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    [FESTIVOIX DE TROIS-RIVIÈRES] Dévoilement d’une nouvelle scène et de la programmation de la scène Bell Fibe des Voix multiples

     

    Le FestVoix de Trois-Rivières nous titille depuis quelques temps avec l’annonce d’une nouvelle scène. On a appris ce matin que cette scène serait située dans le Hangar numéro 1 qui se trouve déjà sur le site du FestiVoix. Cette nouvelle scène, en collaboration avec le Port de Trois-Rivières, accueillera Les Voix Chorales. Il y aura des spectacles les samedis et dimanches à 10h avec Les Petits Chanteurs de Trois-Rivières, Les Petits Chanteurs de la Maîtrise du Cap, Voxart et le Choeur Chanteclair. 

    La programmation de la Scène des Voix Multiples Belle Fibe a aussi été dévoilée en entier. On est heureux d’y retrouver des talents locaux tels que QW4RTZ le 26 juin, Bears of legend le 1er juillet, Ingrid St-Pierre le 2 juillet et Tire le coyote le 3 juillet. Il y aura aussi Steve Veilleux, Isabelle Boulay, 2Frères, Diane Tell et Patrick Norman sur la magnifique scène de la cour arrière du Monastère des Ursulines. 

    Pour vous rafraîchir la mémoire, consultez l’article sur le premier dévoilement en février dernier. 

    Nous serons à la conférence de presse du 25 avril pour connaître les noms qui compléteront la programmation 2016. 

    Pour tout savoir sur les FestiVoix de Trois-Rivières, rendez-vous sur www.festivoix.com 

    Les photos de Jean-François Desputeaux: 

    Conférence de presse FestiVoix 2016. Crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Anne Boucher à la programmation. Conférence de presse FestiVoix 2016. Crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Thomas Grégoire, directeur général. Conférence de presse FestiVoix 2016. Crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Conférence de presse FestiVoix 2016. Crédit photo: Jean-François Desputeaux

     

    Karina Tardif

    29 mars 2016
    Festivals, Festivoix de Trois-Rivières, Région : Mauricie, Spectacles
    Bears of Legend, Festivoix, Ingrid St-Pierre, Mauricie, QW4RTZ, Tire le coyote, Trois-Rivières, Voix multiples
  • [FESTIVAL] Le FestiVoix de Trois-Rivières dévoile quelques noms de sa programmation 2016 !

    [FESTIVAL] Le FestiVoix de Trois-Rivières dévoile quelques noms de sa programmation 2016 !

    C’est sur la scène de la salle Salle J.-Antonio-Thompson, qui a été aménagée en salle de réception pour l’occasion, qu’ont été annoncés quelques noms de la programmation 2016 du FestiVoix de Trois-Rivières, qui se tiendra du 24 juin au 3 juillet.

    Ne sachant toujours pas si Claude Bégin fera un spectacle, bien qu’on l’espère, on est super contents de pouvoir entendre sa propre adaptation de sa chanson Des coeurs par la tête, qui est l’hymne de l’édition 2016 du FestiVoix !

    https://www.youtube.com/watch?v=hjzH6fMrLWo

    Parmi les spectacles annoncés, nous sommes bien heureux d’y retrouver Tire le coyote le 3 juillet pour clore les 9 jours de festivals sur la scène des Voix multiples à 19 h.

    Le 29 juin, on aura droit à une belle soirée avec Philippe Brach en première partie de Bernard Adamus sur la scène principale des Voix populaires dès 20 h 15.

    Coeur de pirate sera aussi de la partie le 26 juin sur la scène des Voix populaires à 21 h 30.

    Dans les prochaines semaines, nous saurons, petit à petit, les autres noms qui complèteront la programmation. Pourrions-nous y voir Dumas, Saratoga, Les soeurs Boulay, Louis-Jean Cormier, Karim Ouellet, Pierre Flynn, Les cowboys fringants, Ingrid St-Pierre ou même Half moon run? à suivre…

     

    Karina Tardif

    26 février 2016
    Festivals, Festivoix de Trois-Rivières, Région : Mauricie, Spectacles
    Bernard Adamus, Coeur de pirate, Festivoix, Mauricie, Philippe Brach, Programmation, Tire le coyote
  • Quelques jolies photos de Patrick Watson au Festivoix (en attendant son spectacle de ce soir au Festival d’été)

    Quelques jolies photos de Patrick Watson au Festivoix (en attendant son spectacle de ce soir au Festival d’été)

    DSC_6885Notre Wayne Gretzky du déclencheur, Marion Desjardins, a eu une petite mésaventure au Festivoix il y a quelques semaines. Ça ne l’a pas empêchée de prendre de belles photos. On a quand même fait appel à une nouvelle collaboratrice, Loredana Beauchamp, pour couvrir les angles que Marion ne pouvait couvrir avec son matériel limité.

    Comme Patrick Watson est sur les Plaines ce soir, on s’est dit que le timing était parfait. Voici donc de jolies photos du spectacle de clôture du Festivoix de Trois-Rivières :

    (Photos : Loredana Beauchamp)

    [foogallery id= »9675″]

    Jacques Boivin

    17 juillet 2015
    Festival d’été de Québec, Festivals, Festivoix de Trois-Rivières
    Festival d’été de Québec, Festivoix, patrick watson
  • [FESTIVOIX DE TROIS-RIVIÈRES] Compte-rendu du 5 juillet 2015 + bilan

    [FESTIVOIX DE TROIS-RIVIÈRES] Compte-rendu du 5 juillet 2015 + bilan
    Festivoix 20150705-3
    Emilie & Ogden – Photo : Jacques Boivin

    Le Festivoix de Trois-Rivières vient de se terminer et franchement, on est un peu tristes. On l’a bien aimée, notre première expérience à ce festival qui a une envergure certaine tout en gardant une dimension humaine qui a un peu manqué aux grands festivals ces dernières années. On vous en reparle en fin d’article.

    Tout d’abord, parlons de cette dernière soirée féérique composée d’Emilie & Ogden, The Franklin Electric et Patrick Watson. Je vous avoue que j’avais d’énormes attentes par rapport au spectacle de Watson : premièrement, j’avais bien aimé le spectacle de rodage qu’il avait donné à l’Anglicane en avril dernier. Deuxièmement, l’aménagement de la grande scène Loto-Québec du Festivoix permet d’accueillir une foule tout en gardant cette impression d’intimité, un lieu propice à la communion où Watson excelle.

    La première à se présenter, Emilie Kahn, l’Emilie d’Emilie & Ogden, s’installe à la harpe. Elle est accompagnée de ses musiciens, avec qui elle impressionnera pendant une belle demi-heure les curieux qui sont arrivés les premiers. Kahn fait partie de nos artistes à surveiller et on a un peu compris pourquoi dimanche soir. Son folk traditionnel pimenté de sonorités modernes, son jeu de harpe, ses mélodies, son regard fichtrement espiègle lorsqu’elle joue de son instrument… Emilie & Ogden a su attirer notre attention!

    Les gars de The Franklin Electric ont suivi peu de temps après. Le groupe était allé au Festivoix l’an dernier et ce deuxième passage en deux ans était visiblement attendu. Du moins, c’est ce que l’accueil réservé par le public laisse croire. Les membres du groupe montréalais ont offert les pièces de leur excellent (et atmosphérique) This is How I Let You Down, un album que de nombreux fans semblaient connaître par coeur. Jon Matte passait allègrement des claviers à la voix en passant par la trompette et ses musiciens l’appuyaient dans le voyage proposé par le groupe. On a hâte de les revoir plus tard cet été.

    Patrick Watson - Photo : Marion Desjardins
    Patrick Watson – Photo : Marion Desjardins

    Enfin, la vedette de la soirée, qui allait permettre au Festivoix de se terminer dans la même magie que nous avons vécue tous les soirs où nous étions là : Patrick Watson. Avec François Lafontaine aux claviers et le trio d’enfer aux choeurs (Erika Angell – Thus Owls, Marie-Pierre Arthur et Lisa Iwanycki Moore – Blood and Glass), ainsi que Joe Grass aux guitares, Robbie Kuster à la batterie et Mishka Stein à la basse, Watson s’est surtout concentré sur les chansons de son plus récent album, Love Songs for Robots. Comme sur l’album, la présence des synthés de Lafontaine se fait  sentir (la Frank Touch, qu’on dit!) en spectacle. Toutefois, comme nous avons pu le voir lors de son passage à l’Anglicane ce printemps, ce genre de musique est bien plus inspirante sur scène que dans notre téléphone. Il y a bien eu quelques chansons plus anciennes (dont Adventures in Your Own Backyard), mais ce n’est pas grave, des pièces comme Grace vont elles aussi devenir de grands classiques.

    Comme nous le disions plus haut, la configuration de la scène Loto-Québec du Festivoix était parfaite pour créer cette communion qui se crée souvent pendant un spectacle de Watson, qui était visiblement dans son élément. Est-ce qu’il en sera de même au Festival d’été dans un peu plus d’une semaine? Seul l’avenir nous le dira.

    Bilan

    Les Cowboys fringants - Photo : Jacques Boivin
    Les Cowboys fringants – Photo : Jacques Boivin

    Quand nos nouveaux amis du Festivoix nous ont invité à les visiter cette année, nous ne savions pas trop à quoi nous attendre. Bon, on voyait bien la programmation chaque année, on trouvait qu’il y avait beaucoup de trucs intéressants, mais on n’avait jamais participé à la fête. Maintenant que c’est fait, on peut le dire sans gêne : tous les collaborateurs d’ecoutedonc.ca qui sont montés à Trois-Rivières ont adoré leur expérience. L’accueil a été chaleureux, le centre-ville de Trois-Rivières grouillait d’activité et les gens, j’ai adoré les Trifluviens. Oui, certains éléments de la programmation du Festivoix nous intéressaient moins, par exemple Éric Lapointe, mais notre ami Éric a de nombreux fans qui lui sont fidèles et qui l’aiment d’un amour inconditionnel. Il avait tout à fait sa place dans le haut de l’affiche. Le jazz et la musique classique avaient également leur droit de cité au Festivoix, et c’est bien ainsi.

    On a pu sentir la fierté des Trifluviens envers leur festival. Celui-ci titille constamment leur curiosité et ils répondent à l’appel! La scène Bell, une belle scène chaleureuse et intimiste, a eu l’occasion de me surprendre à plus d’une reprise : des jeunes pour Daniel Lavoie, des têtes blanches en grand nombre pour The Barr Brothers. J’ai découvert des artistes du coin, dont Les frères Lemay et Yan Boissonnault, qu’on aimerait bien voir dans notre bourgade un moment donné.

    Dany Placard - Photo : Marion Desjardins
    Dany Placard – Photo : Marion Desjardins

    On a raté plusieurs occasions avec les spectacles de fin de soirée, mais quand nous avons enfin pu entrer, nous avons été servis par un show assez hot de Dany Placard, qu’on a pu voir de très près. Les gens se sont approprié ces soirées qui permettent à plein de monde de faire connaissance avec des artistes qu’ils aimeront beaucoup plus tard.

    Trois-Rivières est une ville où on mange bien, même quand on mange la pire crap possible, celle-ci a de la classe. Le Zénob est beaucoup plus petit et bas de plafond que dans mes souvenirs, mais c’est toujours un endroit aussi cool.

    Nous aimerions remercier l’équipe du Festivoix pour l’invitation et l’accueil chaleureux. Merci à Magalie Julien et à Joannie Gagnon pour les communications rapides, efficaces, professionnelles et surtout cordiales. C’est contagieux, votre truc.

    Va falloir qu’on y retourne.

    Photos : Galerie 1 – Marion Desjardins (Llamaryon)

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    Jacques Boivin

    7 juillet 2015
    Festivals, Festivoix de Trois-Rivières
    Emilie & Ogden, Festivoix de Trois-Rivières, patrick watson, The Franklin Electric
  • [FESTIVOIX DE TROIS-RIVIÈRES] D’autres belles photos du 3 juillet 2015

    [FESTIVOIX DE TROIS-RIVIÈRES] D’autres belles photos du 3 juillet 2015

    On vient de voir les photos qu’a prises notre Marion nationale au Festivoix vendredi soir. Elles sont bonnes. Mauditement bonnes. Tellement que plutôt que de les ajouter discrètement à mon compte-rendu comme on aurait fait d’habitude, ces photos-là méritent leur propre article.

    Alors voilà, enjoyez ben, comme ils disent!

    Photos : Marion Desjardins – Llamaryon/ecoutedonc.ca

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    Jacques Boivin

    5 juillet 2015
    Festivals, Festivoix de Trois-Rivières
  • [FESTIVOIX DE TROIS-RIVIÈRES] Compte-rendu du 3 juillet 2015

    [FESTIVOIX DE TROIS-RIVIÈRES] Compte-rendu du 3 juillet 2015

    Festivoix 20150703-3Si, à première vue, l’idée de rassembler sur la même scène le même soir Bernard Adamus et Zachary Richard peut sembler saugrenue, il faut dire haut et fort, une fois le fait accompli, que c’était une idée géniale (mais bon, nous, on vous avait déjà dit tout le bien qu’on pensait de cette proposition). Les programmateurs du Festivoix ont réussi tout un coup de maître. Ça tombe bien, il faisait très beau et la foule nombreuse avait envie de se faire bercer (et de bouger) sur les magnifiques chansons des deux artistes.

    Adamus a été le premier à se pointer sur la scène pour une (toujours) trop courte prestation. Ça fait quelques fois que je le vois, notre ami Bernard. Il a beau jouer assis sur sa valise, il en occupe, de l’espace! Sa voix unique, pleine de blues, accompagne magnifiquement ses chansons pas toujours jojo (même ses nouvelles, comme Hola les lolos, qui devrait se trouver sur son troisième album à paraître cet automne). Ajoutez la trompette, le trombone et le sousaphone, puis tout à coup, le blues se met à swinger (c’est jamais plus vrai que pendant Brun et La question à cent piastres, qu’Adamus a dédiée à tous ceux qui ont eu une journée de marde). Ajoutez à cela quelques mesures de Pourquoi se droguer de Rock et belles oreilles, ainsi qu’une reprise incroyable de Faire des enfants de Jean Leloup (on aurait cru qu’Adamus l’avait écrite, sérieux), et vous avez là quelques milliers de fans qui en redemandent à la fin de la prestation, assez pour huer la pauvre animatrice qui a suivi. On aurait voulu un rappel, mais il y avait autre chose de prévu! C’est ça, la vie ingrate de première partie. Stay classy, les jeunes!

    Festivoix 20150703-58Bon, la frustration de certains a fait place à l’impatience de voir une légende chez d’autres. Zachary Richard, c’est pas n’importe qui. Plusieurs personnes ne le connaissent que depuis Cap-Enragé, mais Zachary, 64 ans, roule sa bosse depuis près de 40 ans (son premier classique, Bayou des mystères, a été lancé en 1976). La musique cadienne moderne, qui s’approche du zydeco, c’est lui. C’était donc le plus grand des honneurs pour moi de croquer cette légende! Richard était là pour nous présenter ses plus récentes chansons, bien sûr, mais les vieux classiques ont aussi eu leur place (Travailler c’est trop dur, magistrale Au bord du lac Bijou). Si certains lui ont préféré la prestation d’Adamus, de mon côté, j’étais en extase devant ce monstre qui danse encore sur Crawfish comme s’il avait 25 ans! Magnifique voyage en Louisiane avec des musiciens très solides et encore plus complices à l’appui!

    Festivoix 20150703-64Avant de repartir pour Québec, nous avions le temps de faire un petit tour par le Zénob, où allait sévir Dany Placard. Enfin, Placard, après de nombreux rendez-vous ratés, on se rencontre! Le minuscule bar était bien plein, Placard était en feu et le public ne s’est pas fait prier pour chanter Santa Maria (entre autres) avec notre chanteur folk barbu, visiblement surpris (et enchanté) par la motivation de ses fans. Nous sommes partis au milieu du spectacle. Des sirènes se faisaient entendre au loin. Ça devait être pour le Zénob. Placard y a mis le feu. 😉

    L’équipe d’ecoutedonc.ca aura de nombreuses autres occasions de croiser Bernard Adamus et Dany Placard à l’occasion de notre tournée des festivals. Quant au Festivoix, on se revoit dimanche, pour la magnifique soirée de clôture avec Patrick Watson. Dur à croire que c’est déjà la fin…

    Photos : Jacques Boivin/ecoutedonc.ca

    Dany Placard au Festivoix 2015. Crédit Photo : Jacques Boivn
    Dany Placard – Photo : Jacques Boivin
    Crédit photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus

    Jacques Boivin

    4 juillet 2015
    Festivals, Festivoix de Trois-Rivières
    Bernard Adamus, Dany Placard, Festivoix de Trois-Rivières, Zachary Richard
  • [FESTIVOIX DE TROIS-RIVIÈRES] Compte-rendu du 2 juillet 2015

    [FESTIVOIX DE TROIS-RIVIÈRES] Compte-rendu du 2 juillet 2015

    C’était soir de pleine lune hier soir à Trois-Rivières. Le Festivoix en a donc profité pour offrir une programmation solide à ses festivaliers avec un doublé composé de Fanny Bloom en ouverture et de Pierre Lapointe en clôture. Située tout près de l’eau, la scène Loto-Québec a été prise d’assaut par deux artistes de grand talent qui ont offert aux Trifluviens une soirée haute en couleur.

    Photo : Mario Groleau
    Photo : Mario Groleau

    20h25 : Fanny Bloom

    Moins d’un an après la parution de son deuxième album solo Pan, Fanny Bloom s’amène sur scène avec deux musiciens. Philippe Bilodeau s’active à la guitare et Stéphane Leclair enflamme sa batterie avant l’entrée en scène de la chanteuse. Dès les premières notes, nous pouvons apercevoir que le concert sera beaucoup plus rock que l’album. Fanny et sa bande ont un plaisir fou à offrir de longs interludes musicaux avant chaque pièce. C’est très intéressant et ça vient donner une seconde vie à chacune des pièces. La grande majorité du spectacle, d’une durée de 50 minutes, fut consacré à son deuxième opus. Quelques pièces de son premier album, Apprentie guerrière, furent entendues. Ces dernières sont un peu plus mélancoliques et moins appropriées avec le nouveau son de la chanteuse. La façon de les jouer en concert, avec beaucoup plus de batterie et de guitare, vient rehausser le rythme et fait passer un bon moment aux quelques milliers de spectateurs présents. Le parterre debout était à moitié rempli pour la prestation de la chanteuse. Les diverses sections assises étaient complètes depuis l’ouverture des portes.

    Photo : Marc-Antoine Berthiaume
    Photo : Marc-Antoine Berthiaume

    Le clavier étant son instrument de prédilection, Fanny Bloom le quitte rarement. Par contre, elle le maitrise d’une main de maitre. Elle adore sautiller et danser derrière son instrument et s’amuse à modifier les notes de ses pièces pour les rendre un peu plus rythmées. En milieu de performance, elle lance son prochain simple Évidemment version remix par Claude Bégin, qu’elle qualifie de « dieu de la beauté en personne ». Une excellente chanson qui fait en sorte que l’ancienne chanteuse de La Patère Rose se dandine un peu plus sur scène, la forçant même à quitter son clavier pour danser sur le devant de la scène. Un très beau moment qui a lancé les festivités pour plusieurs spectateurs. Les chansons un peu plus connues des radios commerciales, qu’elle a remercié de leur soutien, s’enchainent. Le ver d’oreille par excellence Danse suit et le parterre s’amuse avec Fanny. Il y a une sorte de communion hors du commun et les Trifluviens ont montré leurs meilleurs move à la chanteuse.

    En fin de piste, la magnifique blonde annonce aux spectateurs à quel point elle adore Trois-Rivières. Elle lance alors la chanson officielle du festivoix 2015 et son plus gros hit du moment : Piscine. « Festivoix! Groove ton move pour moi! », clame-t-elle avec ardeur. La chanteuse est aux anges, tous les spectateurs et les musiciens sont heureux. Elle passe un bon moment.

    Avant de quitter, Fanny Bloom et ses deux acolytes remercient les Trifluviens présents en grand nombre ainsi que l’organisation du Festivoix. Pierre Lapointe est prévu dans vingt minutes et elle doit quitter. Elle conclut avec la magnifique pièce Sammy Sammy. Cette pièce prend tout son sens en spectacle. Quelques minutes plus tard, le trio quitte la scène principale du festival sous un tonnerre d’applaudissements. Quelle magnifique performance!

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    Photo : Mario Groleau

    21h35 : Pierre Lapointe

    C’est seulement vingt minutes plus tard que le très chic Pierre Lapointe, tout de rose vêtu, prend d’assaut la scène avec ses quatre musiciens. Avant la musique, un petit discours de bienvenue et une présentation de son univers PUNKT. Il débute ensuite, assis devant son piano, la pièce H20. Le parterre est maintenant bien rempli. Sans arrêter, il enchaine avec la magnifique pièce Des Maux Sur Tout. Le célèbre chanteur quitte ensuite son piano pour s’approcher de la foule sur le devant de la scène. Il lance, sans avertir, une des chansons les plus attendues de la soirée : Le columbarium. Il parait bien, très officiel avec son micro seulement. Les pièces sont jouées avec brio, sans aucun écart de conduite. La voix de Pierre Lapointe est sans accroc. Il adore montrer aux habitants de Trois-Rivières ses divers pas de danse. Il utilise tout l’espace disponible et il s’amuse. Il enchaine avec Nus Devant Moi. La grande majorité des pièces de la soirée seront consacrées à l’album PUNKT.

    Le claviériste et pianiste Denis Faucher prend place pour un magnifique duo de la pièce Barbara. Les jeux de lumière et la mimique de Lapointe font en sorte que la pièce est sombre et agressive. Pierre Lapointe est droit, sans aucun mouvement, devant son pianiste. L’interprétation est juste et magnifique. La lumière blanche jaillit à répétition pour aveugler le spectateur. Un grand moment de cette soirée chargé d’émotion.

    Pierre Lapointe en profite ensuite pour à son tour interpréter une pièce au piano. Cette fois-ci, il veut jouer solo. Il entame donc Nos Joies Répétitives et le public est des plus attentif. Il le qualifie même de « docile ». C’est ce qui est beau avec un artiste comme Pierre Lapointe. Il peut à la fois nous faire danser jusqu’à épuisement, mais aussi nous émouvoir comme jamais. Ce magnifique amalgame vient chambouler le spectateur pendant une heure et demie. C’est la preuve que Lapointe est un de nos grands chanteurs.

    Photo : Marc-Antoine Berthiaume
    Photo : Marc-Antoine Berthiaume

    Ses quatre musiciens, soient Denis Faucher au piano, Amélie Mandeville à la basse, Francis Mineau (oui oui! Francis de Malajube!) ainsi que Félix Dyotte à la guitare viennent rejoindre le chanteur pour un « gang bang de tendresse ». En gros, c’est un moment acoustique sur le devant de la scène. Trois pièces seront jouées devant une foule des plus attentives. Très peu de blabla et de blagues en formule festival. On réserve ça pour les concerts en salle. En festival, on enchaine. Pour débuter la formule acoustique, Tel Un Seul Homme, tiré de son album éponyme. Ensuite, La sexualité et L’étrange Route Des Amoureux viennent clore le gang bang de tendresse. Les cris de loup des spectateurs durant La Sexualité font vibrer le parterre du Festivoix. Par contre, cette chanson sans Random Recipe, c’est beaucoup moins agréable.

    Le concert se poursuit avec de nombreux hits tels que Qu’est-en-t-il de la chance?, Plus vite que ton corps et Ministères. Avant de quitter la scène, Pierre Lapointe annonce qu’il n’y aura pas de rappel. Par contre, il pourrait céder et en faire un s’il reçoit quelques morceaux de vêtement sur scène de la part d’admirateurs et admiratrices. Il enchaine tout de suite avec la magnifique pièce Au Bar Des Suicidés. La foule est en délire et ose même se lever pour danser et applaudir le chanteur. Le solo de guitare de fou de Félix Dyotte était sublime et Pierre Lapointe est des plus heureux. Ses musiciens et lui quittent la scène. Reviendront-ils?

    Eh oui, un rappel aura lieu, car de nombreux morceaux de vêtement, dont nous tairons la nature, furent lancés sur scène. Nous quittons les lieux dès les premières notes de Deux Par Deux Rassemblés. Ce fut un magnifique concert par un grand artiste d’ici. Il a de la classe et du talent ce Pierre Lapointe. L’univers PUNKT, autant par ses pièces, ses artistes et ses lumières est un essentiel à voir en concert.

    Vous n’étiez pas à Trois-Rivières le 2 juillet et voulez revoir ces artistes en concert?

    Fanny Bloom sera de passage au Festif! de Baie Saint-Paul du 23 au 26 juillet 2015.

    En ce qui concerne Pierre Lapointe, il sera en spectacle gratuit le 9 juillet prochain à Ste-Foy!

    Notre couverture du Festivoix se poursuit ce soir alors que Jacques assistera aux prestations de Bernard Adamus et Zachary Richard.

    Photos : Mario Groleau et Marc-Antoine Berthiaume / Festivoix

    Matthieu Paquet-Chabot

    3 juillet 2015
    Festivals, Festivoix de Trois-Rivières
    Fanny Bloom, Félix Dyotte, Festivoix de Trois-Rivières, Malajube, Pierre Lapointe
  • [FESTIVOIX DE TROIS-RIVIÈRES] Photos (et très bref compte-rendu) du 1er juillet 2015

    [FESTIVOIX DE TROIS-RIVIÈRES] Photos (et très bref compte-rendu) du 1er juillet 2015

    Festivoix 20150701-17Vous nous pardonnerez, le compte-rendu sera un peu plus bref que d’habitude aujourd’hui, on a eu quelques ennuis techniques hier soir et plusieurs contraintes temporelles aujourd’hui. Ne vous inquiétez pas, il n’y a pas eu mort d’homme, mais il y a eu mort d’appareil photo, c’est tout comme. Au lieu des magnifiques photos de Marion, vous devrez encore vous contenter des miennes! (rires démoniaques)

    Festivoix 20150701-15Ce premier jour de juillet aura été marqué par la pluie, qui s’est manifestée toute la journée, mais qui a pris une pause juste à temps pour la prestation des Barr Brothers. Malgré les gros nuages menaçants, les festivaliers de tous âges se sont montrés assez nombreux et ce n’étaient pas toujours les plus jeunes qui étaient les plus vigoureux! Le savant mélange de folk, de country, de rock et de harpe de la troupe montréalaise a fait mouche et même si les interventions étaient rares, la chimie n’a pas pris de temps à s’installer, même si les chansons, elles, prenaient tout leur temps. Un peu de magie gâchée par un dernier orage qui était bref, mais très intense.

    En passant, secret (trop?) bien gardé : les navettes entre les deux principales scènes du Festivoix. Ou comment 10 minutes de marche sous le déluge se transforme en une minute de cart de golf hilarante, mais au sec. Merci!

    Festivoix 20150701-22Je m’ennuyais un peu des filles des Hay Babies. Elles m’avaient laissé une bonne impression ce printemps au Cercle. Cette fois, je ne sais pas si c’est parce qu’elles étaient refroidies par le mauvais temps, mais quelque chose clochait (on me dit que c’était pas mal plus la fête au Temps d’une pinte, par contre). Vivianne, blessée au bras, ne pouvait pas se laisser aller sur sa six-cordes, et on voyait que ça la dérangeait, qu’elle cherchait quoi faire de ses mains. Heureusement, ça ne changeait rien aux tounes qui, elles, étaient toujours géniales.

    Malheureusement, nous n’avons pas pu rester très longtemps pour Vincent Vallières. Nous sommes partis après le tiers de la prestation environ et on peut dire sans se tromper que Vallièresavait déjà mis Trois-Rivières dans sa petite poche d’en arrière. Qu’on soit fan ou non, nul ne peut douter du plaisir qu’éprouve le jeune homme sur les planches et Vallières est d’un naturel désarmant. La foule était une fois de plus majoritairement féminine (c’est qu’en plus d’être bon pis d’être fin, il est beau bonhomme!), mais ça, on s’en doutait déjà pas mal. On a eu peur de l’orage toute la soirée, mais finalement, même la lune est sortie quelques instants.

    Festivoix 20150701-41On trouvait les éclairages étranges au début de la prestation de Vallières, mais on a compris pourquoi un peu plus tard : à côté du batteur, il y avait une autre batteuse (et guitariste) qui me rappelait vaguement quelqu’un que j’avais déjà vu quelque part. Avec l’éclairage, c’était dur à distinguer, mais à notre départ, elle est sortie de sa cachette : Salomé Leclerc. Oui, oui. Ma Salomé à moi tout seul a chanté avec Vallières pis je ne l’ai même pas reconnue avant que quelqu’un ne m’en parle. Évidemment que ça devait être magnifique. Salomé, c’est le champagne qui bonifie tout!La honte, toi!

     

    C’est au tour de Matthieu d’être dans la capitale de la Mauricie ce soir. Demain, compte-rendu de Pierre Lapointe et Fanny Bloom. Manquez pas ça!

    Photos : Jacques Boivin/ecoutedonc.ca

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    Jacques Boivin

    2 juillet 2015
    Festivals, Festivoix de Trois-Rivières
    Festivoix de Trois-Rivières, Les Hay Babies, Salomé Leclerc, The Barr Brothers, Vincent Vallières
  • [FESTIVOIX DE TROIS-RIVIÈRES] Compte-rendu du 27 juin 2015

    [FESTIVOIX DE TROIS-RIVIÈRES] Compte-rendu du 27 juin 2015

    TourneeJe vais être honnête avec vous : je n’avais pas prévu passer la nuit à Trois-Rivières vendredi. J’ai réservé ma chambre pas mal à la dernière minute. Mais bon, la journée du lendemain était prometteuse, et il y avait ce Yan Boissonnault, qui avait fini premier des Mardis de la relève (un concours régional) et dont le folk agricole m’intriguait. On s’en reparle un peu plus loin.

    Compte-rendu d’une journée plus remplie que prévu (on ne s’en plaindra surtout pas).

    FestivoixJ2-4Au début de l’après-midi, je reçois un courriel de l’organisation du Festivoix : il y aura une séance d’enregistrement vidéo surprise à l’église Sainte-Cécile et il se pourrait bien que les filles de Milk and Bone y soient. Je savais que je ne pourrais pas les voir en soirée à cause de mon retour à Régisgrad, j’ai donc sauté sur l’occasion. Sans surprise, j’ai reconnu la fourgonnette de La fabrique culturelle à la porte. Une église vidée de son contenu, Camille, Laurence, un ukelele, des harmonies parfaites. En quatre prises de la même chanson, les quelques personnes présentes ont pu constater que le buzz qui entoure ces deux jeunes femmes est pleinement justifié.

    L’enregistrement sera bientôt sur le site de La Fab au lafabriqueculturelle.tv. Comme ça, vous pourrez avoir les mêmes frissons que nous. 🙂

    FestivoixJ2-16Un peu plus tard, c’était au tour de la talentueuse jazzwoman Ariel Pocock de nous montrer tout son talent. L’auteure-compositrice-interprète américaine âgée d’à peine 22 ans en a impressionné plus d’un, surtout avec ses compositions riches et complexes, que j’ai beaucoup plus appréciées que les reprises un peu convenues choisies pour pimenter le programme.

    Dommage que la scène jazz ait été désertée aujourd’hui. La veille, il y avait foule, mais on dirait que de nombreux spectateurs, qui n’avaient pas pu voir leur enfant prodige la veille (Valérie Carpentier), sont allés directement au spectacle de Daniel Lavoie…

    FestivoixJ2-29… à qui on avait promis un spectacle intime. Avec quelques milliers de spectateurs, ouais! Qu’à cela ne tienne, le sympathique jeune homme était visiblement ravi d’interpréter ses classiques en formule trio (avec Marc Vallée et Daniel Hubert).

    Lavoie n’a pas perdu de temps à mettre les nombreux spectateurs dans sa petite poche : Où la route mène, La danse du smatte, Jours de plaine, J’ai quitté mon île… Même les sceptiques comme moi, qui aiment moins le Lavoie période interprète (surtout les comédies musicales) ont été confondus.

    Ben quoi? Le Franco-Manitobain a écrit de magnifiques chansons tout au long de sa carrière et j’ai toujours préféré un artiste qui chante ses propres tounes que les chansons des autres! (Pour ceux que ça intéresse, Lavoie sera à l’Anglicane le 30 juillet prochain et en formule trio, il est loin, très loin d’être ringard!)

    FestivoixJ2-51Je devais maintenant aller voir ce Yan Boissonnault, qui a gagné le concours Les mardis de la relève, un concours local qui promettait à son gagnant une bourse alléchante et une prestation pendant le Festivoix. De nombreuses personnes attendaient l’auteur-compositeur-interprète de pied ferme sur les bancs de parc installés en rang. Boissonnault arrive accompagné du multi-instrumentiste Daniel Lemay. Pendant une heure, nous avons droit au folk agricole de Boissonnault. Du folk agricole, vous dites? Mais qu’est-ce que ça mange en hiver?

    Ben c’est simple : vous vous souvenez de Paul Piché, période À qui appartient le beau temps? Des Séguin des années 1970? Des chansons qui portent sur l’amour de la terre, de l’achat local, du quotidien des gens qui vivent au bout du rang? Des ballades qui partent en gigue parce que la meilleure façon de chasser la tristesse, c’est de danser?

    FestivoixJ2-62Ben c’est ça, Yan Boissonnault. Gros coup de coeur jusqu’à maintenant. Vous pouvez être certains que nous allons le surveiller à partir de maintenant.

    Avec tout ça, j’ai manqué une bonne partie du spectacle d’Elliot Maginot. Ce n’est pas grave, il est jeune et on risque de le croiser de nouveau à quelques reprises. Avec un peu de chance, il aura réussi à se démarquer du lot dans lequel il est cantonné à l’heure actuelle. On lui souhaite car il a plein de talent.

    Le clou de la soirée était sans contredit la sensation Bobby Bazini (le frère de l’autre, oui). Accompagné d’un band de feu, l’artiste a chanté du rock, du blues, du folk et de la pop sans faire de discrimination d’un genre à l’autre. Il s’est même permis une petite incursion du côté de la chanson francophone avec un petit air de Piaf.

    FestivoixJ2-78Seul bémol, le côté statique de Bazini, qui a passé le plus clair de son temps sur son tapis qui est identique à celui qui se trouve dans son salon. Alors que les jeunes femmes auraient aimé le voir bouger plus, se promener d’un bord à l’autre de la grande scène, Bazini restait cantonné à son petit carré tissé. On a déjà vu bien pire (j’veux dire, pensez-vous que Boissonnault s’est levé souvent de sa botte de foin, vous autres?) et ce n’est pas le genre de détail qui me fait aimer ou détester une prestation, mais les charmantes demoiselles qui remplissaient le parterre (ça s’entendait) avaient des attentes et celles-ci semblent ne pas avoir été satisfaites. Bien curieux de voir s’il restera sur son confortable tapis sur l’immense scène des Plaines d’Abraham dans quelques jours.

    Je suis parti de Trois-Rivières le coeur léger, samedi soir. Deux belles journées de musique et d’émotions, ça se prend bien. La fête se poursuit ce soir si vous êtes intéressés. De notre côté, nous retournons dans la capitale de la Mauricie mercredi pour y voir The Barr Brothers, Les Hay Babies et Vincent Vallières. De même que jeudi (Pierre Lapointe et Fanny Bloom). Et vendredi (Zachary Richard et Bernard Adamus). Et dimanche (Emilie & Ogden, The Franklin Electric et Patrick Watson). Il reste des passeports à 49 $, et si vous ne voulez monter que pour une journée, c’est 22 $. Les spectacles extérieurs de mercredi sont gratuits pour la fête du Canada.

    Merci, chers organisateurs et chères organisatrices du Festivoix, de nous avoir accueillis chez vous. On revient, ça ne sera pas long!

    Photos : Jacques Boivin/ecoutedonc.ca

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    Jacques Boivin

    30 juin 2015
    Festivals, Festivoix de Trois-Rivières
    Ariel Pocock, Bobby Bazini, Daniel Lavoie, Elliot Maginot, Festivoix de Trois-Rivières, La Fabrique culturelle, Milk & Bone, Yan Boissonnault
  • [FESTIVOIX DE TROIS-RIVIÈRES] Compte rendu du 26 juin 2015

    [FESTIVOIX DE TROIS-RIVIÈRES] Compte rendu du 26 juin 2015

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    L’été a officiellement commencé à Trois-Rivières vendredi dernier alors qu’on lançait le Festivoix en grandes pompes. À mon arrivée, les festivaliers avaient déjà pris d’assaut le centre-ville et l’ambiance était très festive. Faut dire que pour mettre le feu aux poudres, les organisateurs avaient fait appel à un groupe qui en fait sa spécialité : Les Cowboys fringants, habitués des grandes scènes, ont donné une fois de plus un spectacle mémorable.

    Les frères Lemay
    Les frères Lemay

    Le plan est fort simple : on arrive, on va chercher notre accréditation, on se présente à l’hôtel, ramasse le nécessaire pour couvrir les spectacles de la soirée et on se dirige vers la grande scène qui fait dos au fleuve. Première constatation : le monde arrive tôt, stationne sa chaise et repart manger à l’extérieur. Le groupe de mordus, y compris l’infatigable funfestivals, est déjà là, et ça a l’air de faire un bout qu’il est arrivé. Ça me fait tout drôle, je ne reconnais aucun journaliste ni photographe! Bon. Le temps de nous préparer, le spectacle commence.

    Tout d’abord, pour nous mettre l’eau à la bouche, les organisateurs nous proposent Les frères Lemay, un groupe néo-trad qui a le sens du rythme et de la mélodie. Michel et Daniel Lemay, de même que leurs musiciens, ont surtout le coeur à la fête. Magnifique découverte. Faut dire que des pièces comme Watch ton parcomètre sont irrésistibles.

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    Les Cowboys fringants
    Les Cowboys fringants

    Jouez de la musique le fun de même pendant près d’une heure pis vous avez une gang de fans gonflés à bloc pour les têtes d’affiche… On aurait pu difficilement trouver mieux pour ouvrir pour les Cowboys fringants.

    Après quelques minutes d’attente, les chouchous de la soirée sont montés sur scène avec leurs plus beaux costumes : robes, veste de pingouin, cravates, costumes sortis tout droit du garde-robe de Pierre-Lapointe, tête de poisson. Marie-Annick avait le bedon bien rond, Karl avait la majesté d’un maître de cérémonie, J-F avait encore l’air d’avoir consommé trop de Redbull et Dupras, ben… Dupras était Dupras, confortable dans sa robe dorée.

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    Les Cowboys fringants

    Fallait les voir exploser pendant La manifestation… au grand bonheur des fans massés sur le bord de la clôture. Dans le pit photo, les photographes ont aussi été aspirés par le mouvement et ça fredonnait en se faisant aller le Canon et le Nikon! Faut dire que le groupe n’avait pas de temps à perdre : La reine était toute aussi entraînante et je me surprends à chanter « Chaque soir, elle prenait sous son aile des clochards et des junkies de fond de ruelle comme un ange-gardien venu du ciel qui serait atterri dans les poubelles ». Vous en vouliez, des classiques? Vous allez être servis!

    Le temps est venu de calmer le jeu. Karl annonce que Pauzé aimerait en jouer une nouvelle. La foule se met sagement en mode écoute, mais crie sa joie en reconnaissant les premières mesures de Toune d’automne. Y’a des larmes qui se versent.

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    Les Cowboys fringants

    La fête continue. La plupart des chansons vient de Break syndical et de La grand-messe, mais on n’a pas oublié Motel Capri, ni les albums les plus récents. Le groupe en risque d’ailleurs une petite nouvelle, Lou, qui devrait paraître cet automne. Good, elle a sa place dans un programme ultra festif comme celui de ce soir.

    Pour Les étoiles filantes, un paquet de spectateurs sort des feux de Bengale. D’autres, plus technos, forment un ciel de cellulaires. D’autres larmes d’émotion coulent sur quelques joues. C’est vrai que c’est magnifique. On invite quelques spectateurs sur la scène.

    Au rappel, Karl nous fait choisir entre trois chansons. C’est Marcel Galarneau qui l’emporte. Dans la zone médias (où il ne reste plus qu’une collègue photographe et moi, les autres ayant des tombées à respecter), je crie les OH, MARCEL! OH, MARCEL GALARNEAU! comme tout bon fan des Cowboys que j’ai longtemps été.

    C’était comme dans l’temps. Quel temps? Jamais les textes des chansons des CF ne me sont parus aussi pertinents qu’aujourd’hui! Jamais l’urgence exprimé sur La grand-messe n’a paru aussi réelle! Tout ça en faisant la fête.

    Belles retrouvailles.

    Photos : Jacques Boivin/ecoutedonc.ca

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    Jacques Boivin

    29 juin 2015
    Festivals, Festivoix de Trois-Rivières
    Festivoix de Trois-Rivières, Les Cowboys fringants, Les frères Lemay
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