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    [FEQ] Compte rendu, 11 juillet 2017

    Matt Holubowski – PopUpFEQ, Lauberivière

    Matt Holubowski – Photo : Jacques Boivin

    Belle idée de la part des organisateurs du Festival d’été que de programmer un PopUpFEQ à Lauberivière en pleine heure du lunch! Les curieux se mêlaient aux clients réguliers pour ce dîner-bénéfice à contribution volontaire, qui forçait le public à côtoyer ces personnes qu’on essaie tant d’éviter tous les autres jours! Et c’est à Matt Holubowski qu’on a demandé de jouer pendant cette courte prestation, avec deux de ses musiciens. Choix intéressant quand on connaît la folk-pop douce, apaisante et lumineuse du musicien! Un peu de coeur, ça a fait du bien! (Jacques Boivin)

    Gilles – Scène Fibe

    Gilles – Photo : Jacques Boivin

    Il y avait foule pour voir Gilles, le trio de Cap-Rouge, sur la Scène Fibe. Le groupe était énergique et cela se transmettait aux gens qui sont venus les voir. Bien rodés, ils ont fait plusieurs chansons dont Télégramme, Montgolfière et T’as jeté les yeux sur moi. L’ambiance était survoltée lors de la reprise de La Façade de Karkwa. On pouvait d’ailleurs entendre l’inspiration de ce groupe sur le matériel du trio. C’était une véritable découverte pour moi et j’ai hâte d’en entendre plus. (Marie-Ève Duchesne)

    Ziskakan – Scène Hydro-Québec

    Mbongwana Star – Photo : Jacques Boivin

    La Réunion, c’est le carrefour des mondes. Département outre-mer français, on y parle créole et les influences sont plurielles; européennes, indiennes chinoises, malgaches, malaises, est-africaines. Bref, c’est tout un amalgame de sonorités réunies en un tout bien unique appelé Maloya que le vétéran groupe nous a offert sur la scène Hydro. Tantôt lyrique et mélancolique, tantôt festif et dansant, le matériel de Ziskakan permet une rencontre charmante et réussie, parfaite pour ouvrir une soirée de spectacle estivale. Le tout à l’image de son leader origine tamoule Gilbert Pounia. (Christian St-Pierre)

    Jérôme St-Kant – Scène Fibe

    Jérôme St-Kant – Photo : Jacques Boivin

    C’était tout un contraste entre le groupe Gilles et Jérôme St-Kant. En effet, le finaliste des Apéros FEQ avec ses complices Simon Kearney, Simon Lachance et Martin Plante a tout un univers coloré. «La colonie de vacances Jérôme St-Kant», comme il le dit si bien, est déjantée. Elle a offert une belle vitrine pour l’artiste, qui n’était pas à ses premiers spectacles. À l’aise sur scène, la poésie typiquement absurde de St-Kant dans Hiérachill et une chanson sur les médicaments ont bien fait rire les festivaliers rassemblés devant la Scène Fibe. (Marie-Ève Duchesne)

    Les Goules – Scène Bell

    Les Goules – Photo : Jacques Boivin

    Pour voir le visage incrédule de quelques festivaliers qui n’avaient jamais entendu parler des Goules…

    Pour entendre Keith Kouna se moquer sans ménagement des mesures de sécurité avant les événements sur les Plaines…

    Pour rêver avec le chanteur des fameuses beuveries qu’a connu les Plaines à l’époque où on laissait le monde faire le party…

    Les Goules – Photo : Jacques Boivin

    Pour lever nos verres de « délicieuse » Coors Light à tous les Piranhas…

    Pour réaliser que quelques parents ont comme moi profité de l’occasion pour faire découvrir à leurs rejetons comment faire le party dans un coin plus sombre de l’humanité…

    Pour apercevoir à l’écran les irréductibles chanter à tue-tête le refrain de Crabe…

    Les Goules – Photo : Jacques Boivin

    Pour se laisser convaincre par Kouna que le groupe va jouer sa seule chanson d’amour avant d’entamer Pendaison à coup de « on va te pendre mon gros tabarnak »…

    Pour se demander au début de Ville si Rabin Kramaslabovitch allait oser son traditionnel solo de couille gauche (il l’a fait) et surtout comprendre que les médias locaux le lendemain ne savent pas faire la différence entre un pénis et un testicule…

    Pour toutes ces raisons, il fallait être sur les Plaines hier soir et célébrer l’avènement de l’empire des Goules. (Julien Baby-Cormier)

    Mbongwana Star – Scène Hydro-Québec

    Mbongwana Star – Photo : Philippe Ruel / FEQ

    Quand il s’agit du Congo, on a toujours une pensée pour le féroce conflit qui y sévit. Et quand des musiciens congolais arrivent dans un festival habillés en militaires, on reste quelques peu dubitatifs. Mais loin d’être sérieux, les membres de Mbongwana Star affiche une bonne humeur et une fougue contagieuses qui se répand sans efforts dans la foule. La formation, qui se compromet dans ce que l’on pourrait tout simplement appelé du rock congolais, attire aussi le respect car les deux leaders, cloués sur leurs fauteuils roulants, sont les deux plus engagés de la troupe. Avec des saveurs de R&B et de Rumba, c’est un cocktail dansant très efficace. (Christian St-Pierre)

    Lisa LeBlanc – Scène Bell

    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin

    Pour une première Plaines, la chanteuse de Rosaireville a réussi son pari. Lisa Leblanc avait carte blanche et pouvait appeler des invités à participer son spectacle. Et elle l’a fait! Entourée de Mico Roy, guitariste pour Les Hôtesses d’Hilaire et de son band, son rock a décoiffé plus d’un festivalier. (Self Proclaimed) Voodoo Woman, Could You Wait ‘Til I’ve Had My Coffee, City Slickers and Country Boys ont ouverts son party de famille. Énergique et survoltée, la chanteuse acadienne a amené le banjo le temps d’un solo et une chorale composé de ses tantes et de sa mère pour une «chorale du bonheur» pour entonner Aujourd’hui ma vie c’est de la marde avec les Plaines remplies pour l’occasion. Gros coup de coeur pour son interprétation avec Voivod d’Ace of Spades de Motörhead et Kraft Dinner, fait en duo avec sa mère. On en aurait pris d’autres! (Marie-Ève Duchesne)

    Sara Dufour – Scène Fibe

    Sara Dufour – Photo : Philippe Ruel / FEQ

    Patriotisme oblige, j’ai bravé le rhume et le ciel menaçant pour courir voir, et entendre, Sara et ses 3 complices. Elle a commencé à fond la caisse, enchaînant les pièces country de Dépanneur Pierrette et de Breakers et nous entraînant dans son road trip autour du Lac. Pleine d’énergie, de mots et d’enthousiasme, elle nous a partagé ses tranches de vie pleines d’humour, faisant la conquête de la foule curieuse qui a rapidement embarqué et répondu. Entourée de Charles Guay de Chicoutimi (batterie), Léandre Joly-Pelletier (banjo, mandoline) et Marc-Olivier Tremblay-Drapeau (Contrebasse), elle a livré une performance bien huilée et je suis repartie avec un gros sourire dans face. (Marie-Laure Tremblay

    DakhaBrakha – Scène Hydro-Québec

    DakhaBrakha – Photo : Jacques Boivin

    Étrange ? Singulier ? Mystique ? C’est bien difficile de trouver un qualificatif juste pour parler d’une prestation de DakhaBrakha. Semblant sortir tout droit d’Anastasia avec leur costume traditionnel de leur patrie d’Ukraine, leur univers sonore unique mélange une musique d’un autre âge avec des percussions très présentes et d’autres sources telles, par exemple, des bruits animaliers (!!!). Leur posture scénique très statique, jumelée à leurs chants d’un lyrisme frissonnant (d’ailleurs, les trois chanteuses doivent avoir une carrière d’opéra, c’est sûr!!!) leur donne des allures quasi fantomatiques. D’ailleurs, ça fait parfois penser à la saveur musicale du Cirque du Soleil. Ajoutez à cela un rendu musical sans faille et ciselé et une présence forte, parfois même comique, et vous obtenez l’un des spectacles les singuliers que j’ai eu la chance de voir. Malgré leur aura mystérieuse, les musiciens savent créer un moment fort chaleureux, emportant doucement tout le monde dans leur voyage onirique. Si bien que tout le monde se prend au jeu et en redemande. C’était si spécial que j’ai de la difficulté à m’en faire une appréciation précise. Si j’aime aimé? Je ne sais pas encore. Mais j’ai été fasciné ça, y a pas de doutes! (Christian St-Pierre)

    Les Cowboys fringants – Scène Bell

    Les Cowboys Fringants – Photo : Stéphane Bourgeois / FEQ

    Ils étaient le clou de la soirée, la pièce de résistance. Pour un mardi soir, l’ambiance était un véritable party à ciel ouvert. Dès leur entrée sur scène, Les Cowboys ont fait chanter avec la foule autant leurs classiques comme La Reine, En Berne ou La Manifestation, mais aussi Bye Bye Lou qui a ouvert le bal. Véritable party sur les Plaines, les habitués des grands festivals n’ont pas fait les choses à moitié en ajoutant des clowns, des cracheurs de feu et des illustrations de Martin Bureau. L’énergique Frannie Holder était aussi de la partie pour Marine Marchande. Dès les premières notes de Les Étoiles Filantes, les festivaliers ont allumés cellulaires et lumières. Il fallait les voir ces plaines remplies de lumières! Les classiques Shack à Hector, Heavy Metal (jouée avec le guitariste de Voivod), Toune d’automne ont fait vibrer la foule. En guise de finale, une foule a participé à Tant qu’on aura de l’amour avec le groupe sur scène. (Marie-Ève Duchesne)

    Matt Holubowski – Photo : Jacques Boivin
    Matt Holubowski – Photo : Jacques Boivin
    Matt Holubowski – Photo : Jacques Boivin
    Matt Holubowski – Photo : Jacques Boivin
    Matt Holubowski – Photo : Jacques Boivin
    Matt Holubowski – Photo : Jacques Boivin
    Matt Holubowski – Photo : Jacques Boivin
    Matt Holubowski – Photo : Jacques Boivin
    Matt Holubowski – Photo : Jacques Boivin
    Gilles – Photo : Jacques Boivin
    Gilles – Photo : Jacques Boivin
    Gilles – Photo : Jacques Boivin
    Gilles – Photo : Jacques Boivin
    Gilles – Photo : Jacques Boivin
    Gilles – Photo : Jacques Boivin
    Mbongwana Star – Photo : Jacques Boivin
    Mbongwana Star – Photo : Jacques Boivin
    Mbongwana Star – Photo : Jacques Boivin
    Mbongwana Star – Photo : Jacques Boivin
    Mbongwana Star – Photo : Jacques Boivin
    Mbongwana Star – Photo : Jacques Boivin
    Mbongwana Star – Photo : Jacques Boivin
    Mbongwana Star – Photo : Jacques Boivin
    Mbongwana Star – Photo : Jacques Boivin
    Jérôme St-Kant – Photo : Jacques Boivin
    Jérôme St-Kant – Photo : Jacques Boivin
    Jérôme St-Kant – Photo : Jacques Boivin
    Jérôme St-Kant – Photo : Jacques Boivin
    Jérôme St-Kant – Photo : Jacques Boivin
    Jérôme St-Kant – Photo : Jacques Boivin
    Jérôme St-Kant – Photo : Jacques Boivin
    Les Goules – Photo : Jacques Boivin
    Les Goules – Photo : Jacques Boivin
    Les Goules – Photo : Jacques Boivin
    Les Goules – Photo : Jacques Boivin
    Les Goules – Photo : Jacques Boivin
    Les Goules – Photo : Jacques Boivin
    Les Goules – Photo : Jacques Boivin
    Les Goules – Photo : Jacques Boivin
    Les Goules – Photo : Jacques Boivin
    Les Goules – Photo : Jacques Boivin
    Les Goules – Photo : Jacques Boivin
    Les Goules – Photo : Jacques Boivin
    Les Goules – Photo : Jacques Boivin
    Les Goules – Photo : Jacques Boivin
    Les Goules – Photo : Jacques Boivin
    Les Goules – Photo : Jacques Boivin
    Les Goules – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    DakhaBrakha – Photo : Jacques Boivin
    DakhaBrakha – Photo : Jacques Boivin
    DakhaBrakha – Photo : Jacques Boivin
    DakhaBrakha – Photo : Jacques Boivin
    DakhaBrakha – Photo : Jacques Boivin
    DakhaBrakha – Photo : Jacques Boivin
    DakhaBrakha – Photo : Jacques Boivin
    DakhaBrakha – Photo : Jacques Boivin
    DakhaBrakha – Photo : Jacques Boivin
    DakhaBrakha – Photo : Jacques Boivin
    DakhaBrakha – Photo : Jacques Boivin
    DakhaBrakha – Photo : Jacques Boivin
    DakhaBrakha – Photo : Jacques Boivin
    DakhaBrakha – Photo : Jacques Boivin
    DakhaBrakha – Photo : Jacques Boivin
    DakhaBrakha – Photo : Jacques Boivin
    DakhaBrakha – Photo : Jacques Boivin
    DakhaBrakha – Photo : Jacques Boivin
    DakhaBrakha – Photo : Jacques Boivin
    DakhaBrakha – Photo : Jacques Boivin

    Équipe ecoutedonc.ca

    12 juillet 2017
    Festival d’été de Québec, Festivals, Région : Québec
    Les Goules
  • [FEQ] Compte rendu, 10 juillet 2017

    [FEQ] Compte rendu, 10 juillet 2017

    Si les Plaines étaient un peu moins garnies que les premiers jours, on peut vous dire qu’à L’Anti et à l’Impérial, il faisait chaud sur un moyen temps! Faut dire qu’avec les groupes qu’on nous présentait…

    Compte rendu de la soirée :

    Sugaray Rayford – Scène Hydro-Québec

    Sugaray Rayford – Photo : Stéphane Bourgeois / FEQ

    Celui qui est surnommé The Heavyweight Champion of Blues a asséné tout un uppercut aux festivaliers réunis à Place D’Youville. Bien qu’il ait le physique d’un poids lourd, c’est avec sa puissante voix qu’il s’impose avec beaucoup d’aisance et d’autorité. Supporté par un ensemble blues complet, brass, guitare, batterie, basse et orgue B3 (!!!), le Texan livre un son pur, fidèle aux traditions, rappelant BB King dans sa voix et Stevie Ray Vaughan dans son approche sonore. Imposant mais très agile sur scène, il dirige fort bien son band, tout comme il chauffe le publique avec son attitude jovial et son accent texan ronflant. Bref, ce que l’Amérique peut offrir de meilleur. (Christian St-Pierre)

    Gabrielle Shonk – Scène Bell

    Gabrielle Shonk – Photo : Jacques Boivin

    C’est une Gabrielle Shonk radieuse qui s’est présentée sur l’immense scène Bell sur les coups de 19 heures. Même si la foule était encore éparse sur les Plaines, il y avait BEAUCOUP de monde pour une jeune femme habituée aux petites salles (n’oublions pas que l’an dernier, elle jouait au District St-Joseph). « J’en reconnais plusieurs parmi vous! Oh! Ma première pancarte! »

    Évidemment, on était curieux de voir comment la jeune femme allait se débrouiller sur une scène qui, à elle seule, est plus grande que la plupart des bars dans lesquels elle est habituée de jouer. Eh bien, sur ce plan, c’était parfaitement réussi : elle a réussi à transformer les immenses Plaines en un genre de gros Pape Georges, habitant la scène comme une grande. On dirait même qu’on la sentait encore plus près de nous qu’à l’habitude. Elle s’est permis un petit moment en famille, avec papa Peter à l’harmonica, pour une chanson ma foi fort explosive.

    Gabrielle a présenté à un public réceptif ses jolies chansons folk pop axées sur les guitares (solides Jessy Caron et Simon Pedneault). Il y en a même eu quelques-unes en français (dont la magnifique Trop tard), ainsi que sa reprise mordante de Fast Car (de Tracy Chapman). Ça annonce bien pour l’album prévu en septembre (enfin une date!).

    Le défi est relevé avec brio et il ne reste plus qu’à regarder la fusée s’envoler. Bravo, Gabrielle! (Jacques Boivin)

    BROS – Scène Hydro-Québec

    BROS – Photo : Stéphane Bourgeois / FEQ

    Quand on va voir sur scène le matériel de deux musiciens qui œuvrent aussi dans un autre projet plus connu, on s’attend à ce que le son ressemble légèrement à ce que nous connaissons déjà. Mais, à entendre Bros, réunissant les frères Currie des Sheepdogs, ce n’est pas des influences convergentes auxquelles on a eu droit, mais carrément à une version allégée des Sheepdogs. Oui, certaines pièces volent plus vers la pop, ou même le funk, mais c’était trop semblable, le tout sans le côté plus « poussiéreux » du son « vintage rock », qui laissait la place à quelque chose de plus « léché ». Qui plus est, le groupe n’a pas fait la durée habituelle pour les performances de 19h30, ce qui peut en avoir laissé quelques-uns sur leur appétit, bien que la foule semblait très réceptive. (Christian St-Pierre)

    Ben Caplan & The Casual Smokers – Impérial Bell

    Ben Caplan & The Casual Smokers – Photo : Sébastien Dion / FEQ

    Ben Caplan est originaire d’Halifax et il ouvrait cette soirée « Canadian Rock (dixit le programme du FEQ) » avec un folk aux racines très imbriquées dans le passé. Il a deux albums à son actif et a entre autres collaboré sur son dernier album avec Socalled et Joe Grass, deux musiciens bien connus ici. Le chanteur à la voix rauque et puissante en a assurément convaincu quelques-uns hier soir grâce à sa hargne et à la qualité de la musique. Petit bémol: faudra un jour m’expliquer la pertinence d’une flûte traversière ailleurs que dans un orchestre symphonique. Quel moment de grâce lorsque la musicienne Taryn Kawaja a sorti le mélodica et rangé sa damnée flûte. Qu’à cela ne tienne, les compositions de Caplan sont solides allant jusqu’à évoquer Tom Waits. De plus, entretenir le lien avec un public est déjà un art, ce l’est encore plus avec un public qui n’est pas familier avec sa musique. Ce fut dont une mission accomplie pour le jeune homme à la vieille âme. (Julien Baby-Cormier)

    NEFE – Scène Fibe

    Nefe – Photo : Jacques Boivin

    La jeune auteure-compositrice-interprète NEFE manque peut-être encore un peu d’expérience, mais côté talent, c’est déjà pas mal bien parti. Si on pouvait parfois trouver ses interventions un peu longuettes entre les chansons, force est d’admettre que lorsque la musique était lancée, ça y allait bien. Un mélange de folk et de soul qui colle à la peau de la jeune femme, bien appuyée par ses deux musiciens. Ça ne peut qu’être mieux la prochaine fois! (Jacques Boivin)

    Fred Fortin – Impérial Bell

    Fred Fortin – Photo : Marion Desjardins

    Impossible de savoir ce qu’on sert aux artistes qui jouent à l’Impérial, mais après Death From Above la veille, Fred Fortin et ses acolytes nous ont balancé le set le plus rock de tous les shows de Fortin auxquels j’ai assisté. Un spectacle de Fred Fortin s’éloigne invariablement de l’esprit souvent plus feutré des albums, mais hier soir le band au complet avait le pied au plancher. Plusieurs chansons ont d’ailleurs été longuement allongées par des jams qui devenaient même à l’occasion un peu hermétiques. Cependant, rien à redire au niveau de l’exécution. Que ce soit le superbe solo de piano de François Lafontaine avant Tapis Noir, ou le travail de guitare de Langevin pendant la finale de Scotch ou bien la lapsteel de Joss Tellier pendant la maintenant incontournable Tête Perdue, les musiciens ne manquent pas d’occasions de briller grâce aux arrangements complexes et aux compositions riches de Fred Fortin.

    Le programme principal semblait déjà avoir satisfait la salle comble et survoltée de l’Impérial; Fred avait concocté un solide rappel pour rendre ce concert mémorable. Il a d’abord puisé dans les archives avec la superbe Portrait d’un ovni, pièce rarement jouée en concert. Puis, il a enchainé avec la toujours incroyable Châteaubriand, qui sans être fédératrice, permet au groupe de s’éclater. La paire de brûlots issue du dernier Gros Mené est venue asséner le coup de grâce à cette foule en extase. On nous a servi en guise de digestif les pièces Le cinéma des vieux garçons et finalement Ultramarr, un morceau parfait à proposer comme épilogue d’un concert hautement satisfaisant. (Julien Baby-Cormier)

    Fred Fortin a annoncé un nouveau spectacle qui aura lieu le 27 janvier au Cercle. Les billets sont déjà en vente :

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    Los Lonely Boys – Scène Hydro-Québec

    Los Lonely Boys – Photo : Jacques Boivin

    Le blues rock texan à ses saveurs bien particulières. L’ambassadeur le plus célèbre demeure Stevie Ray Vaughan, mais les frères Garza de Los Lonely Boys y sont fidèles et le show en vaut la peine. Certes, leur rock tejano (qui se dit descendent dès communautés hispaniques du Texas et du nord du Mexique) possède ses propres nuances. Ici, le trio n’a pas de meneur, la basse et la batterie prenant autant de place dans l’équilibre du son. Bien sûr, la guitare est bien affirmée, mais on assiste beaucoup plus à une prestation d’ensemble qu’à une section rythmique en simple support. Le son est lourd mais clean et les trois frangins enchaînent sans perdre la cadence, y allant de brefs mais efficaces solos.

    Aut’ Chose – L’Anti Bar et spectacles

    Aut’Chose – Photo : Jacques Boivin

    Voir Lucien Francoeur et ses acolytes, c’est toujours un plaisir renouvelé, et ce, depuis très longtemps. La mouture actuelle d’Aut’ Chose existe depuis le milieu des années 2000 et elle déménage! Difficile de faire autrement quand t’as Jacques Racine, Michel Langevin, Vincent Peake, Joe Evil et Alex Crow pour te backer! Malgré son âge vénérable, Francoeur tient encore debout et « chante » ses chansons sur une trame psychédélique des plus efficaces. Tout y passe… Le Freak de Montréal, Ch’t’aime pis ch’t’en veux, Nancy Beaudoin, Chanson d’épouvante, BBQ Lady, Hey You Woman, même le Rap à Billy a son petit moment de gloire devant une foule beaucoup plus âgée (et compacte) que d’ordinaire à L’Anti (qui était plein au bouchon… cette idée de traîner mon sac à dos, aussi). En sortant de la petite salle de spectacles de la rue Dorchester, je ne pouvais pas m’empêcher de faire des liens entre Aut’ Chose et Les Hôtesses d’Hilaire que j’avais vu la veille. C’t’aussi bon, tabarnak! (Jacques Boivin)

    Les Dales Hawerchuk – Impérial Bell

    Les Dales Hawerchuk – Photo : Jacques Boivin

    On a fini la soirée de la meilleure manière qui soit : un gros show des Dales Hawerchuk! Les frères Séguin n’ont pas perdu de temps et ont rocké un programme énergique du début à la fin. Avec quatre albums à leur actif, ils n’ont pas eu trop de mal à trouver un rythme d’enfer, sans temps mort. Les gars avaient visiblement du plaisir, en arrière-scène, la gang de Fred Fortin en avait aussi (fallait les voir venir taquiner Pierre Fortin à quelques reprises). Un show de feu qui a fait la part belle à leur excellent Désavantage numérique, leur plus récent album, sans oublier les chansons qui les ont lancés, comme la toujours savoureuse Dale Hawerchuk et la décapante Mais où est donc Carnior?. Le rock est plus vivant que jamais. (Jacques Boivin)

    Gabrielle Shonk – Photo : Jacques Boivin
    Gabrielle Shonk – Photo : Jacques Boivin
    Gabrielle Shonk – Photo : Jacques Boivin
    Gabrielle Shonk – Photo : Jacques Boivin
    Gabrielle Shonk – Photo : Jacques Boivin
    Gabrielle Shonk – Photo : Jacques Boivin
    Gabrielle Shonk – Photo : Jacques Boivin
    Gabrielle Shonk – Photo : Jacques Boivin
    Gabrielle Shonk – Photo : Jacques Boivin
    Gabrielle Shonk – Photo : Jacques Boivin
    Gabrielle Shonk – Photo : Jacques Boivin
    Gabrielle Shonk – Photo : Jacques Boivin
    Gabrielle Shonk – Photo : Jacques Boivin
    Gabrielle Shonk – Photo : Jacques Boivin
    Gabrielle Shonk – Photo : Jacques Boivin
    Gabrielle Shonk – Photo : Jacques Boivin
    Gabrielle Shonk – Photo : Jacques Boivin
    Gabrielle Shonk – Photo : Jacques Boivin
    Nefe – Photo : Jacques Boivin
    Nefe – Photo : Jacques Boivin
    Nefe – Photo : Jacques Boivin
    Nefe – Photo : Jacques Boivin
    Nefe – Photo : Jacques Boivin
    Nefe – Photo : Jacques Boivin
    Nefe – Photo : Jacques Boivin
    Los Lonely Boys – Photo : Jacques Boivin
    Los Lonely Boys – Photo : Jacques Boivin
    Los Lonely Boys – Photo : Jacques Boivin
    Los Lonely Boys – Photo : Jacques Boivin
    Los Lonely Boys – Photo : Jacques Boivin
    Los Lonely Boys – Photo : Jacques Boivin
    Los Lonely Boys – Photo : Jacques Boivin
    Fred Fortin – Photo : Marion Desjardins
    Fred Fortin – Photo : Marion Desjardins
    Fred Fortin – Photo : Marion Desjardins
    Fred Fortin – Photo : Marion Desjardins
    Fred Fortin – Photo : Marion Desjardins
    Fred Fortin – Photo : Marion Desjardins
    Aut’Chose – Photo : Jacques Boivin
    Aut’Chose – Photo : Jacques Boivin
    Aut’Chose – Photo : Jacques Boivin
    Aut’Chose – Photo : Jacques Boivin
    Aut’Chose – Photo : Jacques Boivin
    Aut’Chose – Photo : Jacques Boivin
    Aut’Chose – Photo : Jacques Boivin
    Aut’Chose – Photo : Jacques Boivin
    Aut’Chose – Photo : Jacques Boivin
    Aut’Chose – Photo : Jacques Boivin
    Aut’Chose – Photo : Jacques Boivin
    Aut’Chose – Photo : Jacques Boivin
    Aut’Chose – Photo : Jacques Boivin
    Aut’Chose – Photo : Jacques Boivin
    Aut’Chose – Photo : Jacques Boivin
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Jacques Boivin
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Jacques Boivin
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Jacques Boivin
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Jacques Boivin
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Jacques Boivin
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Jacques Boivin
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Jacques Boivin
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Jacques Boivin
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Jacques Boivin
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Jacques Boivin
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Jacques Boivin
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Jacques Boivin
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Jacques Boivin
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Jacques Boivin
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Jacques Boivin
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Jacques Boivin
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Jacques Boivin
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Jacques Boivin
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Jacques Boivin

    Équipe ecoutedonc.ca

    11 juillet 2017
    Festival d’été de Québec, Festivals, Région : Québec
    Aut’ Chose, Ben Caplan and the Casual Smokers, BROS, Festival d’été de Québec, Fred Fortin, Gabrielle Shonk, Les dales hawerchuk, Los Lonely Boys, Nefe, Sugaray Rayford
  • [FEQ] Les choix de la rédaction, 11 juillet 2017

    [FEQ] Les choix de la rédaction, 11 juillet 2017

    Ah, le mardi du Festival d’été, la célèbre « craque du milieu », comme dirait une camarade journaliste! On pourrait croire que la journée sera tranquille, mais ne vous faites pas d’illusion, cette sixième journée sera particulièrement chargée, surtout du côté des artistes québécois. Voici (très rapidement) nos choix du jour :

    • Gilles – Scène Fibe, 17 h
    • Jérôme St-Kant – Scène Fibe, 18 h 30
    • Les Goules – Scène Bell, 19 h
    • Tei Shi – Impérial Bell, 19 h 45
    • Lisa LeBlanc (en formule carte blanche) – Scène Bell, 20 h
    • Sara Dufour – Scène Fibe, 20 h
    • Phantogram – Impérial Bell, 21 h
    • DakhaBrakha – Scène Hydro-Québec, 21 h 10
    • Arkells – Impérial Bell, 23 h 30

    Bons spectacles!

    Jacques Boivin

    11 juillet 2017
    Festival d’été de Québec, Région : Québec
    Festival d’été de Québec
  • [FEQ] Les choix de la rédaction, 10 juillet 2017

    [FEQ] Les choix de la rédaction, 10 juillet 2017

    Pas de répit pour notre équipe!

    Voici quelques-uns des spectacles que nous vous invitons à voir ce soir :

    Les Trimpes – L’Anti Bar et Spectacles, 17 h

    Le groupe de Québec fait du rock qui ne réinvente pas la roue, certes, mais les chansons sont entraînantes, les mélodies sont super accrocheuses, y’a de la guitoune en masse et c’est tout le temps le gros party. Va-t-il y avoir des invités surprise? Une bonne dose d’énergie à l’heure de l’apéro!

    Talisco – Scène Loto-Québec, 19 h

    Le mélange de pop et d’électro du Français Talisco est envoûtant. Ça va être une prestation pleine d’intensité, remplie d’airs fédérateurs qui devraient séduire les nombreux spectateurs présents!

    Gabrielle Shonk – Scène Bell, 19 h

    Gab Shonk sur les Plaines. On le répète : Gab Shonk sur les Plaines. L’année dernière, elle jouait au District Saint-Joseph, et la voilà… sur les Plaines, en première partie de la soirée country! La folk-pop de Gabrielle a tout pour plaire : de jolis textes, des mélodies savoureuses, une voix unique et un band de feu! On va sûrement aller faire une petite saucette, parce qu’on aime ça encourager notre scène locale… et parce qu’on aime Gabrielle!

    Fred Fortin – Impérial Bell, 21 h

    Molly, c’est toi la reine du rodéo 
    Je ne suis qu’un vieux taureau jaloux 
    Et je vois du rouge 
    Et je sens ton lasso à mon cou 
    Molly, j’ai l’impression d’être en train d’m’exciter 
    Pour de l’or à fous 

    Est-ce qu’on a besoin d’en ajouter?

    Aut’ Chose – L’Anti Bar et spectacles, 22 h

    Francoeur. Un band de feu. Une légende. De la folie. Du rock aux accents psychédéliques à la base d’une poésie urbaine qui frappe encore aujourd’hui. Une légende bien réelle.

    Les Dales Hawerchuk – Impérial Bell, 23 h 30

    Après avoir vu Fred Fortin, quoi de mieux qu’un autre groupe du Lac pour nous offrir une savante dose de rock vitaminé livré avec quelques tonnes de briques?

    Jacques Boivin

    10 juillet 2017
    Festival d’été de Québec, Festivals
    Festival d’été de Québec
  • [FEQ] Compte rendu, 9 juillet 2017

    [FEQ] Compte rendu, 9 juillet 2017

    Les soirées se suivent, mais elles ne se ressemblent pas au Festival d’été de Québec! Si, hier, nous avions opté pour la pop feutrée et le country-folk apaisant, aujourd’hui, nous étions surtout dans le rock énergique et la pop très dansante. Désolé, Michel Fuguain et les Backstreet Boys!

    Fred Fortin – PopUP FEQ, Le SPOT

    Fred Fortin – Photo : Jacques Boivin

    On voyait le gros nuage noir s’approcher dangereusement de la ville et on craignait le pire pour cette prestation surprise qui avait tout pour faire rêver. Fred Fortin à droite, son fidèle complice Olivier Langevin à gauche. Le ciel de plus en plus gris en haut. « C’est ça que ça fait, de pas être fin avec le petit Jésus! »

    Les moins chanceux ont eu deux chansons et trois quart avant l’arrivée de la pluie. La toujours jolie Oiseau, puis deux vieilles tounes de Gros Mené, soit L’amour à l’échelle et Venus. On soupçonne d’ailleurs la Vénus de Milo d’avoir pleuré toutes les larmes de son corps pour que cesse ce doux moment avec Fred.

    De nombreuses personnes, dont votre pas très humble serviteur, sont allées se réfugier dans les voûtes voisines. D’autres, qui auraient pu se croire moins chanceuses, se sont cachées sous un petit chapiteau où Fortin et Langevin sont venus les rejoindre, guitare à la main, pour une Ultramarr acoustique qui n’a pas suffi pour faire réapparaître le soleil.

    Fuck you, Venus! (Jacques Boivin)

    Heat – Scène Fibe

    Heat – Photo : Jacques Boivin

    L’orage s’était calmé, direction la haute ville dans un autobus en folie où le chauffeur faisait jouer les grands succès des Backstreet Boys, au plus grand plaisir des jolies trentenaires nostalgiques de leur adolescence. Pour ma part, je me disais que j’allais me reprendre avec la formation montréalaise Heat, qui se produisait sur la scène la plus propice pour les découvertes locales, soit la jolie scène Fibe.

    La pluie est revenue nous narguer après seulement deux chansons du groupe, qui ont dû quitter la scène quelques instants avant de revenir rocker les gens qui sont restés. Ouf! Susil Sharma et ses complices avaient tant à offrir, ça aurait été dommage de ne pas en profiter encore quelques minutes!

    Pas trop d’artifices sont nécessaires quand on a du bon stock à proposer! Et c’est exactement ce que Heat avait à offrir, entre autres, avec les chansons de l’excellent Overnight. De l’indie rock qui goûte un peu le new wave et qui, dans leur exécution sur scène, peuvent parfois faire penser à du War on Drugs, ce qui est loin d’être un défaut. (Jacques Boivin)

    Samito – Scène Hydro-Québec

    Samito – Photo : Jacques Boivin

    C’est un Samito généreux et chaleureux, ravivé par le soleil suite à un orage vigoureux, qui s’est pointé sur la Scène Hydro à D’Youville. Par sa fougue et sa vibe positive, l’artiste a su démontrer pourquoi Radio-Canada en a fait sa Révélation 2015-2016 en musique du Monde. C’est pas simple d’ouvrir au grand soleil, devant une place presque vide, mais le chanteur a tout donné pour ravir ses fans qui ont fini par emporter tout le monde avec. Avec son électro dansant aux saveurs cosmopolites, le Montréalais est un ambassadeur multiculturel émérite, lui qui livre une performance en plusieurs langues. (Christian St-Pierre)

    Geoffroy – Scène Fibe

    Geoffroy – Photo : Jacques Boivin

    Au tour de Geoffroy de prendre d’assaut la Fibe. Contrairement à ses prédécesseurs, le beau temps est au rendez-vous et le public a répondu à l’appel (le site était rempli!). Parmi les nombreux curieux (qui avaient probablement entendu son nom lorsqu’il participait à l’émission La Voix – OK, mon quota de « La Voix » est épuisé pour le FEQ), on retrouvait également une foule de fans qui connaissaient les paroles des chansons par coeur et qui groovaient sous la pop électro de l’artiste. La prestation avait pour fondation l’excellent album Coastline. Un album qu’on aurait pu croire difficile à rendre sur scène tellement il est riche en textures. Mais non, Geoffroy et ses trois musiciens y arrivent facilement! On a les bleus, mais les hanches bougent toutes seules. On aurait peut-être aimé un peu moins de timidité de la part de l’artiste, qui donne l’impression de se servir de ses claviers comme une barrière entre lui et son public. Un bémol très mineur quand on considère toute la belle musique qu’on a entendue pendant une bonne heure! (Jacques Boivin)

    Mydy Rabycad – Scène Hydro-Québec

    Mydy Rabycad – Photo : Jacques Boivin

    Définitivement, le glam et le glitter sont en vogue en ce 50e Festival d’été. Dans sa bio, le groupe tchèque Mydy Rabycad était annoncé comme faisant un électro-swing rappelant celui de Caravan Palace. Certes, on a eu droit à quelques pièces du genre, mais la prestation allait dans un registre beaucoup plus large, passant du funk au disco, rappelant même parfois les envolées planantes de Donna Summer. D’autant plus que l’argenté, le rose et les paillettes étaient bien présents et que la chanteuse y va joyeusement en ce sens. C’est donc un band ultra motivé et intense qui s’est présenté sur la scène Hydro-Québec, et les spectateurs sur place n’ont pas hésité à lui emprunter le pas avec des applaudissements nourris.

    (Christian St-Pierre)

    IDALG – Impérial Bell

    IDALG – Photo : Philippe Ruel / FEQ

    C’est à IDALG, un sextuor de Montréal que revenait la tâche de réchauffer la foule pour cette soirée sous le thème du rock. Leur musique emprunte au rock garage et au post-punk avec un penchant pour des mélodies inquiétantes. La présence d’un tambouriniste évoque bien sûr les légendaires Breastfeeders, sans toutefois emprunter leur touche rock n’roll/yéyé. IDALG a présenté plusieurs pièces du récent Post Dynastie dont l’excellente Demi-Serpents en début de concert. Ils se sont bien acquittés de la tâche, alternant des chansons instrumentales par d’autres chantées généralement par Yuki Berthiaume-Tremblay. La foule était à l’écoute, même si le groupe n’est jamais véritablement parvenu et créer un contact fort. Il faut dire que la présence scénique timide des membres du groupe entretient une certaine distance. (Julien Baby-Cormier)

    Le Couleur – Scène Fibe

    Le Couleur – Photo : Jacques Boivin

    On ne pouvait espérer mieux pour terminer la soirée sur la plus belle scène du Festival d’été de Québec. Un coucher de soleil magnifique accompagnait la formation Le Couleur, quelques fans prêts à danser leurs vies sur le bord de la rampe, et de la pop entraînante pendant près d’une heure. La formation menée par Laurence Giroux-Do a montré, une fois de plus, pourquoi son plus récent album P.O.P. se trouvait sur la liste longue du Polaris, mais cela ne rend aucunement justice à l’énergie déployée par la formation sur scène. Il faut voir Laurence s’élancer sur la scène, sautiller partout, inviter le public à danser avec elle, pour vraiment vivre l’expérience Le Couleur. Une bête de scène qui se cache sous des traits de jeune femme sage!

    Le Couleur – Photo : Jacques Boivin

    Évidemment, une prestation de Le Couleur ne serait pas complète sans les succès du groupe et c’est avec un grand bonheur qu’on a pu entendre les Club italien, Concerto rock et autres Voyage amoureux (dans une finale enlevante). Sans surprise, un nombre grandissant de curieux s’est massé sur le parterre, préférant rester quelques minutes de plus, quitte à manquer La Chicane ou Nick Jonas. À notre avis, c’était un excellent choix.

    La vie est belle quand elle est aussi colorée. (Jacques Boivin)

    Death From Above – Impérial Bell

    Death From Above – Photo : Philippe Ruel / FEQ

    La dernière présence de DFA1979 remontait à la tournée conjointe avec les rednecks d’Eagles of Death Metal. Ce soir-là, le chanteur/batteur Sebastien Grainger présentait certains signes de fatigue inhérents aux fins de tournée. Hier soir, dès les premières notes de Right On, Frankenstein!, nous avons compris que ce spectacle serait pas mal plus énergique et épique. Ils ont enchainé les pièces de leurs deux albums, Grainger étant en mesure de chanter avec l’énergie nécessaire à ce genre d’exercice et avec l’attitude rock très assumée de Jesse Keeler à la basse nous avons la chance de prendre plein la gueule. La foule s’est particulièrement réveillée lors de la 3e pièce, Turn It Out, qui ouvre l’album culte du duo You’re A Woman, I’m A Machine. Ils ont puisé également dans leurs deux albums jouant même Dead Womb une petite bombe de leur premier EP. Ils ont également performé deux nouvelles pièces, dont le simple Freeze Me, qui suit la mode actuelle de flirter davantage avec la pop. Heureusement, sur l’autre pièce, Caught Up, Death From Above semble ne pas avoir totalement vendu son âme au mercantilisme ambiant dans le monde de la musique.

    Ils ont poursuivi leur set le pied au plancher, nous servant deux des pièces les plus efficaces de l’album Physical World en rappel: la pièce titre et l’excellent Government Trash. Reste à espérer qu’ils reviennent nous voir avec en main un album qui ne dénature pas ce qu’on aime du groupe, c’est-à-dire leur énergie brute quasi juvénile avec leur fameux son de basse fuzzé à souhait. (Julien Baby-Cormier)

    Pink Martini – Scène Hydro-Québec

    Pink Martini – Photo : Jacques Boivin

    Quand on pense au jazz et au big bands, il nous vient tout suite le mot raffinement en tête. Et c’est le mot exact pour qualifier la prestation qu’à donnée Pink Martini hier soir sur la Scène Hydro-Quebec. C’est devant ce qui est est peut-être la plus grande foule jusqu’ici à Place D’Youville que le petit orchestre américain a déroulé son matériel dans des saveurs jazz, évidemment, mais aussi latin et lounge. Non seulement le groupe assure par sa virtuosité, mais c’est par ses chansons polyglottes. Je ne le suis pas moi-même, mais il me semble avoir entendu de l’anglais, du français, de l’espagnol et peut-être même de l’italien… je n’est suis pas 100% sûre. Mais toujours est-il que c’est à une prestation très classe et distinguée que nous avons assisté sous la lune plus tout à fait pleine. Une soirée où il fait bon entendre la vie en rose. (Christian St-Pierre)

    Fred Fortin – Photo : Jacques Boivin
    Fred Fortin – Photo : Jacques Boivin
    Fred Fortin – Photo : Jacques Boivin
    Fred Fortin – Photo : Jacques Boivin
    Fred Fortin – Photo : Jacques Boivin
    Fred Fortin – Photo : Jacques Boivin
    Fred Fortin – Photo : Jacques Boivin
    Fred Fortin – Photo : Jacques Boivin
    Fred Fortin – Photo : Jacques Boivin
    Heat – Photo : Jacques Boivin
    Heat – Photo : Jacques Boivin
    Heat – Photo : Jacques Boivin
    Heat – Photo : Jacques Boivin
    Heat – Photo : Jacques Boivin
    Heat – Photo : Jacques Boivin
    Heat – Photo : Jacques Boivin
    Heat – Photo : Jacques Boivin
    Heat – Photo : Jacques Boivin
    Heat – Photo : Jacques Boivin
    Heat – Photo : Jacques Boivin
    Heat – Photo : Jacques Boivin
    Samito – Photo : Jacques Boivin
    Samito – Photo : Jacques Boivin
    Samito – Photo : Jacques Boivin
    Samito – Photo : Jacques Boivin
    Samito – Photo : Jacques Boivin
    Samito – Photo : Jacques Boivin
    Samito – Photo : Jacques Boivin
    Samito – Photo : Jacques Boivin
    Geoffroy – Photo : Jacques Boivin
    Geoffroy – Photo : Jacques Boivin
    Geoffroy – Photo : Jacques Boivin
    Geoffroy – Photo : Jacques Boivin
    Geoffroy – Photo : Jacques Boivin
    Geoffroy – Photo : Jacques Boivin
    Geoffroy – Photo : Jacques Boivin
    Geoffroy – Photo : Jacques Boivin
    Geoffroy – Photo : Jacques Boivin
    Mydy Rabycad – Photo : Jacques Boivin
    Mydy Rabycad – Photo : Jacques Boivin
    Mydy Rabycad – Photo : Jacques Boivin
    Mydy Rabycad – Photo : Jacques Boivin
    Mydy Rabycad – Photo : Jacques Boivin
    Mydy Rabycad – Photo : Jacques Boivin
    Mydy Rabycad – Photo : Jacques Boivin
    Mydy Rabycad – Photo : Jacques Boivin
    Mydy Rabycad – Photo : Jacques Boivin
    Mydy Rabycad – Photo : Jacques Boivin
    Mydy Rabycad – Photo : Jacques Boivin
    Mydy Rabycad – Photo : Jacques Boivin
    Le Couleur – Photo : Jacques Boivin
    Le Couleur – Photo : Jacques Boivin
    Le Couleur – Photo : Jacques Boivin
    Le Couleur – Photo : Jacques Boivin
    Le Couleur – Photo : Jacques Boivin
    Le Couleur – Photo : Jacques Boivin
    Le Couleur – Photo : Jacques Boivin
    Le Couleur – Photo : Jacques Boivin
    Le Couleur – Photo : Jacques Boivin
    Le Couleur – Photo : Jacques Boivin
    Le Couleur – Photo : Jacques Boivin
    Le Couleur – Photo : Jacques Boivin
    Le Couleur – Photo : Jacques Boivin
    Le Couleur – Photo : Jacques Boivin
    Le Couleur – Photo : Jacques Boivin
    Le Couleur – Photo : Jacques Boivin
    Le Couleur – Photo : Jacques Boivin
    Le Couleur – Photo : Jacques Boivin
    Le Couleur – Photo : Jacques Boivin
    Le Couleur – Photo : Jacques Boivin
    Le Couleur – Photo : Jacques Boivin
    Le Couleur – Photo : Jacques Boivin
    Le Couleur – Photo : Jacques Boivin
    Pink Martini – Photo : Jacques Boivin
    Pink Martini – Photo : Jacques Boivin
    Pink Martini – Photo : Jacques Boivin
    Pink Martini – Photo : Jacques Boivin
    Pink Martini – Photo : Jacques Boivin
    Pink Martini – Photo : Jacques Boivin
    Pink Martini – Photo : Jacques Boivin
    Pink Martini – Photo : Jacques Boivin
    Pink Martini – Photo : Jacques Boivin
    Pink Martini – Photo : Jacques Boivin

    Jacques Boivin

    10 juillet 2017
    Festival d’été de Québec, Festivals, Région : Québec
    Death From Above, Festival d’été de Québec, Fred Fortin, Geoffroy, heat, IDALG, Le Couleur, Mydy Rabycad, Pink Martini, Samito
  • [FEQ] Compte rendu, 8 juillet 2017

    [FEQ] Compte rendu, 8 juillet 2017

    Paraît qu’il y avait du monde sur les Plaines. C’est ce qu’on a lu dans les journaux ce matin. On peut vous dire que c’était pas le seul endroit rempli au bouchon, car l’Impérial Bell affichait complet pas mal toute la soirée, et y’avait beaucoup de beau monde aussi à L’Anti!

    Tour d’horizon de la troisième journée du Festival d’été de Québec.

    Mais juste avant, nous aimerions féliciter Matt Holubowski, gagnant du prix Espoir FEQ 2017!

    Floes, L’Anti Bar et spectacles

    Floes – Photo : Jacques Boivin

    Ça faisait un petit bout qu’on n’avait pas vu le supertrio de Québec et j’avais bien hâte de voir si Simon Tam, Samuel Wagner et Pier-Philippe Thériault avait du nouveau à nous proposer. Eh ben oui, on est sortis du cadre du majestueux EP Shade & Mirror pour découvrir quelques nouvelles pièces, toujours aussi aériennes, quelque part entre Bon Iver le vieux stock de The Weeknd. Les boîtes à rythmes, les synthés et la guitare se marient encore parfaitement à la voix cristalline de Wagner tout en marquant une évolution subtile par rapport à l’ancien matériel. Une brise fraîche qui faisait du bien, tant au corps qu’à l’âme. (Jacques Boivin)

    Gypsy Soundsystem Orchestra, Scène Hydro-Québec

    Ce sont les Balkans en pleine face que l’on se prend avec ce septuor tout aussi sympathique qu’énergique. Pas aussi punk et irrévérencieux que Gogol Bordello, le groupe suisse en jette par contre tout autant, misant davantage sur un métissage passant la salsa, la soul, l’electro et le hip-hop. D’ailleurs, parmi les sept musiciens de très haut niveau, je lève mon chapeau à Paps (non, pas comme la bière), le très solide MC du band qui a su électrifier le Carré d’Youville pour insuffler, à l’aide d’un flow de feu et un charisme rare, un réel coup de foudre à la foule qui l’a fait sentir sans gêne plus le show avançait.

    Un band qui prend aussi sincèrement son pied sur scène ne peut qu’entraîner tout le monde dans la fête! (Christian St-Pierre)

    Avec Pas d’Casque, Impérial Bell

    Avec pas d’casque – Photo : Jacques Boivin

    Avec Pas d’Casque ouvrait une soirée sous l’égide de Grosse Boite dans un Impérial plein à craquer. D’emblée, ils ont dès les premiers accords réussi à capter l’attention de la foule et ont su la conserver tout au long de leur performance, ce qui pour une première partie en temps de festival relève généralement du domaine de l’impossible. Si le concert à fait une belle part aux chansons d’Effets Spéciaux, c’est une mouture plus rock d’Intuition #1 qui a ouvert le spectacle. La troupe à Stéphane Lafleur avait même une surprise pour le public avec l’apparition des Soeurs Boulay pour chanter la fabuleuse Dommage que tu sois pris, j’embrasse mieux que je parle, pièce justement écrite d’un point de vue féminin. C’était merveilleux de voir Stéphanie et Mélanie visiblement émues d’être sur scène avec le groupe. Stéphane Lafleur a d’ailleurs mentionné que ce serait probablement sa seule occasion d’être «backing band». Le groupe a conclu sa performance avec la ballade Nos Corps (en ré bémol) sous des applaudissements nourris de la foule. Il y a fort à parier qu’ils ont vendu plusieurs albums aux non-initiés. Pour les initiés, l’absence de Mathieu Charbonneau (en tournée avec son autre groupe Timber Timbre) laisse un certain vide dans la palette musicale du groupe. Sans être central, il fait maintenant partie du décor. Ça a permis au guitariste de soutien d’être plus à l’avant-plan, mais le baryton et les claviers sont maintenant un ajout non négligeable au riche son du groupe. (Julien Baby-Cormier)

    The Excitements, Scène Hydro-Québec

    The Excitements – Photo : Philippe Ruel / FEQ

    Après l’imbroglio de visa du jour d’ouverture, voici que la scène de Place d’Youville se trouve face à une autre situation délicate. À cause de soudains problèmes de santé affligeant la chanteuse et meneuse du band, la prestation de The Excitements a failli être compromise. Heureusement, bien qu’il ait eu lieu 30 minutes plus tard, le spectacle a débuté et la formation soul de Barcelone a livré une marchandise solide, qui a pris un cran d’émotivité devant la condition précaire de sa chanteuse. Avec sa crinière et ses allures félines, Koko-Jean Davis rappelle avantageusement Tina Turner avec une voix puissante et juste assez égratignée. Rodés au quart de tour, les musiciens ont livré une performance sans faille pour faire habilement preuve de toute la dignité exigée par les événements. En finale, Davis a dû répéter à plusieurs reprises sa reconnaissance et son amour à la foule, qui lui a rendu au centuple. Comme quoi les Québécois savent y faire quand humanité et compassion s’imposent. (Christian St-Pierre)

    Pat Thomas and Kwashibu Area Band, Scène Hydro-Québec

    Pat Thomas and Kwashibu Area Band – Photo : Philippe Ruel / FEQ

    Quand on annonce un vétéran de l’Afro Beat, on se fait certaines attentes. Celui qui a été nommé Voix d’or de l’Afrique en 1978 (!!!) a bien du millage et ça se fait sentir tout de suite. Je vais être franc, la musique du monde n’est pas nécessairement ma tasse de thé, mais Thomas et ses troupes ont dû envoyer 90 minutes de groove sans quasi aucune interruption, entraînant une foule réceptive avec eux. Public qui en a redemandé une fois le spectacle fini. En fait, la forte présence des brass, d’une guitare électrique très affirmée et, surtout, d’une ligne de basse en lead, nous rappelle avec aplomb les racines africaines de la soul et du funk. Mine de rien, c’est une leçon d’histoire, une passerelle entre tradition et modernité que nous ont donné Thomas et les dudes de Kwashibu. Et, je l’avoue, j’ai dansé. Avec beaucoup de plaisir en plus. Y a des moments où ça frisait la transe. Franchement, respect. Ce genre de show démontre toute l’importance que prend la scène Hydro-Quebec au FEQ. C’est le meilleur de notre monde que nous n’avons pas la chance de connaître qui s’y trouve, tout ça pour pas un rond. Québec, t’es privilégiée, j’espère que tu le sais. (Christian St-Pierre)

    Les Soeurs Boulay, Impérial Bell

    Les Soeurs Boulay – Photo : Jacques Boivin

    L’Impérial était plein à craquer pour accueillir Mélanie et Stéphanie pleines d’énergie avec un public conquis d’avance et du sirop pour la toux comme prétexte pour dire des niaiseries. Elles ont réarrangé la plupart des chansons tirées de leurs deux albums pour les rendre plus dansantes : Lola en confiture avec des « choubidouha », beat un peu electro à Alexandre et des « ouuuuuh-ap » sur Ôte-moi mon linge, entre autres.

    On a fait connaissance avec leur directeur musical et tête de turc Gabriel Gratton grâce à sa reprise de Islands in the Stream de Kenny Roger et Dolly Parton, au grand plaisir des têtes blanches qui ont aussi apprécié Tous les cris les SOS (bonjour, Balavoine) et Pour que tu m’aimes encore, soutenues par Amelie Mandeville aux claviers et Marc-André Larocque à la batterie.

    Un bon moment bon enfant qui ne nous a pas fait regretter P!nk une minute! (Marie-Laure Tremblay)

    De la Reine, L’Anti Bar et spectacles

    De la Reine – Photo : Jacques Boivin

    De la Reine fait ce qu’elle veut, tout le monde qui gravite autour de la scène de Québec le sait fort bien. Et ce soir, ce que De la Reine voulait faire, c’était faire plaisir à ses nombreux sujets avec sa pop sensible et intelligente qui nous fait vibrer de plus en plus au fil du temps. Jean-Étienne était toujours aussi groovy à la batterie, marquant le rythme tel un métronome aux accents jazz. Vincent jouait les guitar gods devant un nuage de fumée qui le rendait plus grand que nature. Et Odile… ah, ma chère Odile, t’étais en voix, souriante comme jamais (et vous savez qu’Odile sourit tout le temps, c’est tout dire!). Une véritable communion s’est produite entre le trio (en fait, un quatuor pour cette belle occasion) et son public, qui ne s’est pas fait prier pour danser.

    Notons au passage cette magnifique adaptation en français de la chanson You and Whose Army, de Radiohead, qui nous a donné tellement de frissons que le groupe l’a joué… deux fois de suite! En temps normal, on aurait peut-être un peu grogné, mais les poils étaient à la verticale sur nos bras à la deuxième reprise! (Jacques Boivin)

    Orloge Simard, Impérial Bell

    Orloge Simard – Photo : Jacques Boivin

    Les filles sont parties, les gens, l’ambiance et l’odeur ont changé pour Orloge Simard, qui élève l’art de virer une brosse en religion à des centaines de joyeux convertis. Départ sur les chapeaux de roue, moshpit à la 2e toune, pogo et body surfing en choeur! Toute la salle hurlant contre les condoms, les cabanes à pêche ou les pendaison d’crémaillères. Quand un surfer tombe à terre, tout le monde s’assoit et rame en cadence, harangué par un claviériste fou… lorsque nous sommes partis, l’Impérial était en feu. On sent encore la robine ce matin! (Marie-Laure Tremblay)

    Floes – Photo : Jacques Boivin
    Floes – Photo : Jacques Boivin
    Floes – Photo : Jacques Boivin
    Floes – Photo : Jacques Boivin
    Floes – Photo : Jacques Boivin
    Floes – Photo : Jacques Boivin
    Floes – Photo : Jacques Boivin
    Floes – Photo : Jacques Boivin
    Floes – Photo : Jacques Boivin
    Floes – Photo : Jacques Boivin
    Avec pas d’casque – Photo : Jacques Boivin
    Avec pas d’casque – Photo : Jacques Boivin
    Avec pas d’casque – Photo : Jacques Boivin
    Avec pas d’casque – Photo : Jacques Boivin
    Avec pas d’casque – Photo : Jacques Boivin
    Avec pas d’casque – Photo : Jacques Boivin
    Avec pas d’casque – Photo : Jacques Boivin
    Avec pas d’casque – Photo : Jacques Boivin
    Avec pas d’casque – Photo : Jacques Boivin
    Les Soeurs Boulay – Photo : Jacques Boivin
    Les Soeurs Boulay – Photo : Jacques Boivin
    Les Soeurs Boulay – Photo : Jacques Boivin
    Les Soeurs Boulay – Photo : Jacques Boivin
    Les Soeurs Boulay – Photo : Jacques Boivin
    Les Soeurs Boulay – Photo : Jacques Boivin
    Les Soeurs Boulay – Photo : Jacques Boivin
    De la Reine – Photo : Jacques Boivin
    De la Reine – Photo : Jacques Boivin
    De la Reine – Photo : Jacques Boivin
    De la Reine – Photo : Jacques Boivin
    De la Reine – Photo : Jacques Boivin
    De la Reine – Photo : Jacques Boivin
    De la Reine – Photo : Jacques Boivin
    De la Reine – Photo : Jacques Boivin
    De la Reine – Photo : Jacques Boivin
    De la Reine – Photo : Jacques Boivin
    De la Reine – Photo : Jacques Boivin
    De la Reine – Photo : Jacques Boivin
    De la Reine – Photo : Jacques Boivin
    De la Reine – Photo : Jacques Boivin
    Orloge Simard – Photo : Jacques Boivin
    Orloge Simard – Photo : Jacques Boivin
    Orloge Simard – Photo : Jacques Boivin
    Orloge Simard – Photo : Jacques Boivin
    Orloge Simard – Photo : Jacques Boivin
    Orloge Simard – Photo : Jacques Boivin
    Orloge Simard – Photo : Jacques Boivin
    Orloge Simard – Photo : Jacques Boivin
    Orloge Simard – Photo : Jacques Boivin
    Orloge Simard – Photo : Jacques Boivin
    Orloge Simard – Photo : Jacques Boivin
    Orloge Simard – Photo : Jacques Boivin
    Orloge Simard – Photo : Jacques Boivin
    Orloge Simard – Photo : Jacques Boivin
    Orloge Simard – Photo : Jacques Boivin
    Orloge Simard – Photo : Jacques Boivin
    Orloge Simard – Photo : Jacques Boivin
    Orloge Simard – Photo : Jacques Boivin
    Orloge Simard – Photo : Jacques Boivin
    Orloge Simard – Photo : Jacques Boivin
    Orloge Simard – Photo : Jacques Boivin
    Orloge Simard – Photo : Jacques Boivin

    Équipe ecoutedonc.ca

    9 juillet 2017
    Festival d’été de Québec, Festivals, Région : Québec
    Avec pas d’casque, De la Reine, Festival d’été de Québec, Floes, Impérial Bell, L’Anti Bar et spectacles, Les Soeurs Boulay, Orloge Simard, Scène Hydro-Québec
  • [FEQ] Compte rendu, 7 juillet 2017

    [FEQ] Compte rendu, 7 juillet 2017

    Deuxième journée complètement folle au Festival d’été de Québec! On a eu peur que la pluie s’installe pour de bon, mais non, elle n’est venue faire un petit tour que pour la prestation de Lydia Képinski (c’est mieux que la tempête de neige des Apéros FEQ en février, Lydia, c’est mieux). Sans plus attendre, voici notre compte rendu de la soirée.

    Mr. Weather, L’Anti Bar et spectacles

    Mr. Weather – Photo : Sébastien Dion / FEQ

    L’Anti a eu le plaisir d’accueillir sur ses planches Mr. Weather, un jeune groupe prometteur de la scène locale donnant dans le rock prog / metal. Les quatre musiciens ont su attirer une foule appréciable et, ma foi, extrêmement enthousiaste malgré l’heure précoce du spectacle, prévu pour 17 h. Et les oreilles présentes n’ont certainement pas regretté d’être là!

    La fougue et le dynamisme intarissable du leader et chanteur, Gabriel Drolet-Pollock, ne peut passer sous silence lorsqu’on parle de Mr. Weather. Le beau grand chevelu,  soutenu par Thomas Vidal à la guitare, qui offre des solos ahurissants, Dominique Gaumond aux percussions – qui rend « toujours tout meilleur » aux dires du chanteur, et on est bien d’accord – et d’Alex Turcotte à la basse, a le don de faire lever et crier la foule, autant les adeptes que les nouveaux visages (et il y en avait pas mal). Visiblement reconnaissants, les gars ont remercié les gens présents plusieurs fois entre les chansons.

    La chaleur a monté de plusieurs crans tout au long du spectacle, sans oublier la quantité de décibels, qui ont été à leur apogée vers la fin de la prestation lorsqu’ils nous ont offerts en exclusivité deux nouvelles chansons drôlement bien ficelées (malgré ce qu’ils ont voulu nous faire croire), soit Running from Hell et Wrong Side of the Gun. Ces deux titres sont, à mon avis, une superbe démonstration de leur évolution et des efforts investis au cours des trois dernières années.

    Le groupe nous a également offert l’ensemble des titres de son premier opus Between Dreams & Reality, soit Between Dreams & Reality, Landscape, Heavy Duty, Mr. Weather, Life of Tears, The Hound, Kingdom, et la plutôt funky Fantasy en rappel. Merci d’avoir mis vos trippes sur la table et de nous avoir fait tripper avec vous. Gorgée! (Tatiana Picard)

    The PepTides, Scène Hydro-Québec

    The PepTides – Photo : Jacques Boivin

    Au premier coup d’œil, on se demande si les personnages de Salmigondis se sont lancés dans le showbiz. Beaucoup, beaucoup de couleur, des paillettes et du glitter. Mais dès les premières notes, c’est un voyage à Funkytown qui débute. Le band envoie un matériel original disco, soul, électro, un peu new wave ’80 où tout y est : wha wha, synthés et hi-hat. La formule à neuf, quatre musiciens et cinq voix, rappelle celle du Boogie Wonder Band où les chorégraphies, simples mais gagnantes, donnent le ton. Le point fort du show demeure les solides performances vocales du quintette, où la justesse retrouve la puissance.

    Bref, le band d’Ottawa fait mentir la réputation de sa ville concernant l’esprit de party! (Christian St-Pierre)

    Lydia Képinski, Scène Hydro-Québec

    Lydia Képinski – Photo : Jacques Boivin

    Dans cette soirée dédiée au prix que le FEQ a distribué dans différents festivals au cour de l’année, nous avions droit à deux représentantes de la nouvelle vague Girl Power québécoise. D’abord, la coup de cœur des Francouvertes a dompté la pluie, au point où on l’aurait cru tombée pour elle. Celle qui aime jouer la candeur pour nous qui, même si nous ne sommes pas dupes, jouons le jeu volontiers, était toute en voix pour livrer ses chansons pas aussi naïves qu’elles en ont l’air. Avec ses légères saveurs absurdes, son répertoire séduit et l’espièglerie de la chanteuse se fait sentir autant dans sa performance que dans sa relation très aisée avec le public, même si celui-ci n’était malheureusement pas très nombreux. Sensibilité, humeur bon enfant, sens aigu de la mélodie et esprit de scène, c’est ce que ça prend pour donner des airs tragiques au thème des Cités d’Or en ouverture de show. On la reverra sans nul doute au FEQ dans le futur! (Christian St-Pierre)

    Plants and Animals, Scène Loto-Québec

    Plants and Animals – Photo : Philippe Ruel

    Plants and Animals était de retour en ville, servant de prologue à cette soirée indie rock entièrement canadienne. La petite foule de courageux ayant défié la météo menaçante a assisté à une performance sans faille du groupe montréalais. Du début du spectacle avec la très pop-ish No Worries Gonna Find Us, au jam indie-prog de Faerie Dance en clôture, le groupe n’a laissé aucun temps mort venir casser le rythme. La foule attentive était conquise d’avance. Gros coup de coeur aussi pour les pièces Stay et Lightshow qui frappent toujours dans le mille. Le chanteur Warren Spicer fêtait d’ailleurs son anniversaire. On aurait sans aucune hésitation voulu lui donner en cadeau quelques minutes supplémentaires sur la scène du Pigeonnier! (Julien Baby-Cormier)

    Samuele, Scène Hydro-Québec

    Samuele – Photo : Jacques Boivin

    Pour la suite de cette intense soirée au Carré D’Youville, c’était au tour de la Québécoise Samuele de livrer son folk rock tantôt romantique, tantôt grinçant. On a mis le paquet du côté de la chouchou du FEQ au Festival de la chanson de Granby, ajoutant même des brass pour le dernier droit du show. Les pièces étant musicalement déjà bien denses, cet ajout couronne une montée en puissance qui, mine de rien, donne encore plus de corps aux textes qui se veulent parfois percutants. Pour accompagner une telle intensité, la chanteuse a choisi de porter paillettes et apparats qui brillent, contrastant radicalement avec ses allures punk et ses mots mordants. Détail de troisième ordre, mais j’aimerais bien savoir pourquoi. Ceci dit, les textes déclamés sont solides, mais un peu moins de désinvolture serait la bienvenue lors des adresses au public. Somme toute, une jeune femme qui en jette autant ne peut que voir l’avenir d’un très bon œil. (Christian St-Pierre)

    The New Pornographers, Scène Loto-Québec

    The New Pornographers – Photo : Jacques Boivin

    Ce groupe phare de l’indie-rock canadien poursuivait cette soirée sur la scène Loto-Québec. Mené par Carl Newman et Neko Case (absente en tournée et remplacée par Kathryn Calder), il y avait longtemps qu’on n’avait pas vu le groupe à Québec, le groupe ayant présenté son album Electric Version au Capitole en 2003. Le concert s’est ouvert avec High Ticket Attractions, une pièce tirée du dernier album du septuor, particulièrement bien représenté dans la grille de chansons. Si le groupe est capable de mélodies accrocheuses, on sentait les membres sur le pilote automatique, enchainant les chansons qui au final finissent par être plutôt interchangeables. Il y a bien eu quelques moments de grâce, dont l’efficace Mass Romantic en fin de programme, mais la foule un peu indifférente attendait visiblement le plat de résistance. Aurait-on pu faire confiance à Plants & Animals pour nous mettre en appétit dans cette case horaire moins ingrate? (Julien Baby-Cormier)

    Lysistrata, Scène Hydro-Québec

    Lysistrata – Photo : Stéphane Bourgeois / FEQ

    À leur arrivée sur la scène, on aurait dit des participants à Secondaire en spectacle avec leurs t-shirts et leurs barbes légères et follettes. Mais dès les premières salves… Putain (sont français après tout)! On aurait dit que les kids avaient envie de nous péter la gueule. Avec leur rock furieux, qui a des moments trash, des fois punks, voire même prog, ils en mettent pleins les oreilles et le torse. Bref, ça sonne et ça résonne. Beaucoup d’intensité et de virtuosité derrière leurs allures de geeks adolescents. Un pur power trio pesant et tight comme on les aime et on comprend pourquoi le FEQ les a trimbalés du Printemps de Bourges jusqu’au Carré d’Youville. Mon premier coup de cœur de ce 50e! (Christian St-Pierre)

    Corey Ledet & His Zydeco Band, Scène Loto-Québec

    Corey Ledet & His Zydeco Band – Photo : Stéphane Bourgeois / FEQ

    Je vais être honnête, je ne m’attendais pas à ça. Quand on pense à un accordéoniste louisianais, on imagine, oui, le party, mais pas dirigé par une rock star. C’est pourtant l’allure qu’avait Corey Ledet aux commandes de son Zydeco Band. En fait, le zydeco est un style né des musiciens créoles de la Louisianne, proche de la musique cajun. Mais dans les mains de Ledet, on a droit à quelque chose de neuf qui mise sur une présence forte de la guitare électrique. Meneur de foule émérite, l’accordéoniste paraissait jouer devant 5 000 fans tellement il est habile avec le public. C’est un plaisir de voir un aussi bon entertainer donner un air de jeunesse à un instrument et un genre d’un autre temps. (Christian St-Pierre)

    Wolf Parade, Scène Loto-Québec

    Wolf Parade – Photo : Jacques Boivin

    Wolf Parade était de retour en ville pour une troisième fois supportant toujours son dernier EP, et surtout, testant quelques chansons à paraître sur le très attendu nouvel album. Le quatuor montréalovictorien prend visiblement beaucoup de plaisir à jouer sur scène, et ils sont solides. Les riffs quasi chirurgicaux de Dan Boeckner se fondent à merveille dans les lignes de clavier luxuriantes de Spencer Krug. Malgré un duo de nouveautés (celle chantée par Dan était particulièrement prometteuse), le groupe a surtout puisé dans ses deux premiers albums, ouvrant en force avec le duo You Are a Runner and I Am My Father’s Son / Fancy Claps. Ils ont enchaîné les pièces avec hargne et professionnalisme, au plus grand bonheur de la foule dispersée au Pigeonnier. Langage City a reçu un accueil très favorable, alors que la monstrueuse Kissing the Beehive a conclu le set principal de très belle façon, c’est-à-dire à coup de riffs assassins pendant plus de 12 minutes. Probablement que la foule aurait été plus imposante avec des têtes d’affiche différentes sur les autres scènes, mais ceux ayant choisi le rock auront reçu une solide dose de savoir-faire mélodique et scénique. Une performance sans bavure et sans artifice; tout pour le rock. (Julien Baby-Cormier)

    Kendrick Lamar, Scène Bell

    Kendrick Lamar – Photo : Renaud Philippe / FEQ

    On sait que ce n’est pas dans le créneau du blogue, mais bon, parfois des billets VIP pour Kendrick Lamar tombent du ciel. La bonne chose à faire : les ramasser, fermer les yeux et aller dans la foule des plaines pour aller turn up. Sur une scène presque vide devant les Plaines presque pleines, Kendrick Lamar est arrivé comme un géant sur scène. Connaissant seulement son excellent album To Pimp a Butterfly j’ai été un peu déçu de constater qu’il a surtout interprété de titres de son nouveau répertoire, plus trap aux paroles basées sur le hustle et le money making. Le géant du rap était accompagné de deux musiciens qu’on n’a jamais pu voir en action, étant disposés au fond de l’immense scène Bell. Ce fut un spectacle vraiment impressionnant. Les projections très intéressantes derrière Kendrick apportaient vraiment une touche d’art à cette immense production industrialisée. On a bien dansé, on a essayé de chanter les quelques chansons qu’on connaissait, bref, une expérience cochée sur la liste, mais pas nécessairement à refaire. (Louis-Solem Perot)

    Bernard Adamus, Scène Hydro-Québec

    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin

    C’est au sympathique bum à Adamus que revenait la tâche de conclure le marathon de six shows à d’Youville, et c’est dans la bonne humeur que ça c’est passé, évidement. Flanqué de son fidèle et fort efficace band, il a enchaîné ses meilleurs morceaux pour les curieux, mais surtout pour les centaines de fans qui ne se sont pas fait prier pour chanter en chœur. Ça été, ça va de soi, de Brun (la couleur de l’amour), remâchée en bluegrass pour l’occasion. D’ailleurs, en plus du country et du blues, Adamus et ses hommes ont tapé aussi dans le manouche. Ce qui donne, au final, avec la voix éraillé du bum en chef et ses airs de « j’en ai rien à foutre », un show qui ressemble aux shots de Jameson qu’il s’envoie; une entrée forte en gueule, mais un assemblage somme toute fort raffiné. (Christian St-Pierre)

    The PepTides – Photo : Jacques Boivin
    The PepTides – Photo : Jacques Boivin
    The PepTides – Photo : Jacques Boivin
    The PepTides – Photo : Jacques Boivin
    The PepTides – Photo : Jacques Boivin
    The PepTides – Photo : Jacques Boivin
    The PepTides – Photo : Jacques Boivin
    The PepTides – Photo : Jacques Boivin
    The PepTides – Photo : Jacques Boivin
    The PepTides – Photo : Jacques Boivin
    The PepTides – Photo : Jacques Boivin
    The PepTides – Photo : Jacques Boivin
    The PepTides – Photo : Jacques Boivin
    The PepTides – Photo : Jacques Boivin
    The PepTides – Photo : Jacques Boivin
    The PepTides – Photo : Jacques Boivin
    The PepTides – Photo : Jacques Boivin
    The PepTides – Photo : Jacques Boivin
    The PepTides – Photo : Jacques Boivin
    Lydia Képinski – Photo : Jacques Boivin
    Lydia Képinski – Photo : Jacques Boivin
    Lydia Képinski – Photo : Jacques Boivin
    Lydia Képinski – Photo : Jacques Boivin
    Lydia Képinski – Photo : Jacques Boivin
    Lydia Képinski – Photo : Jacques Boivin
    Lydia Képinski – Photo : Jacques Boivin
    Lydia Képinski – Photo : Jacques Boivin
    Lydia Képinski – Photo : Jacques Boivin
    Lydia Képinski – Photo : Jacques Boivin
    Lydia Képinski – Photo : Jacques Boivin
    Lydia Képinski – Photo : Jacques Boivin
    Lydia Képinski – Photo : Jacques Boivin
    Lydia Képinski – Photo : Jacques Boivin
    Lydia Képinski – Photo : Jacques Boivin
    Lydia Képinski – Photo : Jacques Boivin
    Samuele – Photo : Jacques Boivin
    Samuele – Photo : Jacques Boivin
    Samuele – Photo : Jacques Boivin
    Samuele – Photo : Jacques Boivin
    Samuele – Photo : Jacques Boivin
    Samuele – Photo : Jacques Boivin
    Samuele – Photo : Jacques Boivin
    Samuele – Photo : Jacques Boivin
    Samuele – Photo : Jacques Boivin
    Samuele – Photo : Jacques Boivin
    Samuele – Photo : Jacques Boivin
    Samuele – Photo : Jacques Boivin
    Samuele – Photo : Jacques Boivin
    Samuele – Photo : Jacques Boivin
    Samuele – Photo : Jacques Boivin
    Samuele – Photo : Jacques Boivin
    The New Pornographers – Photo : Jacques Boivin
    The New Pornographers – Photo : Jacques Boivin
    The New Pornographers – Photo : Jacques Boivin
    The New Pornographers – Photo : Jacques Boivin
    The New Pornographers – Photo : Jacques Boivin
    The New Pornographers – Photo : Jacques Boivin
    The New Pornographers – Photo : Jacques Boivin
    The New Pornographers – Photo : Jacques Boivin
    The New Pornographers – Photo : Jacques Boivin
    The New Pornographers – Photo : Jacques Boivin
    The New Pornographers – Photo : Jacques Boivin
    The New Pornographers – Photo : Jacques Boivin
    The New Pornographers – Photo : Jacques Boivin
    Wolf Parade – Photo : Jacques Boivin
    Wolf Parade – Photo : Jacques Boivin
    Wolf Parade – Photo : Jacques Boivin
    Wolf Parade – Photo : Jacques Boivin
    Wolf Parade – Photo : Jacques Boivin
    Wolf Parade – Photo : Jacques Boivin
    Wolf Parade – Photo : Jacques Boivin
    Wolf Parade – Photo : Jacques Boivin
    Wolf Parade – Photo : Jacques Boivin
    Wolf Parade – Photo : Jacques Boivin
    Wolf Parade – Photo : Jacques Boivin
    Wolf Parade – Photo : Jacques Boivin
    Wolf Parade – Photo : Jacques Boivin
    Wolf Parade – Photo : Jacques Boivin
    Wolf Parade – Photo : Jacques Boivin
    Wolf Parade – Photo : Jacques Boivin
    Wolf Parade – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin

    Équipe ecoutedonc.ca

    8 juillet 2017
    Festival d’été de Québec, Festivals, Région : Québec
    Bernard Adamus, Corey Ledet & His Zydeco Band, Kendrick Lamar, Lydia Képinski, Lysistrata, Mr. Weather, Plants and Animals, Samuele, The New Pornographers, The PepTides, Wolf Parade
  • [FEQ] Nos choix du 8 juillet 2017

    [FEQ] Nos choix du 8 juillet 2017

    (Photo de couverture : Avec pas d’casque – Photo : Adrien Le Toux)

    Ouf, la soirée d’hier! Fallait se cloner pour tout voir ce qui nous faisait envie! Le pire, c’est que ce n’est que le début parce que le Festival d’été nous en promet encore une belle aujourd’hui!

    Floes – L’Anti Bar et spectacles, 17 heures

    Floes propose une électropop intime et aérienne toute indiquée pour l’heure de l’apéro. Parfait pour la belle soirée qui s’annonce!

    Peter Peter – Scène Fibe, 18 h 30

    Son plus récent album Noir Éden est un bijou pop. L’esplanade du Parlemenent va groover sur les séquences hypnotisantes et les mélodies accrocheuses du Québécois installé à Paris.

    Never More Than Less – Scène Loto-Québec, 19 heures

    Si vous êtes du genre à aimer la musique qui décoiffe, le Parc de la Francophonie sera le lieu tout indiqué pour vous. Et le groupe de Québec lancera les hostilités avec son post-hardcore qui remplit les tympans. Ça va brasser!

    Avec pas d’casque – Impérial Bell, 19 h 45

    Un country-folk chaleureux qui fait du bien. Des chansons douces et magnifiques d’un groupe à son meilleur. La vois douce et apaisante de Stéphane Lafleur. L’éloge de la lenteur. Pendant une petite heure, la paix, le calme. Le parfait bonheur.

    On vous avertit tout de suite : FERMEZ VOS GUEULES!

    K. Flay – Scène Bell, 20 h

    Kristine Flaherty propose une pop indé créative, qui mélange beaucoup les genres. Accrocheur et prometteur. Si j’ai le temps, je vais sûrement aller voir combien elle a évolué depuis notre première date dans la jungle du Tennessee il y a cinq ans.

    The Beaches – Scène Fibe, 20 heures

    Les amateurs d’indie rock accrocheur ne voudront pas manquer ce groupe de filles qui ont du mordant. Les comparaisons avec The Runaways et Elastica sont justifiées!

    Les Sœurs Boulay – Impérial Bell, 21 heures

    A-t-on besoin de vous présenter le duo québécois le plus hot de l’heure? Elles viennent de jouer devant quelques milliers de personnes à Trois-Rivieres! Leur folk-pop intimiste va combler les fans dans un Impérial qui sera sans doute rempli à craquer.

    De la Reine – L’Anti Bar et Spectacles, 22 heures

    Avec leur pop charnelle et groovy, les membres de cette formation de Quebec, qu’on ne se lasse pas de voir, devraient en charmer plus d’un.

    Orloge Simard – Impérial Bell, 23 h 30

    Le groupe d’outre-parc met le feu partout où il passe avec sa musique festive et ses paroles grivoises. On ne se le cachera pas, il va se vendre beaucoup de bière! On plaint déjà les employés d’entretien. Mais les fans, eux, devraient en avoir pour leur laissez-passer.

    Jacques Boivin

    8 juillet 2017
    Festival d’été de Québec
    Festival d’été de Québec
  • [FEQ] Compte rendu, 6 juillet 2017

    [FEQ] Compte rendu, 6 juillet 2017

    Le 50e Festival d’été de Québec est lancé et le soleil était au rendez-vous. Heureusement, parce que l’offre était plus qu’abondante, comme le montre notre compte-rendu de la soirée!

    Brisa Roché, Scène Fibe

    Brisa Roché – Photo : Jacques Boivin

    Premier show du FEQ, premier coup de coeur pour le rédac-chef. La jeune américaine a ébloui le public présent avec son emo-pop qui botte des derrières. Une voix incroyable, qui rappelle Amy Winehouse. Une dégaine remarquable, qui fait penser à Björk. Des chansons accrocheuses, qui vont dans toutes les directions, mais qui ne manquent surtout pas de groove. Le fait qu’elle s’exprime parfaitement en français (elle passe beaucoup de temps en France) lui a permis de tisser de beaux liens avec un public qui en redemandait. On espère la revoir bientôt! (Jacques Boivin)

     

    Beat Sexü, Scène Hydro-Québec

    Beat Sexü – Photo : Jacques Boivin

    La première journée n’était pas encore lancée que le FEQ a dû sortir son 10 cents pour se revirer dessus. On attendait THROES + THE SHINE mais un impair a mis en péril leur prestation de 19h30 sur la Scène Hydro au Carré d’Youville. Bixiga 70 allait prendre le relais à cette heure et c’est à Beat Sexü qu’est revenu le défi de lancer cette 50e édition. Les paillettes du groupe disco-hipster étaient toutes désignées pour chauffer comme il se doit une foule peu nombreuse, un peu figée, mais qui n’a pas su résister longtemps au groove du band. Band qui faisait preuve d’une assurance et d’une aisance digne, lui qui en était tout de même à sa deuxième prestation en moins de 12 heures, après avoir ouvert le OFF durant la nuit. D’ailleurs, les archivistes vérifient, mais il se pourrait bien qu’ils soient les premiers à faire les deux événements la même année (NDLR : PIRE, EN MOINS DE 24 HEURES!). Bref, bien que les conditions étaient particulières, que la voix de Jean-Etienne Marcoux n’était pas toujours stable et que le rythme du show aurait pus être plus constant, les bassins ne se sont pas fait prier pour bouger et la foule c’est très rapidement enthousiasmée devant les funkys et charmants Beat Sexü. Bref, toujours un bon moment, une valeur sûre, mission accomplie. (Christian St-Pierre, collaboration spéciale)

     

    Pierre-Hervé Goulet, Scène Fibe

    Pierre-Hervé Goulet – Photo : Jacques Boivin

    Après avoir suivi Pierre-Hervé Goulet toute la journée en entrevue un peu partout en ville avec Clément Desjardins à la caméra (des vraies machines de guerre ces gars là), on s’est retrouvé à la scène Fibe du FEQ. Il y avait de l’excitation dans l’air. Le public, ravi de débuter l’événement le plus attendu de l’année à Québec, s’est amassé devant la scène pour profiter de la prestation du chansonneur. Accompagné d’un band de feu, Pierre-Hervé nous a livré ses chansons avec une assurance impressionnante. Son gérant, Richard Samson, a pour sa part brillé à la batterie avec son jeu musclé et très rock. Il vaut la peine aussi de mentionner la qualité incroyable du son lors de son spectacle, chaque instrument avait leur place dans le mix et on comprenait très bien les textes parfois loufoques, parfois philosophiques de Pierre-Hervé Goulet. Après avoir joué presque l’entièreté de son album Faut qu’on bouge et quelques nouvelles, il finit en beauté devant un public festif avec son fameux Medley de Eminem. (Louis-Solem Pérot)

     

    Bixiga 70, Scène Hydro-Québec

    Bixiga 70 – Photo : Sébastien Dion / FEQ

    La force du nombre! C’est ce qui explique le mieux le phénomène Bixiga 70. Les neuf dudes du band jouent à fond de train dans une sonorité hétéroclite mais d’une cohérence fluide obtenue par la saveur authentique des big bands sud-américains qui restent l’essence de l’œuvre. Les brass se la petent tantôt samba, tantôt funky, comme la guitare rappelle parfois ses héros, particulièrement Santana (ça va de soi!). Les percus envoient des salves tribales qui fessent fort. Y a même des moments où ça flirte avec le prog. En résumé, c’est un exemple éloquent que la tradition et la modernité peuvent se retrouver et réserver un son universel qui soulève les foules. La preuve en est le public de d’Youville complètement conquis devant ces Brésiliens que rien ne semble inquiéter. Finalement, les geeks mélomanes de mon entourage avaient toutes les raisons de s’énerver de les voir débarquer au FEQ. (Christian St-Pierre, collaboration spéciale)

     

    Desjardins, on l’aime-tu?, Scène Bell

    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin

    En avril dernier est sorti un peu de nulle part une charmante compilation, des artistes dits émergents ont tenté un tour de force en reprenant à leur manière quelques-unes des plus belles chansons de Richard Desjardins. Le disque est devenu un spectacle, l’instant de 2 représentations, une aux Francofolies de Montréal et l’autre à Québec dans le cadre du FEQ (NDLR : Une troisième est à venir au FME, dans les terres de Desjardins).

    Si quelques artistes n’ont pas pu se joindre au groupe, la plupart des participants étaient présents pour interpréter leurs reprises à leur manière.

    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin

    C’est Thomas et Simone, de La voix junior, qui ont entonné en coeur Nous Aurons et parti le bal. A suivi Stéphane Lafleur avec Au pays des calottes, bien maitrisé aux accents country propres au style d’Avec Pas d’Casque. La foule s’est animée avec Boomtown Café en duo avec Adamus et Philipe Brach, énergiques. Le sympathique Matiu a enchaîné avec Le bon gars, s’attirant de chauds applaudissements du public. Ensuite Keith Kouna est venu nous émouvoir avec Jenny, tout en simplicité et en retenue. J’ai aussi bien aimé sa version de Et j’ai couché dans mon char avec les Soeurs Boulay aux choeurs et la foule en arrière-plan.

    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin

    Pour certains, c’est Fred Fortin qui leur a tiré des larmes, avec Tu m’aimes-tu, que j’avais eu un peu de misère à avaler à ma première écoute, mais très joliment réinterprétée avec des cordes, et surtout Le coeur est un oiseau où l’émotion coulait à flot en fin de spectacle (Note du photographe : vous essaierez de prendre des photos en pleurant, vous). J’avais hâte d’entendre Les Yankees de Klô Pelgag et Philippe Brach, déroutante sur l’album, ils l’ont revisitée plus simplement, avec un piano, une égoïne, la magnifique voix de Klô avec ses airs de diva et un porte-voix pour Brach.

    Un mot sur Émile Bilodeau qui a voulu incarner la chanson sur scène en devenant lui-même un vrai bum, à grand coup de références aux Nordiques, il a encore des croûtes à manger pour la comédie, mais sa version nous a permis de nous déhancher!

    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin

    On sentait que Yann Perreau aurait aimé courir et occuper toute l’immense scène pendant la chouette Dans tes yeux où il a joué l’homme-sax avant de laisser la place à Adamus et ses Mamifères.

    Queen Ka est intervenue à deux reprises pour interpeller la foule avec des textes très bien livrés, qui nous rappelait que c’est avant tout pour les images de ses paroles que Desjardins traverse le temps.

    Plusieurs duos ou choristes sont venus casser le rythme, (Adamus et Philipe Brach pour groover Boomtown Café, … et j’ai couché dans mon char par Kouna, Fortin avec Le coeur est un oiseau) ce qui a un peu permis d’éviter le piège des hommages où les artistes ne font que se succéder sur scène pour chanter « leur toune ». Le répertoire de Desjardins est tellement vaste, ils n’avaient que l’embarras du choix, merci pour avoir prolongé notre plaisir. Ils ont terminé en choeur par Chaude était la nuit. Un beau début de soirée sur les Plaines, les fesses dans le gazon de la butte, entre deux chaises pliantes.

    P.S. mention spéciale aux superbes projections de nature et aux effets de lumière façon « pluie » . (Marie-Laure Tremblay, collaboration spéciale)

    Sarah Toussaint-Léveillé, Scène Fibe

    Sarah Toussaint-Léveillé – Photo : Sébastien Dion / FEQ

    Est venue ensuite sur la scène Fibe une des artistes qui a marqué mon actualité musicale en 2016, Sarah Toussaint-Léveillé. Si vous ne la connaissez pas, accourez ACHETER (on encourage aussi financièrement les artistes!) son plus récent album La mort est un jardin sauvage. En formation de quatuor (violon, violoncelle, contrebasse et guitare), Sarah Toussaint-Léveillé nous a charmés avec ses chansons bouleversantes de beauté. Aux thèmes sombres, ses textes viennent vous chercher et vous secouent émotivement. Les arrangements de cordes, minimalistes aux accents jazzés, sont exécutés avec une précision chirurgicale par les excellents musiciens avec Sarah. Malgré des ajouts bien réussis de beat box de la jeune chanteuse, ce spectacle gagnerait grandement à avoir des percussions sur scène. Sa place dans l’album est tellement juste et bien calculée, que son manque se fait sentir à certains moments. De plus, le son du spectacle était inégal; les back vocals et les cordes étaient parfois inaudibles, parfois, trop forts. Malgré ces accrocs mineurs, le public s’est laissé bercer par la douce et émouvante poésie de Sarah Toussaint-Léveillé. (Louis-Solem Pérot)

     

    The Barr Brothers, Scène Hydro-Québec

    The Barr Brothers – Photo : Jacques Boivin

    Un temps absolument idéal était au rendez-vous à l’occasion de la première soirée de la 50e édition du Festival d’été de Québec, et les festivaliers et vacanciers en ont profité allègrement sur la scène Hydro-Québec.

    Une foule appréciable était réunie à place D’Youville pour le fameux spectacle des Barr Brothers et leurs invités, Mamadou Koita, Fabio Sissoko et Joe Grass, en remplacement de leurs amis maliens Bassekou Kouyate et Amy Sacko. Rappelons que ceux-ci, malheureusement, n’ont pas pu mettre le pied en territoire canadien et ont dû annuler leur présence à plus d’un événement prévu cet été.

    The Barr Brothers – Photo : Jacques Boivin

    Ce remplacement inattendu semble avoir occasionné un remaniement dans la thématique musicale de la soirée pour le quatuor, qui a misé sur de longs jams progressifs pour égayer les auditeurs. Et auditeurs furent égayés! Même si ça ne bougeait pas énormément à l’avant, c’est que les festivaliers n’avaient, je pense, pas assez d’yeux ni d’oreilles pour apprécier à leurs juste valeur les pièces extrêmement riches et nuancées qui leur étaient offertes avec tant de générosité. Cette richesse, il va sans dire, est attribuable entre autres à la quantité impressionnante d’instruments sur scène et aux mélodies super bien orchestrées. Les pièces jouées, la plupart très longues, nous faisaient carrément entrer dans une sorte de transe magique. On soupçonne d’ailleurs que les musiciens l’étaient aussi par moment!

    À la croisée des chemins entre le folk, le blues et la musique du monde (comment la décrire autrement?), la musique des Barr Brothers a cette particularité précieuse et rare de pouvoir littéralement plaire à tous en raison de sa polyvalence incroyable au plan mélodique. Parlant de mélodies, Sarah Page, aux côtés de sa harpe, s’est adonnée à quelques savoureux duels avec Sissoko, au kora (harpe-luth originaire d’Afrique de l’Ouest), tandis que Koita, au balafon, a su faire lever la foule à plus d’une reprise avec son énergie contagieuse, aidé par le talent fou d’Andrew Barr aux percussions. On a été impressionné!

    Les comparses ont fermé la soirée avec une version plutôt originale de Us and Them, de Pink Floyd. On aurait voulu un rappel, mais ce sera pour une prochaine fois, on l’espère! (Tatiana Picard)

    Brisa Roché – Photo : Jacques Boivin
    Brisa Roché – Photo : Jacques Boivin
    Brisa Roché – Photo : Jacques Boivin
    Brisa Roché – Photo : Jacques Boivin
    Brisa Roché – Photo : Jacques Boivin
    Brisa Roché – Photo : Jacques Boivin
    Brisa Roché – Photo : Jacques Boivin
    Brisa Roché – Photo : Jacques Boivin
    Brisa Roché – Photo : Jacques Boivin
    Brisa Roché – Photo : Jacques Boivin
    Brisa Roché – Photo : Jacques Boivin
    Beat Sexü – Photo : Jacques Boivin
    Beat Sexü – Photo : Jacques Boivin
    Beat Sexü – Photo : Jacques Boivin
    Beat Sexü – Photo : Jacques Boivin
    Beat Sexü – Photo : Jacques Boivin
    Beat Sexü – Photo : Jacques Boivin
    Beat Sexü – Photo : Jacques Boivin
    Beat Sexü – Photo : Jacques Boivin
    Beat Sexü – Photo : Jacques Boivin
    Beat Sexü – Photo : Jacques Boivin
    Pierre-Hervé Goulet – Photo : Jacques Boivin
    Pierre-Hervé Goulet – Photo : Jacques Boivin
    Pierre-Hervé Goulet – Photo : Jacques Boivin
    Pierre-Hervé Goulet – Photo : Jacques Boivin
    Pierre-Hervé Goulet – Photo : Jacques Boivin
    Pierre-Hervé Goulet – Photo : Jacques Boivin
    Pierre-Hervé Goulet – Photo : Jacques Boivin
    Pierre-Hervé Goulet – Photo : Jacques Boivin
    Pierre-Hervé Goulet – Photo : Jacques Boivin
    Pierre-Hervé Goulet – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    Desjardins, on l’aime-tu – Photo : Jacques Boivin
    The Barr Brothers – Photo : Jacques Boivin
    The Barr Brothers – Photo : Jacques Boivin
    The Barr Brothers – Photo : Jacques Boivin
    The Barr Brothers – Photo : Jacques Boivin
    The Barr Brothers – Photo : Jacques Boivin
    The Barr Brothers – Photo : Jacques Boivin
    The Barr Brothers – Photo : Jacques Boivin
    The Barr Brothers – Photo : Jacques Boivin
    The Barr Brothers – Photo : Jacques Boivin
    The Barr Brothers – Photo : Jacques Boivin
    The Barr Brothers – Photo : Jacques Boivin
    The Barr Brothers – Photo : Jacques Boivin
    The Barr Brothers – Photo : Jacques Boivin

    Équipe ecoutedonc.ca

    7 juillet 2017
    Festival d’été de Québec, Festivals, Région : Québec
    BEAT SEXÜ, Bixiga 70, Brisa Roché, Desjardins on l’aime-tu, Festival d’été de Québec, Pierre-Hervé Goulet, Sarah Toussaint-Léveillé, Scène Fibe, The Barr Brothers
  • [FEQ] Nos choix du 7 juillet 2017

    [FEQ] Nos choix du 7 juillet 2017

    On a eu une journée folle ce jeudi et vendredi semble être parti pour être aussi dément! Y’a tellement de choix, tellement de styles, on se demande comment on va faire pour tout voir.

    Bien sûr, il y a des incontournables comme Kendrick Lamar, Anderson .Paak et cie. On ne vous en parlera pas, tout le monde l’a déjà fait, et on les appuie sans réserve. On va se concentrer sur ce que nous allons nous-mêmes couvrir!

    Sans plus tarder, voici nos choix pour cette journée sacrément chargée!

    The PepTides – Photo : Andre Gagne

    The PepTides – Scène Hydro-Québec, 17 h

    Ils ont remporté un prix FEQ au Ottawa Bluesfest avec leur pop déjantée qui laisse toute la place au néon et à un petit côté kitsch qui n’est pas du tout désagréable. Cinq chanteurs, quatre musiciens, The PepTides offrent un cocktail visuel et sonore aussi rafraîchissant que bigarré (selon les organisateurs). La formation ottavienne a lancé l’automne dernier un EP qui mélange la pop, la soul et le funk. Le genre de truc tout à fait contagieux. À découvrir.

    [bandcamp width=100% height=120 album=3713093090 size=large bgcol=ffffff linkcol=0687f5 tracklist=false artwork=small]

     

    Lykia Képinski – Photo : Jacques Boivin

    Lydia Képinski – Scène Hydro-Québec, 18 h

    A-t-on besoin de vous parler en parler davantage? C’est Lydia Fuckin’ Kepinski! Finaliste à Granby et au Cabaret Festif de la relève 2016. Gagnante des Francouvertes 2017. Une des têtes d’affiche de notre propre fetedonc.ca en mai dernier! Une auteure-compositrice-interprète géniale et originale qui puise partout pour former une musique qui lui colle à la peau. Et qui nous charme à tout coup. On vous a assez prévenus, on vous attend au Carré!

    [bandcamp width=100% height=120 album=1756279847 size=large bgcol=ffffff linkcol=0687f5 tracklist=false artwork=small]

     

     

    Plants and Animals – Photo : Amélie Kenny-Robichaud

    Plants and Animals – Scène Loto-Québec, 19 h

    Dans le genre soft-rock un peu seventies accompagné d’envolées de toutes sortes, il ne se fait guère mieux que Plants and Animals. Le dernier album de la bande à Warren Spicer intitulé Waltzed In From The Rumbling est un beau petit bijou. Demandez-le à Julien Baby-Cormier, notre collaborateur fan fini!

     

    Dead Obies – Photo : Jacques Boivin

    Dead Obies – Scène Bell, 19 h

    Ils en ont fait du chemin depuis leur $ud $ale jusqu’à leur oeuvre d’art total Gesamtkunstwerk! Les nouveaux héros du rapqueb ont l’honneur d’ouvrir cette soirée hip-hop et de montrer que notre scène n’a rien à envier à celle de nos voisins du Sud. De vraies bêtes de scènes qui vont en mettre plein à vue aux visiteurs venus de partout!

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    Samuele – Photo : Ludvig Germain Auclair

    Samuele – Scène Hydro-Québec, 19 h

    Si vous n’avez pas encore entendu parler de l’auteure-compositrice-interprète Samuele, voici votre chance de faire connaissance. Cette jeune femme a de la verve, compose de magnifiques chansons dans les teintes folk-blues qui ne manquent pas de rythme, et sur scène, elle s’amuse follement. Ses chansons, qu’elles soient engagées ou personnelles, sauront vous séduire.

    [bandcamp width=100% height=120 album=560911657 size=large bgcol=ffffff linkcol=0687f5 tracklist=false artwork=small]

     

     

    The New Pornographers – Scène Loto-Québec, 20 h

    Le supergroupe de Vancouver, composé, entre autres, de Neko Case et Dan Bejar, propose une power-pop entraînante qui devrait mettre le party dans le Pigeonnier. Un beau rayon de soleil dans notre soirée!

     

    Lysistrata – Scène Hydro-Québec, 20 h

    Le jeune trio français a remporté le prix FEQ des Printemps de Bourges. De la musique instrumentale enjouée et un brin disjonctée qui devrait plaire aux amateurs de post-rock. Le genre de truc qu’on verrait bien passer au Pantoum un samedi soir de décembre.

    [bandcamp width=100% height=120 album=1703444708 size=large bgcol=ffffff linkcol=0687f5 tracklist=false artwork=small]

     

     

    Wolf Parade – Scène Loto-Québec, 21 h 20

    La formation montréalaise indie rock est de retour sur les planches! On les a vus à Osheaga l’an dernier et la brève prestation était fort prometteuse. Dan Boeckner et sa bande savent préparer des p’tites tounes irrésistibles!

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    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin

    Bernard Adamus – Scène Hydro-Québec, 22 h

    Adamus. Trois excellents albums. Des shows qui virent toujours en party, même si le grand Bernard s’est assagi avec l’âge. On embarque dans ses histoires, on pleure quand il est écorché vif, on sent le fond de tonne quand il raconte ses histoires de brosse. Qu’il fasse beau ou non, on va bien s’amuser!

    [bandcamp width=100% height=120 album=122284728 size=large bgcol=ffffff linkcol=0687f5 tracklist=false artwork=small]

    Équipe ecoutedonc.ca

    7 juillet 2017
    Festival d’été de Québec, Festivals, Région : Québec
    Festival d’été de Québec
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