Ils sont arrivés sur scène vers 21h15, sans première partie, et on sentait qu’ils étaient d’une humeur festive ce soir-là. En entrée de jeu, Karl Tremblay s’est exprimé « Ici, c’est le type d’endroit où on aime le plus jouer ; une microbrasserie ». Il est en effet possible, depuis un mois déjà, de déguster la bière Les Grands Bois brassée directement à St-Casimir. J’ai eu la chance de voir Les Cowboys fringants dans plusieurs festivals durant l’été, et je dois avouer qu’en salle, ce n’est pas la même game. Même le public est vraiment différent. On sent une effervescence et une énergie qui se transmet beaucoup mieux qu’à l’extérieur, et le groupe semble jouir d’une plus grande liberté également.
Déjà, il y avait 2 parties au spectacle qui comptait plus de 20 chansons dont une majorité faisait partie de leur dernier album Octobre. En plus, on sentait un vent de folie qui planait, comme ce n’était pas la première fois qu’ils se retrouvaient à la Taverne. Ils ont même clamé que c’était une des salles au Québec où ils étaient le mieux reçus.
Ils ont commencé le spectacle avec la chanson Bye bye Lou, pour ensuite interpréter quelques chansons faisant partie des anciens albums telles que La reine, La Manifestation ainsi que Paris-Montréal. Plusieurs fans ont fait des demandes spéciales donc nous avons eu la chance d’entendre l’Hiver approche, Impala Blues et même le début de la chanson de thème de Watatatow. À un certain moment durant le spectacle, c’était pratiquement un challenge entre Karl Tremblay et Jean-François Pauzé à savoir si l’un connaissait les paroles ou la partition de la chanson qu’ils voudraient chanter. C’est de cette manière qu’on a également eu droit à des échantillons de Horse with no name et de Stairway to heaven.
Au retour de l’entracte, le public a eu droit à un « Service de bar ». En effet, Jérôme Dupras a distribué pas loin d’une trentaine de bières aux gens dans l’assistance. Il s’est même dirigé à plusieurs reprises dans la foule pour jouer de la guitare et y faire du bodysurfing. À mon avis, c’est à ce moment que la soirée a le plus levée, bien qu’elle fût déjà bien entamée. Ils sont revenus au son d’Octobre puis ont enchaîné avec Droit Devant,Ti-Cul et la chanson de l’heure : Marine marchande. Une demoiselle du public est même venue chanter les parties de Frannie Holder de cette chanson. Lors de la chanson La dévisse, ce sont des animaux (et autres formes douteuses) en ballons qui ont été distribués dans la foule qui passait une excellente soirée. Le public réservait également une surprise aux Cowboys fringants lors de la chanson Les étoiles filantes. Les avions en papiers partaient au vent sans arrêt lors de la chanson, tellement que Karl Tremblay a confié que c’était la plus belle soirée d’avion qu’ils avaient vu depuis longtemps.
Malgré les nombreuses années qu’ils ont derrière la cravate, les Cowboys fringants semblent avoir encore autant de plaisir sur scène, à créer des situations cocasses et à livrer la marchandise aux fans qui se déplacent encore beaucoup pour les voir. J’avoue que ce spectacle que j’ai vu samedi sera difficile à égaler, mais ils reviennent à la St-Casimir au mois de mars pour une supplémentaire, si vous regrettez de ne pas avoir pu être à celui-ci!
Pour les plus vieux, vous allez sans doute reconnaître dans le titre de la tournée une référence à l’Osstidcho. Pour les plus jeunes, ce qu’il faut savoir c’est que, comme en 1968, ça va être la folie entre amis sur scène, et dans le public on pourra chanter haut et fort les textes de nos poètes d’aujourd’hui !
Vendredi dernier, notre photographe Yoan Beaudet s’est rendu au Satyre Cabaret-Spectacle pour assister au spectacle de la bête de scène qu’est Pierre Flynn. Voici son résumé en photos:
La dernière fois qu’on a vu Pierre Flynn en spectacle, c’est cet été au Festival d’été de Québec. Pour lire la critique de ce spectacle, c’est ICI.
C’était la première fois que j’assistais à un spectacle de musique au Cabaret le Satyre, salle qui a ouvert ses portes cet été. La soirée s’annonçait vraiment intéressante en compagnie de The Bright Road en première partie et de Fire/Works, groupe de Montréal qui visitait Trois-Rivières pour la première fois ensemble.
Fire/Works en studio – entrevue
Avant leur spectacle, je me suis entretenue avec Jonathan Peters, David Lagacé auxquels se sont joins Francis Ledoux et Étienne Dupré. Nous avons principalement discuté de leur nouvel album qu’ils sont présentement en train d’enregistrer. Ils cassaient justement quelques chansons durant la soirée, et ça paraissait qu’ils avaient hâte. Jonathan me disait d’ailleurs que leur musique avait changé depuis ce temps. « Maintenant, c’est la chanson avant tout. On est rendu à un point où les chansons sont plus fortes. On n’a pas besoin de tout l’habillage. Pas que je renie ce que j’ai écris, mais j’ai l’impression que c’est plus assumé. On peut enlever toutes les couches qu’on avait sur Shenanigans.» Il parlait également du fait que sur le nouvel album, les chansons ont toutes un groove de fond qui est présent du début à la fin. Le groupe a beaucoup évolué depuis le dernier album et on sent que leur manière de travailler a également prit une autre tournure, car les deux nouveaux membres participent entièrement à la création. «On apporte le squelette sur lequel travailler. Étienne va composer la « basse » , Frank : le drum et tout le monde donne son avis aussi. Ça amène les chansons ailleurs. » De plus, ils n’ont pas autant de pression que pour Shenanigans, où ils devaient enregistrer l’entièreté du long-jeu en seulement deux semaines. Maintenant, ils y vont tranquillement sans se donner de deadline, car plusieurs membres du groupe ont des projets connexes. Bien que leur musique soit en train de changer un peu, je leur ai demandé s’ils n’avaient pas peur de perdre l’essence de ce qu’ils ont créé originairement. J’ai beaucoup aimé la réponse que Jonathan m’a donné : «peu importe ce que tu fais, peu importe le projet artistique, quand tu restes authentique, ça transparaît. Tu peux changer la couleur de l’habillage, ça reste les mêmes personnes qui l’ont fait. C’est sûr qu’on reconnait le band.» J’ai eu la chance de discuter avec quatre gars passionnés de musique qui ont un plaisir contagieux à jouer, autant ensemble que sur scène.
Fire/works – spectacle
Bien qu’il n’y ait pas eu tellement de public présent au Cabaret Satyre en ce premier vendredi de festival western de St-Tite, les gars de Fire/Works étaient en feu. Ils n’avaient pas joué depuis un bon moment et avaient hâte de grimper sur la scène; ça paraissait. On pouvait facilement faire la distinction entre les nouvelles chansons, même sans que Jonathan les présente, seulement à voir le groupe jouer les pièces. En effet, ils semblaient vraiment heureux de pouvoir les partager au public et on devinait la fierté qu’ils avaient. Après avoir discuté avec eux j’ai compris ce qu’ils voulaient dire en parlant des chansons éclectiques. Ils n’ont pas de « recette gagnante » qu’ils répètent, mais on peut dénoter une cohérence dans leur travail. J’ai beaucoup aimé le groove qu’ils me parlaient et le folk aux connotations quelque peu country par moment. J’avoue être impatiente de voir leur 3e album et la suite de ce qu’ils vont nous présenter. Prochainement, ils enregistreront une session live qu’il sera possible de visionner en ligne, ce qui risque d’être fort intéressant.
The Bright Road
J’avais déjà assisté à une prestation de The Bright Road en février 2015 au Centre Culturel Pauline- Julien, mais le groupe était différent. En plus d’avoir maintenant un nouvel album en magasin, Ocean, Léa Boudreau s’est jointe à la formation, et j’avoue que j’aime beaucoup cet ajout. Quelques chansons sont harmonisées de sa voix cristalline qui ponctue bien la musique de Philippe Garceau, Kevin Juneau et David Brisson. Le dernier album était beaucoup inspiré d’un voyage en Norvège et l’on voit la continuité dans leur inspiration. Cette fois, le folk-pop alternatif de The Bright Road explore des thèmes marins, tout en continuant l’espèce de touche ambiante bien à eux qui a su charmer l’assistance du Cabaret Satyre.
Je conclue avec les photos de Jacques Boivin datant du spectacle avec Marie-Pierre Arthur du 27 Février 2015, parce qu’elles sont magnifiques!
L’Association Générale Étudiante et la radio CFOU 89.1 ont présenté cette année un spectacle de la rentrée qu’on pourrait qualifier encore une fois d’incroyable. Je n’aurais jamais pu imaginer avoir la chance de voir des artistes de cette renommée à l’université quand j’y suis arrivée. Pour la 3e année, le spectacle se déroule sur le campus extérieur et la participation est en constante augmentation. Cela est dû en grande partie aux programmations très diversifiées proposées par l’équipe de CFOU, mais également à l’expérience offerte. On a droit à une soirée digne d’un festival. Cette année, c’est The Franklin Electric et Half Moon Run qui étaient en vedette au grand plaisir des nombreux fans qu’ils ont en Mauricie.
Vers 20h, The Franklin Electric ont commencé tout en douceur avec quelques pièces de leur premier album This is how I let you down. Ils ont annoncé dernièrement sur les réseaux sociaux que du nouveau matériel sortirait très bientôt, et cette soirée était tout indiquée pour offrir un aperçu du nouvel album. Nous aurons droit, bien entendu, à quelques singles, des vidéos également, et enfin leur deuxième album sortira aux alentours de février 2017. Depuis 2012 (officiellement avec Indica Records en 2014) ils n’ont pas sorti de nouveau matériel, mais ils jouent un peu partout dans le monde en compagnie de groupe comme Mumford and sons, Patrick Watson, City and Color et The Barr Brothers. Ils étaient en terrain connu dans la ville de Trois-Rivières, car c’est une histoire d’amour qui perdure entre le groupe et les gens d’ici. The Franklin Electric a rempli à plusieurs reprises la salle Anaïs-Allard Rousseau au court des dernières années et leurs fans avaient hâte d’entendre du nouveau matériel. Je me suis entretenue quelques minutes avec le groupe avant leur performance et ils avaient l’air très heureux de la connexion entre eux et le public des régions. Ils se comptent chanceux, car ce n’est pas partout qu’un groupe anglophone du Québec a l’opportunité jouer en région et d’être aussi bien accueillit. The Franklin Electric, c’est de l’émotion pure, de l’authenticité et une teinte de mélancolie. Comme Jon me racontait, il écrit »for the sensitive people » et il est facile de comprendre à travers ces textes qu’il se considère comme tel lui-même. C’est peut-être une des raisons qui font que nous sommes tombés sous le charme du groupe et de leur chanteur. Lorsqu’ils ont joué la fameuse pièce Old Piano le public était vraiment conquis par leur pop-folk alternative qui ne fait pas nécessairement sauter les gens sur place, mais qui sait autant les amadouer Nous n’aurions pas pu souhaiter meilleure ouverture pour le spectacle de la rentrée 2016.
S’en est suivi Half Moon Run que l’on attendait tous avec impatience. Cet été, ils ont joué dans plusieurs festivals où écoutedonc.ca était présent, et nous avons toujours droit à un spectacle intense. Leur musique indie-pop-rock sait faire planer autant que danser. En débutant avec l’excellente Turn your love, l’énergie du public s’est transmise automatiquement au groupe. Pour ma part, chaque fois qu’ils jouent la chanson Nerve, j’ai des frissons autant que lorsque j’entends les premières notes de Call me in the afternoon. Par contre, le moment que j’ai préféré c’est lorsqu’ils ont joué Trust, pièce qui se retrouver sur leur dernier album Sun leads me on et qui sonne un peu plus électronique que les autres chansons de l’album qui sont très différentes les unes des autres. Durant leur rappel, ils ont joué Full Circle pour ensuite terminer avec leur reprise de Pink Mountainstops, Vampire, qui clôture toujours à merveille leur spectacle. Il reste seulement une date à leur tournée québécoise qui s’arrête à Montréal le 17 septembre, et ensuite ils sont en pause durant plusieurs mois pour ensuite retourner en Australie. Beaucoup de gens étaient encore une fois au rendez-vous (plus de 5 000) pour le spectacle de la rentrée qui a mis la barre très haute pour les années à venir.
Je conclue avec les magnifiques photos de la soirée.
À l’arrivée sur le magnifique site du Théâtre Cogéco, une belle ambiance festive nous attendait pour un petit 5 à 7 convivial avec Justin Saladino Band en prestation.
Et c’est avec un peu de retard, que cette interprète féminine récipiendaire pour la troisième année consécutive d’un Maple Blues monte sur scène et vient nous présenter son dernier album intitulé »Angel 11 ». Angel Forrest pour cet album, s’est associée avec onze guitaristes différents. Sept étaient sur scène ce soir dont entre autres Kim Greenwood, Ricky Paquette, Dimitri Lebel, Corey Diabo, Rob McDonald, Paul Deslauriers et Denis Coulombe. À tour de rôle, c’est un déferlement de décibels électriques. L’interprétation de House of Rising Sun et les solos de Ricky Paquette sont frissonnants… Paul Deslauriers comme toujours nous surcharge d’énergie. Angel est heureuse, de bonne humeur, elle danse et tourbillonne allégrement sur son tapis rouge. Sa voix puissante, nous transporte et c’est toujours un immense plaisir de l’entendre. La finale à sept guitaristes est sublime. Quelle belle prestation d’ouverture.
On le nomme le plus grand chanteur Blues américain actuel, accompagné de son band de cuivres et cordes le vrai gros orchestre-là. Sugaray Rayford Band vient enflammer la foule qui déjà conquise et qui n’attendait que la suite. Nominé à 4 reprises au Blues Music Awards cette année, dont le prestigieux B.B. King Enternainer of the year. Un vrai de vrai Bluesman, crooner, entertainer. Pendant qu’il chante, il débarque de scène et se promène à l’avant et prend des selfies avec ses admiratrices enchantées de découvrir son univers. Quelle générosité avec son public… Il bouge, danse, se trémousse et joue avec nous. Son dernier opus »Southside » est bien présenté. Il nous offre une performance digne des plus grands. A cappella sans micro, ayant du coffre a soulever les plus timides, son band se joint à lui et l’écho est incroyable. On lui répond …On fredonne les refrains, on est debout à taper des mains et se dandiner le popotin et on a du fun. S’adressant à l’audience d’un français impeccable, ça n’en prenait pas plus pour être enchanté ! Quand on chante et qu’on est connecté avec son cœur, ça ne peut donner que du bonheur. À retenir ce nom Sugaray Rayford Band dès la première à la dernière note ce n’est que du plaisir !
Vendredi dès 19h00, c’est Southern Hospitality avec le talentueux Victor Wainwright de la Georgie au piano et le Floridien JP Soars à la guitare, ils s’unissent et nous offrent une prestation du tonnerre. Ils nous présentent leur nouvel album »Easy Livin » condensé de blues et de R’n’B Toujours du bonheur de les revoir. Colin James s’amène sur scène tout sourire, heureux de nous rencontrer. Ce légendaire guitariste canadien récipiendaire de 17 Maple Blues Awards roule sa bosse depuis la fin des années 80. Nous ramenant tous adolescent, on reconnaît »Just came back » , ‘Why ‘d you lie » et une avalanche de succès. Depuis 25 ans,il est roi et maître des stations de radio à travers le pays. Il n’a rien perdu de son charme et talent, il maîtrise sa six cordes habilement et la voix est encore très agréable à écouter. Sa musique a très bien traversé le temps.
Kenny Wayne Shepherd Band
Ce jeune guitariste américain qui fut marqué à vie par le concert de Stevie Ray Vaugan et qui laissera une empreinte indélébile sur l’ensemble de son œuvre. Fut remarqué tout jeune par ses pairs et c’est avec Bryan Lee qu’il fait ses premiers pas. Et dès le succès de son premier album ‘Ledbetter Height’ en 1995, il joue avec les plus grands dont BB King et dans la section rythmique de SRV. Possédant aujourd’hui sa propre collection de guitares Fender Stratocasters. Une dextérité et habilité prodigieuse. Il joue un rock viril ! Il ajoute à son répertoire de la soirée les solos agiles de SRV ainsi qu’Hendrix. Quelques pièces dont »Blue on Black » ont joué dans la série de motards connue Sons of Anarchy. Le chanteur du band Noah Hunt assume pleinement sa partition vocale et nous passons une excellente et électrisante soirée ! Un Blues solide, coulé dans le rock !
Mike Zito and the wheel et Alexis P.Suter
Celui qui a été le co-fondateur des excellents Royal Southern Brotherhood, dont sa musique s’est retrouvée lui aussi dans la série télévisée Sons Of Anarchy. Il a une douzaine d’album depuis 98. Mike Zito est un guitariste Blues américain de grand talent, habile et touchant en plus de posséder une voix captivante. Son artiste invitée est nulle autre qu’Alexis P.Suter que B.B. King a décrit comme étant un véritable phénomène vocal et pour l’avoir vu quelques années passées où je suis resté estomaquée par sa grandeur d’âme, son extrême sensibilité et sa voix fascinante, elle est à découvrir.
Steve Hill
Il nous revient avec son 3e cd Solo Recording, Steve Hill toujours aussi talentueux et en parfait contrôle de sa coordination du bass drum, cymbales, harmonica, guitare et voix. Ses fans se sont donnés rendez-vous ce samedi et on a tous apprécié cette performance électrisante et survoltée ! J’avoue avoir hâte de le revoir avec un band
John Kay And Steppenwolf
Ce groupe Canadien qui depuis 1967 et 20 millions d’albums vendus, sont sur scène avec nous à Trois-Rivières en Blues. John Kay nous fait la conversation à plusieurs reprises nous expliquant que dans ses corps vieillis et usés il y a avait jadis, 5 jeunes hommes passionnés de musique et que ce soir c’est eux qui sont présent. Et cette soirée file de souvenirs en souvenirs dont les fans de John Kay and Steppenwolf sont émerveillés. Born to be wild a soulevé la foule et en rappel The Pusher une de leurs plus belles balades nous ont enivrés. Une superbe performance ! Les après-midis du samedi et dimanche sont aussi animés sur la rue Badeaux avec les Mo Blues, Victor Wainwright, Suzie Vinnick, Kim Greenwood, Sean Chambers, Pat Loiselle, et plusieurs autres ainsi qu’en fin de soirée dans les restaurants et bars de la rue Des Forges.
Le Blues, c’est viscéral et c’est la plus belle musique du monde, elle est diversifiée, captivante, sensitive et très émotionnelle. On ne peut rester insensible à son écoute, Trois Rivières en Blues merci pour cette superbe édition!
Voici les photos de Jean-François Desputeaux, Adrien Le Toux et Yoan Beaudet
Mise en garde : Si vous adorez l’hiver et que vous pestez dès que la température grimpe plus qu’à 25 degrés Celsius, partez ! J’AI DIS : PARTEZ ! C’est pour votre bien-être psychologique…
Des gens sans chandail, tous devant un édifice qui évoque un vielle salle de spectacle/cinéma. À l’intérieur du bâtiment, soit du monde qui s’arrosent avec des verres d’eau offerts gracieusement par des employés, ou encore cherchant désespérément un ventilateur. Tout ça parce que, amplifié par la chaleur de l’endroit, un empire félin s’incarnant en un groupe de musique australien est venu réaliser un projet diabolique : réchauffer le public pour une soirée folle !
L’entrée en scène du sextuor, accompagné par deux trombonistes, s’est faite sans perte de temps. En effet, la chanson Brighter than Gold, tirée de l’album Steal The Light (2013) est livrée avec aplomb. D’ailleurs, dix des treize chansons présentées lors du spectacle proviennent soit de cet opus, ou de leur plus récent, Rising With the Sun (2016). Treize pièces semblent peu lorsqu’on parle d’un groupe à l’affiche (habituellement, une vingtaine de chansons sont offertes). Il faut dire que les musiciens de The Cat Empire s’amusent à prolonger les chansons avec notamment des solos de la part des musiciens. Chacun d’entre eux a donc droit à son moment de gloire ! La pièce Daggers Drawn bénéficie par exemple d’une touche de jazz fusion sur l’acide grâce au claviériste Ollie McGill et son clavier Moog. Cette pièce évoque également, et ça semble particulier pour un groupe spécialisé dans les sons de musique latine entre autres, une pièce de Genesis fin années 70-début années 80. Non seulement en raison du clavier, mais également à cause de la voix du trompettiste/chanteur Harry James Angus, qui fait penser à celle de Phil Collins.
Les pièces présentées, bien produites en studio, mais qui semblent naturellement être nées pour la scène, ne manquent pas de piquant. Cumbia, jazz, rock alternatif et progressif, ska et reggae font partie de l’univers musical du groupe. Les musiciens se montrent également polyvalents. Le chanteur principal, Felix Riebl, est aussi percussionniste, le bassiste Ryan Moreno joue aussi à la contrebasse et Jamshid Khadiwhala délaisse à l’occasion ses tables tournantes pour le tambourin ou le tam-tam. Ce dernier pourrait se mériter le titre du roi du « scratching » ! Lors de la pièce In My Pocket, le deejay offre un pont musical avec des notes de « scratch » se succédant à un rythme rapide. Parlant de rapidité, Riebl rappe presque sur les pièces How To Explain et Two Shoes. L’artiste, très en forme, réussit à survivre à la chaleur malgré qu’il saute comme un kangourou et bouge comme le diable de Tasmanie. Par ailleurs, il se montre très reconnaissant avec le public, en n’oubliant pas de le remercier de suer avec lui !
La foule, malgré justement le manque d’air frais, s’est montrée enthousiaste et patiente à la fois. Pas de bousculade, ni de violence sanglante pour un coin d’air frais. Les 500 amateur(e)s présent(e)s, venu(e)s de Québec, Montréal, du Nouveau-Brunswick ou de la Caroline du Nord, ont chanté, dansé, sauté et levé les bras. Et il y a eu au moins à quatre reprises du « bodysurfing ». Une amatrice du groupe a même conçu des petits drapeaux rouges à faire flotter lors de la pièce Bulls. Que du bonheur et du pep à La Taverne en cette soirée de la presque mi-août (comme dans miaou, miaou comme dans Cat Empire, la comprenez-vous ?) Bon, il est temps que je délaisse mon clavier avant que vous me griffiez à cause de mes jeux de mots !
En plein coeur de leur tournée estivale, le duo Les Deuxluxes qu’on a eu la chance de voir au Festival d’Été sortira un nouvel album intitulé Springtime Devil le 2 septembre prochain.
Après 15 mois de travail entrecoupés de spectacles et la sortie du mini-album Traitement Deuxluxe, Anna Frances Meyer et Étienne Barry sortiront ce premier album explosif. Francis Duchesne a coréalisé l’album avec le duo. Il y aura neuf nouvelles chansons, dont My Babe & Me, nouvel extrait lancé cette semaine.
Les Deuxluxes seront à Trois-Rivières le 29 septembre et à Québec le 1er octobre prochain.
On attend tous avec impatience la sortie du nouvel album d’Avec pas d’casque, Effets spéciaux. La sortie est prévue pour le 2 septembre prochain.
Question de nous faire patienter, voici un nouvel extrait, Loup-garou. Du pur APDC!
Le groupe sera au Satyre de Trois-Rivières le 30 septembre prochain. Pour Québec, il faudra attendre au 24 et au 26 novembre (au Petit-Champlain et à L’Anti, respectivement). Si on s’approche le moindrement de la prestation offerte (en rodage, svp) par le groupe au Festif de Baie-St-Paul, on va voir des étouèles!
WOW ! Moi, si j’étais étudiante à l’UQTR en septembre, je capoterais d’avoir un groupe de si haut calibre qu‘Half Moon Run au spectacle de la rentrée dans mon université avec, en plus, The Franklin Electric en première partie.
C’est le 7 septembre prochain que les étudiants pourront assister gratuitement à cet évènement. Le reste de la population pourra se procurer des billets au coût de 30$ jusqu’au 2 septembre et ce, dès vendredi le 5 août sur www.lepointdevente.com et 35$ à la porte.
On nous informe que ce sera la bière du Trou du diable qui sera en vente sur le site et qu’il y aura encore d’autres surprises à venir dans les prochaines semaine.
Assurément, l’équipe de la Mauricie sera certainement présente pour vivre l’expérience avec les étudiants !