Depuis quatre ans, le Grand Tintamarre a lieu à Tadoussac du 2 au 5 juin à l’auberge jeunesse de la ville et au café-bar au Père Coquard.
Qu’est-ce que le Grand Tintamarre? C’est un festival regroupant un volet musical et arts visuels composé d’une vingtaine de projets. Chaque année, il permet de présenter les divers projets étudiants.
Au programme musical: « Les autres », « Le charme », « Cold Folks », « David & les Playboys », « Dundee », « Occult Tofu Soup », « Mélopée », « Olive Fiddle Sticks », « Pereira », « La POAIILSCE », « Renard Blanc », « Sweet Caporals », « Valery Vaughn », « The Velvet Museum », « ShishTaouk » et « Variété » sauront vous charmer.
Les Chiens de ruelles et La Ritournelle de Québec en sont les porte-paroles.
En ce qui à trait au volet arts visuels, ce sont une quinzaine de courts-métrages étudiants qui seront au programme avec la participation de John Boyle-Singfield, comme porte-parole.
Pour plus d’informations sur l’heure des spectacles, visitez le site web du Festival.
Dire que j’avais hâte de revoir le grand Acadien en spectacle relève de l’euphémisme. Après tout, Joseph Edgar est un excellent entertainer. C’est donc avec un grand plaisir que je me suis dirigé au District St-Joseph pour la dernière présentation des Apéros découverte du FEQ avant le festival.
Joseph Edgar a profité de l’occasion pour jouer les chansons de son dernier (excellent) album Ricochets. Accompagné par Alexandre Pépin, Geneviève Toupin, José Major et André Papanicolaou (une formation qui ne reviendra qu’aux Francofolies), il a joué les pièces de Ricochets dans l’ordre, au grand plaisir de votre (pas très) humble serviteur, qui fredonnait les paroles en prenant ses photos.
Si les chansons sont excellentes sur disque, sur scène, elles prennent une toute autre dimension. Les chansons rock sont taillées sur mesure pour la scène. Pendant quelques instants, on se serait même sentis quelques milliers rassemblés dehors autour d’une grande scène à siffler sur Braises d’été ou à se faire aller les cheveux sur Overdrive Voodoo.
Les spectateurs ont réservé un accueil chaleureux aux nouvelles chansons de l’auteur-compositeur-interprète, mais on n’a pas besoin de chercher très loin pour savoir ce qui les a amenés au District : en rappel, Joseph Edgar a interprété son ver d’oreille Espionne russe au grand plaisir de tous.
Tout ce qu’il manquait, c’était Lisa LeBlanc pour venir chanter Horizon. Parions que ça va finir par arriver. On espère juste être là!
La semaine dernière, les organisateurs du festival Osheaga ont dévoilé leur programmation quotidienne. Ceux qui auraient aimé ne passer qu’une journée au Parc Jean-Drapeau auront probablement quelques choix déchirants à faire. Les Lumineers, Half Moon Run, Beirut et Wolf Parade le vendredi ou Lana Del Rey, Death Cab for Cutie, Haim, Kaytranada et les Barr Brothers le samedi? À moins que vous ne misiez tout sur Radiohead (et Disclosure, M83, Grimes, The Cat Empire) le dimanche…
On vous avoue qu’on serait très, très, très déchirés si nous avions à choisir une des trois journées. Si la programmation ne nous avait pas trop impressionnés en février dernier, les ajouts effectués depuis et la répartition très équilibrée des artistes nous enchante.
Ce sera une belle fin de semaine. Ensoleillée, comme toujours, espérons-le.
Le 19 mai dernier, l’auteur-compositeur-interprète pimpant Pépé et ses musiciens ont lancé Tout le monde veut jouer avec Pépé, son septième album en carrière et probablement le plus fédérateur de la gang. Il suffisait de voir à quel point le District St-Joseph était rempli (à craquer) pour comprendre la popularité du jeune homme.
Il y avait du monde de tous âges et les plus petits (10 ans) comme les plus grands (Papi Limoilou) avaient beaucoup de plaisir à jouer avec Pépé.
Du fun en technicolor. On vous montre ça en photos :
Le Festival OFF de Québec dévoilait sa programmation aujourd’hui au Knock-Out devant quelques médias et invités. L’édition de cette année (6 au 9 juillet), qui a pour slogan «Tout est possible», nous réserve à première vue plusieurs surprises, de nouvelles découvertes et du fun en barre. La présentation était accompagnée de la performance de trois artistes de la programmation aux registres variés.
Avec une programmation locale à 50%, pari que l’équipe du festival tient année après année, le festival OFF 2016 promet des soirées hautes en couleur. Pour n’en nommer que quelques-uns, Robbob, Jérôme St-Kant, La fête et Charles Garant sont autant d’artistes de Québec qu’on pourra voir sur les différentes scènes du OFF.
Côté inusité, déjà, la soirée d’ouverture commence avec une prestation «à la frontière des genres», tel que nous l’explique Sophie Bernier, directrice de la programmation : dans Anthropologies imaginaires, entre le théâtre et la musique, Gabriel Dharmoo présentera des peuples imaginaires et leur culture. Pour faire lever le party, le OFF a aussi organisé un gros Karaoké le même soir, où l’on nous promet «du kitsch au deuxième degré». Suivra Bad Dylan, un groupe prometteur et festif que vous avez peut-être découvert dans la liste de Noël Poulet-Neige de cette année. Définitivement, cette soirée promet de rivaliser avec le succès de l’année dernière.
Le reste de la programmation n’a d’ailleurs rien à envier à cette soirée d’ouverture ou encore à l’édition précédente. On nous promet autant de spectacles plus «intellos», comme la musique électro-contemporaine d’Anoush Moazenni avec son piano modifié, que de prestations qui font bouger, comme celle de Les voyageurs nus avec leur musique festive et engagée. La dernière soirée, quant à elle, est réservée à l’univers du rock : Les Goules y feront leur apparition, ce que Sophie Bernier nous annonce avec émotion en se remémorant leur passage au festival en 2012, alors que le groupe était considéré comme cliniquement mort.
On aura encore droit à beaucoup de primeurs cette année, mais aussi à différents spectacles montés tout spécialement à l’occasion du OFF comme le trio Andrew, Jean-Michel et Fabien, où se rencontrent trois membres actifs de la scène québécoise pour un événement inédit, inimitable. C’est ce qui caractérise ce festival rempli de premières fois et de découvertes pour chacun, ce que le directeur général du OFF, Guillaume Sirois, appelle «les soirées signature».
Ce festival, «incubateur pour la relève de la région» selon le DG, est une occasion en or de découvrir les artistes émergents de demain, de trouver quelques perles rares avant tout le monde. Ce n’est pas un festival qui attire avec des noms connus, mais bien par le côté énigmatique de sa programmation. On vous invite par ailleurs à la découvrir par vous via le site web du OFF. Une compilation regroupant des chansons des différents artistes sera aussi disponible sur le même site, ainsi que les passes (ridiculement abordables) qui sont aussi en vente à différents endroits dès maintenant. On nous a même appris que ceux qui achèteront les leurs dans les points de vente physique (Knock-Out, Sacrilège, Ninkasi, etc.) auront droit à une petite surprise.
Coproduit par Boîte Béluga et le Pantoum, le Mammifest a battu son plein samedi dernier pour une première édition qui a connu un franc succès. Conçu pour «donner une nouvelle vitrine pour la relève de Québec», comme nous l’a annoncé Jean-Étienne Collin Marcoux du Pantoum, ce festival nous a présenté quatre groupes locaux ainsi que Royal Canoe (Winnipeg) et Organ Mood (Montréal / Sherbrooke) en tête d’affiche. Six spectacles uniques d’affilée dans une ambiance «animale» où chacun était libre de se déguiser en son mammifère préféré.
Le Complexe Méduse avait été transformé en jungle pour l’occasion, grâce à des décors faits main par Carol-Anne Charrette et Pier-Anne St-Jean. Pour couronner le tout, le Coin fabriquait même sur place des T-shirts personnalisés à l’effigie du festival. Quand la soirée a commencé, vers 21h, la salle était déjà pleine.
Floes – 21h
C’est Floes qui a ouvert le bal. Composé de Samuel Wagner (Harfang),Pier-Philippe Thériault (PopLéon) et Simon Tam (PopLéon, Émeraude), le groupe nous a offert son premier spectacle à vie. Ils avaient sorti un extrait quelques jours avant, Showdown, qui nous promettait un électro franchement pop, voire hip-hop, tout en gardant un côté introverti et planant.
N’ayant pas peu d’expérience chacun de leur côté, les musiciens du trio ont bien tenu leur promesse. Résultat, des beats intéressants, des mélodies pop dont l’aspect répétitif était cassé de temps en temps par le son plus rock de la guitare, sans oublier la voix de Samuel Wagner qui contrebalançait le tout avec sa légèreté et son côté planant. Un mélange osé et intéressant, où chaque son avait sa place. Pendant une trentaine de minutes, Floes nous a joué ses quelques pièces, dont on retrouvera une partie sur leur mini-album qui devrait sortir bientôt.
De la Reine – 21h45
Autre trio assez récent, De la Reine se démarque par son énergie et son groove. Les trois musiciens du groupe, Jean-Étienne Collin Marcoux (batterie), Vincent Lamontagne (guitare et basse) ainsi qu’Odile Marmet-Rochefort (voix et claviers), ont eux aussi déjà fait leurs armes (ou leurs instruments) dans différents autres groupes locaux de la ville de Québec.
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Dans un style qui mêle le trip-hop et le rock à beaucoup d’autres substances musicales, le groupe a livré une performance qui avait quelque chose de percutant, d’accrocheur. On est heureux de constater, aussi, que la langue française de leurs textes se marie bien avec leur musique, un autre pari intéressant. Le groupe a aussi profité du Mammifest pour lancer sa cassette, leur premier opus.
Medora – 22h30
Programmé au OFF l’an passé, Medora a été chaudement accueilli par le public samedi soir. Public qui, d’ailleurs, ressemblait fortement à celui du OFF : attentif et curieux, ouvert, festif.
Contrastant avec le côté pop du début de la soirée, le groupe s’est lancé très rapidement dans leur rock cru et planant à la fois, comme le serait une remise en question existentielle. Ils ont joué plusieurs pièces de leur récent maxi intitulé Les Arômes ainsi que Sillage, une des pièces phares de leur premier disque. Ils n’ont pas déçu le public, qui semblait habitué à l’intensité du groupe et à ses crescendos psychédéliques.
On a aussi eu droit à une reprise d’une chanson d’Avec Pas D’Casque ainsi qu’à une nouvelle pièce au tempo rapide et où la voix du chanteur s’est déployée avec agilité : Tsunami. On y a aussi senti un côté plus dissonant qui ajoute une autre couleur à la musique du groupe. Cette chanson se trouvera apparemment sur le prochain opus de Medora, premier album complet, sur lequel ils travaillent en ce moment.
Harfang – 23h15
Très attendus eux aussi, les membres de Harfang sont montés sur scène peu après Medora. Le harfang n’est pas un mammifère, mais samedi dernier il faisait vraiment partie de la famille : le groupe était visiblement heureux de jouer devant un public déjà pour la plupart initié à sa musique, qui plus est entouré d’une équipe avec laquelle il est habitué de travailler. La performance n’en a été que plus énergique, d’un enthousiasme contagieux.
Harfang a joué plusieurs pièces de ses deux maxis Harfang EP et Flood, en plus de quelques pièces qui ne figurent pas encore sur aucun disque. Ces nouvelles chansons, dont une qui a été jouée pour la première fois en spectacle au Mammifest, témoignent de nouvelles influences qui ont été mélangées au folk rock distinctif du groupe. J’ai cru y voir passer des traces de jazz, de blues, quelque chose du pop des années 80 et même un peu de musique du monde. Ce sera à explorer plus amplement quand le groupe sortira son prochain disque, un album complet, prévu pour la fin 2016.
Royal Canoe – 0h15
En tournée pour la promotion de leur nouvel album Today we’re believers, le groupe manitobain a fait un arrêt au Mammifest pour le plus grand plaisir des spectateurs. Royal Canoe, ce sont des arrangements musicaux élaborés autour d’un jeu répété, des tempi et des structures rythmiques complexes, le tout accompagné par la voix du chanteur transformée par différents effets électroniques.
Leur musique, un mélange hétérogène de différents styles qui ressortent en un tout psychédélique et électro à la fois, a emporté le public qui s’est graduellement mis à danser. Vraisemblablement enchanté par la réaction du public, le groupe a étiré sa performance en jouant autant de vieilles chansons que de nouvelles.
Organ Mood – 1h15
Après quatre heures de spectacle intense, rien de mieux pour terminer la soirée que la performance d’Organ Mood. Spectacle inclusif, ambiant, où le public et l’improvisation musicale psychédélique tenaient des rôles prépondérants. Les effets visuels, faits main, étaient eux aussi créés spontanément sur place à l’aide de rétroprojecteurs et d’acétates.
Les spectateurs, mêlés à la performance qui se donnait sur le plancher de la salle, en ont profité pour se poser pendant la première partie du spectacle. En bonne partie assis, quelques uns les yeux fermés, ils appréciaient l’ambiance musicale et ses effets de transe. Après une intéressante performance de deux spectateurs sur un instrument inventé par le groupe, Organ Mood a invité le public à se disperser dans la salle. Celui-ci en a profité pour se propager, discuter, profiter du moment ou encore danser. La piste de danse s’est élargie à mesure que la performance avançait.
Jean-Moufette – Très tard
Pour les quelques motivés qui restaient et en redemandaient encore après Organ Mood, Jean-Michel Letendre Veilleux du Pantoum (a.k.a. Jean Moufette) a fait un DJ set jusqu’à 3h du matin. Le tout s’est apparemment très bien terminé, selon l’autre pilier du Pantoum Jean-Étienne Collin Marcoux.
Un festival prometteur
Local autant par sa programmation (Floes, De la Reine, Medora, Harfang) que dans son organisation (Boîte Béluga, Pantoum, Le Coin), le Mammifest a su plaire au public et rassembler une variété intéressante de styles. L’ambiance était festive et le concept, bien exploité. Le timing était parfait pour nous remettre en mode festival et pour nous faire patienter jusqu’au OFF.
On espère que cette édition soit la première d’une longue série qui poussera encore plus loin ses exploits et qui fera voir à qui le veut bien à quel point notre scène locale se porte bien. En espérant y croiser toujours davantage de nouveaux visages (autant du côté du public que de celui des musiciens) et qu’on offrira à ce festival la visibilité qu’il mérite.
Le psychédélisme a décidément la cote auprès des mélomanes ces dernières années. Le Montreal Psych Fest, maintenant défunt, a tenu trois éditions de 2013 à 2015. Ecoutedonc.ca avait d’ailleurs crû bon m’envoyer sur place pour donner un compte rendu de troissoiréesépoustouflantes ayant fait défiler une quinzaine de groupes sur les planches d’une salle vétuste de la métropole. Les Nuits Psychédéliques de Québec se sont établies au printemps suivant et ont tenu trois superbes éditions, pour le plus grand plaisir des mélomanes de la vieille capitale. La troisième édition des Nuits n’avait pas encore donné le coup d’envoi que le festival appelé à prendre la relève du MPF s’annonçait déjà avec un nouvel intitulé, tout simplement baptisé Distorsion. Ce festival aura lieu la fin de semaine prochaine, de jeudi à dimanche, mais ce n’est pas tout en ce qui concernele psychédélisme rocheux dans la bourgade de Denis Coderre.
Mardi soir, le Cabaret la Tulipe recevra la superbe formation The Brian Jonestown Massacre, qui présentera pour l’occasion le matériel de son imposante discographie, dont le plus récent, Musique de film imaginé, est une sorte d’hommage au cinéma français des années 50-60 (Truffaut et Godard bonjour). La soirée, présentée par Blue Skies Turn Black, Evenko et Greenland, devrait permettre aux mélomanes de faire le plein de musique lyrique et planante par moments, généralement épique et parfois très chargée. On n’annonce pas de première partie pour ce concert tout simplement intitulé « Une soirée avec The Brian Jonestown Massacre » et qui sera présentée à guichets fermés.
Même si le Festival Distorsion ne commence que le jeudi, une autre excellente formation psychédélique foulera les planches d’une salle de concert mercredi soir, et pas la moindre. Il s’agit en effet d’un septuor australien hyperactif qui vient de publier un album fort attendu et apprécié, son premier en 2016, lui qui avait publié deux albums par année depuis trois ans, et j’ai nommé King Gizzard & The Lizard Wizard. Ils seront donc à Montréal pour présenter les titres de Nonagon Infinity, le très énergique et abrasif nouvel album qui succède au quasi acoustique Paper Mâché Dream Balloon. Accompagnés par Holy Data pour cette soirée présentée par la boîte montréalaise Blue Skies Turn Black, KG&TLW, comme TBJM la veille, affiche complet.
Le coup d’envoi de ce nouveau Festival Distorsion se donnera donc jeudi, avec des formations locales et en visite. Toutes les célébrations sont prévues pour le Mathari Loft sur l’avenue du Mont-Royal) incluant une relecture d’Aladdin réunissant entre autres Macaulay Culkin, Devandra Banhart et Regina Spektor. Parmi les groupes devant se produire entre le 12 et le 16 mai dans le cadre du Distorsion, on note les fameux I.D.A.L.G., anciennement Il Danse Avec Les Genoux, que vous devriez voir cet été dans un festival près de chez vous. Les six musiciens ont publié l’excellent Post-Dynastie à la fin de l’année dernière et sillonnent les routes occidentales depuis pour annoncer la bonne nouvelle. Trois autres sensations montréalaises se produiront aussi durant le weekend, soit UUBBUURRUU, Technical Kidman et Adam Strangler, en plus des halifaxo-torontois Crosss et du rockeur pop-psyché montréalais Paul Jacobs.
Le reste de la programmation et le détail des soirées est disponible sur leur site internet ou encore sur leur page facebook.
Mercredi le 4 mai 2016 avait lieu le lancement de la programmation du Festival de Blues de Donnacona à la maison de la culture Georges-Hébert-Germain. Pour cette 11ième édition qui se tiendra du 11 au 14 août 2016 à Donnacona, monsieur Yannick Lambert, directeur de la programmation, a concocté 4 soirées d’excellent blues. Parmi les artistes à voir notons Sean Chambers Band (Tampa Bay, Floride 11 août), Albert Cummings (Boston, 12 août), Bob Margolin (Atlanta, Georgie, ancien guitariste de Muddy Waters) et Bob Corritore (Phoenix, Arizona, 13 août), Royal Southern Brotherhood (Nouvelle Orléans, Louisiane, 13 août) et JL Fulks (Boca Raton, Floride, 14 août) ainsi que plusieurs autres.
Le comité organisateur, sous la présidence de monsieur Pierre Soucy est composé de Yannick Lambert, Ginette Carrier, Jean Brière, Yves Fecteau, Pierre Lambert, Marco Trépanier, Gilles Boisvert, Nathalie Leblond, Michel Rochette et Michel Chevalier. Il faut aller sur le site www.donnaconablues.com pour voir la programmation complète et réserver votre laissez-passer pour le festival. Vous pouvez même camper sur le site du festival pour ne rien manquer.
Amateurs de blues, ne rater sous aucun prétexte cette 11ième édition car elle sera mémorable.
L’équipe de Bonsound a annoncé aujourd’hui la programmation du festival en plein air La Grosse Lanterne. Pour une troisième année, le canton de Béthanie, en Montérégie, sera le lieu de convergence pour les amateurs de musique, d’arts visuels et de food-trucks.
Le vendredi 12 août, c’est Brown qui ouvre la fin de semaine avec son hip-hop familial. Le groupe est suivi d’Organ Mood. La formation Pawa Up First sera aussi de la partie avec son post-rock instrumental. Les amateurs de Félix Dyotte pourront aussi le voir en spectacle le vendredi en soirée.
La journée de samedi fera le bonheur de plusieurs mélomanes et fait déjà capoter l’équipe d’Écoutedonc.ca. Au programme, le sextuor Dead Obies et Lisa LeBlanc brûleront les planches. Tout comme Klô Pelgag et Groenland. Chocolat et Safia Nolin y seront aussi. La programmation se complète par le groupe I.D.A.L.G., les Marinellis et le folk de Saratoga.
Dès 15h le vendredi 12 août, vous pourrez aller faire le plein de musique. Des navettes seront aussi offertes de Montréal à Béthanie, tant vendredi que samedi.
Vendredi dernier, c’était le grand retour d’une bête de scène : Yann Perreau, qui vient à peine de lancer son petit dernier Le fantastique des astres, est venu lancer sa tournée dans un Impérial Bell transformé immense piste de danse pour l’occasion.
À l’aise comme pas un sur les planches, Perreau n’a pas perdu une seule seconde en lançant sa prestation avec une Barcelone endiablée. C’est sans hésiter qu’on se laisse transporter par le train yaya de la nuit, train mené par un Perreau qui tape des mains, pose, fait le poulet ou l’avion; visiblement, il avait hâte de se retrouver dans son aquarium… qu’il a quitté aussitôt pour aller jouer des maracas dans la foule! Pendant ce temps, le public, assez éclectique, merci, dansait comme s’il n’y avait pas de lendemain.
Après quelques nouvelles chansons, Perreau fait un retour en arrière en proposant quelques-unes de ses pièces les plus connues (dont La vie n’est pas qu’une salope) et en changeant de costume selon les circonstances. À chacune de ses interventions, Perreau nous rappelle à quel point il est content d’être là. On te croit sur parole Yann! De retour au Fantastique… et à ses chansons festives, que ce soit avec la stromaesque Faut pas se fier aux apparences, que la foule semble déjà connaître par coeur, ou avec Momona, anecdote colorée et romancée sur une petite culotte oubliée… on n’en dit pas plus, faut quand même que vous écoutiez l’album! Comme son auteur, Le fantastique des astres est fait sur mesure pour la scène. Sur Baby boom, les spectateurs, jeunes et moins jeunes (oui, oui, on vous a vues, les têtes grises), font le pogo. La communion est totale, la bête a apprivoisé le maître, merci beaucoup, bonsoir.
Hé Yann, on n’est pas dupes! Reviens sur scène, mon snoreau!
Perreau ne se fait pas prier. Il commence à chanter Les deux pieds sur la terre. Les spectateurs savent ce qui les attend : on va faire les oiseaux! Ben sûr! Juste au bon moment, la foule s’y met… a capella! Il y avait tellement d’électricité dans l’air que mon téléphone s’est rechargé! Pas besoin de vous dire que le toit de l’Impérial Bell a explosé au refrain!
Allez, une petite dernière… Beau comme on s’aime termine un spectacle sans faille (pas pire pour une première, hein?) ou presque… le temps a passé tellement vite, on s’est regardés, l’air supris, à la fin du show : quoi, déjà?
On pourra revoir Yann Perreau au Festival de la chanson de Tadoussac le 11 juillet prochain, au Festif! de Baie-Saint-Paul le 23 juillet et le 3 décembre à la salle Anaïs-Allard-Rousseau de Trois-Rivières.
Charlotte Cardin
La jeune femme, qui s’est fait remarquer à l’émission La voix, a avoué souffrir d’une sinusite. On vous avoue qu’on ne s’en serait pas rendus compte. Voix très soul à la Amy Winehouse, ambiances électropop feutrées à la Milk & Bone, Charlotte Cardin est totalement dans l’air du temps. Elle a su attirer l’attention du public, qui a su faire preuve d’une écoute d’une qualité rare à l’Impérial et qui a aussi su montrer sa grande appréciation à la fin de chacune des chansons.
Cardin sera le 12 mai prochain à la Salle Anaïs-Allard-Rousseau de Trois-Rivières. On pourra aussi la voir au Festival d’été de Québec le 7 juillet.
Pandaléon
Aux NuitsFEQ, il y a souvent un ovni, un artiste ou un groupe qui nous sort de notre zone de confort. On pense aux Hôtesses d’Hilaire, le soir des Sheepdogs, ou de Félix Dyotte, le soir de Coeur de Pirate (pauvre, pauvre Félix…). Les frères Levac et Marc-André Labelle ont joué ce rôle, vendredi. Votre humble serviteur s’y attendait, connaissant assez bien la musique du groupe, mais je vous avoue que Pandaléon s’en est très bien sorti. Oui, ce début en chaton, tout en (relative) douceur, manquait un peu de pep par rapport au mur de son que le groupe nous a servi à la fin de la prestation, mais l’idée était bonne. S’ils y étaient allés à fond de train tout le long, le public aurait été un brin fatigué pour Yann. N’empêche, sur scène, les chansons déjà très fuzzées de Pandaléon s’allongent et prennent des accents progressifs pas piqués des vers. Beaucoup de nouveaux fans pour la formation est-ontarienne.
Pandaléon sera au Festival de la chanson de Tadoussac le 9 juin et Festival d’été de Québec le 14 juillet.