Matt Holubowski – PopUpFEQ, Lauberivière
Belle idée de la part des organisateurs du Festival d’été que de programmer un PopUpFEQ à Lauberivière en pleine heure du lunch! Les curieux se mêlaient aux clients réguliers pour ce dîner-bénéfice à contribution volontaire, qui forçait le public à côtoyer ces personnes qu’on essaie tant d’éviter tous les autres jours! Et c’est à Matt Holubowski qu’on a demandé de jouer pendant cette courte prestation, avec deux de ses musiciens. Choix intéressant quand on connaît la folk-pop douce, apaisante et lumineuse du musicien! Un peu de coeur, ça a fait du bien! (Jacques Boivin)
Gilles – Scène Fibe
Il y avait foule pour voir Gilles, le trio de Cap-Rouge, sur la Scène Fibe. Le groupe était énergique et cela se transmettait aux gens qui sont venus les voir. Bien rodés, ils ont fait plusieurs chansons dont Télégramme, Montgolfière et T’as jeté les yeux sur moi. L’ambiance était survoltée lors de la reprise de La Façade de Karkwa. On pouvait d’ailleurs entendre l’inspiration de ce groupe sur le matériel du trio. C’était une véritable découverte pour moi et j’ai hâte d’en entendre plus. (Marie-Ève Duchesne)
Ziskakan – Scène Hydro-Québec
La Réunion, c’est le carrefour des mondes. Département outre-mer français, on y parle créole et les influences sont plurielles; européennes, indiennes chinoises, malgaches, malaises, est-africaines. Bref, c’est tout un amalgame de sonorités réunies en un tout bien unique appelé Maloya que le vétéran groupe nous a offert sur la scène Hydro. Tantôt lyrique et mélancolique, tantôt festif et dansant, le matériel de Ziskakan permet une rencontre charmante et réussie, parfaite pour ouvrir une soirée de spectacle estivale. Le tout à l’image de son leader origine tamoule Gilbert Pounia. (Christian St-Pierre)
Jérôme St-Kant – Scène Fibe
C’était tout un contraste entre le groupe Gilles et Jérôme St-Kant. En effet, le finaliste des Apéros FEQ avec ses complices Simon Kearney, Simon Lachance et Martin Plante a tout un univers coloré. «La colonie de vacances Jérôme St-Kant», comme il le dit si bien, est déjantée. Elle a offert une belle vitrine pour l’artiste, qui n’était pas à ses premiers spectacles. À l’aise sur scène, la poésie typiquement absurde de St-Kant dans Hiérachill et une chanson sur les médicaments ont bien fait rire les festivaliers rassemblés devant la Scène Fibe. (Marie-Ève Duchesne)
Les Goules – Scène Bell
Pour voir le visage incrédule de quelques festivaliers qui n’avaient jamais entendu parler des Goules…
Pour entendre Keith Kouna se moquer sans ménagement des mesures de sécurité avant les événements sur les Plaines…
Pour rêver avec le chanteur des fameuses beuveries qu’a connu les Plaines à l’époque où on laissait le monde faire le party…
Pour lever nos verres de « délicieuse » Coors Light à tous les Piranhas…
Pour réaliser que quelques parents ont comme moi profité de l’occasion pour faire découvrir à leurs rejetons comment faire le party dans un coin plus sombre de l’humanité…
Pour apercevoir à l’écran les irréductibles chanter à tue-tête le refrain de Crabe…
Pour se laisser convaincre par Kouna que le groupe va jouer sa seule chanson d’amour avant d’entamer Pendaison à coup de « on va te pendre mon gros tabarnak »…
Pour se demander au début de Ville si Rabin Kramaslabovitch allait oser son traditionnel solo de couille gauche (il l’a fait) et surtout comprendre que les médias locaux le lendemain ne savent pas faire la différence entre un pénis et un testicule…
Pour toutes ces raisons, il fallait être sur les Plaines hier soir et célébrer l’avènement de l’empire des Goules. (Julien Baby-Cormier)
Mbongwana Star – Scène Hydro-Québec
Quand il s’agit du Congo, on a toujours une pensée pour le féroce conflit qui y sévit. Et quand des musiciens congolais arrivent dans un festival habillés en militaires, on reste quelques peu dubitatifs. Mais loin d’être sérieux, les membres de Mbongwana Star affiche une bonne humeur et une fougue contagieuses qui se répand sans efforts dans la foule. La formation, qui se compromet dans ce que l’on pourrait tout simplement appelé du rock congolais, attire aussi le respect car les deux leaders, cloués sur leurs fauteuils roulants, sont les deux plus engagés de la troupe. Avec des saveurs de R&B et de Rumba, c’est un cocktail dansant très efficace. (Christian St-Pierre)
Lisa LeBlanc – Scène Bell
Pour une première Plaines, la chanteuse de Rosaireville a réussi son pari. Lisa Leblanc avait carte blanche et pouvait appeler des invités à participer son spectacle. Et elle l’a fait! Entourée de Mico Roy, guitariste pour Les Hôtesses d’Hilaire et de son band, son rock a décoiffé plus d’un festivalier. (Self Proclaimed) Voodoo Woman, Could You Wait ‘Til I’ve Had My Coffee, City Slickers and Country Boys ont ouverts son party de famille. Énergique et survoltée, la chanteuse acadienne a amené le banjo le temps d’un solo et une chorale composé de ses tantes et de sa mère pour une «chorale du bonheur» pour entonner Aujourd’hui ma vie c’est de la marde avec les Plaines remplies pour l’occasion. Gros coup de coeur pour son interprétation avec Voivod d’Ace of Spades de Motörhead et Kraft Dinner, fait en duo avec sa mère. On en aurait pris d’autres! (Marie-Ève Duchesne)
Sara Dufour – Scène Fibe
Patriotisme oblige, j’ai bravé le rhume et le ciel menaçant pour courir voir, et entendre, Sara et ses 3 complices. Elle a commencé à fond la caisse, enchaînant les pièces country de Dépanneur Pierrette et de Breakers et nous entraînant dans son road trip autour du Lac. Pleine d’énergie, de mots et d’enthousiasme, elle nous a partagé ses tranches de vie pleines d’humour, faisant la conquête de la foule curieuse qui a rapidement embarqué et répondu. Entourée de Charles Guay de Chicoutimi (batterie), Léandre Joly-Pelletier (banjo, mandoline) et Marc-Olivier Tremblay-Drapeau (Contrebasse), elle a livré une performance bien huilée et je suis repartie avec un gros sourire dans face. (Marie-Laure Tremblay
DakhaBrakha – Scène Hydro-Québec
Étrange ? Singulier ? Mystique ? C’est bien difficile de trouver un qualificatif juste pour parler d’une prestation de DakhaBrakha. Semblant sortir tout droit d’Anastasia avec leur costume traditionnel de leur patrie d’Ukraine, leur univers sonore unique mélange une musique d’un autre âge avec des percussions très présentes et d’autres sources telles, par exemple, des bruits animaliers (!!!). Leur posture scénique très statique, jumelée à leurs chants d’un lyrisme frissonnant (d’ailleurs, les trois chanteuses doivent avoir une carrière d’opéra, c’est sûr!!!) leur donne des allures quasi fantomatiques. D’ailleurs, ça fait parfois penser à la saveur musicale du Cirque du Soleil. Ajoutez à cela un rendu musical sans faille et ciselé et une présence forte, parfois même comique, et vous obtenez l’un des spectacles les singuliers que j’ai eu la chance de voir. Malgré leur aura mystérieuse, les musiciens savent créer un moment fort chaleureux, emportant doucement tout le monde dans leur voyage onirique. Si bien que tout le monde se prend au jeu et en redemande. C’était si spécial que j’ai de la difficulté à m’en faire une appréciation précise. Si j’aime aimé? Je ne sais pas encore. Mais j’ai été fasciné ça, y a pas de doutes! (Christian St-Pierre)
Les Cowboys fringants – Scène Bell
Ils étaient le clou de la soirée, la pièce de résistance. Pour un mardi soir, l’ambiance était un véritable party à ciel ouvert. Dès leur entrée sur scène, Les Cowboys ont fait chanter avec la foule autant leurs classiques comme La Reine, En Berne ou La Manifestation, mais aussi Bye Bye Lou qui a ouvert le bal. Véritable party sur les Plaines, les habitués des grands festivals n’ont pas fait les choses à moitié en ajoutant des clowns, des cracheurs de feu et des illustrations de Martin Bureau. L’énergique Frannie Holder était aussi de la partie pour Marine Marchande. Dès les premières notes de Les Étoiles Filantes, les festivaliers ont allumés cellulaires et lumières. Il fallait les voir ces plaines remplies de lumières! Les classiques Shack à Hector, Heavy Metal (jouée avec le guitariste de Voivod), Toune d’automne ont fait vibrer la foule. En guise de finale, une foule a participé à Tant qu’on aura de l’amour avec le groupe sur scène. (Marie-Ève Duchesne)