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  • [FESTIVAL] OFF 2015 – 10 juillet – Parvis de l’église Saint-Jean Baptiste

    [FESTIVAL] OFF 2015 – 10 juillet – Parvis de l’église Saint-Jean Baptiste

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    19h – Félix Dyotte

    Vous le connaissez probablement déjà sans le savoir, que ce soit comme étant le guitariste de Pierre Lapointe ou encore dans Chinatown. De fait, Félix Dyotte, qui nous offrait sa première fois en tête d’affiche à Québec, a pourtant bien de l’expérience derrière la cravate. On a pu le voir par son aisance sur scène hier, notamment. Personne sympathique et chaleureuse, il nous a présenté humblement, en duo et en solo, quelques pièces de son nouvel album. Malgré ses quelques cafouillages, qu’il a lui-même pris avec calme (ce sont de très nouvelles chansons), j’ai apprécié une bonne partie de ses pièces, dont le monde est décevant, sa chanson «joyeuse» de la soirée, et Avalanche. Pour le reste, bien qu’il ait qualifié son album de «triste», les mélodies restaient douces et les arrangements musicaux, minimalistes. La simplicité instrumentale incitait à se concentrer sur ses textes, empreints d’une belle poésie, bien que parfois elle rendait certaines chansons assez semblables entre elles. Le public, cette fois composé de gens de tous les âges, semblait aussi avoir apprécié.

     

    10OFF320h – Gigi French

    Je dois dire que j’ai été charmée par ce groupe dès leurs premières notes : leurs diverses influences jazz et une voix comme celle de Giselle Webber ne pouvaient me laisser de glace ! Grande et forte, elle a une voix grave et particulière. Son accent ainsi que les différents effets qu’elle faisait avec sa voix m’évoquaient un peu Lhasa de Sela. Tout de suite après Dyotte, dont on écoutait attentivement les paroles, ça faisait comme un clash. En effet, les paroles de Gigi French étaient plus difficiles à saisir et elles étaient souvent mises en arrière-plan au profit du son vocal et de la musique instrumentale. Ce qu’on a pu capter des paroles n’en était pas moins intéressant. Affirmant avoir décidé de chanter au lieu de «chialer», la chanteuse dénonce plusieurs choses dans ses pièces. Entre autres, elle a fait une chanson contre Desjardins… étant elle même sur la scène Desjardins ! Beau quiproquo.

     

    21h – Zéphyr Artillerie

    Beaucoup de gens sont arrivés pour Zéphyr Artillerie, qui a ouvert en lisant un texte (je ne saurais dire encore si c’était comique ou tragique) traitant de la séparation haute-ville/basse-ville, de l’embourgeoisement et autres. Très touchant, surtout que ça venait chercher une fibre toute québécoise, le texte a mis la table pour leur musique librement inspirée du folklore québécois. On pouvait aussi noter des ressemblances avec la musique irlandaise à la Flogging Molly dans certaines de leurs pièces. Peu habituée à écouter ce genre de musique en dehors des cabanes à sucre, j’ai été surprise au début, mais rapidement un sentiment de fête tout québécois m’a envahi. Vers la moitié du spectacle, d’ailleurs, plusieurs ont senti le besoin de se lever pour se rapprocher, et même de danser au son endiablé de l’accordéon, des guitares et des autres instruments ; une première à date dans les spectacles que j’ai vus au parvis ! Quelques pièces étaient aussi plus rock et d’autres plus lentes, quoique toujours imprégnées de folklore, pièces que j’ai encore plus appréciées que le reste parce qu’elles faisaient l’originalité du groupe. Dans mes coups de cœur, on peut noter Sisyphe et En passant («mange dont d’la marde !»). Bref, malgré les quelques problèmes techniques, ce fut une réussite, un beau party de rigodon sur scène (les musiciens se taquinaient ouvertement) comme sur le parterre.

     

    Crédit photo: Llamaryon

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    Marie-Ève Fortier

    11 juillet 2015
    Festival OFF de Québec, Festivals, Nouvelles
    Félix Dyotte, Festival OFF de Québec, Gigi French, Zéphyr Artillerie
  • [FESTIVAL] OFF 2015 – 9 juillet – Méduse

    [FESTIVAL] OFF 2015 – 9 juillet – Méduse

    Fred Woods

    Ce qu’on a dit sur l’écoute dans le Festival OFF est bien fondé : si une chose est commune à tous les spectacles auxquels on a assisté à date, tous genres confondus, c’est l’écoute exceptionnelle du public qui, visiblement, s’y connaît en matière de musique. En outre, on peut ajouter que la qualité du son était au rendez-vous dans le complexe Méduse. Tout ceci a contribué à la magie du jeudi soir, dont on vous a fait un rapide compte-rendu.

     

    21h – KPLR par Marie-Ève Fortier

    Il y avait peu de gens lorsque KPLR a commencé à jouer. Toutefois, la salle s’est remplie tout au long du spectacle. Le groupe, que je ne connaissais pas, m’a agréablement surprise ; j’ai apprécié le mélange d’une distorsion bien maîtrisée, des effets de pédales intéressants et des mélodies claires à la voix, le tout accompagné souvent d’harmonies vocales. En répétant et en travaillant de longs segments instrumentaux, KPLR sait installer une ambiance et exploiter à son plein potentiel des motifs simples. Résultat : de longues pièces psychédéliques, rock, mais contrebalancées par une certaine douceur énigmatique.

     

    22h – Fred Woods par Marie-Ève Fortier

    L’ambiance du Studio d’essai était à l’introspection pendant le spectacle de Fred Woods. Les premières rangées étaient assises pour mieux se laisser porter par la musique down-tempo et intimiste. Bien que le rendu soit électro, un peu à la Milk & Bone mais avec une voix d’homme, le batteur jouait d’une vraie (partie de) batterie et le claviériste venait parfois ajouter quelques notes de saz. Fred Woods aussi, quant à lui, faisait vibrer ses cordes vocales et guitaresques. De bons musiciens qui, avec une bonne précision, rendaient un électro simple, envoûtant, de qualité.

     

    23h – Les Passagers par Marie-Ève Fortier

    Vous les avez peut-être déjà entendus, notamment parce que leur EP était sur la Liste de Noël de Poulet Neige. Pour ma part, j’avais assez hâte de les vois en live. Leur son indie-pop avec reflets des années 80 était au rendez-vous, bien que les nouvelles chansons qu’ils ont jouées (en primeur!) se distanciaient quelque peu de ce style. C’est pour le mieux, à mon avis, puisque le nouveau mélange, plus personnel au groupe, est réussi. Les cinq musiciens ont offert au public de belles constructions musicales qui ne manquaient pas de synthétiseurs. On a même eu droit à une sublime reprise du Blues du businessman. Encore une fois, la foule éparse était attentive, mais peut-être un peu trop immobile à mon goût pour une musique entraînante et rapide comme celle des Passagers.

     

    Paul Michelo0h – Paul Michelo par Marie-Ève Fortier

    Que dire de Paul Michelo, sinon que c’était un gros party sur scène ? Les gens se déhanchaient, sautaient, chantaient avec le chanteur. Même les plus réservés avaient tous un sourire au bout des lèvres. C’est que Paul Michelo est un vrai personnage : avec ses lunettes fumées, sa perruque, ses leggings dorés et ses cinq musiciens au style vestimentaire trouvé quelque part dans le garde-robe d’Elvis, Michelo ne pouvait qu’impressionner le public. Bien que la vocation du groupe semble être d’amuser la foule avec des paroles comme «c’est pas ma faute si t’es pas beau» ou encore avec des mises en scène lubriques exposant le torse musclé du chanteur, il faut noter que les musiciens avaient du talent et que les constructions musicales, de styles variés allant du classic rock aux chansons de club med, étaient riches. J’ai particulièrement aimé les solos endiablés de flûte traversière de la claviériste. Après des adieux en grande pompe, et tous un peu pompettes, le groupe et les spectateurs ont quitté pour se diriger vers le spectacle de Walrus.

     

    1h – Walrus par Marion Desjardins

    On m’avait beaucoup parlé de Walrus avant même qu’on annonce leur participation au festival et leur prestation était très attendue par certains. Originaire d’Halifax, le groupe nous emporte avec eux dans un trip psychédélique planant sur le bord de l’océan Atlantique. Ils ont réussi à conquérir le public dès la première pièce, les gens à l’avant dansaient, d’autres plus tranquilles écoutaient mélancoliquement. On se laissait emporter ailleurs par cette voix angélique mixée à des rythmes très entraînants . Sans doute une belle découverte pour plusieurs, ce fut pour ma part une de mes prestations préférées au OFF jusqu’à maintenant.

     

    2h – Oromocto Diamond par Marion Desjardins

    On n’en est pas à notre premier spectacle d’Oromocto Diamond mais hier c’était tout de même un peu différent des autres fois. Plus de folie, plus d’alcool (il était tout de même rendu 2h du matin et on avait quelques autres spectacles derrière la cravate !) et surtout, c’était l’anniversaire du très connu Sam Murdock. Pluie de liquide, blagues, énergie se mêlaient aux pièces  expérimentales qui en faisaient bouger plus d’un. La soirée était encore très jeune, notons que dans le hall d’entrée Beat Sexü était en Dj Set et avait donné un avant-goût d’une soirée qui allait s’éterniser jusqu’aux petites heures ! De mon côté le métier de photographe m’attendait afin de rendre disponibles les images de la journée. Je serais bien restée pour la fête mais je suis restée sage, une autre belle soirée nous attends !

    Crédit Photo: Llamaryon

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    Marie-Ève Fortier

    10 juillet 2015
    Festival OFF de Québec, Festivals, Nouvelles
    Festival OFF de Québec, Fred Woods, KPLR, Les Passagers, Oromocto Diamond, Paul Michelo, Walrus
  • [FESTIVAL] OFF 2015 – 9 juillet – Parvis de l’église Saint-Jean Baptiste

    [FESTIVAL] OFF 2015 – 9 juillet – Parvis de l’église Saint-Jean Baptiste

    Fire/Works

    Plusieurs personnes se sont déplacées pour le premier spectacle gratuit du OFF se tenant sur le parvis de l’église Saint-Jean Baptiste. En majorité composé de gens dans la mi-vingtaine et de jeunes familles, le public s’est assis sur les marches pour écouter attentivement les deux artistes programmés ce soir-là.

     

    19h – Fire/Works par Alice Beaubien

    Dans une ambiance chaude et humide, la formation Fire/Works nous a offert leur folk-rock psychédélique. Peu bavards avec le public au début, ils nous ont offert un set musical tout à fait convenable, ponctué cependant d’un ou deux petits problèmes techniques. Ils nous ont livré des compositions de leur dernier album paru à l’automne 2014 et de façon surprenante on sentait des notes de country. Deux petits enfants leur ont volé la vedette en tournoyant en rond comme des petits oiseaux sur des rythmes envoutants. À titre personnel, j’aurais préféré voir ce groupe dans une petite salle sombre afin d’apprécier pleinement toute la noirceur et l’envoûtement de leur musique.

     

    20h – Juste Robert par Marie-Ève Fortier

    Sculpteur de profession, Jean-Robert Drouillard nous a montré ses quelques compositions avec son groupe, sous le nom de Juste Robert, compositions qui viennent tout juste de prendre la forme d’un album à paraître bientôt. Avec un patois particulier, il nous chante la réalité de son quartier, de sa vie, entre deux extraits de livres qu’il lit au public attentif. Le tout est accompagné d’une base musicale solide aux sonorités rock, mais aussi un peu folklore et country. J’ai préféré ses chansons plus lentes et lancinantes, mais le public semble avoir eu un coup de cœur pour sa finale plus rock, avec Bulldozer et Des cordes. Simple, son univers est, tout comme le personnage, un brin sombre. Ça m’a pris un peu de temps pour accrocher à cause de sa façon particulière de chanter (qu’il n’a pas lorsqu’il parle), mais avec le temps je m’y suis habituée et j’ai pu apprécier sa musique, comme l’a visiblement fait le public qui l’applaudissait énergiquement à la fin du spectacle.

     

    Crédit Photo: Llamaryon

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    Marie-Ève Fortier

    10 juillet 2015
    Festival OFF de Québec, Festivals, Nouvelles
    Festival OFF de Québec, Fire/Works, Juste Robert
  • [ANNONCE] Milk & Bone de retour à Québec le 16 octobre

    [ANNONCE] Milk & Bone de retour à Québec le 16 octobre
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    Milk & Bone en session « La Fabrique Culturelle » au Festivoix de Trois-Rivière 2015. Crédit Photo : Jacques Boivin/ écoutedont.ca

    Au lendemain de l’incroyable performance au Festival d’Été de Québec qu’elles ont livrée, les deux femmes de Milk & Bone annoncent qu’elles seront de retour à Québec en octobre prochain. En effet, le duo formé de Camille Poliquin et Laurence Lafond- Beaulne présentera son premier album Little Mourning pour une troisième fois au spectateur de la ville de Québec. C’est donc le 16 octobre 2015 que Milk & Bone sera de retour sur scène, mais cette fois-ci du côté du Cercle – Lab Vivant. Ce sera le premier concert de Milk & Bone en tête d’affiche è Québec depuis Little Mourning. 

    Apres une année incroyablement chargée, Milk & Bone revient au bercail avec une tournée du Québec. Des arrêts dans plusieurs festivals, dont Osheaga, sont prévus et un spectacle au Théâtre Corona Virgin Mobile de Montréal est à l’agenda le 7 octobre prochain. Tels que mentionné, 2015 fut une année de changement pour les deux artistes. Après un lancement d’album important, des critiques favorables et bel accueil du public, Milk & Bone a fait des concerts aux États-Unis et en Europe pour promouvoir la sortie de Little Mourning.

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    Hier soir, Milk & Bone a lancé les festivités de l’Impérial Bell avant Foxtrott et Yelle. Selon les dires, la performance fut émouvante et enivrante. Les deux femmes savent comment toucher les cordes sensibles des spectateurs. C’était une performance de quarante-cinq minutes, incluant une reprise de Sufjan Stevens ainsi que la plupart des pièces de leur premier album. Nous avons bien hâte de voir ce concert en formule allongée au Cercle le 16 octobre prochain.

    Les billets sont en vente dès maintenant au coût de 17$+ frais de service. Ils sont disponible au Le Knock-Out, à la billetterie du Cercle et en ligne au www.lepointdevente.com. Les portes ouvrent à 19h00 au Cercle – Lab Vivant (228 St-Joseph Est) le 16 octobre prochain. Des invités spéciaux seront annoncés ultérieurement.

    Matthieu Paquet-Chabot

    10 juillet 2015
    Nouvelles
    District 7, District 7 production, KROY, Le cercle – lab vivant, Le Cerlce, Milk & Bone
  • [FESTIVAL] OFF 2015 – 8 juillet – spectacle d’ouverture au Sacrilège

    [FESTIVAL] OFF 2015 – 8 juillet – spectacle d’ouverture au Sacrilège

    17h30 – Sarahjane Johnston

    Sarahjane Johnston

    Dans le cadre intimiste qu’est le Bar du Sacrilège, Sarahjane Joshnston nous a offert son beau folk expérimental. «Elle fait tout toute seule» nous préviens l’une des responsables du OFF ; à coup de pédale de son la chanteuse enregistre ses beats de voix, des percussions, pour les intégrer par la suite à la chanson qu’elle va interpréter agrémenté de distorsions électroniques.

    «J’ai beaucoup vécu avant d’être ici» déclare toute impressionnée, l’artiste qu’on a pu voir au clavier de PopLéon (Malice EP) ou encore dans le projet très local Le St Jean Baptiste Country Club avant de faire son projet solo. Sur son soundcloud, on peut voir un beau panel de son travail enregistré qu’ on peut télécharger gratuitement.

    Sa voix soul nous accroche dès les premières notes – même si on a oublié de l’éclairer sous un projecteur… ! – et sa musique nous rappelle un peu Random Recipe, sans le côté ragers du flow. Elle nous offre des chansons avec des influences parfois pop, rock, country, et hip-hop (yeah!) qui rendent sa musique très riche.

    Chaque chanson commence par la même danse: elle enregistre un son (voix ou instrument) qu’elle fera répéter tout le long. Puis elle empoigne sa grosse guitare folk, parfois agrémentée de distorsions, pour accompagner des textes personnels et poétiques. On se laisse facilement embarquer dans cette chorégraphie de folk expérimental, même pour les non-initiés. Aussi, le petit grésillement de la guitare, presque une signature, nous accompagne tout le long du spectacle. Il n’est pas irritable, il en devient réconfortant, comme le fil de l’artiste française Camille.

    On notera que la percussion la plus originale utilisée est une casserole avec une cuillère en bois, qui personnellement m’a rappelé les premières notes de On the regular de Shamir – pour dire que c’est efficace. Sarahjane Johnston nous livre une musique riche et touchante, qui intègre avec finesse l’expérimentale, on a hâte d’écouter son premier album solo.

    Pour un aperçu de sa performance live, voici une petite vidéo, réalisée chez elle.

    Crédit Photo: Llamaryon

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    Alice Beaubien

    9 juillet 2015
    Festival OFF de Québec, Nouvelles
    Festival OFF de Québec, Le Sacrilège, Sarahjane Johnston
  • [FESTIVAL] OFF 2015 – 8 juillet – spectacle d’ouverture au Méduse

    [FESTIVAL] OFF 2015 – 8 juillet – spectacle d’ouverture au Méduse

    20h – Music for 18 musiciansMusic for 18 musicians (Steve Reich)

    Quoi de mieux pour commencer un festival inusité et riche comme le OFF qu’une pièce de Steve Reich, compositeur classique contemporain. D’une durée approximative d’une heure et regroupant 20 musiciens sur scène, Music for 18 musicians a été montée par EP4, l’ensemble Lunatik, le Pantoum «et beaucoup d’artistes invités», a voulu préciser Sophie Bernier, programmatrice du festival. Mme Bernier, tout comme les musiciens, semblait d’ailleurs très fébrile à l’idée de présenter la pièce : un choix audacieux, d’autant plus que la salle était pleine.

    Une fois le concert commencé, qui plus est, tout le monde s’est tu et les musiciens ont eu droit à une écoute exemplaire, ce qui serait une des caractéristiques du public du OFF, selon Mme Bernier. Il faut dire qu’ils eurent raison d’écouter : la pièce fût bien exécutée, et ses thèmes répétitifs, enveloppants, parvenaient rapidement à mettre ses auditeurs dans un état de transe. Curieusement, trois des instruments qu’on reconnaît le plus facilement en musique classique, soit clarinettes, violons et voix, m’ont semblé se mélanger et jouer avec un timbre si clair que cela donnait un son surréel. Ces trois vedettes du classique ont donc laissé place aux mélodies des nombreuses percussions (on y comptait plusieurs vibraphones et marimbas).

    Ce fut, à notre avis, une belle réussite, surtout que cette pièce classique constituait un défi pour les musiciens, son aspect répétitif et sa durée la rendant assez difficile à jouer.

     

    22h – Glenda Gould

    Glenda Gould

    Après en avoir initié plusieurs à la musique classique, il était maintenant venu le temps de la «désacraliser», ajouta Sophie Bernier en présentant Glenda Gould, un duo regroupant Mathieu Pelgag (connu pour avoir fait les arrangements musicaux de Klô Pelgag) et Sylvain Deschamps (VioleTT Pi). Ce soir-là, ils nous présentaient des extraits de pièces classique (autant du Bach que des pièces composées par Pelgag lui-même) transposées et revampées par une armée de synthétiseurs. Sympathiques, relax, ils invitèrent le public à venir s’asseoir tout autour d’eux sur scène, eux-mêmes assez par terre au milieu de leurs synthés.

    Encore une fois, le duo eût droit à une écoute exemplaire, et c’est ce que nécessitait leur musique pour en apprécier les nuances. Souvent à une vitesse folle, et avec des sons plus que variés me rappelant mon enfance jeu-vidéoesque, la transfiguration rendait souvent les pièces méconnaissables, remplies d’une bonne dose de bizarre. La Messe en si mineur de Bach prenait des allures glauques et fantomatiques (avec des timbres que j’associe personnellement à Luigi’s Mansion). Mon coup de cœur reste la reprise de Gaspard de la nuit de Ravel, bien que la marche funèbre de Purcell semble avoir été appréciée de plus d’un.

     

    23h – Blue Light Burlesque

    Encore devant une salle relativement pleine, cette fois-ci avec des chaises, l’animateur de Blue Light Burlesque a demandé au public combien de gens voyaient du burlesque pour la première fois : ils étaient nombreux et majoritaires. Eh bien, ils furent servis : les trois effeuilleuses invitées ont su montrer leurs charmes tantôt sous le thème du Mexique ou d’Elvis, tantôt avec des accessoires comme des appareils photo ou encore parfois simplement dans la grâce du style.

    Pour ma part, ayant déjà vu ce genre d’évènements, je puis dire qu’il était à la hauteur de mes attentes, mais le public m’a déçue. D’une part, non-initié, il était normal qu’il soit moins participatif que dans les autres soirées burlesques auxquelles j’ai assisté, mais d’autre part quelques-uns ont su se montrer franchement désagréables. Cependant, excepté ce petit accrochage, une majorité des auditeurs ont eu une belle écoute.

     

    Un succès, selon la programmatrice

    On a pu discuter quelques instants avec Sophie Bernier, pour avoir ses impressions sur la soirée d’ouverture. «Tri-om-phal», a-t-elle dit sans hésiter, en nous avouant avoir déjà beaucoup d’idées et de projets pour l’an prochain. Ils ont su oser beaucoup cette année, et comme chaque année ils ont pris le pari d’aller plus loin, explique-t-elle. Et le public a suivi cette année encore, ce qui leur donne le goût de pousser l’expérience un peu plus loin l’an prochain. C’est ce qui fait la particularité du OFF ainsi que de son public !

    Ainsi, si vous voulez découvrir de nouveaux groupes, de nouveaux domaines musicaux ou simplement apprécier un bon spectacle pour sa musique, n’attendez plus, il reste trois jours au OFF !

    Crédit Photo: Llamaryon

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    Marie-Ève Fortier

    9 juillet 2015
    Festival OFF de Québec, Festivals, Nouvelles
    Blue Light Burlesque, complexe Méduse, Ensemble Lunatik, EP4, Festival OFF de Québec, Glenda Gould, Le Pantoum, Mathieu Pelgag, Sylvain Deschamps
  • [ANNONCE] OUGHT lancera un deuxième album en septembre prochain!

    [ANNONCE] OUGHT lancera un deuxième album en septembre prochain!

    Le groupe montréalais OUGHT se passe maintenant de présentation. Après une année fulgurante en 2014, les montréalais sont prêt à affronter 2015 avec un nouvel album en poche. Sun Coming Down sera lancé le 18 septmbre 2015 sous l’étiquette de disque Constellation Records. Il fera suite à l’excellent album More Than Any Other Day qui a été acclamé par la critiques et le public.

    Après une année 2014 remplis de concerts aux quatre coins du globe, le groupe a préféré débuté 2015 avec un temps de relaxation pour être fin prêt à enregistrer leur deuxième essaie tant attendu. C’est au studio Hotel2Tango que la magie a opéré. Alternant entre le indie rock et le post-punk, Ought sait faire de grande chose avec peu de moyen. C’est d’ailleurs un des buts du groupe. L’esprit du studio peu organisé doit se sentir dans les compositions et en concert.

    Un premier extrait de l’album est dès maintenant disponible. Intitulé Beautiful Blue Sky, la pièce ne diverge pas des habitudes du groupe qui est habitué à de longues pièces (près de huit minutes).

    [soundcloud url= »https://api.soundcloud.com/tracks/212246903″ params= »auto_play=false&hide_related=false&show_comments=true&show_user=true&show_reposts=false&visual=true » width= »100% » height= »450″ iframe= »true » /]

    L’album sera lancé le lendemain du concert du groupe dans le cadre du festival POP Montréal le 17 septembre prochain. Le dernier passage dans la Capitale-Nationale du groupe remonte à juillet 2014 au Cercle. Un nouvel arrêt devrait être prévu suite au lancement de l’album.

    Il est possible de se procurer l’album en précommande en cliquant ici.

    Matthieu Paquet-Chabot

    7 juillet 2015
    Nouvelles
    Constellation Records, Le Cercle, Le cercle – lab vivant, Ought, Pop Montréal
  • [ANNONCE] Kodaline à l’Impérial Bell en septembre

    [ANNONCE] Kodaline à l’Impérial Bell en septembre

    C’est aujourd’hui que le groupe irlandais Kodaline a levé le voile sur l’itinéraire de leur prochaine tournée nord-américiane. Deux arrêts sont prévus au Québec, dont un dans la Capitale-Nationale. Le quatuor, formé de Steven Garrigan (chant, piano, guitare), Vinny May (percussions), Jason Boland (basse) et Mark Prendergast (guitare, piano) viendra présenter les pièces du nouvel album Coming Up For Air disponible depuis le 2 juin dernier. Cette performance, leur première visite à Québec en carrière, aura lieu à l’Impérial Bell le 25 septembre prochain. Le trio américain Good Old War réchauffera les planches dès 20h00 avant l’arrivée des Irlandais.

    Kodaline en n’est pas à sa première visite dans la province. En effet, le groupe s’est produit l’an dernier au festival OSHEAGA ainsi qu’en début d’année, deux fois plutôt qu’une, au Métropolis de Montréal.

    Le groupe embarque donc pour une tournée de vingt dates, échelonnés sur près d’un mois. Le tout débutera le 18 septembre à Atlanta pour se terminer à Anaheim le 14 octobre 2015. Un arrêt est prévu au superbe festival MRCY à Laval le lendemain de leur passage à Québec.

    Vous êtes intéressé à voir le groupe?

    Le concert est à l’Impérial Bell (252, rue Saint-Joseph Est) le 25 septembre 2015. Les billets sont au coût de 36$ à la billetterie de l’Impérial Bell ou sur le www.evenko.ca dès le 10 juillet.

    Matthieu Paquet-Chabot

    7 juillet 2015
    Nouvelles
    District 7, Evenko, Good Old War, Impérial, Impérial Bell, Impérial de Québec, Kodaline
  • Safia Nolin dévoile son premier album

    Safia Nolin dévoile son premier album

    L’auteure-compositrice-interprète Safia Nolin dévoilait aujourd’hui un second extrait de ce qui sera son premier album ainsi que quelques dates de concerts afin de lancer ce dernier. L’artiste, originaire de Québec, rend hommage à son patelin en intitulant son premier album Limoilou, une parution dont la réalisation a été confiée à Philippe Brault, un collaborateur qui gravite autour depuis qu’elle fût révélée au public de Granby lors du Festival International de la Chanson de 2012.

    Outre Philippe Brault à la réalisation, notons la présence sur le disque de son complice de scène Joseph Marchand (Forêt) ainsi que celle de Rick Haworth et Stefan Schneider (Bell Orchestre, The Luyas, Thus:Owls).

    Elle sera en concert ce soir à Laval, dans le cadre de la fête nationale du Québec, lancera son album le 10 septembre à Montréal et s’arrêtera au Cercle pour un concert de lancement de 16 septembre prochain. Les billets, au coût de 12 $, sont déjà en vente au Knock-Out, à la billetterie du Cercle et sur lepointdevente.com.

    D’ici là, visionnez le clip paru il y a deux mois pour la pièce « Igloo » ou encore, profitez-en pour écouter le tout nouvel extrait intitulé « Ce matin ». Fait à noter, les deux pièces sont offertes immédiatement sur bandcamp en échange d’une pré-commande de l’album (numérique, CD ou vinyle), qui devrait paraître le 11 septembre sur l’étiquette montréalaise Bonsound.

    François-Samuel Fortin

    23 juin 2015
    Albums, Nouvelles
  • Canailles de retour au Cercle!

    Canailles de retour au Cercle!

    11233338_676958635738374_1156611618330486409_oLa formation Canailles, qui vient tout juste d’enflammer Limoilou avec un autre concert énergique, reviendra nous voir cet automne après une tournée européenne, soit plus précisément le 23 octobre prochain à 20 hures au Cercle.

    Les billets sont déjà en vente au Knock-Out, à la billetterie du Cercle et sur Le point de vente.

    Ça tombe bien, le groupe a du nouveau matériel à présenter! Bien entendu, nous serons là pour vous en parler, mais pour seulement 15 $ en prévente, vous n’avez aucune espèce de raison de manquer ce spectacle festif et haut en couleur.

    On va d’ailleurs essayer de s’entretenir avec les membres du groupe à leur retour des vieux pays… On vous en reparle!

    Un spectacle présenté par District 7 production et Le Cercle – lab vivant.

    Jacques Boivin

    23 juin 2015
    Nouvelles
    Canailles, District 7 production, Le Cercle
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