Ce dimanche, le groupe torontois The Rural Alberta Advantage entreprend une tournée de la côte Est au Petit Impérial de Québec. Il vient nous présenter, entre autres, son plus récent album, l’excellent Mended With Gold, paru en automne dernier.
Si vous aimez l’indie pop lumineuse, vous devriez aimer ce trio de Toronto qui n’a pas vraiment d’équivalent, mais qui évolue dans les mêmes eaux que des groupes comme Hey Rosetta!, malgré un son beaucoup plus électrique (trio oblige). Mais vous y retrouverez les mêmes ingrédients de base : mélodies lumineuses, belles envolées, refrains fédérateurs, belle authenticité. Ne vous trompez pas : je pose quelques repères çà et là, mais le groupe possède sa propre personnalité!
C’est le premier passage du groupe au Québec depuis 2008, ainsi que sa première visite dans la vieille capitale.
En première partie, Kalle Mattson, de Sault Ste. Marie. La meilleure description que je pourrais vous donner pour son travail, c’est « Tom Petty meets The Decemberists ». C’est très intéressant et j’ai hâte d’entendre le tout live.
Les portes ouvrent à 19 heures, les prestations commencent à 20 heures. Ça va être bon. On va d’ailleurs être là. Et on aimerait bien vous dire « pardon, puis-je passer » pendant le spectacle! Billets en vente à la billetterie et sur le site Web de l’Impérial Bell.
Une présentation de District 7 production et Le cercle – lab vivant.
C’est du 17 au 22 mars 2015 que le volet musique de South By South West (SXSW) aura lieu à Austin, Texas. Qu’est-ce que SXSW? C’est la plus grosse messe musicale de nos voisins du sud. C’est surtout une vitrine pour les artistes émergents de partout dans le monde. Le but est simple : se démarquer des milliers de groupes et vendre son spectacle dans le but de convaincre des acheteurs potentiels. C’est aussi un endroit parfait pour réseauter pour les membres de l’industrie (musiciens, producteurs, journalistes, labels). Les concerts sont nombreux, courts et intenses.
Chaque année, il y a plusieurs événements mettant en vedette des Québécois. 2015 ne fait pas exception. Pop Montréal, M pour Montréal, Canadian Blast, Planète Québec ont tous annoncé leur présence sur place. Au total, c’est plus d’une quinzaine d’artistes du Québec qui se produiront à Austin.
Les noms à retenir, vous les connaissez très bien : Loud Lary Ajust, Milk & Bone, Heat, Will Butler, Solids, Les Marinellis, Bernhari, The Franklin Electric et Caféïne.
Soulignons la présence de Stromae. Le chanteur belge sera charmer nos voisins américains avec sa pop extravagante. C’est incroyable comment Stromae est sur une lancée aux États-Unis depuis le lancement de Racine Carrée. Il sera même du Coachella 2015.
Quoi retenir de la délégation québécoise de 2015? 3 constatations :
Le manque de représentation de la Capitale-Nationale
De l’électro
Peu de francophones
En effet, aucun artiste n’est issu de la Capitale-Nationale, et même, j’oserai dire, des régions du Québec en entier. Seulement la scène montréalaise est représentée. Dommage, car de nombreux groupes ont le potentiel de percée.
L’électro est très présent cette année pour représenter le Québec. En effet, nul autre que A-Trak sera sur place. Notons aussi la présence de Shash’U, Dave Lux, Kaytranada et The Black Tiger Sex Machine. Le 1/3 des artistes québécois sont des Djs.
Il est déplorable le manque de francophone sur place. En effet, sans les nommés (M pour Montréal, Pop Montréal) ont programmé des groupes n’étant même pas québécois. Je dois dire que cette pratique est décevante. J’adore la plupart des groupes ontariens programmés, mais ils n’ont pas leur place sur une soirée québécoise. Le but est de promouvoir notre culture, nos artistes. Le mélange de style, de langue est une représentation de notre réalité. Par contre, financer des artistes d’autres provinces est un choix douteux.
Bref, la délégation québécoise de 2015 est belle, mais elle manque de profondeur. C’est dommage, car il y a du talent au Québec, autant en français qu’en anglais. Espérons que les prochaines éditions du SXSW sauront accueillir plus de Québécois francophone que cette année.
C’est le 5 mars 2015, au Knock-Out, que l’organisation du festival Les Nuits Psychédéliques de Québec a annoncé la programmation de son édition 2015. Les organisateurs nous ont réservé des beaux noms qui vont faire crier les haut-parleurs du Cercle les 9, 10 et 11 avril prochain.
En tête d’affiche, notons la présence du groupe mythique The Fleshtones. Grosse prise pour le festival qui en est seulement à sa deuxième année. Le groupe est actif depuis 1976 et a su prouver à tous qu’il maitrise très bien le punk rock. Première présence à Québec depuis la parution de leur 22e (!), lancé en 2014. Une présence qui risque de plaire aux amateurs de punk de la Capitale-Nationale. Ils sont encore en forme, même après autant d’années en service, comme le témoigne ce vidéo, capté en 2014.
En plus de la présence du groupe new-yorkais, nous sommes heureux de revoir à Québec les Montréalais The Besnard Lakes. Groupe indie-rock, très souvent expérimental, le groupe roule sa bosse depuis 2003. Malgré que l’horaire complet ne soit pas encore public, le groupe a vendu la mèche sur les réseaux sociaux, ils seront sur scène le 10 avril à 22h30.
Du côté local, il y aura trois prestations issues de la région de Québec. Le groupe EP4 interprétera Drumming, une oeuvre de Steve Reich. De plus, Geneviève Savoie et Simon-Pierre Beaudet nous présenteront leurs compositions.
Finalement, il y a plus de 16 artistes qui fouleront les planches du Cercle. Dans la catégorie à ne pas manquer, notons la présence de Organ Mood, Mojo Wizard, Corridor, UUBBUURRUU, The Auras et Crosss.
Les laissez-passer trois jours, en vente, au coût de 30 $, sont disponibles au Knock Out, au Cercle et ici. Les trois jours de concerts seront présentés au Cercle, dès 20h00.
Le festival est présenté par Le Cercle, le Knock Out, CKRL et Best Western. L’horaire complet sera disponible dans les prochaines semaines.
Si vous habitez à Limoilou, il y a de bonnes chances que vous connaissiez Robbob qui, avec ses complices du Limoilou Libre Orchestra, égaye nos soirées d’été et réchauffe notre mois de février depuis quelques années déjà. Il y a même de bonnes chances que vous ayez entendu son plus récent album, Godzilla vs. Poutine, des chansons pleines d’images et d’humour bon enfant. C’est joyeux, c’est festif.
Vous comprendrez donc que les spectacles de Robbob et le Limoilou Libre Orchestra sont autant de petites fêtes qui se déroulent dans la bonne humeur.
Vendredi, le groupe aura l’occasion de propager sa bonne humeur sur le quartier Saint-Roch alors qu’il prendra possession du Cercle. En première partie, le bluegrass bien tendre de Wabo BBQ.
Une belle soirée pour à peine 10 $!
Les portes ouvrent à 20 heures, la fête commence à 21 heures. Amusez-vous bien!
Ce vendredi, le 27 février, Odile DuPont offrira la grande première de son nouveau spectacle, Accrocher les jupons, au Vieux Bureau de Poste de St-Romuald. Ce spectacle de chanson-théâtre, mettant en vedette la chanteuse ainsi que la comédienne Monika Pilon, a été mis en scène par Patric Saucier.
Si vous connaissez l’univers très (très) rose et un brin rétro d’Odile DuPont, vous savez que vous allez en voir et en entendre de toutes les couleurs. On nous promet un esprit cabaret et burlesque à la Olivier Guimond.
Vous ne la connaissez pas? Tiens, vlà le clip Le pinch à mon père!
Je sais, je suis un peu en retard, mais je viens d’entendre la nouvelle chanson du groupe de Québec Harfang intitulée Exposure. Vous savez quoi? C’est pas mal du tout! Ça se promène quelque part entre Patrick Watson et Thom Yorke. Je vous laisse juger par vous-mêmes :
Leur deuxième EP devrait être lancé le 21 avril prochain. Bien hâte d’entendre ça. Et de les voir en prestation.
Il n’est pas trop tard pour aller les voir ce soir (19 février) au Cégep de Sainte-Foy. Sinon, Vous pourrez vous reprendre le 24 avril au Cercle. Et au Festival d’été de Québec.
Le Festival d’été s’est associé à deux nouveaux événements dans le cadre de ses Prix FEQ, qui ont pour objectif de dénicher de nouveaux talents et de récompenser des artistes prometteurs. En plus du Printemps de Bourges et du Festival international de la chanson de Granby s’ajoutent les Francouvertes et les Syli d’Or de la Musique du Monde, présentés par Nuits d’Afrique.
À mon avis, c’est une maudite bonne nouvelle. L’année dernière, on a pu voir ainsi Billie Brelok et Sarah Cochrane, deux jeunes femmes prometteuses. Quand on connait tout le talent qui passe par les Francouvertes et le festival Nuits d’Afrique à Montréal, on ne peut que se réjouir.
Dans le quartier St-Jean-Baptiste, il y a un appartement où plusieurs destinées se sont croisées. Une sorte de repère pour les libres penseurs, les âmes en voyage et pour ceux qui vivent dans leur valises, ou plutôt qui se laissent porter par elles.
C’est un petit appartement au cachet rustique qui s’étend sur deux étages. Je me souviens d’y avoir rencontré Coroner Paradis il y a quelques années, un musicien-poète anarchiste, un sombre magicien de la prose, qui s’est exilé à Montréal. À l’étage du logement, il y a une poignée de petites chambres dans lesquelles habitent deux sœurs jumelles qui maîtrisent l’art du cirque. Calmes et souriantes, elles m’évoquent une rêverie peuplée de créatures de contes de fées. Toujours dans la partie supérieure de l’appartement, une nouvelle arrivée y fait sa place. Elle s’appelle Jane Ehrhardt et c’est une des musiciennes les plus actives de Québec, une sorte de légende du folk, si la ville de Québec peut se permettre de reconnaître une telle légende lorsqu’elle crée entre ses murs.
Retournons au rez-de-chaussée, si vous le voulez bien, pour rencontrer un autre nouveau venu dans cette bâtisse. Damon Hankoff.
Damon est un New-Yorkais venu étudier à Montréal sans savoir parler un mot de français et qui est resté par la suite. Il suit présentement une formation en lutherie à Québec et il y vit une immersion complète dans la francophonie. Je suis allé rencontrer l’américain pour son projet musical nommé étrangement Out of Sight of Land. En essayant de traduire le nom de son avatar musical, je me pose encore plus de questions. Une référence à l’inconnu? Lorsque nous sommes sur un bateau et que nous perdons de vue la terre, nous tombons sans repère, nous savons maintenant que nous ne pouvons compter seulement que sur nous-mêmes. En le questionnant sur son passé, je crois finalement comprendre ce qu’il sous-entend dans le nom qu’il a choisit pour son projet.
La musique fait partie de la vie de Damon depuis son enfance. Très jeune, ses parents l’inscrivent à une école secondaire des arts. À l’adolescence, son monde c’est le jazz. Il est autodidacte et devient multi-instrumentiste. Il étudie la théorie musicale à McGill et il évolue dans la scène jazz de Montréal. Dans ses cours, il doit choisir un nouvel instrument à apprendre. Sa mère, dans toute sa sagesse, lui conseille de choisir la contrebasse, car ça va lui permettre de jouer dans autant de concerts qu’il le veut. En plus d’accompagner des ensembles jazz à la contrebasse après ses études à Montréal, il gagne sa vie en chantant dans des chorales. Il adore la musique baroque et la musique de la renaissance.
Alors qu’il est de retour à New-York pour un séjour de quelques mois, il y a de ça 2 ans, il décide de commencer à travailler sur ses propres créations. De la musique qu’il a composé au piano, sur laquelle il travaille depuis des années. Il décide alors de sortir ses compositions de sa chambre pour les tester sur un public et quoi de mieux que le métro de New-York pour se pratiquer devant pleins de spectateurs. Il se rend vite compte qu’il ne peut pas toujours traîner son clavier dans le métro et c’est alors qu’il prend la décision d’adapter ses créations pour l’accordéon. Un choix original compte tenu de la saveur et de l’ambiance de ses chansons, qui sont loin d’être d’un registre folk. Transposer du piano ( un instrument avec lequel il a grandi et qu’il maîtrise bien ) à l’accordéon ( qu’il va apprendre à jouer par lui-même ) ne s’avère pas de tout repos. Il se pratique à chaque jour et ça va prendre un bon moment avant qu’il enregistre quelque chose. Et c’est peut-être là que nous pouvons retrouver la signification du nom Out of Sight of Land. D’assister à une dérive musicale contrôlée, de quelqu’un qui se place lui-même en territoire inconnu.
Qu’est-ce qui a été le plus dur à apprendre : l’accordéon ou le français ? Je pose la question à Damon sans trop de sérieux. Le français, qu’il me répond.
Le français, tu ne le maîtrises pas … like … T’es toujours en train d’apprendre, de franchir de nouvelles étapes. Tandis que l’accordéon, je peux apprendre à jouer une chanson très bien! Même s’il y a le vaste inconnu tout autour, je joue cette chanson là et je la joue bien. Tandis que le français, c’est n’importe quelle discussion que je vais tomber dans des concepts où est-ce que je n’arrive pas à m’exprimer, ou bien que j’aurais pu mieux le dire. En fait, les deux ( l’accordéon et le français ) sont des défis qui vont prendre toute une vie.
Fier d’une immersion totale à Chicoutimi qui a fait naître en lui des racines francophiles il y a de ça 10 ans, il allait les faire germer plusieurs années plus tard en déménageant à Montréal et ensuite à Québec pour ses études. Il a eu la chance de tomber sur des colocs amoureux de la langue française et musiciens, dont Julien Déry de Mauves, qui lui a demandé de les accompagner au piano à quelques reprises en show. Une occasion en or pour Damon de se faufiler dans la scène locale de Québec. Quelques petits concerts plus tard ( dont un remarqué au Festival OFF de Québec l’année passée ) et une tournée à moto de l’est du Canada, le jeune homme continue sur sa lancée. Il va sortir du nouveau matériel prochainement et il planifie une tournée à moto encore plus ambitieuse pour cette année.
La première édition de l’Hivernal de Baie-St-Paul se déroule dès ce jeudi 12 février et se terminera le samedi 14 février. En effet, ce nouvel événement mis sur pied par Le Festif! de Baie-St-Paul présentera des prestations spectaculaires au Musée d’art contemporain alors que le groupe de Londres Heymoonshaker, connu à l’échelle planétaire et Rich Aucoin, de Halifax, partiront le bal le vendredi 13 février. Il est important de souligner qu’il s’agira de la seule prestation au Québec cet hiver pour Rich Aucoin et le premier spectacle de la tournée de Heymoonshaker au Québec. Le 14 février, pour la St-Valentin le comité invite la population à venir danser sur la musique de DJ Champion (en dj-set) et du duo électronique montréalais Beat Market. Les deux soirées de spectacles seront spectaculaires et c’est une grande première dans l’histoire du Musée d’art contemporain. Les forfaits sont en vente au coût de 35 $ pour les deux soirs ou de 20 $ par soir.
Dany Placard, artiste établi du Québec, donnera une prestation intime dans la petite maison écologique Habitat 07 située au Quai de Baie-St-Paul en ouverture du festival le jeudi 12 février. 40 chanceux pourront le voir en prestation solo. Il reste seulement que quelques billets. Bloodshot Bill se donnera en spectacle au Tony et Charlo le même soir, pour seulement 5$ dès 22h.
Une grande journée de sculptures sur neige se déroulera le samedi 14 février en après-midi au parc extérieur situé entre le Carrefour culturel Paul-Médéric et le Presbytère de Baie-St-Paul. Feux de foyer, sculpteurs professionnels et amateurs, nourriture réconfortante et musique sont au rendez-vous dès 11h.
L’Hivernal accueillera des gens des 4 coins du Québec alors que des billets ont été vendus à Québec, Montréal, au Saguenay, sur la Côte-Nord et bien plus loin. Le comité invite tout d’abord la population de Baie-St-Paul à se déplacer en grand nombre à ce nouvel événement. Le comité est très fier de pouvoir présenter un spectacle de calibre international de haut niveau le vendredi 13 février et espère accueillir beaucoup de gens. La mascotte Yves Hernal sera également présente aux activités afin de prendre des photos.
Les billets sont en vente au www.hivernalbsp.ca ou dans les points de vente de Baie-St-Paul à l’Accommodation Baie-St-Paul, au Tony et Charlo ou au Musée d’art contemporain. Des billets seront également disponibles à la porte le soir de l’événement. Des « pantoufles » seront offertes aux spectateurs afin de protéger les plancher du Musée d’art contemporain.
Pour toute demande d’information : (418) 633-6194 ou info@lefestif.ca
Dans une autre vie, alors que je sévissais à CHYZ, le Scanner était un de mes endroits préférés. On y a dépensé je ne sais plus combien de centaines de dollars dans la table de babyfoot! On y a organisé je ne sais plus combien d’activités (bien sûr, pour pouvoir en profiter pour jouer au babyfoot, mais bon…). C’était (et c’est toujours) un incontournable de la scène musicale de Québec.
Eh ben voilà, le Scanner (291, rue St-Vallier Est) célèbrera le samedi 14 février son dix-huitième anniversaire, et pour célébrer, on ne fera pas dans la dentelle, non monsieur!
Au programme, une soirée garage bien sale, comme on les aime, avec Ponctuation et Cobrateens. Et un tirage de deux certificats cadeaux du Knock-Out!
Ça commence à 22 heures. L’entrée est 10 $ à la porte, mais si vous achetez vos billets en prévente au Knock-Out, il ne vous en coûtera que 7 $.
18e anniversaire du Scanner avec Ponctuation et Cobrateens
Le Scanner, 291 rue St-Vallier Est
Entrée : 10 $ à la porte, 7 $ en prévente au Knock-Out (832, rue St-Joseph Est)