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  • [Spectacle] Avec pas d’casque, Grand théâtre, 18 février 2017

    [Spectacle] Avec pas d’casque, Grand théâtre, 18 février 2017

    Juillet 2007, j’assiste pour la première fois à un spectacle d’un groupe qui deviendra central dans ma vie de mélomane: Avec pas d’casque. Le groupe assurait la première partie d’un concert acoustique de Malajube. C’était encore l’époque Trois chaudières de sang, et si mon souvenir est bon ils avaient cassé 1 ou 2 futures chansons qui devaient paraître sur l’excellent (je dis ça pour tous leurs albums officiels) Dans la nature jusqu’au cou. J’avais acheté quelques mois plus tôt leur premier disque après avoir écouté la chanson Débouler ensemble sur leur MySpace(!!!). J’avais été refroidi par les accents country du reste de l’album et initialement c’est ma copine qui faisait tourner le disque.

    Quelques années plus tard, j’ai vécu un moment musical hors du commun sur les rochers de l’Anse à la Barque avec le groupe devenu alors quatuor (c’était un des premiers spectacles de Mathieu Charbonneau avec le groupe, il jouait alors uniquement du baryton). Il faisait un temps d’une extraordinaire clémence pour le temps de l’année. Nous avions marché jusque là avec une bouteille de Riesling et le groupe avait offert une généreuse performance devant un public mi-terrestre mi-flottant, présentant entre autres Veiller le feu et Dommage que tu sois pris, deux chansons qui allaient paraître une douzaine de mois plus tard. À ce jour, c’est encore la quintessence pour le tripeux de musique que je suis; soit le fait d’entendre un groupe adoré performer des nouvelles chansons dans un décor frisant l’irréel. Inoubliable. Tout ça ponctué d’anecdotes concernant Bernard Adamus qui n’avait pas été choisi pour faire ce spectacle en raison selon lui du nom de leurs albums respectifs (Brun vs Dans la nature jusqu’au cou, quand même!)

    Depuis, je me suis toujours fait un plaisir d’assister aux concerts du groupe chaque fois qu’il s’installe pour un soir à une distance raisonnable de Limoilou. C’est qu’à l’inverse d’autres groupes, un spectacle d’Avec pas d’casque offre toujours une expérience unique. Bien qu’ils ne chamboulent pas la grille de chansons à chaque concert, il y a toujours des différences dans l’ordre de celles-ci en plus d’une ou deux surprises. J’ai déjà vu le spectacle actuel à quelques reprises et à chaque fois ils ont offert quelques chansons jouées plus rarement. À Baie-Saint-Paul c’était Si on change les équipes et Aloès dans une version onirique qui annonçait bien leurs nouvelles couleurs. C’est qu’avec l’ajout de Simon Trottier (qui officie également au sein de Fontarabie et Timber Timbre, rien de moins!) la musique du quintette est enrichie d’une subtile touche de complexité au niveau des textures.  Cet automne, au Petit Champlain, nous avions eu droit à une chanson inédite Le soleil se cherche du stationnement dans l’horizon, préalablement entendue dans la dernière émission de la très regrettée émission bandeapart. À l’Anti ce fut plutôt Walkie-Talkie et L’amour passe à travers le linge qui agrémentèrent ce spectacle définitivement plus physique… Fallait y être pour apprécier la dégaine de Stéphane Lafleur qui jouait à moitié debout (style Félix Leclerc) pour permettre aux nombreux spectateurs de l’apercevoir du fond de la salle. Bref, si tu es musicien et que tu viens quelques fois dans la même ville, tu auras sans doute 3-4 motivés qui viendront chaque fois. En changeant un peu le spectacle, tu t’assures qu’ils voudront revenir.

    Samedi dernier au Grand Théâtre, c’est dans une ambiance sereine et contemplative que le groupe a offert une autre performance unique bâtie autour d’Effets spéciaux. Stéphane Lafleur, fidèle à son habitude, y est allé de savoureuses interventions: « est-ce qu’il y en a qui sont ici contre leur gré? », a-t-il demandé avant d’y aller d’une théorie selon laquelle parfois un membre d’un couple se fait offrir un billet en première rangée par l’autre qui est souvent très motivé; ce qui a pour conséquence que la performance se fait parfois devant un spectateur qui a l’air de s’ennuyer ferme directement devant les musiciens.

    Sur scène un sixième membre, Guillaume Bourque, s’était ajouté à la clarinette basse. À la fin de sa première présence sur scène, il a provoqué malgré lui l’hilarité des autres musiciens lorsqu’il a quitté la scène plus tôt que prévu pour revenir dans les dernières secondes de ladite chanson (Défrichage) et quitter à nouveau promptement la scène sans avoir joué une seule note.

    Parlant plus tôt de chansons rarement jouées, nous avons eu droit à Deux Colleys et la superbe Spirographe (une demande spéciale d’une spectatrice) deux chansons planantes qui cadraient parfaitement dans la soirée feutrée. Gros coup de coeur aussi pour la version actuelle d‘en Attendant que ça paye qui bénéficie grandement des riches arrangements du groupe. Guillaume Bourque a aussi ajouté un spectaculaire solo à la finale pratiquement post-rock d‘Intuition#1, un rare mais précieux moment de délire musical.

    En guise d’épilogue, je me dois de mentionner que c’était aussi la première fois que j’amenais mes jeunes garçons dans un concert en salle. Il fallait voir leurs sourires quand le groupe jouait les premières notes de leurs coups de coeur. Le cadet a spontanément mentionné à la sortie: « wow, c’était vraiment cool comme spectacle ». L’ainé à tout de suite acquiescé avant de renchérir: « Oui c’était cool et j’ai vraiment trouvé ça drôle quand le gars (Guillaume Bourque) est parti trop vite et que le chanteur riait en finissant la chanson ». Comme premier souvenir de concert intérieur, je n’aurais définitivement pas su leur offrir mieux.

    Grille de chansons de la soirée au Grand Théâtre.

    Avec pas d’casque est de retour samedi le 4 mars à l’Anglicane. Peut-être une des dernières chances de voir le groupe performer pour cette tournée.

    Julien Baby-Cormier

    25 février 2017
    Région : Québec, Spectacles
    Avec pas d’casque, Grand Théâtre, Grosse boîte, Stéphane Lafleur
  • LES NUITS PSYCHÉDÉLIQUES DE QUÉBEC annoncent leur programmation

    LES NUITS PSYCHÉDÉLIQUES DE QUÉBEC annoncent leur programmation

    Les organisateurs des Nuits Psychédéliques ont annoncé la programmation de leur événement, qui aura lieu du 6 au 8 avril prochain au Complexe Méduse à Québec. 

    C’est la soirée thématique « Le Rêve Lucide » qui part le bal le jeudi 6 avril. On pourra apprécier Walrus et The Blaze Velluto Collection, qui en profite pour lancer Weatherman. Une autre soirée, « L’Acide Test », est proposée le 7 avril prochain dès 20 h avec les groupes Double Date with Death, DEAF, Le Vaisseau d’Or. Alex Calder, Crabe et The Highest Order seront aussi de la partie.

    Le 8 avril, c’est une soirée « La Cérémonie » où vont se produire les groupes Strange Broue, Dopethrone, The Mighty Megalodon, WTCHS et MHEDVED.

    Une consommation sera offerte à ceux portant une toge ou une cape noire.

    Les billets sont en vente sur lepointdevente.com.

    Marie-Ève Duchesne

    25 février 2017
    Nouvelles, Région : Québec
    Alex Calder, Blaze Velluto Collection, Crabe, DEAF, Dopethrone, Double Date With Death, Le Cercle, Le Vaisseau d’Or, MHEDVED, Nuits psychédéliques, Strange Broue, The Highest Order, The Mighty Megalodon, Walrus, WTCHS
  • Un rendez-vous psychédélique à ne pas manquer – Gladys Lazer, Tendre et Déception

    Un rendez-vous psychédélique à ne pas manquer – Gladys Lazer, Tendre et Déception

    Nos visages de mélomanes affamés avaient fondus au show de Yonatan Gat des Nuits Psychédéliques deux-mille-seize. On les a revus au FME en Abitibi durant l’été et cet automne à l’Anti avec toujours plus d’enthousiasme car le speed-psychédélisme de ces gars-là est un puissant addictif. Un an après, la formation de New York nous donne en cadeau son seul et unique batteur au nom de scène aussi stylisé que ses brûlantes apparitions sur scène. Gladys Lazer, fraîchement débarqué de la grosse pomme, viendra défoncer les planches du Temps Partiel ce prochain samedi quatre mars.

    Tu te demandes, spectateur éberlué, mais de quoi peut bien avoir l’air un batteur solo sans aucune guitare, sans voix, sans basse? Je vous confirme que notre homme n’a besoin d’aucune de ces béquilles pour monter un show d’une flamboyante intensité. Voyez plutôt.

    Veuillez noter qu’il sera également accompagné d’un projectionniste, qui titillera nos yeux de fioritures super-atomiques. L’expérience sera totale ou ne le sera pas.

    Les premières parties seront assurées par le groupe de Montréal, j’ai nommé Tendre, qui décrivent leur musique comme un « empilement de soft-garage-psychédélique qui rend cocktail ». Moi, ça me donne soif. Leur vidéo réalisée par Geneviève Lebleu est un délicieux voyage dans la pâte à modeler. Et pour clore un line-up déjà chargé, le petit nouveau band de Québec, Déception, viendra faire ses preuves sur les planches, c’est un sac à surprises que j’ai hâte de déballer.

    Arielle Galarneau

    24 février 2017
    Nouvelles, Région : Québec
    expérimental, Psychédélique, rock, Spectacle, temps partiel
  • Jérome Casabon bullshite l’vent!

    Jérome Casabon bullshite l’vent!

    Eh ben, Jérome Casabon donne de ses nouvelles!

    Le jeune auteur-compositeur-interprète de Québec nous offre un deuxième extrait solo intitulé Bullshiter l’vent qui, comme la marmotte qui annonce le printemps, annonce le lancement de l’album Pas pire content le 27 mars prochain.

    Pour accompagner la chanson pleine de rythme, un clip réalisé par Jean-David Rodrigue et tourné à Limoilou.

    Ça s’annonce prometteur pour Jérome!

    Jacques Boivin

    23 février 2017
    Nouvelles, Région : Québec
    Jérôme Casabon, Pas pire content
  • [SPECTACLE] Keith Kouna célèbre les 20 ans du Scanner, 18 février 2017

    [SPECTACLE] Keith Kouna célèbre les 20 ans du Scanner, 18 février 2017

    Samedi passé, c’était jour de fête au Scanner Bistro! Pour fêter les vingt ans du bar, on a invité Keith Kouna et sa bande, avec une telle valeur sûre, les organisateurs n’ont pas raté leur coup. Le Scanner, pour moi, c’est la place idéale où atterrir quand, après une soirée arrosée passée en haute-ville, t’as envie de t’arrêter prendre une bière pour la route à mi-chemin vers Limoilou. En plus, il y a la lampe chauffante. LA LAMPE CHAUFFANTE. Qui te permet le luxe immense d’oublier ton manteau d’hiver à l’intérieur le temps de fumer ta clope. C’est simple, les caraïbes ont leur ambassade au 291, St-Vallier Est.

    La soirée a débuté vers 23h30 et déjà, la salle était pleine à craquer puisque les fêteux ayant passé leur soirée au Cercle pour la Ligue Rock se sont rejoint après le show pour poursuivre ce que Xavier Caféine, Les Hôtesses d’Hilaire et Royal Caniche avaient commencés.

    – Ding dang dong!

    – Qui est là?

    – Des nouvelles tounes!

    Quel beau cadeau de fête que des chansons inédite du punk à cravate! Kouna prend le temps de nous apprendre les refrains pour être sûr qu’on les chante comme on aime chanter ses vieilles et moins vieilles chansons. Il nous invite au carnaval des animaux pour traire les vaches(!?) et ça fitte bien avec l’ambiance du parterre puisque la foule est rapidement devenue un cirque de chiens galeux et de chats de gouttières qui tètent non pas des pies de vache mais des bouteilles de whiskey et de la Death Valley(miam, c’est bon).

    Après nous avoir traités de mal-élevés, le party continue avec des pistes de ses deux autres albums Du plaisir et des bombes et Les années monsieur. J’ai quand même bien hâte à la sortie du prochain, pour mieux apprécier les paroles sans les hurlements du public!

    À ce stade-ci, votre humble serviteure est encore sèche de sa personne. Mais combien de temps cela va-t-il durer? Rester sec dans un show qui bouge autant, c’est comme compter sur les déneigeuses pour qu’elles fassent une bonne job. Ça marche pas, et au petit matin tu scrape tes bottes dans une flaque de slush. Youpi!

    J’ai juste failli perdre mes lunettes deux fois dans le slam, j’ai frôlé la commotion cérébrale après un surf un peu périlleux dans une foule éméchée, et mes vêtements ont eu besoin d’un bon lavage. Qu’est-ce qu’on ferait pas pour jouer les gonzos! Malgré quelques problèmes techniques (le claviériste s’est enfargé dans ses fils après un body-surfing un peu houleux et hop! une petite virée sur bandcamp pour se souvenir des paroles) la soirée était tout ce qu’on pouvait espérer de meilleur pour célébrer la réputation du Scanner. Vingt ans de folie et on souhaite que ça continue encore longtemps!

    Arielle Galarneau

    21 février 2017
    Région : Québec, Spectacles
    Keith Kouna, Scanner
  • [SPECTACLE] Les Soeurs Boulay, Impérial Bell, 17 février 2017

    [SPECTACLE] Les Soeurs Boulay, Impérial Bell, 17 février 2017

    Vendredi soir, c’était le deuxième passage des Soeurs Boulay à Québec de leur tournée mettant en vedette 4488 de l’Amour, leur récent opus mais, leur première présence sur les planches de l’Impérial, bien rempli pour l’occasion.

    D’ailleurs, Couteau à beurre, comme sur le disque, a lancé le spectacle attendu avec enthousiaste par un public de tous âges, majoritairement féminin. S’ensuivit une enfilade de chansons nouvelles et plus anciennes par les deux frangines , fort bien accompagnées par le talentueux Gabriel Gratton qui joue de tous les instruments en plus d’ajouter une touche masculine aux chants. La foule est en liesse en attendant les premiers accords de Par le chignon du cou, les pièces de l’album Le Poids des confettis semblant avoir conquis davantage le cœur des spectateurs qui leurs réservent les plus grosses réactions. On aura même droit à un mini-hommage de 2 chansons de Céline Dion, l’idole tant aimée des Sœurs Boulay. Le mélange de douceur et de morceaux plus énergiques est parfaitement dosé tout au long de la prestation.

    Sur scène, la complicité de la blonde Stéphanie et la brune Mélanie est palpable et contagieuse, se transmettant spontanément aux gens qui en redemandent, un certain Félix y ayant gouté gentiment plus que les autres. Cette belle symbiose profite à l’ainée et la cadette qui se tirent la pipe aisément et osent même le partage de confidences plus intimes à leur public chouchou. Cette chimie coule également dans le mariage d’accords de leurs voix superbement riches et des instruments variés qu’elles maitrisent efficacement. Il faut mentionner la très belle disposition scénique, décor et éclairage chaleureux, à l’image des Gaspésiennes d’origine.

    En cette semaine post-St-Valentin, il faisait bon de se blottir au chaud dans le réconfort des chansons des Sœurs Boulay, dans l’amour et la chaleur humaine que dégagent ces magnifiques et sympathiques jeunes femmes.

    Amylie

    En première partie, Amylie, auteure-compositrice-interprète et même réalisatrice de son troisième album, n’aura pas eu la tâche facile de réchauffer la salle de l’Impérial. Le public, encore lui, a préféré jaser malheureusement plutôt qu’entendre ce qu’elle avait de beau à nous offrir. Courageuse et en solo, elle a dû demander à la bruyante foule de se taire de façon courtoise, ce qu’elle ne fit que brièvement. Dommage car cette Amylie mérite qu’on la connaisse davantage et qu’on prête une oreille attentive aux jolies chansons qu’elle crée, au-delà de son tube Les Filles, qui a momentanément sorti les gens de leur exaspérante impolitesse, de plus en plus présente dans les salles de Québec.

    Amylie – Photo : Jacques Boivin
    Amylie – Photo : Jacques Boivin
    Amylie – Photo : Jacques Boivin
    Amylie – Photo : Jacques Boivin
    Amylie – Photo : Jacques Boivin
    Les soeurs Boulay – Photo : Jacques Boivin
    Les soeurs Boulay – Photo : Jacques Boivin
    Les soeurs Boulay – Photo : Jacques Boivin
    Les soeurs Boulay – Photo : Jacques Boivin
    Les soeurs Boulay – Photo : Jacques Boivin
    Les soeurs Boulay – Photo : Jacques Boivin
    Les soeurs Boulay – Photo : Jacques Boivin
    Les soeurs Boulay – Photo : Jacques Boivin
    Les soeurs Boulay – Photo : Jacques Boivin
    Les soeurs Boulay – Photo : Jacques Boivin

    Marie-Claude Rioux

    21 février 2017
    Région : Québec, Spectacles
    amylie, Impérial Bell, Les Soeurs Boulay
  • [SPECTACLE] Ligue Rock VI (Royal Caniche, Les Hôtesses d’Hilaire, Xavier Caféine), Le Cercle, 18 février 2017

    [SPECTACLE] Ligue Rock VI (Royal Caniche, Les Hôtesses d’Hilaire, Xavier Caféine), Le Cercle, 18 février 2017
    Xavier Caféine – Photo : Marion Desjardins

    On attendait le retour de la Ligue Rock avec impatience… eh bien, la série de trois concerts qui décrottent les oreilles commençait ce samedi soir au Cercle et cette soirée promettait: en plus de Royal Caniche et Les Hôtesses d’Hilaire, on a pu célébrer le dixième anniversaire de Gisèle, le désormais album classique de Xavier Caféine.

    Chose promise, chose due : des artistes en feu, un public plus qu’enthousiaste, de la bière qui coule à flots (chez vos humbles serviteurs aussi), ce fut une soirée mémorable.

    Royal Caniche

    Royal Caniche – Photo : Marion Desjardins

    Premier groupe de la soirée : un duo (Dany Nicolas et Benjy Vigneault) nommé Royal Caniche. Les gars décrivent leur musique comme du grunge de grange. Si vous trouvez ça étrange comme ça, il suffit de voir Nicolas jouer de ses instruments gossés dans une shed du Plateau pour comprendre. Musicalement, ça sonne comme comme si Kurt Cobain avait préféré les champignons magiques à l’héroïne. C’est sale, vraiment sale, mais c’est rythmé et explosif.

    Si Nicolas et Vigneault se montrent fantastiquement cabotins entre leurs chansons, ponctuant leurs interventions de nombreux jurons et poussant quelques blagues savoureuses, quand ils jouent, ils réussissent à remplir la salle avec leur musique et faire oublier qu’ils ne sont que deux. Même quand ils ont quelques petits pépins de moniteurs. Ça ne les a que rendus plus sympathiques.

    On va les surveiller, c’est en plein le genre de rock abrasif qui peut vous aider à déglacer une entrée!

    Les Hôtesses d’Hilaire

    Les Hôtesses d’Hilaire – Photo : Marion Desjardins

    Serge Brideau (en robe fushia) et ses comparses avaient concocté pour l’occasion un programme qui me semblait beaucoup plus rock que d’habitude (c’est peut-être juste moi ou le fait que j’étais installé juste à côté de Mico Roy et sa guitare de feu). Pendant près d’une heure, le groupe a offert une prestation endiablée où se sont succédés les morceaux les plus entraînants du répertoire hilairien. Moonshine, Eastbound and Down, Je me souviens des p’tits bouttes/Murdochville/Boule Boule (où on a levé les bras pour chatouiller les orteils du p’tit Jésus), il y étaient tous!

    On a eu aussi droit à la folle MDMA, où les musiciens se sont encore une fois démarqués par leur jeu tout en finesse (surtout dans la deuxième moitié de la chanson, toute instrumentale, où Brideau a quitté la scène pour laisser aux spectateurs la chance d’apprécier la guitare possédée de Roy, les claviers psychotroniques de Léandre Bourgeois, le jeu de basse solide de Michel Vienneau et la finesse du rythme de Maxence Cormier.

    C’est ensuite venu le temps de jouer quelques extraits du plus récent album, Touche-moi pas là, qui nous a donné une Super Chiac Baby qui nous a permis de crier SUPER CHIAC à tue-tête à la fin, Fais faillite et son refrain extrêmement cathartique, la tonne de briques de Machine à bière et une finale complètement folle sur… Regarde-moi, où la fameuse machine à boucane du Cercle a fait des siennes et transformé la salle en un immense banc de brouillard où on ne voyait absolument plus rien! J’étais à moins d’un mètre de Mico et pourtant, je ne le voyais PAS DU TOUT! En règle générale, on aurait sacré après l’abus de boucane, mais cette fois, l’ironie était trop belle : comment veux-tu qu’on te regarde, Serge, quand on ne te voit pas?

    Vous savez, j’ai vu Les Hôtesses d’Hilaire près d’une dizaine de fois en un peu plus d’un an et demi. Chaque fois, ils étaient meilleurs que la fois précédente. C’était encore vrai samedi soir : nos rockeurs acadiens préférés ont présenté une prestation rodée au quart de tour où tout était absolument parfait – même les trucs involontaires comme la machine à boucane… Je ne suis pas le seul à avoir aimé : le public, qui était surtout là pour Xavier Caféine, a plus qu’apprécié sa découverte.

    Tant mieux. Hilaire Brideau peut être fier de ses hôtesses!

    Xavier Caféine

    Xavier Caféine – Photo : Marion Desjardins

    L’organisateur de la Ligue Rock, Sébastien Collin, avait envie de frapper un grand coup cette année : convaincre Xavier Caféine, plus habitué à regarder en avant qu’en arrière, à donner une série de spectacles pour célébrer le dixième anniversaire de son premier album solo, Gisèle. Pour ce faire, Caféine s’est monté un groupe de feu : Samuel Caféine et Alex Crow à la guitare, Vincent Peake à la basse, Marie-Anne Arsenault aux claviers et le légendaire Michel « Away » Langevin à la batterie. Avec une telle équipe, Caféine n’avait qu’à faire ce qu’il fait le mieux : établir le contact avec ses fans en chantant leurs chansons préférées.

    Je vous avoue que je n’avais pas beaucoup écouté Gisèle à sa sortie, ce n’est que tout récemment que j’ai découvert cet album et je devais être une des huit personnes au Cercle qui ne connaissait pas ses chansons par coeur. Même si je ne me sentais pas tout à fait dans le coup, le seul fait d’entendre ces mélodies accrocheuses interprétées avec une précision chirurgicale suffisait pour me satisfaire. Si je n’étais pas fan avant, en sortant, je l’étais devenu!

    On a eu la chance d’entendre l’intégrale de Gisèle, mais Xavier Caféine avait quelques surprises pour son (généreux) rappel, dont une chanson dont je me souvenais bien : Tu ne peux pas partir… On a terminé ça sur un message des plus optimistes avec La vie est belle, question de partir avec un sourire.

    Grandiose.

    Cette première soirée était un succès sur toute la ligne. On se donne rendez-vous samedi prochain (25 février) pour une autre soirée de rock : Deux Pouilles en cavale, Lesbo Vrouven et Les Breastfeeders. Pour en savoir plus : http://liguerock.com.

    Royal Caniche – Photo : Marion Desjardins
    Royal Caniche – Photo : Marion Desjardins
    Royal Caniche – Photo : Marion Desjardins
    Royal Caniche – Photo : Marion Desjardins
    Royal Caniche – Photo : Marion Desjardins
    Royal Caniche – Photo : Marion Desjardins
    Royal Caniche – Photo : Marion Desjardins
    Royal Caniche – Photo : Marion Desjardins
    Les Hôtesses d’Hilaire – Photo : Marion Desjardins
    Les Hôtesses d’Hilaire – Photo : Marion Desjardins
    Les Hôtesses d’Hilaire – Photo : Marion Desjardins
    Les Hôtesses d’Hilaire – Photo : Marion Desjardins
    Les Hôtesses d’Hilaire – Photo : Marion Desjardins
    Les Hôtesses d’Hilaire – Photo : Marion Desjardins
    Les Hôtesses d’Hilaire – Photo : Marion Desjardins
    Les Hôtesses d’Hilaire – Photo : Marion Desjardins
    Les Hôtesses d’Hilaire – Photo : Marion Desjardins
    Les Hôtesses d’Hilaire – Photo : Marion Desjardins
    Les Hôtesses d’Hilaire – Photo : Marion Desjardins
    Les Hôtesses d’Hilaire – Photo : Marion Desjardins
    Les Hôtesses d’Hilaire – Photo : Marion Desjardins
    Les Hôtesses d’Hilaire – Photo : Marion Desjardins
    Xavier Caféine – Photo : Marion Desjardins
    Xavier Caféine – Photo : Marion Desjardins
    Xavier Caféine – Photo : Marion Desjardins
    Xavier Caféine – Photo : Marion Desjardins
    Xavier Caféine – Photo : Marion Desjardins
    Xavier Caféine – Photo : Marion Desjardins
    Xavier Caféine – Photo : Marion Desjardins
    Xavier Caféine – Photo : Marion Desjardins
    Xavier Caféine – Photo : Marion Desjardins
    Xavier Caféine – Photo : Marion Desjardins
    Xavier Caféine – Photo : Marion Desjardins
    Xavier Caféine – Photo : Marion Desjardins
    Xavier Caféine – Photo : Marion Desjardins
    Xavier Caféine – Photo : Marion Desjardins

    Jacques Boivin

    21 février 2017
    Région : Québec, Spectacles
    Le Cercle, Les Hôtesses d’Hilaire, Ligue Rock, Royal Caniche, Xavier Caféïne
  • [PHOTOS] Raton Lover, lancement de « Le sens du vent », District Saint-Joseph, 14 février 2017

    [PHOTOS] Raton Lover, lancement de « Le sens du vent », District Saint-Joseph, 14 février 2017

    En plein jour de la Saint-Valentin (et en pleine Bourse Rideau), le groupe de Québec Raton Lover a lancé publiquement son deuxième album Le sens du vent (album qu’on n’a pas trop détesté, d’ailleurs…). Le District Saint-Joseph était plein de fans et d’amis et le coeur était à la fête! Toujours guidés par leur mascotte Bruno Savard, nos amis ratons ont offert une prestation sympathique, montrant que comme promis, leurs chansons sonnaient aussi bien sur scène que sur disque.

    Ça a commencé fort avec Pawné ton âme, qui malgré son début tout en douceur, gagne rapidement en intensité. Le photographe avait des frissons! Après avoir joué quelques autres chansons de l’album, le groupe a invité quelques amis à monter sur scène pour chanter quelques chansons, notamment Éric Dion (Dans l’Shed), Antoine Lachance (qui a chanté Les yeux fermés), Samuele (qui a profité de l’occasion pour faire faire une petite chorégraphie aux gars) et Pierre Guitard!

    Tout le monde était ben, ben, ben content de retrouver leurs amis qui aiment frencher des Françaises. Le show s’est terminé dans la foule, sur Le divan des coeurs brisés. Maintenant, on veut un show complet!

    Voici quelques photos de la soirée :

    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin

    Jacques Boivin

    20 février 2017
    Région : Québec, Spectacles
    Antoine Lachance, Dans l’shed, District St-Joseph, Éric Dion, Le sens du vent, Pierre Guitard, Raton Lover, Samuele
  • [SPECTACLE] Chocolat et Pure Carrière au Cercle, 16 février 2017

    [SPECTACLE] Chocolat et Pure Carrière au Cercle, 16 février 2017
    Pure Carrière – Photo : Nicolas Padovani

    Le Cercle s’offrait une maudite belle soirée de rock aux tendances psychédéliques jeudi soir. D’abord, le groupe local pantoumois Pure Carrière a offert ses pièces aux tendances slacker-math-rock (si une telle chose peut exister) devant une foule hautement attentive.  Les pièces sont courtes et punchées, les lignes mélodiques de Jean-Michel Letendre-Veilleux sont volontairement brouillonnes; ajoutons à cela la basse convaincante (et certaines fois le vocal) de Laurence Gauthier Brown et on se retrouve  avec un power-trio pas mal efficace et qui était en harmonie avec le spectacle principal qui allait suivre. Ils présentaient essentiellement les pièces de leur premier EP intitulé E.P.1 peuplé de pièces aux noms savoureux tel POP LA PILL et surtout Né Fucké qui nous a permis d’avoir une belle discussion post-concert à savoir si la toune parlait de naissance ou d’un nez bizarre.

    Chocolat – Photo : Nicolas Padovani

    Bien que j’aie assisté à de nombreux concerts de Jimmy Hunt, c’était la première fois depuis une lointaine vitrine de la Bourse Rideau (avec les défunts Bonjour Brumaire et Mimosa) que je voyais le quintette Chocolat. Après avoir entendu d’excellents commentaires au sujet de leur spectacle donné au Pantoum cet automne, c’était un devoir de ne pas les manquer cette fois. C’est un groupe en parfaite cohésion qui est venu défendre le matériel issu de l’excellent Rencontrer Looloo paru l’automne dernier. L’album qui flirte avec un classic-rock bien assumé en se gardant de tomber dans les clichés propres au genre gagne sans surprise en puissance sur scène. Les gros riffs enterrent comme sur l’album les vocaux délicieusement nonchalants et réverbés de Hunt et une grande cohésion était audible pendant l’ensemble de la performance. L’ajout de saxophone par Christophe Lamarche-Ledoux pendant les pièces Les pyramides et Golden Age est fort pertinent et il y a Emmanuel Éthier qui fait comme toujours un travail splendide à la guitare notamment pendant Ah Ouin et Les géants. Le groupe est complété par Ysaël Pépin à la basse et Brian Hildebrand à la batterie qui se démènent quant à eux sans relâche. Parfois avec d’aussi talentueux musiciens on se retrouve devant un rock un peu cérébral, mais Chocolat c’est une affaire viscérale. Le fait saillant de la soirée est survenu en ouverture du rappel lors de la prestation de la pièce Looloo; une grosse chanson qui permet à chacun des membres de s’éclater. Le groupe a offert une généreuse performance le pied au plancher toute la soirée devant une très belle foule au Cercle que j’aime particulièrement en formule rock comme lors de cette délicieuse soirée de février.

    Pour écouter le nouveau EP de Pure Carrière c’est ici.

    Pure Carrière – Photo : Nicolas Padovani
    Pure Carrière – Photo : Nicolas Padovani
    Pure Carrière – Photo : Nicolas Padovani
    Pure Carrière – Photo : Nicolas Padovani
    Pure Carrière – Photo : Nicolas Padovani
    Pure Carrière – Photo : Nicolas Padovani
    Pure Carrière – Photo : Nicolas Padovani
    Pure Carrière – Photo : Nicolas Padovani
    Pure Carrière – Photo : Nicolas Padovani
    Pure Carrière – Photo : Nicolas Padovani
    Pure Carrière – Photo : Nicolas Padovani
    Pure Carrière – Photo : Nicolas Padovani
    Pure Carrière – Photo : Nicolas Padovani
    Pure Carrière – Photo : Nicolas Padovani
    Pure Carrière – Photo : Nicolas Padovani
    Pure Carrière – Photo : Nicolas Padovani
    Pure Carrière – Photo : Nicolas Padovani
    Pure Carrière – Photo : Nicolas Padovani
    Pure Carrière – Photo : Nicolas Padovani
    Pure Carrière – Photo : Nicolas Padovani
    Pure Carrière – Photo : Nicolas Padovani
    Pure Carrière – Photo : Nicolas Padovani
    Pure Carrière – Photo : Nicolas Padovani
    Pure Carrière – Photo : Nicolas Padovani
    Pure Carrière – Photo : Nicolas Padovani
    Pure Carrière – Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat – Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat – Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat – Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat – Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat – Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat – Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat – Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat – Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat – Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat – Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat – Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat – Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat – Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat – Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat – Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat – Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat – Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat – Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat – Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat – Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat – Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat – Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat – Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat – Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat – Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat – Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat – Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat – Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat – Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat – Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat – Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat – Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat – Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat – Photo : Nicolas Padovani

    Julien Baby-Cormier

    18 février 2017
    Région : Québec, Spectacles
    Chocolat, Jimmy Hunt, Le Cercle, PURE CARRIÈRE
  • [Rideau] Compte rendu, 15 février 2017

    [Rideau] Compte rendu, 15 février 2017
    La Fête – Photo : Nicolas Padovani

    Dernière journée de couverture de la 30e Bourse Rideau pour nous. On voit enfin la ligne d’arrivée du marathon. Nous n’avons quand même pas boudé notre plaisir : nous avons encore vu plusieurs artistes que vous aimerez peut-être découvrir ou redécouvrir!

    OFF Rideau – 5 à 7 présenté par Le Pantoum au Cercle

    Par Nicolas Padovani

    Georges Ouel – Photo : Nicolas Padovani

    Georges Ouel

    Venu de Montréal seul avec sa guitare acoustique, Georges amène avec lui un folk très doux, parfois triste et des paroles fantastiques. L’intonation de la voix, les accords manouches et le tempo rapide des chansons m’ont fortement rappelé un autre Georges du passé (Brassens de son nom). En 20 minutes, l’homme a réussi à créer une intimité pendant sa performance avec un public extrêmement attentif. Humain.

    Renard Blanc – Photo : Nicolas Padovani

    Renard Blanc

    La claque dans la gueule du Off Rideau en ce qui me concerne. Je n’arrive pas à les classer tellement ils mélangent beaucoup de genres musicaux : c’est progressif, post-rock, ambient et ils réussissent à garder le mélange très dynamique et propre. Le lien avec l’audience est facilement maintenu.

    Animal.

    La Fête – Photo : Nicolas Padovani

    La Fête

    Pendant toute leur performance, j’ai bien aimé le pull du bassiste.
    Mais non mais honnêtement ca me gêne, je tombe sur le groupe que je suis depuis leur premier show au Pantoum, dont j’ai fait un remix de leur chanson Gagner Rien et un des membres est rédacteur sur le site où tu te trouves présentement, tu me vois franchement dire du mal ? Ah si, le seul t-shirt qu’ils avaient à la table de merch, c’était des horloges avec des testicules. Monstre.

    Vitrine Rideau – Impérial Bell

    Par Jacques Boivin

    Dalton Télégramme – Photo : Jacques Boivin

    Dalton Télégramme

    Nous avons commencé cette vitrine avec une formation liégeoise, Dalton Télégramme, qui fait du folk à saveur européenne. Contrebasse, banjo, guitares, flûte à bec, planche à laver, tout y passe, comme on devait s’y attendre. On reconnaît dans les compositions du groupe les moments les plus festifs Louise attaque (sans le côté parfois bordélique), mais il y a une petite touche bien nord-américaine qui vient rendre le tout plus accessible à nos chastes oreilles. Paraît que les gars ont été fortement inspirés par Lisa! Le chanteur, Quentin Maquet, ponctue les chansons d’interventions humoristiques et bien chaleureuses (les gars sont belges, après tout).

    Dawn Tyler Watson – Photo : Jacques Boivin

    Dawn Tyler Watson

    On passe du folk au blues : au tour de la bête de scène Dawn Tyler Watson de nous montrer l’étendue de son talent. L’artiste née en Angleterre, mais résidant à Montréal, est venue accompagnée de Ben Racine et de son excellent band de blues. On a eu droit à un 20 minutes d’une rare intensité qui a connu son meilleur moment avec un brin de gospel qui a fait bondir les (si sages) délégués de leurs sièges! Elle sera de retour au Théâtre Petit-Champlain en mars prochain.

    Bellflower – Photo : Jacques Boivin

    Bellflower

    J’avais bien hâte de voir Em Pompa et ses amis sur une scène où ils allaient pouvoir respirer un peu (ils sont huit, après tout)! Ceux qui craignaient la baisse d’énergie qui aurait pu découler de la succession de la machine de guerre qu’était Dawn Tyler Watson ont dû ravaler leurs paroles, parce que la pop orchestrale de Bellflower a été du bonbon, tant pour nos oreilles que pour nos yeux. Une des formations à surveiller si jamais le groupe passe dans votre coin (notamment en première partie de Bears of Legend le 11 mars).

    Vitrine présentée par Heavy Trip – Le Cercle

    Helena Deland – Photo : Marion Desjardins

    Helena Deland

    Pour débuter cette dernière fin de soirée à la Bourse Rideau, on opte pour la douce et magnifique voix d’Helena Deland accompagnée de ses comparses, dont Mathieu Bérubé qu’on a pu voir plus tôt cette semaine.

    Foule attentive et très nombreuse, les quelques pièces de Deland ouvrent en beauté la porte au rock de Heat.

    Heat – Photo : Marion Desjardins

    Heat

    J’ai manqué les quelques opportunités de revoir le groupe dans la dernière année. J’étais donc bien heureuse de voir leur nom sur la programmation de la soirée. Armés de leur magnifique enseigne néon, Heat débutent leur prestation avec leur sérénité habituelle qui m’a d’ailleurs toujours intriguée. L’assistance hoche la tête, les membres de Deland et Chocolat dansent: on sent bien l’effervescence qu’a créé Rideau cette semaine.

    Chocolat – Photo : Marion Desjardins

    Chocolat

    Le clou de la soirée: Chocolat ! Je dois l’avouer, depuis la sortie de leur nouvel album Rencontrer Looloo, c’est pas mal ce qui tourne en boucle chez moi sans que je me tanne. Ils étaient prêts pour nous faire un set d’une heure et demie, mais malheureusement ils ont été limités à 40 minutes: ce qui est déjà plus que ce à quoi je m’attendais. Et quel set ! C’était complètement fou! On n’aurait pu demander mieux. Rendez-vous ce soir au Cercle pour un spectacle complet, satisfaction assurée !

    La Fête – Photo : Nicolas Padovani
    Georges Ouel – Photo : Nicolas Padovani
    Georges Ouel – Photo : Nicolas Padovani
    Georges Ouel – Photo : Nicolas Padovani
    Renard Blanc – Photo : Nicolas Padovani
    Renard Blanc – Photo : Nicolas Padovani
    Renard Blanc – Photo : Nicolas Padovani
    Renard Blanc – Photo : Nicolas Padovani
    Renard Blanc – Photo : Nicolas Padovani
    Renard Blanc – Photo : Nicolas Padovani
    Renard Blanc – Photo : Nicolas Padovani
    Renard Blanc – Photo : Nicolas Padovani
    La Fête – Photo : Nicolas Padovani
    La Fête – Photo : Nicolas Padovani
    La Fête – Photo : Nicolas Padovani
    La Fête – Photo : Nicolas Padovani
    La Fête – Photo : Nicolas Padovani
    La Fête – Photo : Nicolas Padovani
    La Fête – Photo : Nicolas Padovani
    La Fête – Photo : Nicolas Padovani
    La Fête – Photo : Nicolas Padovani
    La Fête – Photo : Nicolas Padovani
    La Fête – Photo : Nicolas Padovani
    La Fête – Photo : Nicolas Padovani
    La Fête – Photo : Nicolas Padovani
    La Fête – Photo : Nicolas Padovani
    La Fête – Photo : Nicolas Padovani
    La Fête – Photo : Nicolas Padovani
    Dalton Télégramme – Photo : Jacques Boivin
    Dalton Télégramme – Photo : Jacques Boivin
    Dalton Télégramme – Photo : Jacques Boivin
    Dalton Télégramme – Photo : Jacques Boivin
    Dalton Télégramme – Photo : Jacques Boivin
    Dalton Télégramme – Photo : Jacques Boivin
    Dalton Télégramme – Photo : Jacques Boivin
    Dalton Télégramme – Photo : Jacques Boivin
    Dalton Télégramme – Photo : Jacques Boivin
    Dawn Tyler Watson – Photo : Jacques Boivin
    Dawn Tyler Watson – Photo : Jacques Boivin
    Dawn Tyler Watson – Photo : Jacques Boivin
    Dawn Tyler Watson – Photo : Jacques Boivin
    Dawn Tyler Watson – Photo : Jacques Boivin
    Dawn Tyler Watson – Photo : Jacques Boivin
    Dawn Tyler Watson – Photo : Jacques Boivin
    Bellflower – Photo : Jacques Boivin
    Bellflower – Photo : Jacques Boivin
    Bellflower – Photo : Jacques Boivin
    Bellflower – Photo : Jacques Boivin
    Bellflower – Photo : Jacques Boivin
    Bellflower – Photo : Jacques Boivin
    Bellflower – Photo : Jacques Boivin
    Bellflower – Photo : Jacques Boivin
    Bellflower – Photo : Jacques Boivin
    Bellflower – Photo : Jacques Boivin
    Bellflower – Photo : Jacques Boivin
    Bellflower – Photo : Jacques Boivin
    Bellflower – Photo : Jacques Boivin
    Helena Deland – Photo : Marion Desjardins
    Helena Deland – Photo : Marion Desjardins
    Helena Deland – Photo : Marion Desjardins
    Helena Deland – Photo : Marion Desjardins
    Helena Deland – Photo : Marion Desjardins
    Helena Deland – Photo : Marion Desjardins
    Helena Deland – Photo : Marion Desjardins
    Helena Deland – Photo : Marion Desjardins
    Helena Deland – Photo : Marion Desjardins
    Helena Deland – Photo : Marion Desjardins
    Helena Deland – Photo : Marion Desjardins
    Helena Deland – Photo : Marion Desjardins
    Helena Deland – Photo : Marion Desjardins
    Heat – Photo : Marion Desjardins
    Heat – Photo : Marion Desjardins
    Heat – Photo : Marion Desjardins
    Heat – Photo : Marion Desjardins
    Heat – Photo : Marion Desjardins
    Heat – Photo : Marion Desjardins
    Heat – Photo : Marion Desjardins
    Heat – Photo : Marion Desjardins
    Heat – Photo : Marion Desjardins
    Chocolat – Photo : Marion Desjardins
    Chocolat – Photo : Marion Desjardins
    Chocolat – Photo : Marion Desjardins
    Chocolat – Photo : Marion Desjardins
    Chocolat – Photo : Marion Desjardins
    Chocolat – Photo : Marion Desjardins
    Chocolat – Photo : Marion Desjardins
    Chocolat – Photo : Marion Desjardins
    Chocolat – Photo : Marion Desjardins
    Chocolat – Photo : Marion Desjardins
    Chocolat – Photo : Marion Desjardins
    Chocolat – Photo : Marion Desjardins
    Chocolat – Photo : Marion Desjardins
    Chocolat – Photo : Marion Desjardins
    Chocolat – Photo : Marion Desjardins
    Chocolat – Photo : Marion Desjardins
    Chocolat – Photo : Marion Desjardins
    Chocolat – Photo : Marion Desjardins

    Équipe ecoutedonc.ca

    16 février 2017
    Bourse Rideau, Région : Québec, Spectacles
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