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    Stockholm : La nouvelle chanson de Harfang

    Harfang – Photo : Marion Desjardins
    Le prochain album de Harfang, Laugh Away the Sun, s’en vient à grand pas et sera lancé en janvier prochain. En attendant, la formation de Québec nous offre un deuxième extrait intitulé Stockholm après la fort jolie et planante Flatline.

    Une chanson plus fougueuse, plus rythmée, qui donne même le goût de faire quelques pas de danse. Samuel montre une fois de plus toutes les nuances de sa (magnifique) voix. De leur côté, Antoine, Alexis, David et Mathieu font ce qu’ils font de mieux : avec leurs instruments, ils nous engagent dans un feu d’artifice d’émotions.

    En plus de la chanson, les gars nous présentent un vidéoclip (qui vaut la peine d’être vu) réalisé par Antoine Bordeleau.

    Il semble bien que 2017 sera une année faste pour nos amis. On va suivre ça de très, très, très près.

    Jacques Boivin

    14 décembre 2016
    Nouvelles, Région : Québec
    Boîte Béluga, Harfang, Stockholm
  • [SPECTACLE] Chris Cohen et Andy Shauf à l’Anti

    [SPECTACLE] Chris Cohen et Andy Shauf à l’Anti

    C’est en une soirée très froide de ce décembre le dix que le navire de Chris Cohen et Andy Shauf s’échoue sur les rives de l’Anti de Québec le temps d’une dernière prestation, celle qui clôt leur longue tournée canadienne.

    Comme beaucoup de gens qui connaissent l’artiste de près ou de loin, j’ai été d’abord happée il y a quelques semaines par l’hypnotisante The Magician. Une chanson comme un trousseau de clés, juste assez pop pour aguicher l’oreille d’un grand nombre, juste assez étrange pour susciter la curiosité. Et c’est avec plaisir que l’on ouvre la porte dont Shauf nous tend la poignée. Une invitation à découvrir son univers riche en mélodies captivantes, ses textes d’incertitudes, d’hivers trop longs, d’amours et de solitudes.

    La première chose que j’ai fait en franchissant les portes, ce fût d’aller vérifier s’il y avait un étui de violon sur la scène. Il n’y en avait pas. J’ai soupiré; ç’aurait été trop beau. Je ne vois pas de clarinette non plus, tant pis! C’est pourtant la clarinette qui ajoute ses mélodies très distinctives à l’album The Party et The Bearer of Bad News; je vous invite à écouter les versions studio pour les apprécier. Il faut savoir que les chansons composées par le musicien blond l’ont été en forme de one-man band : il a joué presque tous les instruments et enregistré dans un petit studio d’abord chez ses parents en Saskatchewan, puis en Allemagne et enfin à Toronto, tout ça quasiment tout seul. Ç’aurait été trop demander d’avoir des arrangements scéniques complets pour un compositeur qui commence à peine à se faire connaître. Malgré ce dénuement, mes chers mélomanes, je peux vous dire qu’à la fin de cette soirée, j’eu la certitude que la perfection a besoin d’au moins quelques défauts pour briller. Aucun violon, ni même de clarinette, mais une musique qui vibre et qui pleure tout aussi bien.

    Il a invité pour l’accompagner en tournée Chris Cohen. Le chanteur et compositeur du Vermont nous introduit à l’ambiance par sa voix posée, aérienne et ses mélodies doucement psychédéliques qui m’ont rappelées le son des albums de Damon Albarn, le compositeur britannique, particulièrement sur l’album The Good, the Bad and the Queen. Accompagné de musiciens tout à fait sur la coche, on se laisse porter. Je complimente l’accrocheuse Caller No.99 et la plus calme mais non moins belle Drink from a Silver Cup. En notre époque de lamentations et de grincements de dents, on a besoin de musique douce qui nous fait oublier, le temps d’une nuit et plus, le désordre ambiant. Mission accomplie.

    Chris Cohen se met sur la pointe des pieds pour chanter ses notes aigues. Comme s’il voulait mieux se rapprocher des nuages qui l’ont inspirés.

    Andy Shauf arrive sur scène. Tout petit, les cheveux comme un rideau derrière lequel il voudrait bien se cacher, il se penche contre sa guitare comme si c’était une veste pare-balles. Alexander All Alone ouvre le show, c’est l’histoire d’un gars qui s’en va fumer une cigarette dehors et qui tombe raide mort à terre. Comme ça, frette sec. Moi j’ai ris un peu, j’sais pas pour les autres. Ça donne le ton.

    On enchaîne avec la très bleue Early to the Party. C’est à partir de là que je me suis ennuyée du violon présent sur la track originale. Mais on oublie rapidement les versions studios quand on contemple la justesse avec laquelle les arrangements ont été faits pour la scène. Simples mais terriblement efficaces, c’est différent. Agréablement différent. La simplicité de l’orchestration nous laisse tout le plaisir d’apprécier le talent indiscutable du jeune musicien pour la composition. Pour être sûr que ses idées originales soient bien adaptées sur scène, il s’est entouré de musiciens d’exception.

    Le drummer, particulièrement, porte sur ses épaules la rythmique impeccable du show. Olivier Fairfield qu’il s’appelle, un gars qui joue avec Timber Timbre et FET.NAT. Si vous désirez, gens de Québec, apprécier davantage son drum, je vous conseille de prendre rendez-vous au Pantoum ce prochain samedi le dix-sept. Il propose un rythme très juste, jusque dans les silences, qui sont d’ailleurs excquis puisque le public s’est enfin donné le luxe de se taire et de respecter la voix très douce de Shauf. On se serait cru dans une église. Dans les espaces entre deux beats qui se laissent désirer, à la musique espacée de silences attentifs, où on retient notre souffle jusqu’à la prochaine note. Parce que ce sont dans les silences que l’on mesure la beauté du bruit.

    Entre deux tounes, malgré une réputation de petit parleur, j’ai réussi à soutirer un secret bien gardé du chanteur aux longs cheveux blonds.

    W h a t   k i n d   o f   s h a m p o o   d o   y o u   u s e ?

    O h ,   P a n t e n e P r o – V   d o e s   i t   f o r   m e .

    Andy Shauf, ce n’est pas que du bruit, bien qu’un non-anglophone peut y trouver parfaitement son compte avec des mélodies si bien arrangées. Mais Shauf, c’est avant tout une écriture. Parfois, son style me rappelle l’album Still Crazy After All These Years de Paul Simon. Il parle sans censure de toi et moi. De tes peines d’amour et de ma solitude, de tes conneries et de mes joies. Dans Quite Like You, tu te prends à aller consoler cette fille qui verse une larme parce que son crush ne s’intéresse pas à elle comme elle voudrait. To You te rappelle la fois où, un peu saoûl et plus ou moins confiant, tu a avoué ton amour à cet autre qui, en réalité, se foutait de ta gueule. Dans The Worst In You, tu cherches désespérément ta blonde qui a disparue dans une maison remplie de monde pis tu te demandes sérieusement si elle veut juste pus te voir la face.

    A r e   y o u   r u n n i n g   a r o u n d   o r   j u s t   r u n n i n g   a w a y ?

    Sur Eyes of Them All t’as envie de danser comme si absolument personne te regardait, parce que tu t’en crisse et que tu t’habilles et tu fais bien tout ce que tu veux et que c’est très bien comme ça. Jenny Come Home raconte l’histoire d’un gars qui trompe sa blonde et qui finit par le savoir accidentellement, tout ça dans un tone très joyeux, clin d’oeil à l’humour sombre de l’artiste.

    A n d   w h e n   y o u   o p e n e d   t h e   d o o r ,

    Y o u   s a w   a   p a i r   o f   s h o e s   y o u   n e v e r   s e e n   b e f o r e .

    Okay, Andy Shauf c’est pas Prince. Ce gars habite une scène autrement qu’avec l’intention d’impressioner. Quand tu écris et compose aussi bien, t’as pas besoin de faire un seul move de danse pour agrémenter ta chanson et c’est très bien comme ça. Par ailleurs, j’ai trouvé une superbe harmonie entre les musiciens sur scène. Le bassman, le claviériste et le batteur regardaient souvent le chanteur avec un réel désir de maintenir une communion musicale. Échangeant sourires complices de musiciens qui ont fait longue route et qui ont encore du gros fun à jouer ensemble.

    La ballade de Wendell Walker a fermé la scène. Le spectacle a commencé avec une mort subite puis s’est terminé avec un meurtre passionel. Entre les deux, l’amour, la fin du monde, de l’alcool pis des cigarettes. Si c’est tu pas un beau et étrange condensé de la vie, je sais pas ce que c’est.

    Andy Shauf, un gars sur qui garder un oeil, (plutôt les deux!) pour les prochaines années et plus.

    Arielle Galarneau

    14 décembre 2016
    Nouvelles, Région : Québec, Spectacles
    Andy Shauf, chris cohen, Indie folk, the magician, the party
  • [PHOTOS] Marie-Eve Roy (+ Mathieu Bérubé), L’Anti Bar et spectacles, 8 décembre 2016

    [PHOTOS] Marie-Eve Roy (+ Mathieu Bérubé), L’Anti Bar et spectacles, 8 décembre 2016
    Marie-Eve Roy, L’Anti Bar et spectacles, 8 décembre 2016

    À peine deux semaines après avoir fait la première partie d’Avec pas d’casque au Petit-Champlain et à L’Anti, voilà Marie-Eve Roy (Vulgaires Machins) de retour dans la petite salle de la rue Dorchester, cette fois accompagnée de Manuel Gasse, pour nous présenter les chansons de Bleu Nelson, son album solo aux antipodes de sa vie précédente.

    Même si on avait bien aimé les prestations en solo de Roy, il faut admettre que la seule présence d’un autre musicien avec elle ajoutait beaucoup de piquant à ses chansons. Elles étaient toujours aussi douces, mais les petits riffs de Gasse et les harmonies vocales ajoutaient beaucoup aux chansons qu’on avait entendu toutes nues à peine quelques jours plus tôt. On a eu quelques frissons pendant la toute douce Pleure dans mon cou. Et on s’est senti un peu vieux en reconnaissant immédiatement Simply the Best, reprise d’une chanson de… Tina Turner. Ajoutons à cela une petite chanson d’Indochine en rappel (Le baiser) et on a eu une jolie petite prestation.

    La seule ombre au tableau : il n’y avait pas énormément de spectateurs dans la salle… Malgré cela, il faut admettre que les spectateurs présents, eux, avaient vraiment envie d’être là et écoutaient religieusement Roy et Gasse. Personnellement, c’est tout ce qui compte pour passer une fichue belle soirée.

    Mathieu Bérubé

    Mathieu Bérubé, L’Anti Bar et spectacles, 8 décembre 2016

    Lui, on l’avait déjà vu en formation complète au Festif cet été. Bérubé nous a offert plus tôt cet année le magnifique album Saudade, et on avoue avoir été charmés quand on l’a vu en prestation cet été. Cette fois, il devait défendre ses chansons tout seul, comme un grand. Avec sa voix grave et ses chansons douces, il n’a pas besoin de bouger d’un bord à l’autre de la scène pour attirer l’attention. Il s’est même permis de nous présenter un petit bout de chanson en préparation… et de prendre une demande spéciale en fin de prestation.

    Mathieu m’a annoncé qu’il serait de retour cet hiver. Dès qu’on a une annonce officielle, on va vous en parler. Promis!

    Mathieu Bérubé, L’Anti Bar et spectacles, 8 décembre 2016
    Mathieu Bérubé, L’Anti Bar et spectacles, 8 décembre 2016
    Mathieu Bérubé, L’Anti Bar et spectacles, 8 décembre 2016
    Mathieu Bérubé, L’Anti Bar et spectacles, 8 décembre 2016
    Mathieu Bérubé, L’Anti Bar et spectacles, 8 décembre 2016
    Mathieu Bérubé, L’Anti Bar et spectacles, 8 décembre 2016
    Mathieu Bérubé, L’Anti Bar et spectacles, 8 décembre 2016
    Marie-Eve Roy, L’Anti Bar et spectacles, 8 décembre 2016
    Marie-Eve Roy, L’Anti Bar et spectacles, 8 décembre 2016
    Marie-Eve Roy, L’Anti Bar et spectacles, 8 décembre 2016
    Marie-Eve Roy, L’Anti Bar et spectacles, 8 décembre 2016
    Marie-Eve Roy, L’Anti Bar et spectacles, 8 décembre 2016
    Marie-Eve Roy, L’Anti Bar et spectacles, 8 décembre 2016
    Marie-Eve Roy, L’Anti Bar et spectacles, 8 décembre 2016
    Marie-Eve Roy, L’Anti Bar et spectacles, 8 décembre 2016
    Marie-Eve Roy, L’Anti Bar et spectacles, 8 décembre 2016
    Marie-Eve Roy, L’Anti Bar et spectacles, 8 décembre 2016
    Marie-Eve Roy, L’Anti Bar et spectacles, 8 décembre 2016
    Marie-Eve Roy, L’Anti Bar et spectacles, 8 décembre 2016
    Marie-Eve Roy, L’Anti Bar et spectacles, 8 décembre 2016

    Jacques Boivin

    12 décembre 2016
    Région : Québec, Spectacles
    L’Anti Bar et spectacles, marie-ève roy, Mathieu Bérubé
  • [Apéros FEQ + Album] Les autoportraits magnifiquement sculptés de Juste Robert

    [Apéros FEQ + Album] Les autoportraits magnifiquement sculptés de Juste Robert

    On n’avait pas encore eu la chance de vous parler du premier album de Juste Robert intitulé Des Autoportraits et lancé en octobre dernier. Shame on you, Boivin! Shame on you! Profitons donc de son passage au District Saint-Joseph le 30 novembre dernier pour faire d’une pierre, deux coups.

    Des autoportraits

    Juste Robert - Des autoportraits (P572)
    Juste Robert – Des autoportraits (P572)

    Le sculpteur Jean-Robert Drouillard a commencé à gratter la guitare sur le tard. Puis il a commencé à composer des chansons « pour la cuisine ». Sous le nom de plume Juste Robert, le voilà qui nous offre un premier album magnifiquement ciselé qui cadre parfaitement avec l’automne (et le début de l’hiver). Des chansons longuement cogitées, travaillées dans leurs moindres détails, capables de susciter chez l’auditeur toute la gamme des émotions.

    Aidé d’une bande de musiciens talentueux et chevronnés et d’un solide duo de réalisateurs (La Police – Hugo Lebel et Jim Dumas), Drouillard interprète ici ses chansons d’une manière qui fait hérisser le poil sur les bras. Sa voix, qui n’est pas sans rappeler celle d’un Michael Stipe (R.E.M.), sa prononciation particulière, ses mélodies poignantes, tout est là pour mettre en valeur des textes qui viennent nous chercher là où ça fait mal.

    Sur Fleur, il déclare fougueusement : Tout ce que tu fais est une fleur / Une tempête de neige / Une étoile boréale / Tout ce que tu fais est une chanson / Une chanson de Cohen / Un autre gâteau au citron. Le genre de déclaration d’amour un brin bouleversante. Ma blonde aimerait ça que je compare tout ce qu’elle fait à un gâteau au citron! Je prends des notes, mais bon, ça n’aura jamais la sincérité ni l’urgence de cette chanson.

    Juste Robert est un grand sensible, ça paraît, même quand il se permet de rocker sur L’embâcle, qui se passe près de l’Auberivière, là où il y a la vie, où il y a ton coeur, là où il ramasse les débris d’une rivière qui a le motton. Musicalement, difficile encore une fois de ne pas faire de liens avec R.E.M. Le même genre de rock un brin engagé, très intelligent, entraînant, où les guitares électriques sont omniprésentes (ça fait du bien, mettons que ce 2016 n’est pas un grand crû de ce côté).

    Les bijoux continuent de se succéder l’un après l’autre. Océan (toute douce), Ça soufflait (qui passe comme un coup de vent), Golden Storm (encore une fois, il réussit à toucher droit au coeur avec des mots simples et une musique entraînante), Qui de nous deux (grand moment de vulnérabilité), Des pissenlits de lumière (le titre est évocateur)…

    Ma pièce préférée (et celle de plusieurs), c’est Il pleut des cordes, longue ballade qui s’installe lentement et qui gagne lentement en intensité jusqu’à ce que Drouillard répète en criant Le coeur comme un parc à chien avec des yeux de Labrador. Des yeux de Labrador, ce sont les yeux humides qu’on a écoutant toute la beauté de cette chanson, de son solo de guitare (par Jean-Michel Dumas). Il se dégage une telle puissance dans ce seul morceau, une telle rage qui sort, comme si l’embâcle du début de l’album se libérait ici tout d’un coup!

    L’album se termine en douceur, avec une version ralentie de Ça soufflait et la fort jolie Nous sommes ta meute. Une belle façon de ralentir le rythme cardiaque après nous avoir chamboulés!

    Un album résolument urbain qui respire toutefois le grand air. Des images fortes, comme celles qu’il crée dans ses sculptures. Des autoportraits est un album magnifique d’un artiste qui sait comment créer toute la gamme des émotions.

    [bandcamp width=100% height=120 album=1253247754 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small track=2775318761]

    L’apéro FEQ

    C’est accompagné de trois musiciens que Juste Robert se présente sur la scène du District Saint-Joseph. Il va commencer fort avec Océan. Le public écoute religieusement pendant que les enfants (y’en avait quelques-uns) ont les yeux ronds! En neuf chansons, presque toutes tirées de Des autoportraits, le grand gaillard a facilement conquis le public et les juges (n’oublions pas que les apéros FEQ sont aussi un concours!) avec son folk-rock aussi sensible que mobilisateur.

    Je ne serais pas surpris de voir Juste Robert à la grande finale. Parce qu’il interprète ses chansons comme il les compose et les enregistre : avec coeur et intensité. Et beaucoup de talent.

    À bientôt, sculpteur de mots doux!

    Juste Robert – District Saint-Joseph (Apéro FEQ), 30 novembre 2016
    Juste Robert – District Saint-Joseph (Apéro FEQ), 30 novembre 2016
    Juste Robert – District Saint-Joseph (Apéro FEQ), 30 novembre 2016
    Juste Robert – District Saint-Joseph (Apéro FEQ), 30 novembre 2016
    Juste Robert – District Saint-Joseph (Apéro FEQ), 30 novembre 2016
    Juste Robert – District Saint-Joseph (Apéro FEQ), 30 novembre 2016
    Juste Robert – District Saint-Joseph (Apéro FEQ), 30 novembre 2016
    Juste Robert – District Saint-Joseph (Apéro FEQ), 30 novembre 2016
    Juste Robert – District Saint-Joseph (Apéro FEQ), 30 novembre 2016
    Juste Robert – District Saint-Joseph (Apéro FEQ), 30 novembre 2016
    Juste Robert – District Saint-Joseph (Apéro FEQ), 30 novembre 2016
    Juste Robert – District Saint-Joseph (Apéro FEQ), 30 novembre 2016
    Juste Robert – District Saint-Joseph (Apéro FEQ), 30 novembre 2016
    Juste Robert – District Saint-Joseph (Apéro FEQ), 30 novembre 2016

    Jacques Boivin

    7 décembre 2016
    Albums, Région : Québec, Spectacles
  • [SPECTACLE] Bellflower, Vieux Bureau de poste, 3 décembre 2016

    [SPECTACLE] Bellflower, Vieux Bureau de poste, 3 décembre 2016
    Bellflower, Vieux Bureau de poste, 3 décembre 2016
    Bellflower, Vieux Bureau de poste, 3 décembre 2016

    La formation montréalaise Bellflower a choisi l’intimité du Vieux Bureau de poste de Saint-Romuald pour terminer son année 2016 en beauté. Bon, c’est un peu loin de Limoilou, mais on a toujours apprécié la chaleur dégagée par cette salle et la qualité d’écoute des spectateurs. En plus, après avoir vu Em Pompa et sa bande au Festival d’été de Québec (un coup de coeur), on pouvait difficilement résister à l’invitation qui nous a été lancée d’assister au spectacle.

    Entre Limoilou et St-Ro, deux questions trottaient dans la tête de votre pas très humble serviteur : est-ce que les curieux allaient répondre à l’appel? Les huit membres du groupe ne se sentiraient-ils pas un peu à l’étroit sur la petite scène du VBDP? On n’a pas tardé à avoir une réponse aux deux questions!

    Tout d’abord, la salle était presque pleine pour accueillir le groupe. Du joli quand on sait que ce samedi était particulièrement chargé côté offre de spectacles dans la région! Quant à la deuxième question, les huit membres de la formation semblaient tout à fait heureux, comme cela semble être l’habitude.

    Après être montés sur scène avec le sourire fendu jusqu’aux oreilles, les musiciens se sont lancés sans plus attendre sur une A Thousand Miles (qui lance également l’excellent The Season Spell). Oh que le bonheur qu’ils dégageaient tous étaient contagieux! Que ce soit aux voix, aux claviers, à la guitare, à la batterie et aux percussions, ainsi qu’aux instruments à vent, tout le monde prenait son pied, ce qui décuplait le bonheur des gens assis dans la salle qui suivaient le rythme en hochant de la tête et en tapant du pied.

    Bellflower, Vieux Bureau de poste, 3 décembre 2016
    Bellflower, Vieux Bureau de poste, 3 décembre 2016

    Le mélange de folk, de pop indé, de jazz, de soul, et j’en passe, prend parfaitement et malgré la grande complexité des morceaux et l’immense richesse des arrangements, rien ne semble déplacé, même ces petites clochettes que Pompa et Kathryn Samman font tinter à un certain moment. Malgré la douceur et la mélancolie qui peuvent souvent se dégager des magnifiques pièces, le côté percussif du groupe permet de maintenir le rythme et les vents (flûte, sax, trompette, entre autres) apportent une chaleur qui nous tient bien réveillés.

    Même pendant les longs jams, personne ne s’ennuie et c’est avec surprise qu’on se rend compte qu’on est rendu à l’entracte!

    Après une pause d’une quinzaine de minutes, nous sommes de retour, le groupe aussi, et on reprend là où nous avions laissé, c’est-à-dire une prestation douce, chaleureuse, entrecoupée de jams et de prouesses de la part des musiciens (dont un Jérôme Beaulieu particulièrement en forme, même s’il était caché derrière son clavier). On a fait connaissance avec quelques chansons du premier album (The Lotus Factor, qui vaut le détour lui itou). On apprend que le batteur, William Côté, est originaire de Lévis. Ah, c’est ça, ils sont un peu « à la maison »! On entre dans le trip du groupe. Je me retourne, même les têtes les plus grisonnantes hochent de la tête au rythme de la musique!

    Après un rappel sur Preaching Demons, on se dit qu’on aurait pu prendre quelques autres chansons. On regarde l’heure, et on se rend compte que le temps a juste passé mauditement vite.

    Bellflower repart en tournée en 2017. Avec un peu de chance, on aura peut-être la chance de revoir le groupe à Québec… on l’espère!

    [bandcamp width=100% height=120 album=2892210078 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small]

    Bellflower, Vieux Bureau de poste, 3 décembre 2016
    Bellflower, Vieux Bureau de poste, 3 décembre 2016
    Bellflower, Vieux Bureau de poste, 3 décembre 2016
    Bellflower, Vieux Bureau de poste, 3 décembre 2016
    Bellflower, Vieux Bureau de poste, 3 décembre 2016
    Bellflower, Vieux Bureau de poste, 3 décembre 2016
    Bellflower, Vieux Bureau de poste, 3 décembre 2016
    Bellflower, Vieux Bureau de poste, 3 décembre 2016
    Bellflower, Vieux Bureau de poste, 3 décembre 2016
    Bellflower, Vieux Bureau de poste, 3 décembre 2016
    Bellflower, Vieux Bureau de poste, 3 décembre 2016
    Bellflower, Vieux Bureau de poste, 3 décembre 2016
    Bellflower, Vieux Bureau de poste, 3 décembre 2016
    Bellflower, Vieux Bureau de poste, 3 décembre 2016

    Jacques Boivin

    5 décembre 2016
    Région : Québec, Spectacles
  • [Nouvelle] Dévoilement de détails sur le Mois Multi

    [Nouvelle] Dévoilement de détails sur le Mois Multi

    Le Mois Multi a lancé une partie de programmation le 29 novembre dernier. Il aura lieu du 2 au 17 février à Québec. 

    La programmation complète sera disponible à compter du 11 janvier prochain à la salle Multi du Méduse, à Québec.

    Cette année, une belle diversité de pays sont représentés dont l’Allemagne, la Colombie, l’Italie, le Royaume-Uni, le Canada et le Québec. Les artistes Karina Smigla-Bobinski, Marswalkers, Quiet ensemble, Kelly Richardson, Marla Hlady, Steve Bates, Le bureau de l’APA et Herman Kolgen participeront à cette édition du festival.

    Le thème de cette édition par la commissaire Ariane Plante est le réenchantement du monde. Il propose une réflexion collective et qui mise sur la nécessité d’être ensemble, a-t-elle déclarée.

    Il y aura deux premières mondiales en ouverture le 2 février. En effet, Herman Kolgen (QC) présentera Impakt, «une performance audiovisuelle et balistique qui questionne notre rapport de proximité avec les objets en opposant violence et magnificence». Du 2 au 4 février, Le bureau de l’APA (QC) offrira une performance indisciplinée avec Entrez nous sommes ouverts. 

    Plusieurs vernissages auront lieu le 18 février, durant le festival.

    Pour plus d’informations, visitez le site Web du festival. 

    Marie-Ève Duchesne

    4 décembre 2016
    Festivals, Nouvelles, Région : Québec
    Mois multi
  • [Spectacle] Basia Bulat au Théâtre Petit Champlain

    [Spectacle] Basia Bulat au Théâtre Petit Champlain
    Basia Bulat (photo d'archives)
    Basia Bulat (photo d’archives- crédit: Jacques Boivin)

    Le Petit Champlain a enfilé ses plus beaux habits hivernaux et a enchanté Basia Bulat après un passage à la Bourse Rideau en février au Cercle. L’artiste montréalaise d’adoption terminait sa tournée 2016 à Québec.

    Presque à pleine capacité, la foule était attentive à la première partie Sam Patch, le projet solo de Tim Kingsbury d’Arcade Fire. Le groupe a joué de nouvelles pièces d’un album à paraître cet hiver. Dès la première chanson, en hommage aux manifestants de Standing Rock, le groupe a su charmer le public avec l’aide de Basia Bulat pour les back vocals. Autant rock, que country, Sam Patch a réchauffé le Petit Champlain.

    Sitôt arrivé sur scène, l’énergie contagieuse de Basia Bulat rayonnait et était palpable. Beaucoup plus pop que ses derniers albums, Good Advice, son quatrième album, permet à l’artiste de s’éclater sur scène. In The Name Of, suivie par Long Goodbye et La La Lie sont bonifiées et font danser le public. Le lancer du tambourin, lance-t-elle à la blague, permet d’exorciser des démons avant d’enchaîner avec Time.

    Entre les pièces, la chanteuse installée à Montréal, s’est amusée à parler à la foule dans un français quasi impeccable. La voix légèrement enrouée de Basia Bulat est toujours aussi juste et sert aussi bien les nouvelles chansons que les plus anciennes. Heart of My Own et Five, Four ont été légèrement revampées pour leur donner une nouvelle couleur qui leur va bien.
    Le public a rendu l’appareil à la chanteuse et l’a chaleureusement applaudi entre les chansons et au rappel. Par la suite, Tim Kingsbury l’a accompagné à la guitare sur Tall Tall Shadow et ils ont enchainé avec sa reprise de La Balade à Toronto de Jean Leloup, qui a été joliement interprétée et très bien reçue par les fans.

    Pour clore le spectacle, Bulat a sortie son autoharp de 101 ans, qui malgré tout sonne comme un neuf, pour jouer The Shore devant une foule captivée et silencieuse.

    Le spectacle était autant énergique que méditatif sur certaines pièces comme The City With No Rivers ou The Shore. Il n’y a pas à dire, Basia Bulat sait charmer son public et il le lui rend bien.

    Marie-Ève Duchesne

    4 décembre 2016
    Région : Québec, Spectacles
  • [SPECTACLE] Foreign Diplomats à l’Anti Bar et spectacles

    [SPECTACLE] Foreign Diplomats à l’Anti Bar et spectacles

     

    Article en collaboration avec Caroline Filion

    C’était un mercredi pluvieux à Québec. Les rues du quartier Saint-Roch étaient désertes. C’est avec étonnement que nous avons constaté la masse de personnes à l’Anti bar pour Foreign Diplomats qui accueillait Zagata en première partie. L’accord des deux groupes était vraiment bien et nous avons senti une belle sensibilité chez Jesse Proteau, auteur-compositeur et interprète du groupe. Il n’y a pas encore beaucoup de matériel disponible sur le bandcamp de Zagata, mais on aime beaucoup leur simple Kill me one more time, qui a maintenant plus de 50 000 écoutes en ligne. Le chanteur nous a touchés en abordant la mort récente de son père, à qui il a dédicacé cette chanson qui aura été la dernière qu’il aura entendue, ainsi que la dernière de leur performance.

    Évidemment, la foule était là pour les gars de Foreign Diplomats, originaires des Laurentides. De retour d’une tournée internationale, Élie Raymond, fondateur et chanteur du groupe a été généreux en entrevue où il nous a raconté l’expérience de leur tournée en Europe et au Mexique.  Vous pouvez revoir l’entrevue ici.

    Comme expliqué en entrevue, les gars intègrent de plus en plus de nouvelles chansons dans leurs spectacles. Ils ont justement osé en commençant avec une nouveauté, ce qui n’a pas gêné le public qui dansait déjà sur les rythmes indie pop. Ils ont poursuivi avec leurs trois chansons les plus connues par les admirateurs, soit Mexico qui paraissait déjà sur leur E.P, ainsi que Comfort Design et Lili nice shoes à qui Élie a dédié la chanson aux souliers d’une admiratrice en première ligne.

    En effet, le contenu littéraire des paroles de Foreign Diplomats peut paraître léger avec leur style se rapprochant du pop rock, mais il traduit bien l’état de l’esprit de l’audience. Par exemple, lors de la chanson Mexico, tout le monde chantait et dansait en criant les paroles du refrain Everyone is dancing, et c’est pour une foule comme cela qu’ils performent et écrivent. On peut sentir qu’Élie est le réel leader du groupe avec la place qu’il prend sur scène, mais également en voyant l’emprise qu’il a sur son public lorsqu’il leur laissait chanter le refrain de Comfort Design à sa place. Nous avions l’impression qu’il était en train de séduire chaque personne présente dans l’assistance avec son regard et sa confiance sur scène.

    Nous croyons que les gars de Foreign Diplomats sont surpris à chaque fois de la qualité de leur public, qui connait beaucoup leurs chansons, mais qui apprécie autant leur musique, que ce soit pour découvrir de nouvelles pièces ou pour savourer le rythme entraînant de celles plus connues. « Vous êtes fins de venir nous voir, vous êtes beaux Québec. »

    Avant Flash Sign For Us, ils nous ont offert une autre nouveauté.  Nous avons dénoté un côté plus électro avec la forte présence de Thomas au clavier. C’est celui-là même qui nous lançait des bruits de fond intergalactiques durant Lies of November, ce qui a fait bien rire la salle. Sa présence n’échappe pas à l’œil et son énergie se transmet autant auprès du public qu’auprès des autres musiciens, qu’il entraîne dans ses mouvements lorsqu’il appuie sur les touches de son clavier.

    À notre avis, la grande force de se groupe c’est son ambiance générale, sa musique et la diversité des sons que l’on peut découvrir dans chaque chanson. Souvent, de par la grande force musicale, on peut perdre un peu les paroles des chansons, mais on sait apprécier l’ensemble de l’œuvre malgré cela, parce que ce que l’on recherche lorsqu’on écoute Foreign Diplomats, c’est un feeling. C’est de se sentir bien, de bouger sur un rythme entraînant et très solide.

    Ils ont terminé la soirée avec leur chanson rassembleuse Beni Oui Oui, et Élie est ensuite réapparu seul à la guitare nous offrant une prestation plus douce et sensible de Color, qui était originairement sur leur album Princesse Flash.

    Foreign Diplomats offrira quelques spectacles au Québec en décembre avant de retourner en tournée en Amérique latine.

    Comme il n’y avait pas de photographe de disponible à L’Anti bar ce mercredi, voici des photos lors de leur dernier passage à Québec.

    Foreign Diplomats – Photo : Marion Desjardins
    Foreign Diplomats – Photo : Marion Desjardins
    Foreign Diplomats – Photo : Marion Desjardins
    Foreign Diplomats – Photo : Marion Desjardins
    Foreign Diplomats. Crédit photo: Marie-Clarys Taillon.
    Foreign Diplomats. Crédit photo: Marie-Clarys Taillon.
    Foreign Diplomats – Photo : Marion Desjardins
    Foreign Diplomats – Photo : Marion Desjardins
    Foreign Diplomats – Photo : Marion Desjardins
    Foreign Diplomats – Photo : Marion Desjardins
    Foreign Diplomats – Photo : Marion Desjardins
    Foreign Diplomats – Photo : Marion Desjardins

     

     

     

    Marianne Chartier- Boulanger

    4 décembre 2016
    Nouvelles, Région : Québec
    Foreign Diplomats, Indie, L’Anti Bar & Spectacles, quebec, rock
  • [SPECTACLE] Lancement De la Reine, Palais Montcalm, 1er décembre 2016

    [SPECTACLE] Lancement De la Reine, Palais Montcalm, 1er décembre 2016

    Plusieurs personnes ont bravé la sloche hier soir pour assister au lancement De la Reine. La soirée s’annonçait conviviale : le public semblait être principalement composé de proches et d’amis du groupe, d’habitués et de musiciens de la scène locale.

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    De la Reine / Crédit photo : Alice Chiche

    Pour ceux qui ne les connaîtraient pas, De la Reine est une solide formation de musiciens de la ville de Québec qui, en un mélange savoureux de différentes influences, nous balancent un trip-hop assumé et versatile. On y retrouve des rythmes recherchés auxquels se superposent les sons vibrants d’une guitare ou d’une basse et la mélodie des synthés et claviers. La voix claire, quasi diaphane de la chanteuse se mêle au tout. Résultat : en spectacle, leur intensité est palpable et leur groove, irrésistible. Sur l’album, le groupe adopte une attitude plus laidback qui rapproche leur son des Bonobo de ce monde.

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    De la Reine / Crédit photo : Alice Chiche

    Après qu’on ait tous pu se piquer un brin de jasette, vers 21h20, le groupe est monté sur scène pour présenter les pièces de leur album (presque) dans l’ordre. Bien qu’on ait senti moins d’assurance de leur part qu’à leur habitude, les musiciens nous ont fait découvrir tout le travail qu’ils avaient mis sur leurs chansons lors du processus de réalisation de l’album. On a pu remarquer notamment quelques touches plus électro sur Le printemps arrivera. La diversité des chansons semble aussi s’être élargie, l’ensemble m’ayant évoqué des artistes aussi variés que Deadmau5, The xx ou encore Portishead.

    [bandcamp width=100% height=120 album=2724682713 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small track=2255447612]

     

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    De la Reine / Crédit photo : Alice Chiche

    Le lancement fut aussi l’occasion pour le groupe de nous présenter un nouveau membre : Marc-Antoine Noël. À la basse et parfois au synthé, il venait compléter la musique du trio – Jean-Étienne Collin Marcoux (batterie entre autre choses), Odile Marmet-Rochefort (voix, claviers), Vincent Lamontagne (guitare, basse) – et apportera sans doute désormais son influence particulière dans le groupe. De la Reine sera en spectacle à Montréal le 22 décembre prochain au Quai des Brumes en compagnie de Bad Dylan.

    De la Reine / Crédit photo : Alice Chiche
    De la Reine / Crédit photo : Alice Chiche
    De la Reine / Crédit photo : Alice Chiche
    De la Reine / Crédit photo : Alice Chiche
    De la Reine / Crédit photo : Alice Chiche
    De la Reine / Crédit photo : Alice Chiche

    Marie-Ève Fortier

    2 décembre 2016
    Région : Québec, Spectacles
    De le Reine, palais montcalm, Pantoum Rec
  • Une nouvelle prestation live intimiste pour Pierre-Hervé Goulet

    Une nouvelle prestation live intimiste pour Pierre-Hervé Goulet

    Pour nous mettre dans l’ambiance feutrée et intimiste des premières neiges, Pierre-Hervé Goulet nous offre une prestation live d’Éliana, une des chansons de son album sorti tout récemment. Accompagné par Héra Ménard à la voix, il chante un de ses premiers amours et guitare prend des accents de nostalgie. Le moment a été capturé avec l’aide de Yanick Côté, réalisateur de la vidéo.

    Pendant les prochaines semaines, l’auteur-compositeur-interprète va parcourir la province pour livrer ses chansons et vendre ses albums à domicile, idée originale qui cadre bien avec le temps des fêtes à venir. Une autre vidéo a été tournée pour présenter ses services avec une bonne dose d’humour.

    Marie-Ève Fortier

    1 décembre 2016
    Nouvelles, Région : Québec
    Héra Ménard, Pierre-Hervé Goulet
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