
Une foule modeste c’est déplacée au mythique sous-sol de l’Église de Baie-Saint-Paul (statut acquit grâce Au Festif!) transformé en lieu de culte musicale, pour l’occasion. Modeste en début de soirée, certes, mais qui a pris de l’expansion lorsqu’est venu le temps à la vedette de la soirée de monter sur scène. En effet, Les Deuxluxes et Steve Hill avais la lourde tâche de débuter l’Hivernal de Baie-Saint-Paul, le vendredi 26 février dernier. Sous le regard attentionné de Jésus (il était littéralement sur la scène), les deux formations ont données tout ce qu’elles avaient afin que cette deuxième édition parte du bon pied.

Les Deuxluxes ont fait fi de cette foule modeste démontrant toute leur intensité dès les premières notes. Le très polyvalent Étienne Barry a même brisé une corde de sa guitare! Les fans de groupe on pu s’emparer rapidement de l’avant de la scène, sans résistance, et le reste du public a pris du temps à se réchauffer, afin d’être plus participatif, à cette performance énergique de « rock garage » plus que « vintage » (et assumée). La voix exceptionnelle de la chanteuse, Anna Frances Meyer, ainsi que son charisme naturel a fait son travail lors d’une prestation parsemée de petites embûches et contraintes (cordes brisées, instruments mal ajustés et accordés etc…) qui créaient des longueurs inutiles lors des transitions, empêchant le public d’être pleinement captivé. Les Deuxluxes ont, malgré tout, donné une performance de qualité, en pesant sur le champignon sans vraiment regarder derrière eux et qui, au final, a conquis une foule un peu plus hésitante qu’à l’habitude.

Cependant, la majorité du public c’était déplacé pour voir le légendaire Steve Hill. Guitariste de renom, il venait à Baie-Saint-Paul présenter quelques nouveaux morceaux de son nouvel album (qu’il vendait en exclusivité sur les lieux puisqu’il sort le 3 mars prochain). La foule est donc devenue captivée par la prouesse du guitariste, qui s’accompagnait lui-même aux percussions. Un »one-man band » d’expérience qui semblait avoir du plaisir sur scène et celui-ci était contagieux. Steve Hill sait que sa guitare est la vraie vedette du spectacle et lui donne tout le champ libre à travers d’impressionnants solos qui faisaient réagir bruyamment la foule. Des sonorités que l’on peut associer à un groupe comme The Black Keys rendant l’œuvre de Hill accessible : du blues et du rock classique qui s’entremêlent savamment.
Au final, une soirée qui a permis aux gens de renouer avec le passé, tout en regardant de l’avant, puisque le tout était revisité avec modernité et, surtout, dynamisme. Deux univers musicaux qui peuvent, à première écoute, sembler différent mais qui, lorsque l’on tend l’oreille, se marie avec brio.

![[HIVERNAL de BSP] Les Deuxluxes et Steve Hill, 26 février](https://archives.ecoutedonc.ca/wp-content/uploads/2016/03/10644310_951053328264372_7108822161502411757_o.jpg)
![[HIVERNAL de BSP] Debbie Tebbs et Radio Radio, 27 février](https://archives.ecoutedonc.ca/wp-content/uploads/2016/03/12792368_952195528150152_1266459149862085137_o-960x640.jpg)



![[ANNONCE] À vos claviers : le vote du public du Cabaret Festif! de la relève est commencé !](https://archives.ecoutedonc.ca/wp-content/uploads/2016/02/20022016-223812-27-Simon-et-Yves-Hernal.jpg)
 C’est le 3 mars que le vote du public du Cabaret Festif! de la relève débute ! En effet, lors des trois soirées de qualifications, le public à dû trancher pour se choisir un chouchou (dont une soirée ex-æquo, pour dire comme c’était serré). Quatre noms ont ressorti du lot : Samuele, Le Winston Band, David & les Playboys ainsi que Marco & les Torvis. Les quatre artistes ou formations devront se soumettre à un vote du public sur internet afin de déterminer qui d’entre eux fera partie de la finale du 26 mars prochain et, ainsi, partager la scène avec Gab Paquet, Lydia Képinski et Maxime Auguste
C’est le 3 mars que le vote du public du Cabaret Festif! de la relève débute ! En effet, lors des trois soirées de qualifications, le public à dû trancher pour se choisir un chouchou (dont une soirée ex-æquo, pour dire comme c’était serré). Quatre noms ont ressorti du lot : Samuele, Le Winston Band, David & les Playboys ainsi que Marco & les Torvis. Les quatre artistes ou formations devront se soumettre à un vote du public sur internet afin de déterminer qui d’entre eux fera partie de la finale du 26 mars prochain et, ainsi, partager la scène avec Gab Paquet, Lydia Képinski et Maxime Auguste Les quatre artistes qui feront partie de la finale auront l’occasion d’impressionner le jury et le public à la Salle Multi de Baie-Saint-Paul, pour courir la chance de remporter le Grand prix du jury, qui se verra offrir une bourse de 5000$ de Sirius Xm, en plus d’une prestation au Festif ! de Baie-St-Paul et d’une visibilité importante dans plusieurs médias de la Capitale-Nationale. Il y aura aussi, lors de cette soirée, un prix du public qui consiste en une bourse de 2000$ gracieuseté de DéryTélécom ainsi qu’une place dans la programmation de la 7ème édition du Festif ! de Baie-St-Paul. ecoutedonc.ca, en tant que partenaire, offre aussi un prix qui consiste en une entrevue, couverture médiatique, shooting photo, organisation d’une vitrine dans la ville de Québec. Plusieurs autres prix seront remis au cours de l’événement par divers partenaires comme le Festival de la Chanson de St-Ambroise, la ChanteauFête, l’Ambassade Culturelle Outaouais, CHYZ, CKIA et plus encore.
Les quatre artistes qui feront partie de la finale auront l’occasion d’impressionner le jury et le public à la Salle Multi de Baie-Saint-Paul, pour courir la chance de remporter le Grand prix du jury, qui se verra offrir une bourse de 5000$ de Sirius Xm, en plus d’une prestation au Festif ! de Baie-St-Paul et d’une visibilité importante dans plusieurs médias de la Capitale-Nationale. Il y aura aussi, lors de cette soirée, un prix du public qui consiste en une bourse de 2000$ gracieuseté de DéryTélécom ainsi qu’une place dans la programmation de la 7ème édition du Festif ! de Baie-St-Paul. ecoutedonc.ca, en tant que partenaire, offre aussi un prix qui consiste en une entrevue, couverture médiatique, shooting photo, organisation d’une vitrine dans la ville de Québec. Plusieurs autres prix seront remis au cours de l’événement par divers partenaires comme le Festival de la Chanson de St-Ambroise, la ChanteauFête, l’Ambassade Culturelle Outaouais, CHYZ, CKIA et plus encore.![[SPECTACLE] Dernière soirée de qualifications du Cabaret Festif! de la Relève.](https://archives.ecoutedonc.ca/wp-content/uploads/2016/02/20022016-210110-09-Maxime-Auguste.jpg)

































![[SPECTACLE] Deuxième soirée de qualifications du Cabaret Festif! de la Relève.](https://archives.ecoutedonc.ca/wp-content/uploads/2016/02/06022016-213545-18-Lydia-Kepinski.jpg)






























![[ANNONCE] Mouse on the Keys + Harfang, au Cercle = Soirée parfaite ? OUI!](https://archives.ecoutedonc.ca/wp-content/uploads/2016/02/wpid-Ainsatu1-1024x769-720x405.jpg)



![[SPECTACLE] Nuits FEQ (Loud Lary Ajust + Eman x Vlooper + ToastDawg), 14/11/2015, Impérial Bell](https://archives.ecoutedonc.ca/wp-content/uploads/2015/11/14112015-232111-32-Loud-Lary-Ajust.jpg)

 Passé un certain âge, la jeune génération semble perplexe quand on lui annonce, tout souriant, qu’on écoute du rap (ou du hip-hop, même affaire!). Il esquisse un sourire, pis toi tu vois ça et tu t’emballes : le cours d’histoire peut commencer. En vain : à la minute que tu namedroppes Grandmaster Flash, les kids décrochent. Loin de moi l’idée de me qualifier de puriste, mais j’aime bien savoir quelle route a été parcourue pour justifier que ma destination soit la plus populaire en 2015. C’est une fatalité : l’rap, c’est une musique de jeunes POUR les jeunes, point barre. Tout ça pour dire que je suis allé voir Loud Lary Ajust à l’Impérial Bell dans le cadre des NuitsFEQ.
Passé un certain âge, la jeune génération semble perplexe quand on lui annonce, tout souriant, qu’on écoute du rap (ou du hip-hop, même affaire!). Il esquisse un sourire, pis toi tu vois ça et tu t’emballes : le cours d’histoire peut commencer. En vain : à la minute que tu namedroppes Grandmaster Flash, les kids décrochent. Loin de moi l’idée de me qualifier de puriste, mais j’aime bien savoir quelle route a été parcourue pour justifier que ma destination soit la plus populaire en 2015. C’est une fatalité : l’rap, c’est une musique de jeunes POUR les jeunes, point barre. Tout ça pour dire que je suis allé voir Loud Lary Ajust à l’Impérial Bell dans le cadre des NuitsFEQ.
 La foule devenait plus compacte : signe métaphorique pour moi de laisser la place à cette belle jeunesse qui voulait vénérer leur « rapqueb gods » : Loud Lary Ajust. C’est d’en haut, le sourire en coin que j’observais cette foule se dépêcher sur les nombreux hits de A-Justice, l’architecte du succès de LLA. L’énergie étais au rendez-vous : Loudmouth et Lary Kidd (et son dadbod) sautaient et s’appropriaient efficacement la scène de l’Impérial devant un public conquis d’avance. Leur performance puait l’assurance jusqu’au second étage : ils avaient la certitude que tout ce beau monde se sont déplacés pour eux et eux seulement.  Les beats de A-Justice étais mis en grande valeur grâce à la batterie et la guitare (Elliot Maginot, by the way) afin que le tout soit à un autre niveau : celui de l’excellence. « Gruau » fut indécent (dans le bon sens du terme) et j’ai particulièrement apprécié l’implication d’A-Justice dans le spectacle, qui rendait le tout plus vivant et qui le valorisait comme membre du groupe à part entière (J’pas sûr, j’pense j’aime ben’ Ajust…). Loudmouth (qui as pris du galon au niveau charisme) et Lary Kidd n’ont pas pris leur public pour acquis et ont donné l’impression de tout donner pour le dernier tour de piste de leur Blue Volvo, tout en offrant deux nouvelles chansons de leur prochain projet, au passage.
La foule devenait plus compacte : signe métaphorique pour moi de laisser la place à cette belle jeunesse qui voulait vénérer leur « rapqueb gods » : Loud Lary Ajust. C’est d’en haut, le sourire en coin que j’observais cette foule se dépêcher sur les nombreux hits de A-Justice, l’architecte du succès de LLA. L’énergie étais au rendez-vous : Loudmouth et Lary Kidd (et son dadbod) sautaient et s’appropriaient efficacement la scène de l’Impérial devant un public conquis d’avance. Leur performance puait l’assurance jusqu’au second étage : ils avaient la certitude que tout ce beau monde se sont déplacés pour eux et eux seulement.  Les beats de A-Justice étais mis en grande valeur grâce à la batterie et la guitare (Elliot Maginot, by the way) afin que le tout soit à un autre niveau : celui de l’excellence. « Gruau » fut indécent (dans le bon sens du terme) et j’ai particulièrement apprécié l’implication d’A-Justice dans le spectacle, qui rendait le tout plus vivant et qui le valorisait comme membre du groupe à part entière (J’pas sûr, j’pense j’aime ben’ Ajust…). Loudmouth (qui as pris du galon au niveau charisme) et Lary Kidd n’ont pas pris leur public pour acquis et ont donné l’impression de tout donner pour le dernier tour de piste de leur Blue Volvo, tout en offrant deux nouvelles chansons de leur prochain projet, au passage.






































![[ENTREVUE] Bribes d’une conversation avec Toast Dawg.](https://archives.ecoutedonc.ca/wp-content/uploads/2015/11/Dawg_3-1024x683.jpg)

