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  • [OFF] Suggestions – 6 juillet

    [OFF] Suggestions – 6 juillet

    Voilà, on entre dans la période la plus occupée de notre été ce soir avec le lancement du Festival OFF de Québec. On commence donc ce marathon tout en douceur, sans trop avoir à nous arracher les cheveux :

    • Grande ourse, duo belge quelque part entre le folk et la chanson.
      Le Sacrilège – 18 h. Gratuit
    • Anthropologies imaginaires, performance vocale solo de Gabriel Dharmoo accompagnée de projections et d’effets sonores.
      Studio d’essai – 20 h 30. 5 $ à la porte ou laissez-passer du OFF
    • Karaoké, au cours duquel des artistes de Québec viendront chanter pour le plus grand plaisir des mélomanes du 418.
      Salle multi – 22 h. 5 $ à la porte ou laissez-passer du OFF
    • Bad Dylan saura faire danser (et bronzer) les gens qui voudront terminer leur soirée de façon rythmée.
      Salle multi – 23 h 30. 5 $ à la porte ou laissez-passer du OFF

    Jacques Boivin

    6 juillet 2016
    Festival OFF de Québec, Festivals, Région : Québec
  • [Annonce] Sloth Mania 2 (Party de 2e anniversaire de Sexy Sloth Records)

    [Annonce] Sloth Mania 2 (Party de 2e anniversaire de Sexy Sloth Records)

    Il s’en passe des choses à Québec en juillet! Pour célébrer ses deux ans et prolonger un brin le OFF, Sexy Sloth Records fait son party au SPOT, dans St-Sauveur.

    De 15 à 19h, une brochette d’artistes surprise (qu’ils annonceront graduellement au cours de la semaine) fêteront l’étiquette de disque. On peut deviner que LOS ou peut-être Les Indiens seront de la partie, faisant partie de la famille des paresseux sexy.
    Au programme aussi, un DJ set, des bières et un BBQ.

    Pour plus de détails et pour connaître la programmation, c’est ici.

    Marie-Ève Duchesne

    6 juillet 2016
    Festival OFF de Québec, Festivals, Nouvelles, Région : Québec
  • [FESTIVAL] OFF de Québec: Programmation 2016

    [FESTIVAL]  OFF de Québec: Programmation 2016

    Le Festival OFF de Québec dévoilait sa programmation aujourd’hui au Knock-Out devant quelques médias et invités. L’édition de cette année (6 au 9 juillet), qui a pour slogan «Tout est possible», nous réserve à première vue plusieurs surprises, de nouvelles découvertes et du fun en barre. La présentation était accompagnée de la performance de trois artistes de la programmation aux registres variés.

    _DSC5045Avec une programmation locale à 50%, pari que l’équipe du festival tient année après année, le festival OFF 2016 promet des soirées hautes en couleur. Pour n’en nommer que quelques-uns, Robbob, Jérôme St-Kant, La fête et Charles Garant sont autant d’artistes de Québec qu’on pourra voir sur les différentes scènes du OFF.

     

    Côté inusité, déjà, la soirée d’ouverture commence avec une prestation «à la frontière des genres», tel que nous l’explique Sophie Bernier, directrice de la programmation : dans Anthropologies imaginaires, entre le théâtre et la musique, Gabriel Dharmoo présentera des peuples imaginaires et leur culture. Pour faire lever le party, le OFF a aussi organisé un gros Karaoké le même soir, où l’on nous promet «du kitsch au deuxième degré». Suivra Bad Dylan, un groupe prometteur et festif que vous avez peut-être découvert dans la liste de Noël Poulet-Neige de cette année. Définitivement, cette soirée promet de rivaliser avec le succès de l’année dernière.

     

    Le reste de la programmation n’a d’ailleurs rien à envier à cette soirée d’ouverture ou encore à l’édition précédente. On nous promet autant de spectacles plus «intellos», comme la musique électro-contemporaine d’Anoush Moazenni avec son piano modifié, que de prestations qui font bouger, comme celle de Les voyageurs nus avec leur musique festive et engagée. La dernière soirée, quant à elle, est réservée à l’univers du rock : Les Goules y feront leur apparition, ce que Sophie Bernier nous annonce avec émotion en se remémorant leur passage au festival en 2012, alors que le groupe était considéré comme cliniquement mort.

    _DSC5131On aura encore droit à beaucoup de primeurs cette année, mais aussi à différents spectacles montés tout spécialement à l’occasion du OFF comme le trio Andrew, Jean-Michel et Fabien, où se rencontrent trois membres actifs de la scène québécoise pour un événement inédit, inimitable. C’est ce qui caractérise ce festival rempli de premières fois et de découvertes pour chacun, ce que le directeur général du OFF, Guillaume Sirois, appelle «les soirées signature».

    Ce festival, «incubateur pour la relève de la région» selon le DG, est une occasion en or de découvrir les artistes émergents de demain, de trouver quelques perles rares avant tout le monde. Ce n’est pas un festival qui attire avec des noms connus, mais bien par le côté énigmatique de sa programmation. On vous invite par ailleurs à la découvrir par vous via le site web du OFF. Une compilation regroupant des chansons des différents artistes sera aussi disponible sur le même site, ainsi que les passes (ridiculement abordables) qui sont aussi en vente à différents endroits dès maintenant. On nous a même appris que ceux qui achèteront les leurs dans les points de vente physique (Knock-Out, Sacrilège, Ninkasi, etc.) auront droit à une petite surprise.

    Marie-Ève Fortier

    24 mai 2016
    Festival OFF de Québec, Nouvelles, Région : Québec
    Festival OFF de Québec, Knock-Out
  • Un petit bilan du Festival OFF de Québec

    Un petit bilan du Festival OFF de Québec
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    Yonantan Gat

    Comme vous avez pu le remarquer grâce à la quantité d’articles publiés ici sur le sujet, l’équipe d’ecoutedonc.ca était bien présente au Festival OFF de Québec cette année. Après une expérience aussi palpitante (personnellement, c’était ma première fois au Festival OFF, et quelle première fois !), nous vous proposons un petit bilan de nos impressions.

    Tout d’abord, il faut souligner la particularité du public. Visiblement mélomanes, on a recroisé plusieurs fois les mêmes auditeurs, et ce dans des spectacles de styles complètement différents. C’est un public attentif comme on n’en voit que rarement, mais surtout un public qui ose. C’est une salle à moitié remplie de gens qui, par applaudissements, ont confirmé qu’ils voyaient du Burlesque pour la première fois au spectacle d’ouverture. Ce sont des gens qui ont pu écouter une pièce de Steve Reich d’une heure sans broncher et sans piper mot, des gens qui se sont parfois assis pendant un spectacle pour mieux profiter de la musique.

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    Les Monocytes présentent Spirospatal

    Comment le OFF en est-il arrivé à avoir un public aussi cool ? La réponse se trouve dans leurs choix audacieux : eux aussi, ils osent. Ils offrent une gamme complète de styles, passant par l’électro, le folklore, diverses formes de rock ou encore par le classique et le contemporain. Ils osent présenter des spectacles comme Spirospatial par Les Monocytes, où deux musiciens en scaphandre rendent en sons l’atmosphère spatiale. Comme l’a mentionné Sophie Bernier, directrice de la programmation, lors de la première soirée, le Festival OFF fonctionne grâce au lien qui s’est tissé entre les organisateurs et le public. Les premiers font un pas de plus vers l’inusité, le nouveau, et le public suit chaque année, ce qui donne toujours un résultat de plus en plus éclaté et exaltant. C’est ça, la magie du OFF.

    Lyse Déjeuner de Lyse and the Hot Kitchen
    Lyse Déjeuner de Lyse and the Hot Kitchen

    Cette année en particulier, on a aussi su remarquer la forte présence féminine dans la programmation. Que ce soit la chanteuse et la batteuse de SYZZORS, Gigi French ou encore le groupe Salty Wenches, plusieurs femmes ont brûlé les planches en cette douzième édition du Festival. Chapeau d’ailleurs à Lyse Déjeuner, qui m’a particulièrement frappée comme figure féminine dans son trio Lyse and the Hot Kitchen.

    Paupière
    Paupière

    Nos coups de cœur sont très variés cette année. Notamment, on a beaucoup apprécié l’ensemble du spectacle d’ouverture. Plusieurs groupes se sont démarqués, comme KPLR, Fred Woods, SYZZORS, Tous Azimuts ou Paupière. Tous ont eu le souffle coupé devant Yonatan Gat et ont été fascinés par la particularité de Spirospatial. Bien que les salles du Méduse gagnent la palme d’or pour la qualité du son, les autres spectacles au Parvis, au Fou-Bar et au Sacrilège avaient aussi leur charme. Seul hic dans toute la programmation sinon sans reproche : il nous semble que les deux DJ de fin de soirée, Fonkynson et Das Mörtal, aient été moins appréciés autant par les membres du blogue que par une bonne partie du public usuel du OFF. Peut-être est-ce moins leur tasse de thé, ou bien est-ce l’heure assez tardive des fins de soirées.

    Bref, aller au OFF, c’est payer seulement 10$ pour être le plus souvent agréablement surpris, pour faire de nouvelles découvertes musicales et pour se lancer dans une aventure dont on ne connaît pas la fin. Il faut savoir écouter et oser voir des groupes qui sortent de l’ordinaire, mais souvent ça paye d’avoir fait le pas. On y découvre les talents d’ici, surtout, et d’ailleurs aussi, un peu avant tout le monde. Mais surtout, on trippe. Vivement l’an prochain!

    Crédit Photo: Llamaryon

     

    Marie-Ève Fortier

    18 juillet 2015
    Festival OFF de Québec, Festivals, Nouvelles
    Festival OFF de Québec
  • [FESTIVAL] OFF 2015 – 11 juillet – Parvis de l’Église

    [FESTIVAL] OFF 2015 – 11 juillet – Parvis de l’Église

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    17:00 – Kenlo & VLooper (DJ SET)

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    Kenlo & VLooper par llamaryon

    En cette belle fin d’après-midi ensoleillée, deux membres de la troupe Alaclair Ensemble ont pris le contrôle des platines du Parvis pour un DJ set de près d’une heure cinquante. Les gars ont eu un plaisir fou à faire tourner des succès de la musique rap québécoise et américaine. S’amusant à jouer avec les styles, passant du rap a quelques extraits pop, les gars ont fait un bon DJ set. Kenlo dansait sur scène par moment, tandis que VLooper s’amusait à mixer le tout. C’était une ambiance festive et familiale (plusieurs membres de la familles des artistes étaient présents). C’était beau de voir des jeunes enfants danser sur la musique rap d’ici et d’ailleurs.

    19:00 – Tous Azimuts

    Tous Azimuts par llamaryon
    Tous Azimuts par llamaryon

    Dès 19h00, un annonceur indique que le concert de Tous Azimuts, de Québec, est sur le point de commencer. En arrivant sur scène, le guitariste Clément Desjardins s’exclame : « Il y a une erreur, nous sommes les Foo Fighters« ! Le ton est donné, et les cinq musiciens du groupe ainsi que la chanteuse prennent place pour débuter le concert. La voix de Jordane Labrie est tout simplement magnifique. La troupe est visiblement très heureuse de jouer devant une si belle foule attentive et participative. Les musiciens sautillent et rock la petite scène du parvis en interprétant les nouvelles pièces de l’album Kilomètre Zéro. Le groupe nous a livrer quelques pièces plus mélodieuses, mais aussi de très belles chansons rock. La pièce La Saison Des Armes fut un moment fort de la performance. Plusieurs spectateurs ont chanté avec le groupe. À mi parcours d’une performance de quarante-cinq minutes, Jordane Labrie annonce que la prochaine pièce sera une reprise de Marie-Pierre Arthur. Rien à Faire chantée par la voix de Jordane, c’est magnifique. L’interprétation était juste, un peu plus rock que sur l’album. le public a adoré le moment. Somme toute, ce fut une excellente performance, énergique et joyeuse de la part des six membres sur scène. Le groupe a maintenant au moins un nouveau fan : moi. J’ai été très étonné de voir le talent de ces six chaleureux artistes. J’ai déjà hâte de les revoir.

    20:15 – Médora

    Médora par llamaryon
    Médora par llamaryon

    Avec un test de son qui s’est étiré, les quatre gars de Médora ont débuté la performance. Avec quelques problèmes de son, le groupe s’en est quand même bien tiré. La plupart des pièces sont de nouvelles chansons du prochain album. Quelques pièces du EP Ressac ont été jouées. Malheureusement pour le groupe, il y a quelque chose d’inégal dans cette performance. Alternant du rock lourd a certaines pièces trop calme, voir poétique, nous nous y perdons. Vincent Dufour, le chanteur et guitariste, à une présence sur scène qui est indescriptible. Ça vient déteindre avec la performance du reste du groupe qui est plutôt calme et plus introvertie.  Les pièces se finissent abruptement et les suivantes débutent sans attendre. Un solide jam rock nous est lancé vers la fin du spectacle qui vient nous assommer d’une bonne dose de rock. On enchaine avec Polar, une pièce attendue du public. C’est là que je constate le talent du groupe. Ils doivent se concentrer sur les pièces rock qui sont vraiment mieux réussi que les plus douces et poétiques. La performance se termine avec Nature, une belle chanson rock. L’averse débute dès la fin du concert et force le déplacement du dernier groupe au bar La Ninkasis à 23h00. 

    Je quitte les lieux avec un énorme sourire avec de nouveaux groupes que je vais suivre sans faute dans les prochaines années. Merci au Festival OFF de nous offrir de la si bonne musique dans un si beau lieu qu’est le Parvis de l’Église Saint-Jean Baptiste.

    Crédit Photo : llamaryon

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    Matthieu Paquet-Chabot

    13 juillet 2015
    Festival OFF de Québec, Festivals
    Alaclair Ensemble, Festival OFF, Kenlo, Modéra, Off, Tous Azimuts, Vlooper
  • [FESTIVAL] OFF 2015 – 11 juillet – SPOT + Fou-Bar

    [FESTIVAL] OFF 2015 – 11 juillet – SPOT + Fou-Bar

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    13h – Dear Criminals au SPOT

    Un peu comme le off du OFF, ce spectacle présenté au SPOT (un endroit à découvrir) ne faisait même pas partie de la programmation du festival. L’équipe du OFF, qui a booké ledit spectacle, a vraisemblablement fait un choix judicieux en décidant de nous présenter Dear Criminals, un groupe électro-folk de Montréal. Sur des rythmes down-tempo, ils font briller quelques notes de synthétiseurs pendant que les voix de Frannie Holder (random recipe) et de Charles Lavoie (b.e.t.a.l.o.v.e.r.s) se mélangent en un ensemble épatant. Plus qu’un groupe électro, ils ajoutent au tout des mélodies à la guitare, de la rythmique à la basse et des textes lourds de sens et de sensations. Ils ont joué, avec précision et technique, les chansons de leur nouveau maxi Strip ainsi que quelques anciennes pièces. Alliant talent et émotion, ils ont affiché une belle énergie tout au long du spectacle, jouant et chantant avec intensité.

    Ce groupe, qui m’avait déjà conquise lorsque j’avais écouté son EP Crave sur la liste de Noël Poulet-Neige, semble avoir aussi fasciné le public, constitué surtout de gens dans la vingtaine et de jeunes familles. Peu habitué aux spectacles en plein air, surtout avec l’ambiance tendue de leur musique, le groupe était tout de même heureux de pouvoir jouer devant des familles, a indiqué Frannie Holder, puisque les deux autres membres sont de nouveaux papas.

     

    18h – Marie-Claire au Fou-Bar

    Armée seulement de sa guitare et de son sourire, la musicienne de Sudbury est montée sur scène pour entamer son spectacle. Très simples et répétitives, ses mélodies à la guitare avaient un effet énigmatique. Ses textes étaient eux aussi intéressants et elle a su charmer une bonne partie de l’auditoire. À titre personnel, cependant, je crois que l’artiste, qui a beaucoup de potentiel, a encore un peu de chemin à faire pour développer sa musique, qui me semble un peu trop simple et parfois moins bien maîtrisée. Je dois toutefois lui concéder qu’elle a su se sortir d’une situation difficile : dès sa deuxième chanson, une de ses cordes de guitare a brisé. Elle a poursuivi au piano pendant que le sympathique gars du son lui réparait sa corde. Sans arrêter le spectacle, et en en profitant pour jaser avec le public de son EP à paraître bientôt, elle s’est montrée remarquable.

     

    19h – Oli Laroche au Fou-Bar

    Même avec des effectifs réduits (petitesse du bar oblige, le groupe de 5 musiciens était réduit à un duo) et une extinction de voix, Oli Laroche a donné tout un show. Lui-même à la voix, au clavier et à la batterie, son acolyte Clément Leduc aux synthétiseurs et arrangements, ils ont présenté leur musique intense, un peu fuckée, qui porte très bien le qualificatif de Pop-Louche, titre de leur dernier maxi. Notamment, un certain trémolo dans les synthétiseurs donnait un effet fantomatique. Ils ont eux aussi affronté une petite marée de problèmes techniques, aidés par l’encore sympathique (le même) gars du son, ce qui ne les a pas empêchés de poursuivre leurs beats de batterie, leurs refrains ou leurs solos endiablés (big up à Clément Leduc d’ailleurs pour sa technique dans ses solos). Ils se sont démarqués par l’intensité de leurs finales instrumentales. Beaucoup plus rythmée que le spectacle précédent, cette performance a tant enthousiasmé le public qu’il en a redemandé. Ne sachant plus quoi jouer, Oli Laroche a choisi une très vieille pièce qu’ils ont aussi bien exécutée.

     

    Crédit Photo: Llamaryon

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    Marie-Ève Fortier

    13 juillet 2015
    Festival OFF de Québec, Festivals, Nouvelles
    Dear Criminals, Festival OFF de Québec, Fou-Bar, Marie-Claire, Oli Laroche, SPOT
  • [FESTIVAL] OFF 2015 – 11 juillet – Méduse(spectacle de clôture)

    [FESTIVAL] OFF 2015 – 11 juillet – Méduse(spectacle de clôture)

     

    En cette dernière journée du OFF, il n’y a eu qu’un seul mot d’ordre : intensité. Musique intense, solos intenses, plaisir intense, surprise intense. Si vous n’étiez pas là, je vous l’assure, vous avez manqué quelque chose ; la programmation ce soir-là, en plus de nous faire passer par une gamme de styles et d’émotions, était de qualité.

     

    046OFF421h – Les Monocytes présentent Spirospatial par Marie-Ève Fortier

    Le spectacle a commencé presque une heure plus tard, probablement à cause de la pluie (que dis-je ? du DÉLUGE), à laquelle j’ai pu bien goûter en marchant du Parvis au Méduse (une douche c’est bien, deux c’est mieux). Vers 21h40, on s’est installés dans la salle, où nous attendaient un décompte à l’écran, quelques instruments et divers drapeaux des États-Unis. Quand le décompte a affiché zéro, le duo s’est présenté, passant par l’arrière de la salle, tout vêtu de … scaphandres. Spirospatial, c’était l’expérience musicale d’un voyage de fusée dans l’espace. Affichant tantôt des schémas tantôt des images réelles de divers évènements importants de la NASA, ils mettaient en musique le trouble d’un atterrissage raté, la beauté de quelques moments d’immensité spatiale. Musicalement, on pourrait comparer cela à un mélange de musique de film et de musique contemporaine plus hermétique. J’ai été impressionnée par la synthèse réussie entre les effets visuels et sonores, ainsi que par la créativité du duo dans l’utilisation de leurs instruments. Je dois aussi ajouter que j’ai été une fois de plus impressionnée par l’écoute du public du OFF, écoute particulièrement nécessaire pendant cette performance puisque le plus petit chuchotement pouvait être entendu à travers les grands silences entrecoupant les portions sonores.

     

    050OFF422h – Lyse and the Hot Kitchen par Marie-Ève Fortier

    Après un voyage dans l’espace, un voyage dans le temps. Composé de Lyse Déjeuner à la voix, de Jérôme Hébêrt à la contrebasse et du mythique Arthur Cossette (connu pour Les Jaguars et Les Sinners) à la guitare, ce trio que beaucoup se plaisent à qualifier de multigénérationnel a fait lever la foule comme pas avant au OFF cette année. Avec leur rock digne d’Elvis, passant parfois du côté du country rock, du surf rock ou encore par des pièces dignes des vieux westerns spaghettis, le groupe a fait danser une bonne partie du public. Mais quand on dit danser ici, on parle du bon vieux Rock & Roll : ça sautait, ça dansait le swing, sa twistait; les gens étaient fous et applaudissaient à n’en plus finir pour les solos d’Arthur Cossette ou pour la voix impressionnante, rock, groundée de Lyse Déjeuner.

     

    23h – Salty Wenches par Marie-Ève Fortier

    Drogue était programmé, mais ayant annulé à la dernière minute ils ont été remplacés par Salty Wenches, un groupe de punk rock de headbangers… composé entièrement de filles ! Avec leurs T-shirts de princesses, elles ont fait hocher de la tête plusieurs fans et ont même suscité un mosh-pit sur leur dernière chanson. On se serait cru, musicalement, dans l’univers de Scott Pilgrim vs the World ou encore au Vans Warped Tour.

     

    0h – Yonatan Gat par Marie-Ève Fortier

    Si le groupe précédent était intense, si Oli Laroche affichait une bonne technique, si j’ai été impressionnée par KPLR, je n’ai plus de mots pour décrire Yonatan Gat excepté des points d’exclamation : !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Le trio, qui a monté son setup au milieu de la salle, par terre, qui a géré lui-même son éclairage, mettant en vedette tantôt le guitariste tantôt le batteur tantôt le bassiste, m’a tout simplement coupé le souffle. Pendant plus d’une heure, ils ont joué sans arrêt une musique endiablée, au tempo rapide et aux sonorités étrangères et mélangées. C’était comme un solo d’une heure… alors imaginez les vrais solos ! Du jamais vu, un show à voir dans une vie. Je voudrais vous décrire leur style et leur talent, mais je n’ai pas les compétences musicales pour le faire. Il me semble que pour apprécier pleinement ce spectacle, il faille avoir un certain bagage en matière de musique. Le public, d’ailleurs en grande partie composé de musiciens, n’en est pas revenu non plus (j’en ai vu quelques-uns la bouche ouverte). Le plus impressionnant à mon avis était la performance du batteur ; en un spectacle, il a dû fournir l’équivalent en efforts de tous mes entraînements à vie condensés en un bloc. Il se débattait à une vitesse fulgurante, toujours précis, ne paraissant jamais fatigué. Lorsqu’ils ont terminé dans une finale éclatante, le public en a tellement redemandé qu’ils ont pu faire un rappel, et ce malgré l’heure très avancée due au retard du premier spectacle. Sur un high, j’ai quitté la salle impressionnée, en extase musicale. Chapeau à la programmation du OFF d’avoir pu faire venir ce groupe (originaires de Tel Aviv, Yonatan Gat et son groupe vivent maintenant à New York), que j’aurais personnellement placé en finale.

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    1h – She Serpent par Marion Desjardins

    Ce sont les She Serpent qui ont eu la lourde tâche de passer après les excellents Yonatan Gat. J’avais personnellement très hâte de les voir puisque j’ai suivi avec grand intérêt les multiples projets de la chanteuse Melanie Brenda au cours des dernières années. J’ai vraiment adoré leur performance, la voix toujours très juste, un style stoner mais vraiment différent de ce que j’ai pu entendre auparavant. C’est sans aucun doute un spectacle que j’aimerais revoir mais comme l’a mentionné Marie-Eve, j’aurais définitivement placé ce groupe juste avant le précédent, malheureusement la moitié de la salle s’était vidée suite aux grandes émotions suscitées par Yonatan Gat.

    J’ai dû quitter après ce spectacle vu l’averse qui avait fait accumuler un retard d’une heure dans l’horaire. Encore une fois, un énorme merci au OFF pour leur diversité. Comme l’ont mentionné les Dear Criminals en après-midi, ça fait du bien de voir un festival qui ose et offre des bands qui ne sont pas partout au Québec.

    À l’an prochain !

     

    Crédit Photo: Llamaryon

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    Marie-Ève Fortier

    13 juillet 2015
    Festival OFF de Québec, Festivals, Nouvelles
    Festival OFF de Québec, Les Monocytes, Lyse and the Hot Kitchen, Salty Wenches, Yonatan Gat
  • [FESTIVAL] OFF 2015 – 10 juillet – Méduse

    [FESTIVAL] OFF 2015 – 10 juillet – Méduse

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    ON A MANQUÉ : 22h – Nimbes

    Arrivée vers 22h40 après le dernier spectacle du Parvis, j’espérais attraper au passage quelques chansons de Nimbes, un groupe de shoegaze d’ici en plein essor. Cependant, ils avaient déjà terminé : ce soir-là, on avait visiblement décidé de mieux respecter les horaires que la veille. Les autres spectacles, toutefois, m’ont réconfortée malgré ma déception d’être arrivée en retard. Cette fois, le public était plus nombreux encore et un peu plus de party (c’est ça le vendredi, vous me direz !). Me ressaisissant, je me suis dirigée vers le prochain spectacle.

     

    23h – SYZZORS

    Avec deux figures féminines fortes, une à la voix et une à la batterie, SYZZORS semble avoir plu au public avec leur électro assumé et énergique. Les quatre musiciens ont joué plusieurs pièces de leur nouvel EP Leo (qui n’est pas le nom d’un garçon, la chanteuse a-t-elle assuré), mais aussi quelques chansons plus anciennes, notamment Rain et Love Triangle. Encore une fois, le public du OFF m’a surprise. Un peu gêné au début, il a fini, après quelques efforts, par se rapprocher pour se déhancher au son des dernières chansons du groupe. Un beau moment qui, me semble-t-il, a été partagé par les musiciens aussi.

     

    47OFF30h – Paupière

    Belle découverte ce soir, Paupière nous offrait son tout premier spectacle à vie ! Par contre, on ne pourrait pas dire que les musiciens étaient des novices. Composé de Julia Daigle, d’Éliane Préfontaine et du plus connu Pierre-Luc Bégin (vous savez, le batteur de We Are Wolves ?), qui chantent tous et qui jouent tous du synthétiseur, le trio est parvenu à capter l’attention du public avec sa pop très particulière. Leur musique assez joyeuse et dansante, en effet, se déroulait toujours sur un fond inquiétant ou dark. Je ne sais si c’était le drum machine qui jouait en deux temps, les sons graves presque constants, les timbres choisis pour les synthés ou les effets dans les voix, mais vraiment, ça venait donner un côté électro-industriel à leur pop sinon «fruitée», telle que décrite dans la programmation. Avec un ensemble de pièces variées dans un style circonscrit, sans parler ou presque entre les chansons, le groupe nous a lentement amenés au bout de l’heure sans que le public s’en rende compte. C’est avec surprise qu’il s’est fait livrer (déjà ?) la dernière chanson.

     

    1h – Holy Data

    Voix parfois aiguës, parfois graves, sons planants/futuristes et accords difficiles à discerner, style tout aussi difficile à définir, vague ressemblance avec Tame Impala, dissonances et effets impressionnants, c’est ainsi que je pourrais résumer la musique de Holy Data. Malgré leur bel enthousiasme et les chorégraphies singulières d’un des deux claviéristes, j’ai malheureusement moins accroché. Je mettrai pourtant cela sur le dos de la fatigue, car le public autour de moi prenait son pied et bougeait allègrement sur la musique.

     

    2h – Fonkyson

    Mes attentes étaient assez hautes envers Fonkynson. Je voulais finir la soirée en grand et en dansant. Et au départ, ça commençait bien : avec un visuel de FOU (composé d’alliages ingénieux et psychédéliques de femmes, de chats, de dauphins, de bouffe, d’argent et de mille autres choses, les images qui défilaient à une vitesse folle étaient captivantes) et un beat pas pire (plus house que je pensais, moins disco), quelques personnes ont commencé à se dandiner, toujours avec une certaine gêne. Après quelque temps, cependant, la salle a été prise d’assaut par de grands enthousiastes quelque peu intoxiqués et qui incitaient peut-être trop ouvertement les autres à sauter partout comme eux. Ça, et le style musical un peu trop répétitif pour moi m’ont convaincue de partir avant la fin, comme une partie du public. Il n’est quand même pas trop tard pour aller découvrir l’artiste par vous même si son genre vous intéresse. Quant à moi, je m’en tiendrai au disco original.

     

    En somme, une belle soirée au Méduse ; j’ai dansé plus que je pensais en début de soirée, et moins en fin de soirée. J’ai aimé la participation du public, son écoute et l’enthousiasme des groupes qui, comme la veille, se sont montrés très reconnaissants de pouvoir participer à un événement de la trempe du OFF. Bien hâte à demain, déjà le dernier jour !

     

    Crédit photo: Llamaryon

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    Marie-Ève Fortier

    11 juillet 2015
    Festival OFF de Québec, Festivals, Nouvelles
    Festival OFF de Québec, Fonkynson, Holy Data, Nimbes, Paupière, SYZZORS
  • [FESTIVAL] OFF 2015 – 10 juillet – Parvis de l’église Saint-Jean Baptiste

    [FESTIVAL] OFF 2015 – 10 juillet – Parvis de l’église Saint-Jean Baptiste

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    19h – Félix Dyotte

    Vous le connaissez probablement déjà sans le savoir, que ce soit comme étant le guitariste de Pierre Lapointe ou encore dans Chinatown. De fait, Félix Dyotte, qui nous offrait sa première fois en tête d’affiche à Québec, a pourtant bien de l’expérience derrière la cravate. On a pu le voir par son aisance sur scène hier, notamment. Personne sympathique et chaleureuse, il nous a présenté humblement, en duo et en solo, quelques pièces de son nouvel album. Malgré ses quelques cafouillages, qu’il a lui-même pris avec calme (ce sont de très nouvelles chansons), j’ai apprécié une bonne partie de ses pièces, dont le monde est décevant, sa chanson «joyeuse» de la soirée, et Avalanche. Pour le reste, bien qu’il ait qualifié son album de «triste», les mélodies restaient douces et les arrangements musicaux, minimalistes. La simplicité instrumentale incitait à se concentrer sur ses textes, empreints d’une belle poésie, bien que parfois elle rendait certaines chansons assez semblables entre elles. Le public, cette fois composé de gens de tous les âges, semblait aussi avoir apprécié.

     

    10OFF320h – Gigi French

    Je dois dire que j’ai été charmée par ce groupe dès leurs premières notes : leurs diverses influences jazz et une voix comme celle de Giselle Webber ne pouvaient me laisser de glace ! Grande et forte, elle a une voix grave et particulière. Son accent ainsi que les différents effets qu’elle faisait avec sa voix m’évoquaient un peu Lhasa de Sela. Tout de suite après Dyotte, dont on écoutait attentivement les paroles, ça faisait comme un clash. En effet, les paroles de Gigi French étaient plus difficiles à saisir et elles étaient souvent mises en arrière-plan au profit du son vocal et de la musique instrumentale. Ce qu’on a pu capter des paroles n’en était pas moins intéressant. Affirmant avoir décidé de chanter au lieu de «chialer», la chanteuse dénonce plusieurs choses dans ses pièces. Entre autres, elle a fait une chanson contre Desjardins… étant elle même sur la scène Desjardins ! Beau quiproquo.

     

    21h – Zéphyr Artillerie

    Beaucoup de gens sont arrivés pour Zéphyr Artillerie, qui a ouvert en lisant un texte (je ne saurais dire encore si c’était comique ou tragique) traitant de la séparation haute-ville/basse-ville, de l’embourgeoisement et autres. Très touchant, surtout que ça venait chercher une fibre toute québécoise, le texte a mis la table pour leur musique librement inspirée du folklore québécois. On pouvait aussi noter des ressemblances avec la musique irlandaise à la Flogging Molly dans certaines de leurs pièces. Peu habituée à écouter ce genre de musique en dehors des cabanes à sucre, j’ai été surprise au début, mais rapidement un sentiment de fête tout québécois m’a envahi. Vers la moitié du spectacle, d’ailleurs, plusieurs ont senti le besoin de se lever pour se rapprocher, et même de danser au son endiablé de l’accordéon, des guitares et des autres instruments ; une première à date dans les spectacles que j’ai vus au parvis ! Quelques pièces étaient aussi plus rock et d’autres plus lentes, quoique toujours imprégnées de folklore, pièces que j’ai encore plus appréciées que le reste parce qu’elles faisaient l’originalité du groupe. Dans mes coups de cœur, on peut noter Sisyphe et En passant («mange dont d’la marde !»). Bref, malgré les quelques problèmes techniques, ce fut une réussite, un beau party de rigodon sur scène (les musiciens se taquinaient ouvertement) comme sur le parterre.

     

    Crédit photo: Llamaryon

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    Marie-Ève Fortier

    11 juillet 2015
    Festival OFF de Québec, Festivals, Nouvelles
    Félix Dyotte, Festival OFF de Québec, Gigi French, Zéphyr Artillerie
  • [FESTIVAL] OFF 2015 – 9 juillet – Méduse

    [FESTIVAL] OFF 2015 – 9 juillet – Méduse

    Fred Woods

    Ce qu’on a dit sur l’écoute dans le Festival OFF est bien fondé : si une chose est commune à tous les spectacles auxquels on a assisté à date, tous genres confondus, c’est l’écoute exceptionnelle du public qui, visiblement, s’y connaît en matière de musique. En outre, on peut ajouter que la qualité du son était au rendez-vous dans le complexe Méduse. Tout ceci a contribué à la magie du jeudi soir, dont on vous a fait un rapide compte-rendu.

     

    21h – KPLR par Marie-Ève Fortier

    Il y avait peu de gens lorsque KPLR a commencé à jouer. Toutefois, la salle s’est remplie tout au long du spectacle. Le groupe, que je ne connaissais pas, m’a agréablement surprise ; j’ai apprécié le mélange d’une distorsion bien maîtrisée, des effets de pédales intéressants et des mélodies claires à la voix, le tout accompagné souvent d’harmonies vocales. En répétant et en travaillant de longs segments instrumentaux, KPLR sait installer une ambiance et exploiter à son plein potentiel des motifs simples. Résultat : de longues pièces psychédéliques, rock, mais contrebalancées par une certaine douceur énigmatique.

     

    22h – Fred Woods par Marie-Ève Fortier

    L’ambiance du Studio d’essai était à l’introspection pendant le spectacle de Fred Woods. Les premières rangées étaient assises pour mieux se laisser porter par la musique down-tempo et intimiste. Bien que le rendu soit électro, un peu à la Milk & Bone mais avec une voix d’homme, le batteur jouait d’une vraie (partie de) batterie et le claviériste venait parfois ajouter quelques notes de saz. Fred Woods aussi, quant à lui, faisait vibrer ses cordes vocales et guitaresques. De bons musiciens qui, avec une bonne précision, rendaient un électro simple, envoûtant, de qualité.

     

    23h – Les Passagers par Marie-Ève Fortier

    Vous les avez peut-être déjà entendus, notamment parce que leur EP était sur la Liste de Noël de Poulet Neige. Pour ma part, j’avais assez hâte de les vois en live. Leur son indie-pop avec reflets des années 80 était au rendez-vous, bien que les nouvelles chansons qu’ils ont jouées (en primeur!) se distanciaient quelque peu de ce style. C’est pour le mieux, à mon avis, puisque le nouveau mélange, plus personnel au groupe, est réussi. Les cinq musiciens ont offert au public de belles constructions musicales qui ne manquaient pas de synthétiseurs. On a même eu droit à une sublime reprise du Blues du businessman. Encore une fois, la foule éparse était attentive, mais peut-être un peu trop immobile à mon goût pour une musique entraînante et rapide comme celle des Passagers.

     

    Paul Michelo0h – Paul Michelo par Marie-Ève Fortier

    Que dire de Paul Michelo, sinon que c’était un gros party sur scène ? Les gens se déhanchaient, sautaient, chantaient avec le chanteur. Même les plus réservés avaient tous un sourire au bout des lèvres. C’est que Paul Michelo est un vrai personnage : avec ses lunettes fumées, sa perruque, ses leggings dorés et ses cinq musiciens au style vestimentaire trouvé quelque part dans le garde-robe d’Elvis, Michelo ne pouvait qu’impressionner le public. Bien que la vocation du groupe semble être d’amuser la foule avec des paroles comme «c’est pas ma faute si t’es pas beau» ou encore avec des mises en scène lubriques exposant le torse musclé du chanteur, il faut noter que les musiciens avaient du talent et que les constructions musicales, de styles variés allant du classic rock aux chansons de club med, étaient riches. J’ai particulièrement aimé les solos endiablés de flûte traversière de la claviériste. Après des adieux en grande pompe, et tous un peu pompettes, le groupe et les spectateurs ont quitté pour se diriger vers le spectacle de Walrus.

     

    1h – Walrus par Marion Desjardins

    On m’avait beaucoup parlé de Walrus avant même qu’on annonce leur participation au festival et leur prestation était très attendue par certains. Originaire d’Halifax, le groupe nous emporte avec eux dans un trip psychédélique planant sur le bord de l’océan Atlantique. Ils ont réussi à conquérir le public dès la première pièce, les gens à l’avant dansaient, d’autres plus tranquilles écoutaient mélancoliquement. On se laissait emporter ailleurs par cette voix angélique mixée à des rythmes très entraînants . Sans doute une belle découverte pour plusieurs, ce fut pour ma part une de mes prestations préférées au OFF jusqu’à maintenant.

     

    2h – Oromocto Diamond par Marion Desjardins

    On n’en est pas à notre premier spectacle d’Oromocto Diamond mais hier c’était tout de même un peu différent des autres fois. Plus de folie, plus d’alcool (il était tout de même rendu 2h du matin et on avait quelques autres spectacles derrière la cravate !) et surtout, c’était l’anniversaire du très connu Sam Murdock. Pluie de liquide, blagues, énergie se mêlaient aux pièces  expérimentales qui en faisaient bouger plus d’un. La soirée était encore très jeune, notons que dans le hall d’entrée Beat Sexü était en Dj Set et avait donné un avant-goût d’une soirée qui allait s’éterniser jusqu’aux petites heures ! De mon côté le métier de photographe m’attendait afin de rendre disponibles les images de la journée. Je serais bien restée pour la fête mais je suis restée sage, une autre belle soirée nous attends !

    Crédit Photo: Llamaryon

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    Marie-Ève Fortier

    10 juillet 2015
    Festival OFF de Québec, Festivals, Nouvelles
    Festival OFF de Québec, Fred Woods, KPLR, Les Passagers, Oromocto Diamond, Paul Michelo, Walrus
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