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  • [HIVERNAL de BSP] Les Deuxluxes et Steve Hill, 26 février

    [HIVERNAL de BSP] Les Deuxluxes et Steve Hill, 26 février
    Credit : Charles Miller
    Credit : Charles Miller

    Une foule modeste c’est déplacée au mythique sous-sol de l’Église de Baie-Saint-Paul (statut acquit grâce Au Festif!) transformé en lieu de culte musicale, pour l’occasion. Modeste en début de soirée, certes, mais qui a pris de l’expansion lorsqu’est venu le temps à la vedette de la soirée de monter sur scène. En effet, Les Deuxluxes et Steve Hill avais la lourde tâche de débuter l’Hivernal de Baie-Saint-Paul, le vendredi 26 février dernier. Sous le regard attentionné de Jésus (il était littéralement sur la scène), les deux formations ont données tout ce qu’elles avaient afin que cette deuxième édition parte du bon pied.

    Credit : Charles Miller
    Credit : Charles Miller

    Les Deuxluxes ont fait fi de cette foule modeste démontrant toute leur intensité dès les premières notes. Le très polyvalent Étienne Barry a même brisé une corde de sa guitare! Les fans de groupe on pu s’emparer rapidement de l’avant de la scène, sans résistance, et le reste du public a pris du temps à se réchauffer, afin d’être plus participatif, à cette performance énergique de « rock garage » plus que « vintage  » (et assumée). La voix exceptionnelle de la chanteuse, Anna Frances Meyer, ainsi que son charisme naturel a fait son travail lors d’une prestation parsemée de petites embûches et contraintes (cordes brisées, instruments mal ajustés et accordés etc…) qui créaient des longueurs inutiles lors des transitions, empêchant le public d’être pleinement captivé. Les Deuxluxes ont, malgré tout, donné une performance de qualité, en pesant sur le champignon sans vraiment regarder derrière eux et qui, au final, a conquis une foule un peu plus  hésitante qu’à l’habitude.

    Credit : Charles Miller
    Credit : Charles Miller

    Cependant, la majorité du public c’était déplacé pour voir le légendaire Steve Hill. Guitariste  de renom, il venait à Baie-Saint-Paul présenter quelques nouveaux morceaux de son nouvel album (qu’il vendait en exclusivité sur les lieux puisqu’il sort le 3 mars prochain). La foule est donc devenue captivée par la prouesse du guitariste, qui s’accompagnait lui-même aux percussions. Un  »one-man band » d’expérience qui semblait avoir du plaisir sur scène et celui-ci était contagieux. Steve Hill sait que sa guitare est la vraie vedette du spectacle et lui donne tout le champ libre à travers d’impressionnants solos qui faisaient réagir bruyamment la foule. Des sonorités que l’on peut associer à un groupe comme The Black Keys rendant l’œuvre de Hill accessible : du blues et du rock classique qui s’entremêlent savamment.

    Au final, une soirée qui a permis aux gens de renouer avec le passé, tout en regardant de l’avant, puisque le tout était revisité avec modernité et, surtout, dynamisme. Deux univers musicaux qui peuvent, à première écoute, sembler différent mais qui, lorsque l’on tend l’oreille, se marie avec brio.

    Simon Belley

    18 mars 2016
    Festivals, Région : Québec, Spectacles
  • [HIVERNAL de BSP] Debbie Tebbs et Radio Radio, 27 février

    [HIVERNAL de BSP] Debbie Tebbs et Radio Radio, 27 février

    Pour la seconde et dernière soirée de cette deuxième édition (beaucoup de deux en une seule phrase) de l’Hivernal, Yves Hernal c’est payé tout un party. En effet, le sous-sol de l’Église s’est illuminé de milles feux grâce à l’impressionnante Debbie Tebbs et les très attendus Radio Radio. Une soirée sous le signe du rythme et des influences électro bien senties pour plonger le sous-sol de l’Église de Baie-Saint-Paul dans une ambiance de club très tendance.

    Credit : Charles Miller
    Credit : Charles Miller

    L’énergie est déjà à son comble dans une salle qui sera bientôt à pleine capacité et Debbie Tebbs foule la scène avec ces deux acolytes, tous vêtus de capes cachant leurs visages. Le calme avant la tempête qui va déferler sur la foule. Un électro puissant et énergique, inspiré par le « new wave » et qui me fait penser à Crystal Castles. Bien sûr, on ne peut passer sous silence la petite touche « french touch » ici et là pour donner un cocktail explosif afin de faire danser la foule. Debbie Tebbs échangeait beaucoup avec le public, surtout en début de spectacle, afin que celui-ci se donne autant que la formation performant sur scène, enchaînant les chansons sans perte de temps et avec un plaisir contagieux. Seul bémol: la modulation de la voix était très inégale et rendait la voix de la chanteuse souvent incompréhensible. Ce fut ajusté au cours du spectacle sans nuire à l’ambiance globale puisque la présence scénique de Debbie Tebbs compensait largement.

    Credit : Charles Miller
    Credit : Charles Miller

    Finalement, pour clore le volet musical, les vedettes de la soirée (et j’ose dire du week-end) ce sont amenées avec l’assurance qu’on leur connait. Ce spectacle était pour le lancement de Light the Sky (leur nouvel album) après l’avoir fait à Montréal ainsi qu’à Québec. Mon collègue Julien Babin m’avait préparé, grâce à son excellente critique, à du nouveau matériel éclectique, mais surtout très dansant. Mais d’emblée, c’est la mise en scène qui m’a accrochée, surtout au niveau de l’éclairage ainsi que l’ajout des deux R, derrière le duo, qui agissaient comme des panneaux LED. C’est un spectacle réglé au quart de tour, très complet et qui, en plus de faire des pièces de leur nouvel album, fait quelques arrêts très appréciés sur des classiques comme  »Jacuzzi » ou  »Dekshoo ». On a fait participer la foule, on a fait participer Yves Hernal (Ej feel zoo, indeed!), bref, Radio Radio manipulait la foule comme des marionnettes!  Musicalement, je suis en honnête et disant que je ne suis pas un fan du groupe sur disque, mais Radio Radio « live » est une toute une expérience à vivre et pour ça il mérite tout mon respect et l’Hivernal ne pouvait pas conclure sur une meilleure note .

    Credit : Charles Miller
    Credit : Charles Miller

    Bien sûre, Yves en voulait plus et a décidé d’organiser un « after party » que mes vieux os (et mon pied blessé) ne pouvait pas se permettre. Malgré tout, j’ai quitté Baie-Saint-Paul ce soir là, sourire en coin et satisfait de cette fin de semaine de festivités. Deux expériences musicales différentes, certes, mais de grande qualité et ce des deux côtés. J’ose espérer que l’Hivernal sera de retour pour une troisième édition afin que, une fois de plus, ils puissent nous surprendre avec une programmation audacieuse, à première vue, mais qui fait tellement de sens quand on prend la peine de vivre l’expérience.

    Bref, je n’ai pas regretté de sortir de chez moi!

    Simon Belley

    18 mars 2016
    Festivals, Région : Québec, Spectacles
  • [ANNONCE] À vos claviers : le vote du public du Cabaret Festif! de la relève est commencé !

    [ANNONCE] À vos claviers : le vote du public du Cabaret Festif! de la relève est commencé !

    20022016-220623-22-Marco et les TorvisC’est le 3 mars que le vote du public du Cabaret Festif! de la relève débute ! En effet, lors des trois soirées de qualifications, le public à dû trancher pour se choisir un chouchou (dont une soirée ex-æquo, pour dire comme c’était serré). Quatre noms ont ressorti du lot : Samuele, Le Winston Band, David & les Playboys ainsi que Marco & les Torvis. Les quatre artistes ou formations devront se soumettre à un vote du public sur internet afin de déterminer qui d’entre eux fera partie de la finale du 26 mars prochain et, ainsi, partager la scène avec Gab Paquet, Lydia Képinski et Maxime Auguste

    Le fonctionnement est fort simple : vous vous rendez sur le site du Cabaret Festif! de la relève, vous regardez les vidéos des prestations des artistes énumérés ci-haut et, au rythme d’une seule fois par jour, vous votez pour celui ou celle qui a conquis votre cœur. Quand je vous disais que c’est simple ?

    06022016-224032-26-Cabaret du FestifLes quatre artistes qui feront partie de la finale auront l’occasion d’impressionner le jury et le public à la Salle Multi de Baie-Saint-Paul, pour courir la chance de remporter le Grand prix du jury, qui se verra offrir une bourse de 5000$ de Sirius Xm, en plus d’une prestation au Festif ! de Baie-St-Paul et d’une visibilité importante dans plusieurs médias de la Capitale-Nationale. Il y aura aussi, lors de cette soirée, un prix du public qui consiste en une bourse de 2000$ gracieuseté de DéryTélécom ainsi qu’une place dans la programmation de la 7ème édition du Festif ! de Baie-St-Paul. ecoutedonc.ca, en tant que partenaire, offre aussi un prix qui consiste en une entrevue, couverture médiatique, shooting photo, organisation d’une vitrine dans la ville de Québec. Plusieurs autres prix seront remis au cours de l’événement par divers partenaires comme le Festival de la Chanson de St-Ambroise, la ChanteauFête, l’Ambassade Culturelle Outaouais, CHYZ, CKIA et plus encore.

    Et pour voir tout ça, vous ne débourserez qu’un petit 20$. Pas cher pour voir les vedettes de demain !

    Simon Belley

    5 mars 2016
    Cabaret Festif! de la relève
  • [SPECTACLE] Dernière soirée de qualifications du Cabaret Festif! de la Relève.

    [SPECTACLE] Dernière soirée de qualifications du Cabaret Festif! de la Relève.

    C’était la troisième et dernière soirée de qualifications du Cabaret Festif! de la Relève ce samedi 20 février dernier. Une dernière soirée plus que relevée au niveau de la compétition puisque les performances furent solides et justes, au grand plaisir du public. Mathilde Laurier, Maxime Auguste, David & les Playboys ainsi que Marco & les Torvis ont donné du fil à retordre aux juges (qui étaient Guillaume Ruel, Mickaël Bergeron et Émilie Rioux) afin de déterminer qui aura la chance de participer à la finale du 26 mars prochain et au public, qui devait faire le choix déchirant de choisir l’artiste qui passera par la difficile étape du vote en ligne afin de déterminer le quatrième finaliste.

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    Mathilde Laurier

    Mathilde Laurier brise la glace de cette dernière soirée de qualifications avec un pop grand public bien assumé. S’avouant elle-même « mélodramatique », ses textes sur l’amour s’enchaînent (et se ressemblent un peu, malheureusement) sur des airs lents, mais rythmés et sincères. Dotée d’un charisme naturel, la jeune femme y va d’intéressantes anecdotes qui expliquent ses chansons et les mettent en contexte. L’ensemble (puisqu’elle était accompagnée de quatre musiciens, dont Pierre-Hervé Goulet) avait une chimie intéressante, ce qui créait un bel univers musical qui nous charme rapidement. Par contre, c’est lorsqu’elle se « débarrasse » de ses musiciens qu’elle impressionne le plus lors de sa dernière pièce, où elle devient littéralement un groupe à elle seule en enregistrant et échantillonnant elle-même ses harmonies. Un tour de force qui a permis de conclure sa performance de façon originale.

    Maxime Auguste
    Maxime Auguste

    Le « country folk feutré » de Maxime Auguste prenait ensuite d’assaut la scène du Cabaret Festif! de la Relève. L’auteur-compositeur-interprète montréalais définit lui-même sa musique selon ce style, et le tout est très juste : des paroles qui respectent la tradition « country » mais avec une touche d’humour et de modernité qui rend le tout plus actuel. L’aspect « feutré », planant, de sa performance fut le plus intéressant et rendait sa musique un peu plus désinvolte (dans le sens où Auguste semblais toujours chanter avec le petit sourire en coin, avec une charmante condescendance) et nonchalante (dixit les juges). Le charisme de Maxime Auguste était palpable et le public était très attentif à ses airs parfois mélancoliques, parfois comiques (Kevin-Steve FTW!) et Auguste se chargeait de garder cette attention avec des échanges plutôt comiques avec le public.

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    David et les Playboys

    Mais il y avait une sorte d’effervescence palpable lors de cette soirée qui la rendait particulière et elle fut finalement justifiée par l’arrivée de David et les Playboys. Groupe mené par un chanteur provenant de la région et plus précisément de la ville-hôte, le public les a accueillis bruyamment.  Le groupe a fait monter la température d’un cran avec un rock dégoulinant de nostalgie, se remémorant la fin des années 70 et le début des années 80. On y entend aussi un peu de Jean Leloup (NDLR : et beaucoup de Jacques Dutronc), ce qui crée un amalgame fort sympathique et énergique (mention spéciale au guitariste. Chapeau !). Mon seul bémol : j’ai eu l’impression que David Létourneau, le chanteur,  tentait maladroitement de jouer un personnage, ce qui rendait les interactions un peu laborieuses mais le tout s’es rapidement replacé pour que le groupe puisse montrer une personnalité commune franchement intéressante malgré leur relative inexpérience.

    Marco et les Torvis
    Marco et les Torvis

    Passer après les « héros locaux » n’était pas une tache facile, et c’est pour cela qu’elle fut confiée à la très expérimentée formation Marco et les Torvis. Sept personnes qui performent ensemble depuis près d’une décennie, ça amène une chimie qui peut être difficilement reproduite, et ce fut leur force principale : une performance éclatante réglé au quart de tour. Du folklore québécois revu, corrigé et métissé très rythmé et énergique. Chaque membre du groupe est impliqué à 100 % et de diverses façons dans une performance scénique (aucun espace n’a été négligé) amusante et originale, avec de nombreux changements d’instruments conventionnel ou non (une poubelle qu’on transforme en batterie, un triangle, etc.). Les interactions du chanteur avec le public prenaient des allures de « contage de chouenne » dans nos « veillées traditionnelles » (si tu viens de Charlevoix, s’te phrase fait encore du sens aujourd’hui), ce qui contribuait à créer une ambiance festive. Scéniquement, le groupe était dans une ligue à part. Musicalement, l’offre était intéressante et très bien ficelée : le groupe ne tourne pas autour du pot et veut que le tout soit festif, ce qui peut être malheureusement redondant.

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    Notre courageux reporter et Yves Hernal

    Après quatre performances mémorables, ce fut aux juges et au public de délibérer afin de trouver les gagnants de cette dernière soirée de qualifications. Et voulant que cette soirée soit marquante, le public a donc décidé que deux groupes devaient avoir la chance de passé par le processus du vote du public (qui commence très bientôt, d’ailleurs) :  Marco et les Torvis ainsi que David et les Playboys. Les juges, eux, furent charmés par Maxime Auguste qui lui, passe directement en finale le 26 mars prochain. En attendant, rendez-vous sur le site officiel du Cabaret pour participer au vote du public, et commencer à faire vos paris à savoir QUI des participants de cette sixième édition remportera le tant convoité prix écoutedonc.ca (NDLR : ainsi que les prix du jury et du public, fort prestigieux eux aussi).

    Mathilde Laurier
    Mathilde Laurier
    Maxime Auguste
    Photos : Jacques Boivin
    David et les Playboys
    David et les Playboys
    Marco et les Torvis

    Simon Belley

    23 février 2016
    Cabaret Festif! de la relève, Spectacles
    Cabaret Festif de la relève, David et les Playboys, Le Festif!, Marco et les Torvis, Mathilde Laurier, Maxime Auguste
  • [SPECTACLE] Deuxième soirée de qualifications du Cabaret Festif! de la Relève.

    [SPECTACLE] Deuxième soirée de qualifications du Cabaret Festif! de la Relève.

    C’est samedi dernier, le 6 février, qu’avait lieu la deuxième de trois soirées de qualifications du Cabaret Festif! de la Relève. La première soirée avait couronné Samuele (prix du public) et Gab Paquet (prix du jury) afin de débuter le portrait de la finale qui se déroulera le 26 mars prochain. Cette deuxième mouture du concours de cette année était marqué par une belle variété dans les styles musicaux présentés au jury, formé pour l’occasion de Émilie Rioux, de CHYZ FM, Christian St-Pierre (de Coyote Records) ainsi qu’Andréanne Sasseville, qui représentait un des partenaires majeurs du concours, Sirius XM.

    06022016-202112-04-Blond CeriseLes premiers a fouler les planches furent Blond Cerise, jeune formation de la  »banlieue d’Alma » (selon leurs dires) [NDLR : en fait, Saint-Coeur-de-Marie est un quartier d’Alma qui a été fusionné au tournant des années 2000] qui ont ouvert la soirée avec une bonne dose d’absurdité qui a su dérougir le public qui ne semblait toutefois pas prêt à ce genre d’interactions. Des chansons rock loufoques, qui abordent souvent les femmes, l’amour et la passion (en général) étaient musicalement teintées de ska (oui, oui, j’en entendais un peu, moi!). Les deux chanteurs collaboraient bien sur scène, ce qui leur permet de se démarquer, dans l’immédiat. Par contre, leur  »personnage » (si je peux me permettre), n’étais pas assumé et leurs anecdotes rocambolesques entre les chansons prenaient une place trop importante. Globalement, le groupe manque de maturité musicale et doit peaufiner son identité afin que tout cet amalgame d’absurdité, tout de même bien construit et justifiable, brille.

    De Blond Cerise on passe à un tout autre registre. Plus atmosphérique, Mat Vézio vient sur 06022016-210123-12-Mat Vezioscène avec un bagage d’expérience beaucoup plus vaste que ses prédécesseurs. Accompagné par Antoine Corriveau et Marianne Houle, Vézio nous transporte dans son monde avec des paroles imagées et très introspectives, où chaque mot est visiblement pesé. Une voix  »feutrée » et un présence sur scène calme, très statique, a créé un certain décalage pour le public. De plus, Mat Vézio n’interagissait que très peu avec celui-ci, ce qui faisait que sa prestation était relativement hermétique. Un produit travaillé, certes, mais qui nécessite d’être aussi mieux travaillé pour la scène afin que le mur qui se dresse entre nous et l’artiste se brise, et nous laisse transparaitre sa personnalité qui semble riche. [NDLR : Le genre de prestation qui nous fait dire « J’ai hâte à l’album, je vais pleurer tout le long en l’écoutant », ce qui n’est pas la réaction qu’on veut dans un concours du genre… Vézio est un pro, avec un peu de rodage, tout va bien aller pour lui, je ne suis pas inquiet.]

    06022016-214707-19-Lydia KepinskiLydia Képinski y est allée d’un vidéo assez décalé pour capter rapidement l’attention du public avant même qu’elle monte sur scène. La jeune montréalaise a rapidement donné le ton, et son charisme étais très tangible aussitôt sur scène. Ces chansons françaises, parfois drôles, parfois tristes, ont charmé le public qui cherchait ce genre de contact depuis le début. Le charme de Lydia a fait sa magie, au point où elle a même oser demander aux gens de chanter avec elle le refrain d’une de ses chansons. En passant de la guitare à la basse, au clavier et au Ukulélé, elle a su créer une ambiance adéquate pour accompagner ses paroles, parfois trop abstraites mais très imagées.

    06022016-220148-20-Le Winston BandFinalement, des chouchous de Baie-Saint-Paul ont clos la soirée. Le Winston Band s’est amené sur scène avec toute l’énergie qu’on lui connait pour  »swinger la barque ». Un groupe qui exploite un filon musical peu exploité : un  »punk cajun » avec des références bien de chez nous, ce qui crée un agréable mélange et confirme le groupe comme étant un groupe  »festif » (no pun intented) et il s’assume en tant que tel. On constate rapidement que le groupe connait la scène, se l’approprie et interagit beaucoup avec le public qu’il connait et qui s’est même permis de danser, vers la fin de la prestation. Par contre, le stigmate des groupes dits  »festif » est la répétion, la redondance et le Winston Band n’y échappe pas : musicalement très semblable, j’avais de la difficulté à distinguer les chansons l’une de l’autre. Par contre, leur énergie contagieuse m’a fait taper du pied! [NDLR : Je hochais joyeusement de la tête en prenant mes photos!]

    06022016-224032-26-Cabaret du FestifAu finale de cette soirée, les juges ont récompensé Lydia Képinski, qui se rend directement et finale et le public, lui, a bien sûr récompensé ses chouchous, le Winston Band qui devra se soumettre au votre par internet qui aura lieu du 22 février au 14 mars prochain. Pour compléter le carré d’as des finalistes, nous aurons bien sûr droit à la dernière soirée de qualifications le 20 février prochain.

    Blond Cerise
    Blond Cerise
    Mat Vézio
    Mat Vézio
    Le Winston Band
    Le Winston Band – Photo : Jacques Boivin
    Le Winston Band

    Simon Belley

    12 février 2016
    Cabaret Festif! de la relève, Spectacles
    Blond Cerise, Cabaret Festif de la relève, Le Winston Band, Lydia Képinski, Mat Vézio
  • [ANNONCE] Mouse on the Keys + Harfang, au Cercle = Soirée parfaite ? OUI!

    [ANNONCE] Mouse on the Keys + Harfang, au Cercle = Soirée parfaite ? OUI!

    Directement venu du Japon, le power trio (oui, j’assume le terme et je crois qu’ils le méritent) Mouse on the Keys foulera les planches du Cercle, le 11 février prochain.  Le trio instrumental n’hésite pas à brouiller les pistes en mélangeant plusieurs styles, en passant du funk au jazz en passant par le post-rock (si une telle chose existe). Un spectacle de musique haute voltige, où le visuel ne sera pas laissé pour compte.

    HarfangLe trio sera accompagné par une des coqueluches de Québec, le groupe Harfang, fort d’une présence au Cabaret Festif! de la Relève le 23 janvier dernier. En effet,  la scène du Cercle sera gratifiée de l’indie-rock envoûtant de la troupe de Samuel Wagner, qui travaille en ce moment sur son premier album complet après la sortie de 2 EP, Harfang et Flood, et qui devrait sortir au courant de l’année 2016.

    Ce spectacle hors du commun aura lieu le 11 février prochain au non-moins célèbre Le Cercle. Les billets ne sont que 18$ : une aubaine pour une expérience musicale si enrichissante.

    Simon Belley

    8 février 2016
    Région : Québec, Spectacles
    Harfang, Mouse on the keys
  • Quoi ? Tu n’as pas d’party de Noël ? Laisse le Bunker d’Auteuil t’arranger ça !

    Quoi ? Tu n’as pas d’party de Noël ? Laisse le Bunker d’Auteuil t’arranger ça !

    Plein de choses peuvent vous empêcher de vivre, cette année, un bon vieux « party d’bureau » : vous êtes travailleurs autonomes, vous n’avez pas de travail, vous détestez vos collègues de travail, vous avez voté Libéral dans la grande région de Québec, etc. Mais, comme d’habitude, la maison de disque indépendante le Bunker d’Auteuil a pensé à vous !

    20151219_Bal_w500Le 19 décembre prochain au non moins célèbre Bal du Lézard, six artistes se succéderont et ce, entre 21h et 23h, afin de vous permettre de rendre hommage à bébé Jésus à grand coup de rock bien de chez vous (je suis pas de Québec, moi) : Jeanphillip, ce fougueux jeune homme qui a repris le flambeau afin que la tradition se continue, invite Shampouing (un des instigateurs de l’évènement), Laratoureuse, Lesbo Vrouven, David Cimon et Pannetone.

    Gageons que l’ambiance sera hautement féerique à l’intérieur de ce Bal du Lézard revampé.

    Ah, j’oubliais : le tout est gratis. Pas d’excuse : virez Limoilou à l’envers !

    Simon Belley

    5 décembre 2015
    Nouvelles, Région : Québec
    Bunker D’Auteuil, David Cimon, Jeanphilip, Laratoureuse, Le Bal du lézard, Lesbo Vrouven, Pannetone, Shampouing
  • [SPECTACLE] Nuits FEQ (Loud Lary Ajust + Eman x Vlooper + ToastDawg), 14/11/2015, Impérial Bell

    [SPECTACLE] Nuits FEQ (Loud Lary Ajust + Eman x Vlooper + ToastDawg), 14/11/2015, Impérial Bell

    Loud Lary Ajust

    Photos : Jacques Boivin

    Nuits FEQ, Impérial Bell, 14 novembre 2015Passé un certain âge, la jeune génération semble perplexe quand on lui annonce, tout souriant, qu’on écoute du rap (ou du hip-hop, même affaire!). Il esquisse un sourire, pis toi tu vois ça et tu t’emballes : le cours d’histoire peut commencer. En vain : à la minute que tu namedroppes Grandmaster Flash, les kids décrochent. Loin de moi l’idée de me qualifier de puriste, mais j’aime bien savoir quelle route a été parcourue pour justifier que ma destination soit la plus populaire en 2015. C’est une fatalité : l’rap, c’est une musique de jeunes POUR les jeunes, point barre. Tout ça pour dire que je suis allé voir Loud Lary Ajust à l’Impérial Bell dans le cadre des NuitsFEQ.

    Pendant qu’une odeur de post-puberté envahissait la salle et que le paysage qui se dressait devant moi devenait, lentement mais surement, un forêt de capuches su’a tête, ce cher Toast Dawg est monté sur la scène avec Monk.e pour commencer ce spectacle ‘drette à l’heure (une première, dans mon cas. Bravo!). En fait, le set de Toast Dawg était, dans mon cas, un livre d’histoire du « rapqueb » qui s’ouvrait devant moi. Une magnifique clash générationnel, avec des MCs de qualité qui se succédaient. Le fait que le public continuait d’entrer ou de vaquer à ses inutiles occupations me dérangeait, mais « Feeling Light » d’Egypto et Waahli m’a fait décrocher. Les MCs multipliaient les efforts afin de faire embarquer un public qui m’apparaissait irrespectueux. Les rappers louangeaient le légendaire producteur en se succédant sur diverses pièces des deux volumes de Brazivillain ainsi que quelques tracks plus personnelles (s/o à Ken’lo pour sa reprise de Sugar Hill Gang). Ce jeune public s’est fait entendre lorsque Yes McCan a interprété « Moi pis mes Homies », et à la venue de Koriass, qui conclut ce set en lion avec un « Sorry » très énergique.

    Nuits FEQ, Impérial Bell, 14 novembre 2015

    Koriass ayant rendu la crowd hype (et quelques chants de « Olé » trés clichés), Eman est apparu, masque sur le visage, pour son set qui m’a déçu, dans l’ensemble. Pourtant, Eman et Vlooper sont une des forces tranquilles du rapquébécois : des productions soignées, soulful qu’Eman, un des meilleurs MCs bars-for-bars au Québec (son meilleur verse à vie est sur « Miracle Vivant », qu’il a fait), ride sans problème, avec une certaine désinvolture (presque). Mais ce duo manque de « charisme de scène » (ca existe tu, ça ), ce qui fait que je n’étais pas 100% dans leur performance. L’ajout de ModLee, pendant deux chansons, fut la bienvenue pour un « Back to Me » très senti. Eman s’est amusé avec ce jeune public assoiffé de meme en commençant un « Hotline Bling » qu’il a coupé court assez rapidement, sourire aux lèvres.

    Nuits FEQ, Impérial Bell, 14 novembre 2015La foule devenait plus compacte : signe métaphorique pour moi de laisser la place à cette belle jeunesse qui voulait vénérer leur « rapqueb gods » : Loud Lary Ajust. C’est d’en haut, le sourire en coin que j’observais cette foule se dépêcher sur les nombreux hits de A-Justice, l’architecte du succès de LLA. L’énergie étais au rendez-vous : Loudmouth et Lary Kidd (et son dadbod) sautaient et s’appropriaient efficacement la scène de l’Impérial devant un public conquis d’avance. Leur performance puait l’assurance jusqu’au second étage : ils avaient la certitude que tout ce beau monde se sont déplacés pour eux et eux seulement.  Les beats de A-Justice étais mis en grande valeur grâce à la batterie et la guitare (Elliot Maginot, by the way) afin que le tout soit à un autre niveau : celui de l’excellence. « Gruau » fut indécent (dans le bon sens du terme) et j’ai particulièrement apprécié l’implication d’A-Justice dans le spectacle, qui rendait le tout plus vivant et qui le valorisait comme membre du groupe à part entière (J’pas sûr, j’pense j’aime ben’ Ajust…). Loudmouth (qui as pris du galon au niveau charisme) et Lary Kidd n’ont pas pris leur public pour acquis et ont donné l’impression de tout donner pour le dernier tour de piste de leur Blue Volvo, tout en offrant deux nouvelles chansons de leur prochain projet, au passage.

    Peu importe: mes élucubrations de old head qui sombre dans un certain élitisme, je souriais subtilement en regardant une scène vivante et éclectique à souhait, remuer la tête sur de la musique originale et actuelle. L’accessibilité de LLA  permet de faire briller efficacement le « rapqueb ».

    Tout ce qui manque, c’est l’respect des médias.

    Nuits FEQ, Impérial Bell, 14 novembre 2015
    Nuits FEQ, Impérial Bell, 14 novembre 2015
    Nuits FEQ, Impérial Bell, 14 novembre 2015
    Nuits FEQ, Impérial Bell, 14 novembre 2015
    Nuits FEQ, Impérial Bell, 14 novembre 2015
    Nuits FEQ, Impérial Bell, 14 novembre 2015
    Nuits FEQ, Impérial Bell, 14 novembre 2015
    Nuits FEQ, Impérial Bell, 14 novembre 2015
    Nuits FEQ, Impérial Bell, 14 novembre 2015
    Nuits FEQ, Impérial Bell, 14 novembre 2015
    Nuits FEQ, Impérial Bell, 14 novembre 2015
    Nuits FEQ, Impérial Bell, 14 novembre 2015
    Nuits FEQ, Impérial Bell, 14 novembre 2015
    Nuits FEQ, Impérial Bell, 14 novembre 2015
    Nuits FEQ, Impérial Bell, 14 novembre 2015
    Nuits FEQ, Impérial Bell, 14 novembre 2015
    Nuits FEQ, Impérial Bell, 14 novembre 2015
    Nuits FEQ, Impérial Bell, 14 novembre 2015
    Nuits FEQ, Impérial Bell, 14 novembre 2015
    Nuits FEQ, Impérial Bell, 14 novembre 2015
    Nuits FEQ, Impérial Bell, 14 novembre 2015
    Nuits FEQ, Impérial Bell, 14 novembre 2015
    Nuits FEQ, Impérial Bell, 14 novembre 2015
    Nuits FEQ, Impérial Bell, 14 novembre 2015
    Nuits FEQ, Impérial Bell, 14 novembre 2015
    Nuits FEQ, Impérial Bell, 14 novembre 2015
    Nuits FEQ, Impérial Bell, 14 novembre 2015
    Nuits FEQ, Impérial Bell, 14 novembre 2015
    Nuits FEQ, Impérial Bell, 14 novembre 2015
    Nuits FEQ, Impérial Bell, 14 novembre 2015
    Nuits FEQ, Impérial Bell, 14 novembre 2015
    Nuits FEQ, Impérial Bell, 14 novembre 2015
    Nuits FEQ, Impérial Bell, 14 novembre 2015
    Nuits FEQ, Impérial Bell, 14 novembre 2015
    Nuits FEQ, Impérial Bell, 14 novembre 2015
    Nuits FEQ, Impérial Bell, 14 novembre 2015
    Nuits FEQ, Impérial Bell, 14 novembre 2015
    Nuits FEQ, Impérial Bell, 14 novembre 2015
    Nuits FEQ, Impérial Bell, 14 novembre 2015

    Simon Belley

    17 novembre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    Egypto, Elliot Maginot, Eman & Vlooper, Impérial Bell, Kenlo, Koriass, Loud Lary Ajust, Monk.e, Nuits FEQ, Toast Dawg, Waahli, Yes McCan
  • [ENTREVUE] Bribes d’une conversation avec Toast Dawg.

    [ENTREVUE] Bribes d’une conversation avec Toast Dawg.

    Toast Dawg semble serein. Ça se sent dans sa voix et ce, même au téléphone. Serein avec ses choix et satisfait de la place qu’on lui accorde dans l’échiquier du  »rapqueb ». Sa présence lors du concert de Loud Lary Ajust le 14 novembre prochain n’est pas un hasard et est un signe de son importance dans le paysage musical québécois : la nouvelle garde lui garde encore une place au chaud. Le contraire s’applique-t-il ? Évidemment puisqu’il est  »down avec cette nouvelle génération’ qu’il respecte leur  »grand talent pour créer des images fortes ».  De ses comparses de Loud Lary Ajust, il me dit que  »Gullywood était pratiquement un film »

    Dawg_3-1024x683
    Crédit photo : LePigeon

    Mais a quoi peut-on s’attendre de Toast Dawg en formule solo ?  »Pas un DJ set » et nous avons qu’a nous fier a la liste d’invité qui l’accompagneront sur scène ! Beaucoup de pièce de ses remix avec des rapper québécois seront en vedette. Ses productions personnelles de Brazivillain II qu’il affirme, sans hésiter, qu’il est  »meilleur que son premier volume »,  »mieux produit, plus d’idées ». J’avais abordé la question avec lui, que ce second album étais plus accessible, à sa grande surprise, mais en admettant (j’interprète peut-être!) que la version  »revisitée » du volume 2 l’était, elle. Sur cette même version, il hésite en disant que  »c’est compliqué » de dire qui a le meilleure verse sur cet album, ne voulais visiblement pas offenser ses camarades.

    Mais, comment Toast Dawg a acquis cette place dans la courte histoire du rap québécois ? En étant un des architectes de Deluxxx, un album culte de 2005 qui fêtait en octobre ses 10 ans. Un album dont il est encore  »très fier aujourd’hui ». D’ailleurs, il m’a révélé  »que tous les membres du groupe était d’accord » pour ressortir l’album sous format vinyle. L’intention originale était, bien sûr de le sortir en octobre, mais le tout verra le jour lors du Record Store Day en avril avec, en prime, un vinyle avec toutes les instrumentales. Une excellente nouvelle pour les fans et nostalgiques du défunt groupe. Toast Dawg n’a pas seulement été impliqué avec Atach Tatuq, mais aussi avec le mythique groupe Traumatuges, qui ont été au coeur de cette  »mini-révolution » quant à l’utilisation du joual pour rapper.

    Tout ça pour dire que Toast Dawg a, subtilement, fait sa place en tant que figure de proue du rap québécois de par ses productions. Encore aujourd’hui, son influence peut se faire sentir sur de nombreux projets paru ou a paraître (Brown, de Snail Kid, Jam & leur père, Robin Kerr me vient rapidement en tête). Ce samedi 14 novembre, cela sera une sorte de ligne du temps du rap québécois qui se construira devant les yeux du public, où un  »vieux routiers » (c’est affectueux, je vous l’assure) qui a accepté la nouveauté à bras ouverts et a même évolué au-delà de celle-ci pour l’influencer encore aujourd’hui.

    Merci, Toast !

    Simon Belley

    14 novembre 2015
    Entrevues
    Nuits FEQ, Toast Dawg
  • Théâtre et musique font bon ménage en compagnie de PopLéon

    Théâtre et musique font bon ménage en compagnie de PopLéon

    PopLéon semble refuser de se contenter du traditionnel. En effet, le quatuor electro-rock de Québec s’allie avec la troupe de Théâtre du Quartel pour réaliser la trame sonore de leur production Baiseries. Après Clovis en 2014, cette alliance est une suite logique pour le groupe en résidence du Pantoum, eux qui semblent désirer que leur musique soit mise ne scène et que leur spectacle sorte des normes des présentation dites « classiques ».

    Le mariage semble parfait puisque la démarche du la troupe du Théâtre du Quartel et tout aussi hors-normes : pour assister à une des représentations (en appartement), en plus), il faudra envoyer un SMS au 418-262-3542 avec le code du secteur pour connaître l’adresse et ce, pour neuf représentations.

    La trame sonore, qui devrait sortir sous la forme d’un EP au début de 2016, est en cours de réalisation avec Samuel Wagner (Harfang). Une belle occasion pour vous de voir un spectacle multi-disciplinaire unique à Québec. Voici les dates de représentations, accompagnés des codes de secteurs.

    Baiserie – Automne 2015

    8 au 10 octobre | Limoilou (Code : BAISERIES-LIM)
    15 au 17 octobre | Saint-Sauveur (Code : BAISERIES-SSV)
    22 au 24 octobre | Saint-Jean-Baptiste (Code : BAISERIES-SNJ)

    Simon Belley

    10 octobre 2015
    Nouvelles, Région : Québec
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