Yann Perreau est de retour sur disque avec Le fantastique des astres, une célébration à la vie et l’amour des gens proches de lui. On retrouve l’auteur-compositeur-interprète dans une formule plus festive que sur son dernier album À genoux dans le désir.
Issu d’une collaboration à la réalisation avec Tante Blanche, qui signe aussi les mélodies, Perreau lance le ton à l’album avec la pièce instrumentale, Ayahuasca Waltz, qui ouvre l’album. Beaucoup plus de synthétiseurs et d’effets sonores.
Sur Baby Boom et Momonna, Yann Perreau est beaucoup plus festif. On sort de la zone de confort à laquelle on est habituée. Ce changement de style sort complètement de ce à quoi le chanteur nous avait habitué, mais il lui va bien.
Dans 2 pieds sur terre, le ton est plus vaporeux et beaucoup d’effets sonores sont utilisés. La pièce se transforme ensuite en J’aime les oiseaux, le premier extrait de l’album. C’est életro, c’est festif. Perreau y chante ce qu’il n’aime pas. À la première écoute, on ne sait plus où donner de la tête tellement c’est chargé sonore. À la deuxième, on s’y plaît et on aime.
Pierre Kwenders s’invite sur Faut pas se fier aux apparences, où Yann Perreau prend des allures à la Stromae. Des mélodies africaines et la voix d’Inès Talbi complète cette chanson parfaite pour l’été, la fenêtre baissée. Il s’agit d’un de mes coups de coeur sur l’album.
À l’amour et à la mer, l’auteur-compositeur-interprête est plus calme, plus introspectif. «J’voudrais t’emmener voir l’océan, t’emmener où le mal ne te suivra plus, te voir jouer avec mes enfants
», chante-il à sa mère. Sur T’embellis ma vie, Perreau chante à sa copine et à ses enfants, accompagné de la guitare de Jean-Alexandre Beaudoin. Sur Le Tatouage, il demande à quelqu’un de lui faire un signe. Le ton est vaporeux, mais il demeure assuré dans ses paroles.
Mon amour est un loup, a toujours ce petite touche électro. Sur Barcelone, Yann Perreau collabore avec Laurence Nerbonne. Leurs deux voix font bon ménage et se mélangent bien ensemble.
Bref, l’album de Yann Perreau est un beau disque pour danser et pour les festivals. Il y a aussi des moments plus calmes, plus introspectifs. C’est une ode à l’amour des siens et aussi de la chair. Le nouveau son plus électro-pop lui colle à la peau. Cependant, l’auditeur peut avoir l’impression de ne plus savoir où donner de la tête tellement les sons y sont éclectiques.
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Yann Perreau est ce vendredi soir (29 avril) à l’Impérial Bell dans le cadre des NuitsFEQ. Premières parties : Charlotte Cardin et Pandaléon