Idoles funky de Québec, belles personnes par excellence, percussionnistes velus. Beat Sexü sont un incontournable de la scène locale depuis un peu plus d’un an, mais on croirait les connaître depuis au moins 10 ans, sinon plus. Entre quelques originales, parues sur leur EP Première Fois, le groupe a toujours été un savant créateur de reprises. Ceux qui les ont vu en spectacle le savent, les reprises de Ponctuation, Gab Paquet, Jérôme Charette-Pépin et Les Indiens, entre autres, sont dans la rotation depuis plusieurs mois.
Mais on pousse la sauce plus loin. Le piment fort est ajouté avec un album 100% local, 100% diy (do it yourself pour les intimes, fais-le toi-même pour les francos). Les performances vocales et guitaristiques (sic) seront assurées par des vétérans et jeunes vétérans de Québec. Et la banque de reprises s’agrandit aussi! On pourra entendre des versions osées de plusieurs autres artistes locaux, même si la liste complète est encore quelque peu mystérieuse (on a entendu avec plaisir le nom de Pierre-Hervé Goulet)
Pour l’instant, une chose est claire par contre, on a un extrait à se mettre sous la dent. Et on doit dire que les Sexü ont sorti les gros canons et ont dépoussiéré leur denim. La version dance-punk de Je t’aime tellement de l’incroyable hockeyeur Jérôme Charette-Pépin est assurée par la section rythmique de Beat Sexü (Maxine Maillet aux synthétiseurs, Jean-Étienne Collin Marcoux à la batterie et Martin Teasdale à la basse) accompagnés de Pascale Picard et Dominic Pelletier (Caravane) en duo de voix rock-suave. En effet! Les cris et hurlements habituels de Maxine et Jean-Étienne sont remplacés par une performance pop-rock impressionnante. Le jeune et rebelle Simon Provencher, guitariste dans Nimbes et La Fête, et fier collaborateur d’ecoutedonc.ca vient ajouter sa touche réverbérée sur les guitares.
Autant de mots pour vous dire : On a hâte à l’album, on a un extrait, les jours d’automne passent à une vitesse folle. Ça s’en vient.
Lancement à Québec au Cercle le 26 Novembre
Lancement à Montréal au Divan Orange le 27 Novembre
Bon, vous le savez, l’été dernier, nous avons nous aussi succombé au charme du Festif! La gang de Baie-Saint-Paul ressemble beaucoup à la nôtre : des passionnés qui donnent sans compter, qui se lèvent très tôt et se couchent très tard par amour pour notre culture et nos artistes. C’est d’ailleurs pour cette raison que nos amis organisent depuis plus de cinq ans un volet concours qui donne aux artistes de demain la chance de montrer ce qu’ils ont dans le ventre. Jusqu’à maintenant, plus de 72 artistes auront bénéficié du Cabaret Festif!, dont quelques chouchous d’ecoutedonc.ca tels que Philippe Brach, Émile Bilodeau et Simon Kearney.
Eh ben voilà, le Cabaret Festif! de la relève est de retour pour une sixième édition, qui se déroulera à la Salle Multi de l’Hôtel Le Germain de Baie-Saint-Paul les samedis 23 janvier, 6 février, 20 février et 26 mars. Cette année, le Cabaret était très heureux de nous annoncer un nouveau partenariat avec SIRIUS XM, qui agira à titre de co-présentateur de la 6ème édition du concours, en compagnie de DERYtelecom, fidèle partenaire de l’événement. À une plus petite échelle, on vous annonce aussi qu’un petit bloguscule de Québec s’ajoute à la liste des partenaires. Yep, ecoutedonc.ca saute à pieds joints dans l’aventure. On vous en reparle un peu plus bas.
Le porte-parole de la sixième édition est nul autre que Dany Placard, qui sera présent le 23 janvier pour pousser quelques tounes (on est déjà prêts pour les na na na na na). Placard croit, comme nos amis de Baie-Saint-Paul et nous-mêmes, en la diffusion de la musique émergente à l’extérieur des grands centres et à l’importance d’offrir au public des régions une multitude de styles et de catégories d’artistes et ce, à l’année longue (ça aussi, on va s’en reparler, mais une autre fois).
Pour les participants, il devient encore plus intéressant de s’inscrire tant la qualité des prix offerts est intéressante :
Le grand prix du jury offrira au gagnant, en plus d’une place dans la programmation de la 7e édition du Festif!, une bourse en argent de 5000 $ (offerte par Sirius XM). À cela s’ajoute une grande tournée des médias de la région de Québec, 1000 $ de promo à CKRL, ainsi qu’une prestation et une formation radio à CHYZ.
Le public aura toujours droit de cité lors des trois soirées de qualification, mais cette fois pour déterminer l’artiste qui se rendra a un vote internet. Le candidat ayant obtenu le plus de votes ira directement à la finale, lors de laquelle le public couronnera enfin la personne qu’il veut voir dans la programmation du Festif en plus de remporter la bourse DERYTELECOM de 2000 $!
Plusieurs événements et établissements partenaires, dont, le Festival de Chanson de St-Ambroise, le Festival de la Chanson de Tadoussac, le Domaine Forget, La Fascine, l’Auberge de Jeunesse de la Malbaie et le Marché Public de Baie-St-Paul, seront tous présents afin de remettre un prix à l’un de nos finalistes en l’incorporant dans leur prochaine programmation.
Autre nouveauté, un des 4 finalistes aura la chance de remporter le prix de la « Tournée Charlevoisienne ». L’artiste choisi s’arrêtera donc à La Fascine, à l’Auberge de Jeunesse de la Malbaie et au Marché Public de l’Hotel Germain de de Baie-St-Paul. Un jury spécial sera formé afin de déterminer qui sera l’heureux élu.
Enfin, ecoutedonc.ca offrira à l’un des finalistes un ensemble assez sympa : couverture complète, entrevue de fond, séance photo professionnelle, prestation de type showcase et plus encore. On peut dire qu’on va braquer notre radar sur ce finaliste pendant un bon bout de temps. On a bien hâte de participer nous aussi!
Les artistes et les groupes intéressés à participer sont invités à remplir le formulaire d’inscription sur la page du Festif avant le 16 décembre 2015.
On vous parlera donc beaucoup du Cabaret Festif! de la relève cet hiver. Ça tombe bien, nous piaffons d’impatience de vous montrer tout ce talent!
Après s’être fait remarquer avec son premier album Le temps réinventé (2013), l’auteure-compositrice-interprète originaire de Québec Maude Audet lancera vendredi un deuxième opus, Nous sommes le feu, réalisé par nul autre que Navet Confit. Les chansons de Maude, qui travaille aussi comme conceptrice sonore, interprète et scénographe au théâtre, naviguent toujours entre la pop alternative des années 1990 et le folk d’aujourd’hui, sont à la fois tendres et imagées, mais la guitare n’est jamais très loin, pour notre plus grand bonheur.
Sur l’album, plusieurs collaborateurs talentueux sont venus prêter main forte : en plus de Navet Confit, on retrouve entre autres Marianne Houle (violoncelle), Mathieu Vézio (batterie), Joëlle Saint-Pierre (vibraphone), Frédérick Desroches (piano, orgue) et Mélissa Lavergne (castagnettes). On va se garder du stock pour la critique de l’album qui devrait être publiée très bientôt.
Un lancement officiel est prévu à Québec le mardi 17 novembre prochain à la Ninkasi St-Jean en formule 5 à 7. Maude sera accompagnée de Mathieu Vézio et Navet Confit. Bien entendu, nous sommes tous cordialement invités à y assister. Nous y serons!
Vous le savez, j’ai l’âme un peu plus pop (et beaucoup plus country) que mes camarades. Quand j’ai appris que l’auteur-compositeur-interprète de Québec Michael Sea (qu’on a quand même vu à quelques reprises, n’est-ce pas?) avait concocté (lui-même) un vidéoclip pour la chanson Tout autour de moi, j’avais bien hâte de voir ce qu’il allait nous proposer.
Alors voilà, le clip a été lancé hier et le résultat… fesse, c’est le cas de le dire. Voyez-vous, Michael en profite pour nous envoyer un petit message. Clair et percutant.
Compris? 🙂
Michael sera au Vieux Bureau de poste de Saint-Romuald le 21 novembre prochain. Une vraie bête de scène à découvrir si ce n’est pas déjà fait. INFOS ET BILLETS
Le groupe de sympathiques bizarroïdes Les Hôtesses d’Hilaire vient présenter son tout nouvel album Touche moi pas là ce jeudi 12 novembre au sous-sol du Cercle. Un album fort attendu, complètement fou et déjanté, fortement inspiré par le rock psychédélique des années 1970. Serge Brideau (voix et guitare), Mico Roy (guitares), Michel Vienneau (basse), Léandre Bourgeois (claviers) et Maxence Cormier (batterie) ne manquent pas d’humour, mais ils ne sont pas ridicules : leur rock est entraînant, leurs histoires sont savoureuses (pas mal plus qu’un rosbif au micro-ondes, en tout cas) et ils mettent le party dans la place Moncton-Style.
Bien entendu, nous y serons et nous vous en glisserons quelques mots. D’ici là, surveillez notre critique de Touche moi pas là, qui devrait être publiée demain.
QUI : Les Hôtesses d’Hilaire
QUOI : Lancement de l’album Touche moi pas là OÙ ET QUAND (Québec) : 12 novembre, Sous-sol du Cercle (Événement Facebook) (Billets)
OÙ ET QUAND (Trois-Rivières) : 19 novembre, Nord-Ouest Café (Événement Facebook)
30 septembre- 8h a.m. C’était un jour gris, venteux. Sur Grande-Allée, on entendait les échos d’une manifestation qui semblait proche et lointaine à la fois. L’atmosphère, étrange mais attrayante, reflétait bien ce qui nous attendait à l’intérieur de la vieille Église tout près du Concorde.
Le collectif LIM∅NADE avait déjà organisé le décor, selon ce qu’ils appellent le concept de Nouvel Ordre – ou de Nouveau Désordre, dépendamment de si l’on parle à Maxime Laurin ou à Gabriel Lapointe, les deux réalisateurs. Pour compléter le trio du collectif, Étienne Turmel portait (et portera) le chapeau du producteur. Leur idée pour cette première session : différents éléments éclectiques organisés de façon à créer un univers surréel. Étienne Bureau, fondateur de Cambium Lab Sonore, studio qui prête son nom aux présentes sessions, est arrivé peu après pour préparer minutieusement son matériel.
L’Église était un lieu bien choisi pour le groupe Harfang qui, pour les lecteurs quotidiens de notre blogue, n’a plus besoin d’introduction. Leur musique, un indie-folk mélodique qui sait parfois être introverti et d’autres fois être intense, cadrait bien avec ce lieu plein d’histoire, avec son odeur de vieux livres. La pièce qu’ils nous présentent, Exposure, fait partie de leur dernier maxi (Flood) sorti en avril dernier.
Comme on l’a dit dans notre prépapier à propos des sessions Cambium, ce sont des tournages à mi-chemin entre la performance live et le vidéoclip. Ainsi, elles comprennent mise en scène, décors, figurants accompagnant le groupe, qui doit pour sa part jouer sa pièce d’un bout à l’autre en une prise. Gros défi, auquel tous les collaborateurs sont parvenus seulement avec plusieurs heures de tournage. En effet, 14 prises ont été nécessaires pour obtenir le résultat escompté : c’est que les acteurs des sessions Cambium cherchent à créer du matériel professionnel. D’une part, Étienne Bureau (Cambium Lab Sonore) a travaillé avec l’écho naturel de l’endroit pour faire ressortir un son plus intéressant, plus proche de la réalité. D’autre part, le collectif LIM∅NADE a bien pensé son concept, en plus d’y ajouter de nombreuses techniques de tournage pour assurer une vidéo de qualité. Le groupe, quant à lui, a persévéré malgré les répétitions après répétitions. Sans mentionner la participation des figurants.
Malgré tout ce travail, on pouvait remarquer le plaisir avec lequel tous ces gens collaboraient, ainsi que la complicité qui les animait. C’est ce que me rappelle aussi Samuel Wagner, l’initiateur de ce projet, dans la courte entrevue que j’ai fait avec lui par la suite.
Entrevue avec Samuel Wagner
Comment t’est venue l’idée du projet ?
À la base je travaillais avec Étienne Bureau chez Cambium, puis j’ai eu l’idée de profiter du fait qu’on avait un contact qui faisait de la vidéo[, LIM∅NADE]. Ils étaient équipés, et nous autres on était équipés en son (Étienne venait de s’acheter un enregistreur portatif) alors je me suis dit qu’on pourrait faire quelque chose qui était à mon avis inaccessible ou presque pour les bands émergents.
Nous autres avec Harfang, par exemple, combien de fois a-t-on essayé d’avoir des sessions live ? Pour le premier EP, on était censé en faire deux ou trois, c’était dans nos plans, mais les opportunités ne se présentaient pas… C’est aussi compliqué d’avoir de la qualité et tout… Alors je me suis dit que pour les bands, c’était un besoin en ce moment : c’est-à-dire que les sessions live sont une bonne façon de promouvoir un album avant qu’il sorte ou quelques mois après. Et on a tellement cherché à en faire avec Harfang que quand j’ai eu les contacts je me suis dit : ‘hein cool on va pouvoir faire une session ! Pis en plus, tant qu’à avoir le tout, pourquoi ne pas le faire pour les autres ? Ce sont des bands qui ont les mêmes besoins que nous’. Donc c’est de là qu’est venue mon idée. Je me suis dit que c’était une belle façon de stimuler la scène émergente.
Pour les sessions Cambium, personne n’est payé (pas même moi). Qu’est-ce qui motive les différents acteurs selon toi ?
C’est un domaine qui est stimulant. Autant les gars de LIM∅NADE que moi, que Étienne, on veut tous baigner là-dedans. Nous autres, LIM∅NADE et Cambium [Lab Sonore], on est deux compagnies qui démarrent, alors c’est une belle façon de faire ce qu’on aime. Et puis ça paye autant pour tout le monde : autant le nom du band circule, autant ça fait du contenu pour les blogues, pis autant que le nom du studio, le nom de la compagnie de production vidéo circulent.
J’voulais que ça soit rassembleur au lieu que ça soit compétitif. C’est pour ça qu’on ne s’est pas fait notre plateforme, ce qui serait beaucoup plus payant à long terme pour nous. Il y a des bands qui sont bons et vous[, à ecoutedonc.ca,] n’avez pas les moyens techniques en ce moment pour faire ça. Nous autres, on les a : faisons-le. Tout le monde vit pour ça, on est juste content de le faire.
Une prochaine session Cambium est déjà prévue. Restez à l’affût pour plus de détails sur la performance et sur le projet lui-même.
Crédit Photo (sauf photo de Samuel Wagner): collectif LIM∅NADE
Depuis la parution de son album Sélection continentale en 2013 et sa subséquente apparition aux Francouvertes, Gab Paquet a su convaincre le public avec son rock-romanche kitsch lors de plusieurs spectacles à travers le Québec. En attendant son prochain album à paraître en 2016, il nous offre un petit apéro sous la forme du EP Casio Pad et Moustaches, dont tous les profits seront remis à la Fondation Movember.
Résolument axé sur l’humour et l’absurde de la thématique pilaire du Movember, le EP voit enfin Gab Paquet affirmer sa façon d’être masculin et sa virilité auto-convaincue dans une collection de chansons où des hymnes aux poils sont répétés comme des mantras de motivation personnelle. Casio, Pad et Moustaches se veut un hommage ludique aux hits pop-franco des années 1980s dans un enrobage plastique « made in China »; c’est donc un véritable retour aux sources vers les productions du Gab Paquet de l’époque des Soucoupes volantes. Impossible de ne pas sourire en entendant les hommages à l’Homme que sont « Le pad » et « La moustache », en plus de la chanson thème.
Co-réalisé par Simon Paradis, avec des prises de son par David Gagné (Keith Kouna), le EP met en vedette la nouvelle formation qui comprend Jean-Étienne Collin-Marcoux (boite à rythmes), Claudia Gagné (basse), ainsi que Hugo LeMalt aux guitares et à la voix sur la chanson « Woho », qui nous dévoile les secrets d’un succès radiophonique.
Le lancement du EP en format cassette et mini-CD aura lieu le 19 novembre au Bateau de Nuit. Le bar fera lui aussi un don de 1$ par pinte de Trou du Diable vendue. Tous les profits réalisés lors de la soirée seront remis à la Fondation Movember. Depuis 2003, La Fondation Movember recueille des dons pour financer plus 1000 programmes axés sur la santé masculine, dont le cancer de la prostate et le cancer testiculaire, la santé mentale et l’inactivité physique.
On peut difficilement faire plus chargé comme fin de semaine de musique. Les mélomanes devront faire des choix difficiles. Pour vous aider, voici ce que nous vous suggérons :
Jeudi 22 octobre
Tout d’abord, il faut parler de la formation trifluvienne Bears of Legend qui fait un retour au Théâtre Petit-Champlain après avoir rempli la salle le printemps dernier. Porté par l’excellent Ghostwritten Chronicles, le populaire septuor nous livre une parfaite symbiose de valses, de rythmes amérindiens, de modulations progressives, de chœurs, de folklore et d’envolées vocales. Inspiré d’un mystérieux journal de bord retrouvé en mer, Bears of Legend nous raconte la vie d’un équipage aux histoires métaphoriques vivement inspirantes. Billets : 30 $ à 35 $. Le spectacle est à 20 heures. INFOS
Pendant ce temps, District 7 Production et Le Cercle – Lab vivant présentent The Posterz (+ Hashed Out). Après avoir transformé le sous-sol du Cercle en sauna plus tôt cette année, les jeunes rappeurs récidivent, cette fois dans la grande salle. Il reste encore de la place, alors n’hésitez pas à acheter votre billet (15 $). Les portes ouvrent à 19 heures, le spectacle est à 20 heures. INFOS
Au Grand Théâtre, Plume Latraverse présente son spectacle Récidives en formule trio. Une heure et demie des chansons les plus poétiques du très prolifique auteur-compositeur-interprète. Si on se fie à ce qui a été présenté à Montréal, il s’agira d’un magnifique voyage qui nous permettra d’entendre un paquet de chansons que l’oncle Pluplu n’a pas fait très souvent en 45 ans de carrière. C’est complet, on a annoncé des supplémentaires en avril prochain. Pour ceux qui ont déjà leur billet, c’est à 20 heures. INFOS
Sur la rive sud, Ariane Moffatt sera à L’Anglicane de Lévis pour y présenter son spectacle 22h22, un spectacle qui groove en beauté. La première partie sera assurée par la non moins excellente Rosie Valland. Il ne reste que quelques billets, alors on vous suggère de ne pas tarder. Le spectacle est… à 20 heures. INFOS
À L’Anti Bar et spectacles, le rock sera à l’honneur avec la formation EL DIVER (+ Repartee). 20 heures. 7 $. INFOS
Il a peut-être été candidat à l’émission La Voix, mais Mathieu Holubowski s’est aussi mérité de belles accolades depuis, notamment au festival ARTEFACT de Valleyfield, où il jouait son folk bien à lui à la maison. Il sera au Centre d’art La Chapelle ce soir, dès 20 heures. 32 $. INFOS
Vendredi 23 octobre
Au Grand Théâtre, Plume Latraverse présente une deuxième fois son spectacle Récidives en formule trio. Une heure et demie des chansons les plus poétiques du très prolifique auteur-compositeur-interprète. Si on se fie à ce qui a été présenté à Montréal, il s’agira d’un magnifique voyage qui nous permettra d’entendre un paquet de chansons que l’oncle Pluplu n’a pas fait très souvent en 45 ans de carrière. C’est complet, on a annoncé des supplémentaires en avril prochain. Pour ceux qui ont déjà leur billet, c’est à 20 heures. INFOS
On les a vus à plusieursreprises ces dernières années et chaque fois, ils ont livré la marchandise. Canailles est de retour au Cercle pour nous présenter un spectacle plus que rodé. En première partie, l’excellent Timothy Luke Dawson. Le party va pogner, c’est évident. Présenté dans le cadre du Grand Boum. Les billets sont 15 $ et les portes ouvrent à 19 heures. Un incontournable. INFOS
Évidemment, à Québec, les spectacles incontournables ne viennent jamais seuls. C’est pour ça qu’en plus de Plume et de Canailles, on aura la chance de voir (ou de manquer, c’est selon) l’archi-talentueuse auteure-compositrice-interprète Basia Bulat au Palais Montcalm, qui nous chantera des pièces de Tall Tall Shadow et bien d’autres chansons envoûtantes de son répertoire. La première partie sera assurée par la vibraphoniste Joëlle Saint-Pierre, qui nous a fait rêver tout récemment avec son album Et toi, tu fais quoi?. Les billets sont 38 $. 20 heures. INFOS
Les amateurs de punk rock seront bien servis à L’Anti avec le spectacle de Fullcount, Jeffrey Lost Control et Hate It Too. Seulement 5 $. 21 heures. INFOS
Samedi 24 octobre
Ce samedi, ça se passe sur la rive sud avec un doublé Cégeps en spectacle au Vieux bureau de poste avec Émilie et les Why Five et Alicia Deschênes. On vous a déjà brièvement parlé d’Alicia, c’était la courageuse jeune femme qui s’était portée volontaire pour faire la voix féminine sur Chanson d’amour en sol standard avec Tire le coyote en avril dernier. Eh bien, c’est pas juste une courageuse, elle est aussi une auteure-compositrice-interprète prometteuse qu’on surveille de près. Les billets sont 17 $ et le spectacle commence à 20 heures. INFOS
Comme toujours, il ne s’agit que d’une sélection. Pour en savoir plus, visitez Quoi faire à Québec.
Les fans de indie pop de la ville de Québec attendent impatiemment le 21 octobre depuis quelques mois déjà. Cette date marquera la première visite de Alvvays dans la vielle capitale au bar Le Cercle. Son premier album éponyme, ayant connu un succès commercial très modeste à ses débuts, a été accueilli dans le cœur de plusieurs canadiens lorsqu’il a été nommé aux prix Polaris. Son secret ? Des rifts très accrocheurs, un son qui se balance confortablement entre le indie rock des années 90 ( Pavement ou The Replacements ) et ce qui se fait de mieux dans le pays en ce moment. Pour rendre justice à cette énergie pop contagieuse, plusieurs réalisateurs chevronnés ont mis leur touche à l’album, entre autre Chad VanGaalen ( musiciens multi-disciplinaire assez étrange ) et Graham Walsh de Holy Fuck ( responsable pour le sublime album de Hannah Georgas ).
Alvvays sera accompagné de Mardeen ( Halifax ) et LOS ( band très sexy de la ville de Québec ).
Pour plus d’information, va visiter la page facebook de l’événement.
Florent Vollant est un auteur-compositeur-interprète innu qui est né au Labrador et a grandi à Maliotenam, juste à côté de Sept-Îles, après qu’on ait déplacé sa communauté parce qu’une minière avait pollué le lac près duquel elle vivait. Là-bas, il fait la rencontre de Philip McKenzie (une légende), qui l’a pris sous son aile et l’a initié à la scène.
Plusieurs d’entre vous le connaissez sûrement pour sa participation au groupe country-folk Kashtin, qu’il a formé dans les années 1980 avec Claude McKenzie. On a tendance à l’oublier, mais Kashtin a longtemps été le plus grand groupe de musique des Premières nations. McKenzie et Vollant ont fait le tour du monde. Chez eux, les membres de Kashtin sont des superstars.
Le premier album du groupe s’est vendu à plus de 100 000 exemplaires au Québec seulement, et il a ensuite été certifié double platine! C’est énorme pour un groupe qui chante dans une langue comprise par à peine 12 000 personnes dans le monde! On a tous vu le clip E uassiuian (notre enfance) au moins une fois. Une magnifique chanson qui a fait le tour du monde.
Si tout allait bien à l’extérieur, la vie était moins facile pour les membres de Kashtin. McKenzie vit de nombreux problèmes personnels. Vollant n’est pas en reste : il doit s’occuper de sa famille et de ses enfants. Le groupe s’arrête donc quelque temps après la sortie de son troisième album (probablement le plus abouti).
Florent Vollant commence alors une belle carrière solo. Son premier album, Nipaiamianan (Noël), connaît un grand succès. Faut dire qu’il offre un regard tout neuf sur le temps des fêtes : toutes les chansons sont en langue innue. Vous avez sûrement entendu sa version folk de la pièce-titre, un bijou chanté avec émotion et sincérité. L’album connaît un grand succès, autant critique que commercial. Vollant réussit à déringardiser l’album de Noël! L’album est même béni par le pape Jean-Paul II (en plus de recevoir un Juno). C’est peut-être peu impressionnant dans un société postreligieuse comme la nôtre, mais chez les Innus, encore très croyants en 2015, c’est la consécration. À Maliotenam, Vollant est un monument.
https://www.youtube.com/watch?v=fGp5_RAjfb8
Ses albums suivants, Kataq et Eku Mamu, ont aussi une belle carrière. Chez les non Autochtones, on ne considère plus Vollant comme une curiosité world locale. Non, maintenant, on le considère plutôt comme un des excellents auteurs-compositeurs-interprètes folk de notre génération. Ses chansons sont des modèles de douceur et de subtilité, même dans les moments les plus intenses.
Florent Vollant est également un homme extrêmement impliqué dans sa communauté. Avec Philip McKenzie, il lance en 1985 le festival Innu Nikamu, qui a fêté cette année son 30e anniversaire. L’événement est une belle célébration, une fête à laquelle tout le monde, Autochtones comme non Autochtones, est invité. Vollant a également ouvert son propre studio, Makusham, un lieu magnifique qui permet non seulement aux artistes de la région d’enregistrer leurs chansons dans un contexte professionnel, mais qui crée également des emplois motivants et valorisants au sein de la communauté.
Au début de 2015, Florent Vollant lance Puamuna(Rêves), son quatrième album solo et, de loin, son plus abouti. Enregistré entièrement à Makusham (une première dans le cas de Vollant, aussi ironique que cela puisse paraître), Vollant a fait appel à ses amis Réjean Bouchard et Kim Fontaine, qui l’ont accompagné, ainsi que Richard Séguin et Pascale Picard, qui lui ont offert des chansons. Un album riche, rempli de textures, d’émotions, de mélodies accrocheuses, que votre humble serviteur a bien aimé.
Depuis, Vollant est parti en tournée, une tournée qui l’amène à Québec ce mardi 20 octobre. Bien sûr, les chansons de Puamuna seront à l’honneur, mais on pourra aussi entendre d’autres pièces du répertoire de ce troubadour innu au coeur grand comme le territoire couvert par le train entre Shefferville et Sept-Îles. Les amateurs de folk à l’américaine, qui trippent sur la guitare de Réjean Bouchard (qu’on peut entendre sur plusieurs albums de Richard Séguin), seront comblés.
Nous y serons et nous vous en parlerons avec le plus grand des plaisirs.
QUI : Florent Vollant OÙ : Grand Théâtre de Québec, salle Octave-Crémazie
QUAND : Mardi 20 octobre 2015, 20 heures
COMBIEN : 38,50 $ à 45,50 $ (BILLETECH)