et par la suite Lára Rúnars, j’ai été très surprise d’apprendre que le groupe européen avait dû quitter le pays et avait été remplacé. Heureusement, Lára Rúnars, originaire de Reykjavík, était présente mais en version duo. Souriante malgré sa 6e performance en deux jours, elle nous a présenté de belles pièces en toute simplicité.

    Lára Rúnars

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    Hjaltalín

    De retour au Harpa pour une bonne partie de la soirée, Hjaltalín entame le tout de façon très festive. Les voix très singulières, le rythme très intéressant de chaque pièce et l’énergie contagieuse du groupe ont su en ravir plus d’un. L’assistance et même certains photographes chantaient les paroles à tue-tête agrémenté de quelques mouvements de danse. Ça débutait en force la portion « officielle » de la programmation de cette troisième journée.

    Hjaltalín

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    Milkywhale

    Je croyais arriver dans l’autre salle juste à temps pour Bianca Casady & the C.I.A, mais finalement Milkywhale n’avait pas encore terminé sa prestation. J’étais bien ravie de pouvoir la voir puisqu’elle figurait dans une liste du Reykjavik Grapevines, au sujets des nouveaux groupes à surveiller. Seule sur scène avec son matériel, elle enchaîne les chorégraphies avec un entrain hors du commun. La foule, toujours prête à danser, en redemande alors qu’elle annonce la dernière pièce.

    Milkywhale

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    Bianca Casady & the C.I.A.

    Énorme clash entre la performance précédente, le pop ludique girly a soudainement changé pour quelque chose de plus lugubre et mystérieux. Accompagnée des excellents membres de The C.I.A. et du danseur Biño Sauitzvy, Bianca Casady joue avec des déguisements, au rythme de la projection digne d’un vieux film d’épouvante. Tout au long de cette performance théâtrale, j’avais le sourire aux lèvres. Ça faisait du bien de voir quelque chose de poussé encore plus loin qu’un simple spectacle. Le résultat est certainement un peu moins accessible mais fortement intéressant.

    Bianca Casady & the C.I.A.

     

    Weaves

    J’étais prête à une autre déception: un autre spectacle au Gaukurinn, dont j’étais persuadée que l’achalandage serait énorme, vu les pièces accrocheuses du groupe Weaves qui se retrouvait dans la playlist officielle du festival. Effectivement, à mon arrivée, une lignée de gens attendait déjà à l’extérieur alors que la pluie était toujours présente. J’ai décidé d’y rester puisque de toute façon, les autres groupes sur ma liste se retrouvaient dans la même salle. J’ai réussi à faire l’ascension jusqu’au deuxième étage de la bâtisse et y retrouver une foule dansante complètement charmée par les canadiens. Un autre de mes coups de coeur du festival, c’était absolument parfait ! La chanteuse à la voix très typique a livré une performance exceptionnelle, un band à voir et à écouter absolument.

    Weaves

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    Chastity Belt

    J’attendais grandement ce moment avec les Chastity Belt car j’avais beaucoup apprécié les quelques pièces entendues de leur dernier album. Malheureusement, j’ai trouvé le spectacle un peu décevant, voir redondant. Il manquait une petite touche de folie que Weaves avait réussi à rendre à la perfection.

    Chastity Belt

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    Pink Street Boys

    Le co-fondateur du 12 tónar m’avait fortement recommandé de passer voir ce groupe punk Islandais. Ce dernier était d’ailleurs présent et placé aux premières loges pour plus d’intensité. De mon côté, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. C’est là que le potentiel des Islandais en terme de participation au spectacle a aussi pris le relais. La salle était pleine, le « mushpit » avait pris en otage le plancher de danse et l’alcool coulait à flot. Sans doute un des meilleurs choix pour terminer cette soirée pluvieuse !

    Pink Street Boys

    Photos : Marion Desjardins/ Llamaryon

    Marion Desjardins

    16 novembre 2015
    Festivals, Iceland Airwaves
    Bianca Casady, Bianca Casady & the C.I.A., Biño Sauitzvy, Chastity Belt, CocoRosie, Hjaltalín, Iceland, Iceland Airwaves, Iceland Airwaves Music Festival, Islande, Kira Kira, Kristín Björk Kristjánsdóttir, Lára Rúnars, Milkywhale, Pink Street Boys, russian.girls, Singapore Sling, Weaves
  • [FESTIVAL] Iceland Airwaves Music Festival – Jour 2

    [FESTIVAL] Iceland Airwaves Music Festival – Jour 2

    Lors de la deuxième journée, j’avais encore espoir de publier un article le lendemain des spectacles. J’avais donc pris tout mon temps pour traiter les photos pour finalement me rendre compte qu’il était déjà 16h et que je devais quitter pour voir mon premier spectacle prévu à mon horaire. La publication ira à plus tard !

    LoneLady

    J’ai décidé de voir LoneLady lors d’un « off-venue », puisque son autre spectacle était vendredi. Cette journée qui incluait particulièrement déjà beaucoup trop de conflits d’horaire. Je me suis dirigée vers le KEX hostel, où KEXP enregistrait la performance en direct. La salle était plus que remplie et il faisait chaud ! J’ai réussi à me faufiler à l’avant, juste à temps pour la très attendue pièce « groove it out ». Accompagnée de son band, Julie Campbell a enchaîné les pièces dansantes tout simplement. J’espère bien en voir un peu plus dans la prochaine année à Québec.

    LoneLady

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    Tuff Love

    Je me suis ensuite dirigée vers le Loft Hostel, où trois étages plus haut, allait débuter Tuff Love. Dream Wife venait tout juste de terminer, la salle était bien réchauffée et prête à écouter le dernier groupe sur la liste. Très juste et sympathique, le duo accompagné de leur drummer, ont fait ce qu’elles avaient à faire, en y incluant quelques interventions discrètes. Je m’attendais à quelque chose d’un peu plus rock et moins léché du côté sonore: ce qui m’a laissée un peu sur ma faim.

    Tuff Love

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    Bárujárn

    Le Gaukurinn faisait partie de ma liste pour la soirée, premier groupe: Bárujárn. Il s’agit d’un quatuor Islandais de musique surf fondé en 2008. J’ai été bien surprise de voir monter sur scène un des membres de Boogie Trouble ainsi que Hekla Magnúsdóttir, la joueuse de thérémine que j’avais vue la veille. Ça annonçait que du positif ! Le tout débute et déjà on sent l’énergie monter; la foule s’agite et sort ses plus beaux pas de danse ! Le mélange du thrérémine avec ce style musical était absolument parfait. Je n’aurais pu en demander autant!

    Bárujárn

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    Mr. Silla

    Un gros dilemme s’offrait à moi pour la suite, rester au Gaukurinn pour Just another snake cult; aller voir Emilie & Ogden au Harpa ou me rendre au Gamla Bió pour y voir Mr. Silla. Lors de ma maintenant traditionnelle visite au 12 tónar, je me suis acheté le nouvel album cette dernière, sortie sur cette même étiquette de disque. Puisque j’y accordais un certain attachement, je me suis dirigée vers la performance de Sigurlaug Gísladóttir (aka Mr. Silla), aussi reconnu pour son travail avec Múm et Low Roar. J’ai été agréablement surprise par son aisance et sa présence sur scène. Des mélodies puissantes réalisées seulement en duo, c’était un bon choix.

    Mr. Silla

     

    Mercury Rev

    J’ai voulu retourné au Gaukurinn puisque je tenais absolument à y voir Hinds. Mais malheureusement, c’était déjà complet alors que les premières notes se faisaient entendre. Sur ma liste il y avait aussi Mercury Rev. J’ai enfilé mes pas de courses pour me rendre dans la grande salle du Harpa, pour le retour de cette légende du rock alternatif. La voix beaucoup plus nasillarde en spectacle m’a un peu déçue. J’étais contente de pouvoir les voir, mais ce n’était pas ce à quoi je m’attendais. Reste que les spectateurs semblaient fort comblés et le groupe était très généreux avec la foule. J’ai quitté un peu avant la fin puisque je voulais me rendre à temps pour la jeune Aurora !

    Mercury Rev

     

    LA PRIEST

    Encore une fois, je me suis fait prendre avec l’achalandage qui a augmenté d’un énorme cran pour cette deuxième journée. La salle n’était pas remplie à pleine capacité, mais lorsque j’ai réussi à entrer, il était déjà le temps de penser à aller voir une autre performance que j’attendais grandement, celle de LA PRIEST. Je n’ai donc pas perdu de temps à essayer de me rendre à l’avant dans l’énorme salle bondée du Reykjavik Art Museum, puisque je ne voulais pas me retrouver avec le même problème pour le spectacle suivant et j’avais hâte d’entendre ce que Sam Dust avait à nous présenter. C’est à ce concert que j’ai pu revivre l’énergie des Islandais que j’avais constatée lors de mon dernier passage au pays. Les gens sautaient, dansaient, criaient, bref n’importe qui, qui se sentait fatigué, aurait eu un « boost » d’énergie créé par LA PRIEST. Lors des dernières pièces, il a confié son micro à un des spectateurs, pour ensuite enregistrer des cris de l’assistance afin de les ajouter à ses échantillonnages. Vraiment un beau moment, qui terminait bien cette soirée parsemée de quelques déceptions !

    LA PRIEST

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     Photos : Marion Desjardins/ Llamaryon

    Marion Desjardins

    13 novembre 2015
    Festivals, Iceland Airwaves
    Bárujárn, Iceland, Iceland Airwaves, Iceland Airwaves Music Festival, Islande, LA PRIEST, LoneLady, Mercury Rev, Mr. Silla, Tuff Love
  • [FESTIVAL] Iceland Airwaves Music Festival – Jour 1

    [FESTIVAL] Iceland Airwaves Music Festival – Jour 1

    Le Iceland Airwaves Music Festival est maintenant terminé et j’ai effectivement manqué de temps pour en faire un compte rendu avec des photos traitées pour le lendemain,  puisque d’autres excellents spectacles m’attendaient ! Je ferai donc la rétrospective de ces 5 magnifiques journées avec un peu de retard, mais beaucoup plus de contenu !

    J’ai choisi mon itinéraire en favorisant des noms un peu moins connus; ce qui s’est avéré à être en très grande majorité des groupes Islandais. Voici donc ce à quoi a ressemblé, la première journée de ce magnifique festival.

    Grúska Babúska

    Alors que la veille de cette première journée, l’Islande m’avait déjà offert un magnifique spectacle d’aurore boréale, j’avais des attentes très hautement placées ! Je me suis dirigée vers mon premier spectacle à 18h au Bar 11, situé tout près de la grosse rue principale Laugavegur. Je n’avais encore là, aucune idée de l’achalandage du festival,  jusqu’à ce que j’ouvre la porte de l’édifice et que j’y vois des gens dans le hall regarder le premier groupe par la fenêtre, impossible d’entrer à l’intérieur. Ce groupe était Sturle Dagsland: un duo complètement « capoté » qui en était à leur dernière pièce lors de mon arrivée. J’ai donc ajouté cette découverte à ma liste et vous en reparlerai un peu plus tard, puisque j’ai réussi à les voir ce dimanche ! Grúska Babúska est par la suite monté sur la scène. Foulards fleuries et joues rouges au rendez-vous. Ce sont six filles accompagnées de leur instrument, qui font du electro-folk-pop, avec une thématique poupée russe par leur visuel. Après de longues minutes de problèmes techniques pour faire fonctionner les six micros, la première pièce débute! Étonnamment, j’ai été un peu moins convaincue de la performance live contrairement à ce que j’avais entendu auparavant. J’y suis restée pour quelque pièces, mais vu le retard occasionné par les soucis de son, j’ai dû quitter pour me rendre au prochain groupe sur ma liste.

    airwaves-4

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    BRNS

    Le Bar 11 présentait des spectacles en alternance entre le premier étage et le sous-sol. C’est donc dans ce dernier que BRNS, formation de la Belgique, a entamé ces premières notes de rock alternatif. Performance très énergique, la salle était plus que pleine et plusieurs spectateurs chantaient avec le groupe. Les membres étaient d’ailleurs très impatients de jouer devant la foule. Ils demandaient à répétition, s’ils pouvaient commencer malgré le fait que le groupe au second niveau n’avait pas encore terminé. Vu l’achalandage, j’ai décidé de partir plus tôt, afin d’être certaine de pouvoir entrer dans la prochaine salle qui allait accueillir un de mes groupes coup de coeur, VAR.

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    Magnús Leifur

    Je suis arrivée au Tjarnarbíó alors que Magnús Leifur avait débuté depuis quelques minutes. J’ai donc pu voir quelques pièces, juste assez pour me donner envie d’y tendre une oreille un peu plus attentivement.

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    VAR

    Un des groupes que j’attendais le plus et j’avais hâte de voir s’ils allaient rendre aussi bien les pièces que j’avais entendu sur leur Bandcamp. Défi réussi à 200% ! Signe d’intensité: le drummer avait une main en sang après la deuxième pièce et Arnór Jónasson, un des guitaristes du groupe a joint ce dernier, accompagné du chanteur Júlíus Óttar Björgvinsson pour nous offrir un trio de percussion !  Ils nous ont livrés une performance haute en moments forts, des pièces plus rythmiques, d’autres plus ambiantes. J’espère avoir la chance de les revoir prochainement ! À noter la présence de Myrra Rós Þrastardóttir, qui a aussi son groupe solo appelé tout simplement «  Myrra Rós ». Une autre artiste à découvrir !

    VAR

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    Hekla

    Je ne savais pas trop où aller après ce concert absolument magnifique. J’ai regardé la programmation et j’ai décidé de rester dans cette salle pour y voir Hekla. C’était absolument magique ! Hekla Magnúsdóttir est arrivée tout simplement seule sur scène avec son thérémine. Semblant un peu nerveuse, elle a enchainé les pièces sans trop parler, mais le besoin de plus d’interaction ne se faisait pas sentir. Une magnifique voix cristalline, avec de l’échantillonnage de son instrument: vraiment différent de ce que j’ai pu entendre auparavant. À voir au moins une fois, certainement un spectacle que je vais garder en tête très longtemps, pour son authenticité et la délicatesse dégagée par les mouvements de l’artiste.

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    Stafrænn Hákon

    J’avais déjà écouté le groupe auparavant, mais je n’avais pas nécessairement été accrochée par ce dernier. J’ai tout de même décidé de rester dans la même salle, afin d’y tendre une oreille pour une seconde fois. Stafrænn Hákon est une formation un peu moins récente que les précédentes, dont le premier album est sorti en 2001 et que je qualifierais d’alternatif ambiant. Le spectacle était bon. Il manquait peut-être un peu de fougue pour que je l’apprécie un peu plus, mais j’ai somme toute passé un très beau moment.

    airwaves-53

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    Júníus Meyvant

    Je me suis ensuite dirigée pour la première fois dans le mythique Harpa, afin d’y voir Júníus Meyvant. Dès les premières notes, je me suis replongée dans ma découverte de son dernier album, alors que j’étais dans l’avion en route vers l’Islande. On comprend ici que j’étais déjà vendue dès le départ ! Une bonne partie de la foule était présente pour le groupe. Alors que la foule demandait un rappel, ce dernier en a d’ailleurs fait mention, en expliquant qu’il ne pouvait jouer plus longtemps, parce qu’il n’était pas la tête d’affiche de la soirée. Une belle performance, sans moment fort mais assurément très plaisante.

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    Vök

    Une autre artiste que j’attendais grandement, de l’électro et une voix plus qu’agréable à écouter en a fait danser plus d’un. De l’intensité, la très attendue pièce Waterfall et une belle présence sur scène de tous les membres. Un autre de mes spectacles favoris du festival !

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    Manu Delago

    Ma soirée aurait pu se terminer après cette excellente performance de Vök et j’aurais été plus que satisfaite ! Mais tant qu’à être encore au Harpa, je me suis aventurée dans l’autre salle juste à côté de cette dernière. Manu Delago était installé sur des cubes lumineux avec ses trois acolytes et bien sûr accompagné de ces Hang. Ce qui a suivi était tout a fait inattendu de mon côté ainsi que de la très petite foule présente. Chaque membre a eu droit à son moment de gloire pendant le spectacle, une intensité à laquelle les spectateurs répondaient par des cris et des applaudissements. Un autre spectacle/découverte hallucinante, il était 1h10AM, j’ai quitté le Harpa, sourire au visage avec un sentiment de chance d’avoir assister à ce moment unique.La soirée s’est terminée avec une traditionnelle visite aux foodtrucks Islandais qui sont tous aussi bons les uns que les autres et une longue marche à se remémorer tout ces groupes fabuleux !

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    Photos : Marion Desjardins/ Llamaryon

    Marion Desjardins

    11 novembre 2015
    Festivals, Iceland Airwaves
    BRNS, Grúska Babúska, Hekla, Iceland, Iceland Airwaves, Iceland Airwaves Music Festival, Islande, Júníus Meyvant, Magnús Leifur, Manu Delago, Stafrænn Hákon, VAR, Vök
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