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  • [SPECTACLE] St Germain à l’Impérial le 5 avril 2016

    [SPECTACLE] St Germain à l’Impérial le 5 avril 2016
    St-Germain
    Ludovic Navarre AKA St Germain (photo: Catherine Bélanger)

    Ce n’est pas tous les soirs qu’un vétéran de la scène électro française rend visite à la vieille ville de Québec, mais quand ça arrive, ça se peut qu’on les voit faire les choses en grand! C’est dans le cadre d’une soirée satellite du FEQ que Ludovic Navarre, mieux connu sous son nom de scène St Germain, est monté sur scène accompagné d’une mini armée de sept musiciens qui remplaçaient, doublaient ou épaulaient la musique souvent échantillonée que l’on peut entendre sur ses albums. C’est une foule plutôt hétéroclite et formée d’individus d’âges variés qui peuplait l’Impérial ce soir là et les sonorités métissées entre l’électro un peu house, l’acid jazz et les musiques africaines semblaient contenter un peu tout le monde. Le plus récent opus de l’artiste français, un album homonyme, fait d’ailleurs la part belle aux rythmes et instruments traditionnels africains et d’ailleurs deux instruments difficiles à identifier accompagnaient les plus traditionnelles guitare, basse, batterie ainsi que le saxophone, parfois ténor, soprano, ou parfois troqué pour une flûte, et les claviers. Cet album tout frais devait occuper l’essentiel du corpus présenté pendant la soirée, selon mes attentes, et je me suis demandé un bref moment si les succès de ses plus vieux albums allaient se retrouver dans le set.

    La musique s’imposait d’emblée comme colorée et dansante, parfois comme un hybride entre le house et l’afrobeat, souvent assez hypnotisante, comme c’est la plupart du temps une composante de ces deux types de musique. L’assistance semblait déjà ravie quand « Rose Rouge », la pièce qui est probablement la plus connue et la plus appréciée de l’artiste, a commencé, en début de concert. De longs jams permettaient au band de s’amuser et au public de s’émerveiller de ce que les pièces habituellement électroniques se voient converties en musique à base d’instruments. L’effet est réussi et les nostalgiques semblent gagnés à la cause, moi y compris. La pièce suivante, tirée du plus récent album, commence assez bien, mais elle tombe un peu dans le contemplatif et l’ambiance en prend un peu pour son rhume pendant quelques minutes, avant de reprendre de la vigueur à la fin de la pièce.

    L’alternance entre le nouveau et le vieux matériel se fait sans heurt, comme avec la nouvelle « Hanky-Panky », la cohérence étant généralement au rendez-vous et la même instrumentation est employée de part et d’autre pour reproduire les compositions, facilitant le tout. Les nouvelles pièces tombent un peu plus facilement dans le convenu, mais le genre auquel appartient St Germain a peu évolué depuis la parution de Boulevard en 1995 et de son chef d’oeuvre Tourist en 2000, et a souvent sombré dans la redite. Si le premier album a moins bien vieilli, il a d’ailleurs été laissé de côté dans le concert de ce soir, le second a définitivement un charme intemporel et c’était une belle occasion de s’en rappeler, car trois de ses titres les plus connus ont eu droit à une place de choix dans le déroulement de la soirée, dont « So Flute » qui se trouvait en milieu de concert et qui voyait son emblématique boucle de flûte reproduite en direct par celui qui s’occupait généralement des saxophones ténor ou soprano.

    Des solos se glissaient un peu partout dans le set, conformément à la tradition des concerts jazz, mais l’électro restait assez dominant en général, sauf par exemple pendant le relativement spectaculaire solo de congas qui a précédé la présentation du groupe à la foule. Le groupe a éventuellement quitté la scène après ce qui semblait être un moment assez bref, mais qui s’est avéré tourner autour d’une heure trente, le temps passait assez vite avec les longues pièces et les jams hypnotisants qui les habitaient. Le rappel s’est fait attendre puis est commencé en douceur, d’abord à deux puis à quatre musiciens, avant de voir le groupe reprendre place intégralement.

    Le concert a finalement pris fin presque 45 minutes après sa « fin » initiale, un second rappel ayant présenté au public encore présent sur place la première pièce de l’album intitulé St Germain, « Real Blues », puis une adaptation d’un autre classique tiré quant à lui de Tourist, soit « Sure Thing ». Les applaudissements, cris et sifflements de la foule permettent de conclure que les gens ont passé un bon moment et que St Germain n’a pas déçu, grâce à son habile amalgame de nouveau et d’ancien matériel et à son énergique troupe de musiciens.

    Regardez les photos de Catherine Bélanger pour avoir une petite idée de ceux qui donnaient vie à la musique du compositeur.

    François-Samuel Fortin

    6 avril 2016
    Festival d’été de Québec, Région : Québec, Spectacles
    acid jazz, blue note, électro, france, house, st germain, tourist
  • [À VOIR] Laura Sauvage à L’ANTI le 8 septembre

    [À VOIR] Laura Sauvage à L’ANTI le 8 septembre

    Belle annonce ce matin de la part de District 7 Production : L’auteure-compositrice-interprète acadienne Laura Sauvage (Vivianne Roy des Hay Babies) présentera les chansons de son excellent premier album solo Extraordinormal. Finie la folk-pop tranquille de Mon Homesick Heart, Sauvage saute à pieds joints dans un indie rock qui n’est pas rappeler la fin de la période grunge.

    Elle sera précédée de Dominic Pelletier, qu’on connaît tous comme la voix de Caravane. Lui aussi a quelques chansons bien de son crû à nous présenter.

    Les billets sont en vente dès maintenant chez EXO et sur lepointdevente.com. Vous pouvez également nous encourager en achetant votre billet ci-dessous :

    [bandcamp width=100% height=120 album=1830866361 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small]

    Jacques Boivin

    6 avril 2016
    Nouvelles, Région : Québec
  • [ANNONCE] Le MammiFest s’en vient!

    [ANNONCE] Le MammiFest s’en vient!
    Royal Canoe - Photo : Jacques Boivin
    Royal Canoe – Photo : Jacques Boivin

    La collaboration entre les acteurs indépendants de la scène musicale québécoise aura encore porté fruit : le tout premier MammiFest, coproduit par Boîte Beluga et Le Pantoum, se déroulera le 7 mai prochain à la salle Multi du complexe Méduse et mettra en vedette Organ Mood et Royal Canoe, qui seront précédées de quelques-uns des noms de l’heure sur la scène locale, dont Harfang, Medora, De La Reine et Floes!

    Ce sera un premier spectacle pour Floes (un projet électro de Samuel Wagner, Simon Tam et Pier-Philippe Thériault). De leur côté, nos amis de De La Reine (Jean-Étienne Collin Marcoux, Odile Marmet-Rochefort, et Vincent Lamontagne) en profiteront pour étrenner leur cassette. On peut aussi s’attendre à beaucoup de nouveau matériel de la part d’Harfang.

    Les billets sont en vente dès maintenant au coût de 12 $ (une AUBAINE!), et vous pouvez vous les procurer CI-DESSOUS :

    Jacques Boivin

    5 avril 2016
    Festivals, Région : Québec, Spectacles
  • [Annonce] Lancement de VioleTT Pi à l’Anti le 3 mai

    [Annonce] Lancement de VioleTT Pi à l’Anti le 3 mai

    Après plus d’une année loin des planches, VioleTT Pi sera de retour à Québec pour lancer son nouvel album Manifeste contre la peur le 3 mai prochain. Ce deuxième opus qui suivra eV, paru en 2013, sera lancé le 29 avril.

    [bandcamp width=100% height=120 track=2943100017 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small]

     

    Après avoir vécu l’expérience Ligue Rock l’an dernier, Karl Gagnon, aussi appelé VioleTT Pi, s’est retiré pour créer cet album. Encore une fois dans une sonorité lourde mais très mélodique, avec des textes cinglants, le style de VioleTT Pi est difficile à décrire avec précision. Les deux extraits de l’album, Héroïne et Les huîtres de Julie Payette sont de bons amuses-gueules pour nous faire patienter avant la soirée haute en couleur du 3 mai.

    [bandcamp width=100% height=120 track=4185697569 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small]

     

    Le rendez-vous est lancé : le lancement de Québec aura lieu le 3 mai prochain à l’Anti – Bar et spectacles. Le prix est de 12$ aux portes et le tout débute à 20h00. Trois autres soirées de lancement auront lieux à Montréal, Chicoutimi et Sherbrooke les 28 avril, 29 avril et 13 mai respectivement. Tous les détails sont disponibles ici.

    Matthieu Paquet-Chabot

    4 avril 2016
    Nouvelles, Région : Québec
    L’anti, L’Anti Bar & Spectacles, L’Anti Bar et spectacles, Ligue Rock, Manifeste contre la peur, Violett Pi
  • [SPECTACLE] Rob Moir + Hein Cooper + Foreign Diplomats, L’Anti, 30 mars 2016

    [SPECTACLE] Rob Moir + Hein Cooper + Foreign Diplomats, L’Anti, 30 mars 2016

    Je vais garder un excellent souvenir de mon premier spectacle à l’Anti. Un triple plateau éclectique et harmonieux qui m’a fait passer par toute une gamme de belles émotions.

    Rob Moir

    N’ayant jamais entendu parler du chansonnier torontois, je n’avais aucune attente face à sa prestation. Lorsqu’il est monté sur scène, guitare au cou, j’ai été agréablement surprise par sa musique folk-crue assumée et sa confiance sur scène.

    Rob MoirVenu livrer quelques compositions de son plus récent album Adventure Handbook et de ses précédents opus, Moir a brisé la glace avec une pièce de pirates fort convaincante, Lost and Found Like you, tirée de Places To Die. Je m’imaginais bien écouter cette musique sur la route, les fenêtres baissées, visage au vent. Après avoir interprété une chanson inspirée d’une anecdote de covoiturage, il a, selon ses dires, présenté une partie plus «heavy métal» de son répertoire. À mon avis, c’était plutôt du soft-métal qui rentrait tout de même au poste!

    Les interventions humoristiques du poète, dans un français quelque peu bricolé (on salue l’effort), ont su divertir les quelques spectateurs présents en début de soirée. Il a d’ailleurs gagné le cœur des gens avec cette déclaration audacieuse : «J’aime Québec, c’est une parfaite province. Fu** Ontario!» Bref, il a fait bonne impression ce cher Rob!

    Hein Cooper

    Hein CooperSans grande surprise, la place était saturée d’oestrogènes. En effet, la gent féminine était au rendez-vous pour se faire bercer par la douce voix de Hein Cooper (et probablement pour se satisfaire la rétine par la même occasion). Mais détrompez-vous, l’Australien a beaucoup plus que du eye candy à offrir…

    Directement arrivé de son Australie natale quelques jours auparavant, l’auteur-compositeur-interprète s’excuse d’être encore un peu sous l’effet du décalage horaire. Cette soirée était l’occasion pour lui de jouer les compositions de son premier album complet, The Art of Escape, tout juste avant sa sortie canadienne.

    La dépouillée Dopamine a immédiatement plongé la salle dans une atmosphère enveloppante et apaisante. Sur scène, la proposition minimaliste, dépourvue d’artifices, est percutante par son authenticité. La sincérité de la démarche du musicien est une de ses plus grandes forces. Il réussit à nous ancrer dans le moment présent, à nous faire oublier tout le reste.

    Avec ses sonorités électros, The Real fait état de l’expérimentation musicale de Cooper, l’éloignant quelque peu de ses racines folks. Il y reviendra rapidement avec l’excellente Curse of my life, pièce empreinte de nostalgie, livrée avec une force tranquille.

    Hein s’est ensuite brillamment approprié Runaway de Kanye West. Une version guitare-voix poignante qui a complètement chassé l’originale de mon esprit. Autre coup de cœur pour son interprétation de Luna Sky, superposant des couches de sa voix pour créer une chorale imaginaire. Frissons, frissons.

    Hein CooperPour les trois pièces suivantes, il a invité ses bons amis de Foreign Diplomats à le rejoindre sur les planches. La chimie opérait naturellement entre les musiciens et leur complicité était palpable dès les premiers accords de Rusty. Les festivités se sont poursuivies avec All my desires et Overflow.

    En guise de finale, seul sur scène avec sa guitare, Hein Cooper a semblé suspendre le temps en interprétant la pièce-titre de son album. Un peu magique, tout simplement.

    Foreign Diplomats

    Une valeur sûre pour mettre le party ? Juste à inviter Élie, Thomas, Emmanuel, Antoine et Charles sur un stage. Cette soirée n’a pas fait exception à la règle. Le volcan FD était en pleine ébullition, comme à son habitude.

    Foreign DiplomatsMexico a donné tout un coup d’envoi à la soirée, suivie de Comfort Design (dont le super beau clip est sorti il y a quelques jours) et Lily’s Nice Shoes! Les cinq jeunes hommes sont complètement habités par la musique et ça déteint inévitablement sur la foule. Je me suis ensuite éclipsée, le temps d’une entrevue avec M. Cooper. À mon retour, c’était l’énigmatique et sombre Lies (of November) qui magnétisait les spectateurs.

    Les gars ont tout donné ce soir-là et ont visiblement eu beaucoup de plaisir. Le fougueux Thomas a même pris un petit bain de foule au grand plaisir des filles qui se trouvaient aux premières loges. Le sentiment festif s’est facilement propagé dans le public, qui semblait ravi de sa soirée. Comme personne ne voulait qu’elle se termine, les musiciens ont offert You Decide en rappel. Puis, comme une cerise sur le sundae, Hein Cooper s’est joint à eux pour boucler la boucle avec l’exaltante Queen + King.

    Pour mieux connaître le band, je vous suggère de lire l’entrevue que j’ai réalisée avec Élie et Thomas! Rob Moir sera de retour à l’Anti ce lundi 4 avril, alors qu’Hein Cooper et Foreign Diplomats partageront la scène à nouveau pour une série de spectacles ces prochains jours.

    Catch’em while you can!

    6 avril : Gatineau – Minotaure

    7 avril : Montréal – Théâtre Fairmount

    8 avril : Trois-Rivières – Ti-Petac

    9 avril : Sorel – Pub O’Callaghan

    15 avril : Sherbrooke – Petite Boîte Noire *sans Hein Cooper*

     

    Photos : Marion Desjardins/ Llamaryon

    Crédit photo: Marion Desjardins / Llamaryon
    Foreign Diplomats le 30 mars 2016. Crédit photo: Marion Desjardins / Llamaryon

    Marie-Thérèse Traversy

    3 avril 2016
    Région : Québec, Spectacles
    Foreign Diplomats, Hein Cooper, L’Anti Bar & Spectacles, L’Anti Bar et spectacles, Rob Moir
  • [SPECTACLES] Fet.Nat, CRABE, La Fête, Les Avalés, Renard Blanc. (2016). Introduction à la Métacritique. Pantoum, Québec.

    [SPECTACLES] Fet.Nat, CRABE, La Fête, Les Avalés, Renard Blanc. (2016). Introduction à la Métacritique. Pantoum, Québec.

    Pour pouvoir se mettre à l’œuvre et manier « effectivement »,
    c’est-à-dire se « perdre »
    dans le monde d’outils,
    le Soi-même doit
    nécessairement s’oublier

    – Heidegger

    La critique de spectacles est un art dépassé. Vulgaire guerre de clics pour faire plaisir à deux ou trois artistes indépendants un peu mauvais mais pas trop.

    Vous comprendrez évidemment que je suis allé voir des spectacles, section VIP, et que j’ai osé dépasser la critique musicale contemporaine. J’ai osé la métacritique, soit la critique de l’expérience, de l’affectivité et de l’intériorité.. Une critique osant l’oubli de ses référents culturels et de soi. Surtout l’oubli de l’être. Faisant ainsi mon grand post-critique, je me suis oublié. Et j’ai oublié les concerts que j’ai vu. Voici donc une récapitulative romancée de mon expérience interne, question de dépasser un peu mes contemporains. Question d’être à l’avant-garde.

    Cette aventure s’étale sur deux spectacles. À l’un j’étais ivre, et au second, j’étais musicien. Dans les deux cas, une situation non-recommandable pour bien faire son travail de journaliste culturel impartial. Oups.

    crabe
    mtl no wave depuis 1988

    Le 25 mars, au Pantoum, j’ai vu CRABE.

    Je les aime beaucoup, ils sont bons, ils sont gentils, ils ont une Space Station de Digitech. Mertin et Gabriel sont énergiques, hilarants et généralement très appréciés par le public, sauf peut être les quelques parents qui comprennent un peu moins. L’expérience CBRAE est complète, et on retourne dehors fumer une cigarette avec la conviction qu’on doit manger plus de légumes.

    Mais sérieusement j’étais vraiment très nerveux, peu attentif et j’écoutais d’une oreille en vomissant de l’autre. Les pièces, tirées principalement de leur album Anti-Vague, se succèdent dans un vent d’extase étrange. Ils invitent même l’ami PL chanter le hit Nouveau Document sur scène. Gros fun, gros stress, mais pourquoi es tu nerveux comme ça Simon? Est-ce ton énervement naturel, ou se passe t’il quelque chose de plus?

    à suivre….

    [bandcamp width=100% height=120 album=557229464 size=large bgcol=ffffff linkcol=0687f5 tracklist=false artwork=small]

     

    lafete
    let’s go mange le ton hot dog

    Le problème avec La Fête c’est que c’est moi à la guitare. Je vous parlerai donc de mon expérience. L’intériorité pi toute, on en jasait tantôt! Comme j’ai dit, évidemment j’étais sur le gros nerf, le projet est nouveau, c’est le troisième spectacle à notre actif. Je me fais confiance, blindé devant un mur d’ampli et une petite station spatiale de pédales. J’ai un haut-parleur qui lâche juste avant le show mais bon, ça sert à quoi. c’est une question rhétorique. ça sert à rien les hauts-parleurs, on les arrange simplement sur scène pour faire beau.

    Le son est cool, j’ai du plaisir, je ne suis pas saoul. Il y a tout de même un moment dans le spectacle où j’ose attraper une bière entre mes dents pour la caler adroitement, mais bon, c’est pour le show biz. Ça et puis déposer doucement un ampli dans la foule et grimper nonchalamment sur la grosse caisse. show biz. Jean-Michel Letendre-Veilleux fait aussi dans l’intensité aux basses fréquences alors qu’Antoine Provencher danse beaucoup derrière les micros et les guitares et que Samuel Gougoux danse un peu derrière sa batterie.

    J’ai fini la soirée au Jos Dion beaucoup trop tard et j’ai dormi sur un des divans du Pantoum avec mon manteau comme couverture. Mais avant ça j’ai vu Fet.Nat. woo.

    [bandcamp width=100% height=120 album=2560906525 size=large bgcol=ffffff linkcol=0687f5 tracklist=false artwork=small]

     

    fetnat
    plus gros oeuf du monde: 2,59kg poulet moyen: 2,63kg

    On ramasse notre matériel, on fait de la place. Ils s’installent. Séquenceur, deux caisses claires, attirail impressionnant de pédales d’effets, slogans cartonnés, DL4. La transe se prépare, la foule, maintenant compacte, survoltée, se prépare à boire les mots de JFNo.

    Chanteur, ex-mascotte, homme à tout faire. Il en fait beaucoup déjà, mais il n’est pas seul. Les rythmes d’Olivier Fairfield (Timber Timbre, Last Ex, La Mort à La Mode, J’envoie) sont déjantés, irréguliers, mais toujours fondamentalement groovys et dynamiques. Sérieusement un des meilleurs percussionnistes que j’aie eu le plaisir de voir jouer. Il en manque deux, la section mélodique du lot. Linsey Wellman (Kobo Town, Craig Pedersen Quartet) s’inspire des grands du no-wave et du free jazz et nous donne un exercice de respiration continue constant. Inébranlable. Composant en contrepoint avec les guitares aiguisées, haletantes et les échantillonnages de Pierre-Luc Clément (J’envoie). 

    La foule se déchaîne, je reçois des coups de poing. Fin de la soirée.
    Ils étaient là pour lancer Please Stop Saying it’s So Beautiful

    [bandcamp width=100% height=120 album=3958959062 size=large bgcol=ffffff linkcol=0687f5 tracklist=false artwork=small]

     

    Je vous le dis : il faut encore porter en soi un chaos, pour pouvoir mettre au monde une étoile dansante. Je vous le dis : vous portez encore un chaos en vous

    – NIETZsCHE

    4loko
    le chaos.

    Bon, c’est ici que ça dégénère par contre. Je suis allé voir quelque chose il y a quelques semaines. C’était Renard Blanc et Les Avalés. Je sais pas ce qui s’est passé. En ce moment, j’ai un café, on est le matin, j’écoute l’excellent nouvel album de Frankie Cosmos et j’essaie de me souvenir du spectacle. Ça ne fonctionne pas du tout. C’était le 4 mars. Maudit.

    [bandcamp width=100% height=120 album=3206166914 size=large bgcol=ffffff linkcol=0687f5 tracklist=false artwork=small]

     

    Les Avalés lançaient Jean-Denis Vol.1, l’album le plus sous-apprécié de l’année.
    Assumons à 100% la métacritique et lisons ensemble des extraits de mes notes de la soirée. Êtes-vous prêts?

    le truc c'est que Renard Blanc utilisent la même guitare que William de feu-Nimbes. ouf la pertinence.
    le truc c’est que Renard Blanc utilisent la même guitare que William de feu-Nimbes. ouf la pertinence.

    C’était bon Renard Blanc, je m’en souviens un peu. Et Empire Onirique est franchement excellent.

    [bandcamp width=100% height=120 album=1433215687 size=large bgcol=ffffff linkcol=0687f5 tracklist=false artwork=small]

    Suite des citations!

    ça commence à se corser on dirait. Tout ce que je sais c'est que j'aimais bien les basslines. Je pense que la chanson parlait de sexualité aussi.
    ça commence à se corser on dirait. Tout ce que je sais c’est que j’aimais bien les basslines. Je pense que la chanson parlait de sexualité aussi. Et ça sonnait comme du Neu!? Pas mal, je suis capable de sortir des référents culturels quand même
    j'abandonne. merci de m'avoir lu. je vous aime.
    j’abandonne. merci de m’avoir lu. je vous aime.

    illustrations botchées par Simon Provencher.
    à venir:
    Métacritique de la Raison Pure
    Métacritique des Tubes

    Simon Provencher

    2 avril 2016
    Région : Québec, Spectacles
    2016, 4loko, alcoholisme, fet.nat, La Fête, les avalés, meta, pantoum, post-critique, Renard Blanc, Spectacle
  • [SPECTACLE] Pierre Lapointe, Grand Théâtre de Québec, 30 mars

    [SPECTACLE] Pierre Lapointe, Grand Théâtre de Québec, 30 mars

    Quelle soirée bouleversante hier soir au Grand Théâtre! Avant de se lancer dans le récit de cette oeuvre d’art, revenons sur l’aventure Seul au piano de Pierre Lapointe. L’an dernier, le chanteur populaire (c’est lui-même qui le dit) nous proposait une version plus sobre de son catalogue sur Paris Tristesse. Cet album mélancolique et seul au piano était présenté au public de Québec pour une dernière série de représentations. Revisitant ses grands succès et ses pièces lyriques moins connus, sans oublier quelques reprises, le chanteur a su nous hypnotisé avec son instrument. Retour sur une soirée musicale sans faille.

    Dès le lever du rideau à huit heures précises, Pierre Lapointe se dirige vers son piano à queue placé devant un grand champ de lutrins vides. C’est dans cet univers très mystérieux que l’artiste se lance dans une mise en garde face à son oeuvre triste. Après ce court discours, nous entrons dans l’atmosphère de Paris Tristesse. Ce spectacle prend un sens très introspectif. Nous sommes collés aux paroles de Lapointe ainsi qu’aux mélodies de son instrument de prédilection. Tu es seul et resteras seul lance le bal de la déprime. Dès la première pièce, nous sommes dans une salle presque toute noire, seul un faisceau de lumière éclaire l’artiste. Le travail exceptionnel d’Alexandre Péloquin aux éclairages est digne de mention. Tout au long du spectacle, les éclairages nous ferons entrer dans des atmosphères différentes selon les pièces.

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    Pierre Lapointe présente Paris Tristesse à Trois-Rivières (photo d’archives). Crédit photo : Izabelle Dallaire

    L’acoustique est aussi excellente dans la salle Octave-Crémazie du Grand Théâtre. Francis Beaulieu au son fait un excellent travail dès les premières notes du chanteur. Ce dernier a d’ailleurs une voix sans aucun défaut. Après avoir effleurer Les lignes de ma main avec brio, nous sommes projeter dans une magnifique interprétation de Nu devant moi. Certes, Punkt! est mon album favori du chanteur, je suis peut-être un peu biaiser, mais j’ai l’impression de redécouvrir le catalogue de Pierre Lapointe après chaque chanson du spectacle.

    De plus, un concert seul au piano permet à un artiste de ressortir certaines pièces moins propices au full band. C’est le cas de Au 27-100 rue des Partances, de l’album La forêt des mal–aimés, qui fête ses 10 ans cette année. Une ovation sera d’ailleurs offerte par le public suite à l’interprétation de ladite chanson.

    Je dois féliciter la discrétion et l’écoute du public qui sont exceptionnelles. En effet, les spectateurs sont toujours silencieux et attentifs aux paroles du chanteur. Le but est de vivre l’expérience proposée à fond. Fermer les yeux, écouter et vivre la musique jusqu’à ce qu’une boule se forme en soi. C’est ce que j’ai vécu hier soir avec la salle comble du Grand Théâtre. Heureusement, Pierre Lapointe coupait, d’une façon très drastique, la tristesse avec divers monologues humoristiques directement tiré des Bobos du mille-end.

    Quelques pièces ont provoqué de fortes réactions auprès de l’auditoire tels que Tel un seul homme ou encore Le lion imberbe. La reprise d’Elisapie Isaac, Moi Elsie, était magnifique. Le trio proposé en conclusion était exceptionnel : Nos joies répétitives, La plus belle des maisons et Je déteste ma vie. Interprété avec une férocité dans la voix, Pierre Lapointe nous fait presque verser une larme tellement le propos et le contenant sont puissants.

    En rappel, nous avons droit à une version revisitée d’une chanson que Lapointe n’est plus capable de jouer tellement il est « tanné ». Pour faire plaisir au public, Deux par deux rassemblés est offerte en version mimée pour les enfants de 4 à 8 ans. Quelle belle façon pour un artiste de jouer des pièces attendues du public, mais qui ne représentent plus aucun plaisir pour lui. Le public a chanté avec Pierre Lapointe et riait aux éclats lors des mimiques. Juste avant de nous quitter, il nous offre une reprise de Léo Ferré : C’est extra! Une belle conclusion jouée encore une fois avec une férocité inexplicable.

    L’émotion est encore palpable en moi au moment d’écrire ses lignes. J’ai vécu une expérience inoubliable avec un artiste d’un grand talent. Un concert à voir absolument.

    Pierre Lapointe remet ça ce soir au Grand Théâtre… mais c’est complet ! Pour le revoir, il faudra se rendre à Lachine, Sorel-Tracy, Cowansville ou Ste-Agathe-des-Monts pour l’ultime représentation de Paris Tristesse le 7 mai prochain.

    Grille des chansons

    1. Tu es seul et resteras seul
    2. Les lignes de ma main
    3. Nu devant moi
    4. Quelques gouttes de sang
    5. Au 27-100 rue des Partances
    6. S’il te plait
    7. Les vertiges d’en haut
    8. De glace
    9. Tous les visages
    10. Le lion imberbe
    11. Pointant le nord
    12. Tel un seul homme
    13. Moi Elsie
    14. Nos joies répétitives
    15. La plus belle des maisons
    16. Je déteste ma vie

    Rappel

    1. Deux par deux rassemblés
    2. C’est extra!

     

    Matthieu Paquet-Chabot

    31 mars 2016
    Région : Québec, Spectacles
    Audiogram, Grand Théâtre, Grand Théâtre de Québec, Paris Tristesse, Pierre Lapointe, Punkt
  • [SPECTACLE] Grande finale du Cabaret Festif! de la Relève, 26 mars

    [SPECTACLE] Grande finale du Cabaret Festif! de la Relève, 26 mars

    26032016-202515-21-JuryC’était la GRANDE (majuscule très assumée) finale du Cabaret Festif! de la relève. Une finale attendue, relevée et qui demandait un agrandissement de la Salle multi de l’Hôtel Le Germain Charlevoix dans la belle Baie-Saint-Paul (mon orgueil de gars de La Malbaie en prend un coup). Marco et les Torvis, qui avait été choisi par le public, était de la partie en compagnie des gagnants des prix du jury des trois soirées préliminaires : Maxime Auguste, Lydia Képinski et Gab Paquet. Avant de m’avancer vers mes commentaires, j’aimerais être honnête avec toi, lecteur assidu, et te dire que j’ai un biais : j’ai déjà vu trois des quatre finalistes en spectacle (Gab Paquet est le chanceux que je n’ai pas vu). Donc IL SE PEUT (majuscule assumée, encore) que je soit plus exigeant ou « sévère » dans mes commentaires, ou plus bref. Je vous invite donc à consulter mes dernières critiques du Cabaret Festif! afin d’avoir plus de chair autour de l’os.

    26032016-192005-05-Émile BilodeauC’est l’invité de la soirée, Émile Bilodeau (gagnant de la dernière édition, d’ailleurs), à qui on offre de partir le bal. Une sorte de mise à jour pour le public averti et fidèle du concours afin de prendre des nouvelles et de savoir où est rendu l’artiste gagnant de l’édition 2015 dans son parcours. Dans le cas de Bilodeau, il est signé chez Dare to Care et prépare un album avec Philippe B qui sera sur les tablettes en septembre (environ) selon le principal intéressé. Rien de moins! Quant à la prestation, nous avons bien sûr eu droit à quelque chose de simple, mais énergique et bon enfant puisque l’arme de précision d’Émile Bilodeau est bien sûr son humour, parfois naïf, parfois tranchant, qui nous aide à rapidement s’attacher à lui. Des transitions sympathiques entre chacune des pièces où, de par son interaction avec la public et sa présence scénique, nous donne l’impression qu’on le connaît déjà beaucoup. Il nous gratifie de nouvelles pièces, dont America qui accroche rapidement et surtout, qui est marqué par une amusante tentative de rap, en prenant bien soin de moquer des clichés de ce style musical au passage. Bref, une prestation solide et qui nous donne l’eau à la bouche quant au produit final qui nous sera présenté cet automne.

    26032016-193142-08-Marco et les TorvisMarco et les Torvis, chouchous du public, sont ensuite montés sur scène avec leur machine bien huilée. Cette « machine » a commencé comme à leur dernière présence, ce que je trouvais un peu décevant (dans le contexte que j’ai exprimé si haut) : transitions entre les deux premières pièces assez semblables, mêmes « chorégraphies », mais sans en être moins efficace. Simplement, c’est une preuve que le groupe est prêt et que celui-ci prend au sérieux chaque prestation puisque l’intensité de celle-ci n’a pas diminué par rapport à sa dernière apparition. Par contre, c’est quand ils ont « cassé » leur chanson Grand Galop (une vibe western-spaghetti très amusante) que la magie a opéré, puisque nous avons pu voir un groupe sortir un peu de sa zone de confort. On les a sentis un peu plus nerveux, un peu plus humains. La chimie entre les membres du groupe a pu vraiment transparaitre et surtout le plaisir de ceux-ci, surtout lorsqu’ils ont conclu avec une pièce a capella (hormis la guitare et la contrebasse). Marco et les Torvis ont osé, et ce fut payant puisqu’ils sont repartis avec les prix de la tournée Charlevoisienne (qui sera sûrement couverte par écoutedonc.ca, hein Jacques? [NDLR : Tu te proposes, Simon?]) au cours de l’année 2016 et celui de l’Ambassade Culturelle de l’Outaouais pour une prestation rémunérée dans leur programmation 2016-17.

    26032016-201912-19-Maxime AugusteC’est au tour de Maxime Auguste, gagnant de la troisième et dernière soirée de qualifications, d’entrer sur scène par la suite. Lui et sa charmante nonchalance. Maxime Auguste nous offre les mêmes chansons, dans le même ordre qu’à sa dernière prestation. Il semble aussi un peu moins « dedans’ », si je peux me permettre l’expression : plus bref, moins dynamique dans sa nonchalance : il l’assume moins, fait moins partie d’un personnage et plus d’un laisser-aller, en quelque sorte. À sa défense, le public était beaucoup plus tranquille durant sa performance et cela l’a peut-être affecté. Néanmoins, une des forces de Maxime Auguste (qu’il ignore peut-être), c’est son charisme ainsi qu’une présence sur scène clame et posée qui nous font rapidement entrer dans son univers, sourire en coin et sans gêne. Même si cela ne parait pas d’emblée, le personnage scénique créé par Maxime Auguste se nourrit peut-être un peu trop de l’énergie du public, ce qui fait en sorte que cette performance fut un peu moins satisfaisante que celle de la soirée de qualifications. Mais il reste que ses textes sont faciles d’accès, sans être abrutissants, ce qui permet à ses chansons de parler à un vaste public et à divers degrés et c’est sûrement un des raisons pourquoi Maxime Auguste à remporté le prix du Festival de la Chanson de St-Ambroise, c’est-à-dire une participation sans audition au concours.

    26032016-205619-28-Lydia KépinkiUne Lydia Képinski plus nerveuse que la dernière fois (obviously) se présente sur scène afin de tenter de jeter le même sort au public que la dernière fois; elle a rapidement charmé les spectateurs puisque Lydia (si j’peut me permettre de l’appeler Lydia) a beaucoup de charisme et elle le sait. Elle s’appuie sur celui-ci (et une excellente répartie) afin de se sortir des impasses et pour se calmer. En effet, la nervosité lui a fait faire quelques fausses notes ici et là et quelques fins de chansons abruptes L’enchaînement de pièces relativement semblable à sa dernière prestation (hormis une nouvelle chansons, un beau clin d’œil à Charlevoix puisqu’elle l’a interprétée pour la première fois sur les planches du Domaine Forget) n’a pas nui, mais il m’a confirmé ses allures de Klô Pelgag en devenir (j’m’assumais pas, au début) puisqu’elle est trés imagées dans ses textes. J’ai apprécié qu’elle ne fasse pas semblant et qu’elle nous confirme qu’elle était là précédemment, dans ses transitions, et par le fait même (et indirectement) qu’elle nous confirme qu’elle a fait les mêmes chansons. Une petit touche appréciée, qui ne m’as pas fait moins apprécier l’effort. Et je ne fut pas le seul puisqu’elle a eu la chance de repartir avec les prix du Domaine Forget (première partie d’un artiste connue lors de sa programmation), une prestation rémunérés lors de l’édition 2017 du Festival de la Chanson de Tadoussac ainsi que le PRESTIGIEUX (majuscule PLUS qu’assumée) prix écoutedonc.ca, c’est-à-dire une entrevue, couverture médiatique, shooting photo, organisation d’une vitrine dans la ville de Québec [NDLR : En fait, mon Simon, on a bonifié un peu notre offre. Au lieu d’une petite vitrine, on pensait plutôt à une prestation rémunérée pendant nos festivités du cinquième anniversaire d’ecoutedonc. Avoue que ça torche ben plus, surtout que Lydia, c’est exactement le genre d’artistes qu’on aime couvrir : jeune, talentueuse, plein de potentiel, pis un band qu’on a bien hâte de rencontrer!]

    26032016-211816-38-Gab PaquetC’est finalement Gab Paquet qui clos la compétition, lui qui a remporté le prix du jury lors de la première soirée. Il a mis le paquet (ouin, no pun intended). Du point de vue « spectacle », Gab Paquet « a mis le feu à Baie-Saint-Paul » (dixit Jacques Boivin) avec quelque chose de complet et, avec surprise, un certaine forme de structure narrative, un personnage assumé à 110 %, Gab Paquet possède la scène (ainsi que le parterre) et réchauffe un public plus que froid en un claquement de doigts pour que celui-ci saute, à pieds joints, dans son univers déjanté. L’univers de Gab Paquet est parsemé d’ironie et de second degré pleinement assumé, un méta-humour beaucoup trop conscient. C’est une version musicale des Feux de l’Amour, si ceux-ci comprenaient l’ironie de leur univers. En faisant des aller-retour de la scène au parterre, Gab Paquet interagit avec un public qui, bouche grande ouverte, est très consentant à se laisser séduire par le glorieux mullet de Monsieur Paquet. Une bonne chimie avec son groupe lui donne le loisir d’exploiter l’absurdité du monde qu’il crée dans la salle et ce, seulement avec quatre chansons. En fait, il connaît ses limites et travaille autour de celle-ci afin qu’elle ne semblent plus évidente aux yeux de la salle [NDLR : Gab Paquet n’a AUCUNE limite, mon Simon. AUCUNE!]. Papa Maman Bébé Amour restera gravé dans la mémoire du public, puisqu’un des talents de Mr. Paquet est de pondre des vers d’oreille, des refrain accrocheurs (voir abrutissants), mais Ô combien second degré et assumés.

    26032016-215931-47-Gab PaquetLe grandiose spectacle de Gab Paquet lui a valu le grand prix du Jury, qui était composé de Christian St-Pierre (Coyote Records), Émilie Rioux (CHYZ) et Tanya Beaumont (CKRL) : une bourse de 5000$ de Sirius XM, une prestation rémunéré lors du Festif!, 1000$ de promo sur les ondes de CKRL, une tournée médiatique dans la région de Québec [NDLR : OH, ça veut dire qu’on va avoir Gab en entrevue! On a déjà plein d’idées, vous checkerez ça!] ainsi qu’une entrevue à l’émission Chérie J’arrive, une prestation acoustique & une formation sur la promotion radiophonique offerte par CHYZ. Le prix du public, remis au nom du public par Mickael Bergeron de CKIA et qui comprenait une bourse de 2000$ offerte par DERYtelecom, une prestation rémunérée lors de la 7ème édition du Festif! de Baie-St-Paul et 500$ de promo sur les ondes de CKIA, fut remis à Marco & les Torvis.

    [NDLR : Nous devons remercier Anne-Marie Dufour et son équipe de joyeux drilles sans qui ce cabaret n’aurait pas lieu.]

    Émile Bilodeau
    Émile Bilodeau
    Marco et les Torvis
    Marco et les Torvis
    Maxime Auguste
    Maxime Auguste
    Lydia Képinski
    Lydia Képinski
    Gab Paquet
    Gab Paquet
    Photos : Jacques Boivin

    Simon Belley

    29 mars 2016
    Cabaret Festif! de la relève, Région : Québec, Spectacles
  • [PHOTOS] Lancement de l’album de L’Octopus, Fou-Bar, 24 mars 2016

    [PHOTOS] Lancement de l’album de L’Octopus, Fou-Bar, 24 mars 2016

    Le tout petit Fou-Bar était rempli à capacité (et plus encore) pour le lancement ma foi fort attendu du premier album complet de L’Octopus, alias Claudia Gagné, qui était visiblement émue de toute l’attention portée à son projet.

    24032016-171544-12-Nous étions donc une belle petite foule massée devant le trio (Claudia Gagné, Hugo LeMalt, Daniel Hains-Côté), qui a interprété les belles compositions de Claudia avec un plaisir contagieux et une écoute ma foi fort surprenante pour l’heure du 5 à 7!

    Musicalement parlant, le folk de Claudia a fait mouche : elle réussit à se démarquer du lot avec des chansons douces, mais très rythmées, qui lui donnent un son unique. De vraies tounes de bassiste qui font fort bien accompagnées par la batterie de Hains-Côté. De son côté, LeMalt fait comme d’habitude, il torture doucement sa guitare et complète à merveille la personne qu’il accompagne.

    Nous sommes tous repartis le sourire aux lèvres. C’était un lancement des plus réussis et nous avons bien hâte de voir jusqu’où pourra aller L’Octopus avec cet album (le plus loin possible, on l’espère).

    Des spectacles seront annoncés TRÈS bientôt, mais en attendant, on peut vous confirmer celui du 9 juin au Cercle, en première partie de Julie Blanche. Deux univers qui vont tellement bien se compléter!

    Jacques Boivin

    27 mars 2016
    Région : Québec, Spectacles
  • [SPECTACLE] Grimskunk + Lubik – L’Anti Bar et Spectacles le 24 mars 2016

    [SPECTACLE] Grimskunk + Lubik – L’Anti Bar et Spectacles le 24 mars 2016

    Le 24 mars dernier à L’Anti bar et spectacle de Québec avait lieu le quatrième spectacle de la tournée de Grimskunk avec Lubik, ainsi que le lancement, en formule 5 à 7 de leur bière officielle par les brasseurs de chez HopEra.

    Lubik

    Lubik-4Pour réchauffer une foule, c’est à se demander s’il y a plus efficace que Lubik! Ayant laissé sa guitare de côté pour des raisons médicales, le chanteur Alexandre Picard n’hésitait pas à profiter de ce moment de liberté pour se “laisser aller”. Aussitôt la première pièce amorcée, il devenait difficile de le suivre du regard, se tirant d’un bout à l’autre de la scène ou encore se catapultant dans la foule pour amorcer un slam. Réputés pour leur côté interactif avec la foule, on peut dire que le groupe abitibien a eu droit à une réciprocité de la part de cette dernière. Québec a eu la chance d’entendre trois nouveaux extraits d’un éventuel album, dont une primeur “Asti qu’on est bien”, une pièce faisant l’apologie de notre bien-être nord-américain.  Alexandre a avoué à la suite de celle-ci ne l’avoir jamais joué devant un public auparavant. Malgré une guitare en moins pour leur prestation, le guitariste principal, Christian Frenette nous fait rapidement oublier ce manque, grâce à son jeu polyvalent et concentré.

    Grimskunk

    Grimskunk-13En tournée avec Lubik depuis le 10 mars dernier, Grimskunk est venu assourdir de son punk/reggae agressif la Vieille Capitale jeudi dernier. Le tout commence avec la pièce rock/psychédélique Falling Into Shadow suivi de Fuck Shit Up, chantée par le vigoureux Joe Evil. Le groupe en profite également pour dédier quelques-unes de leurs pièces au caractère engagé. On souligne les tristes attentats de Bruxelles en jouant Set Fire To The Nation, ainsi que le récent passage de Marine Le Pen dans la Capitale en lui dédiant sans gêne La Vache. Tous ont été comblés par leurs pièces pigées dans leurs plus premiers albums comme dans leurs plus récents, en passant par plusieurs succès; Gros Tas, !Ya Basta! et Le Gouvernement Songe, qui leur ont valu l’éloge des spectateurs. Un spectacle haut en énergie par un groupe toujours aussi chaleureux envers ses fans!

    Lubik – Photo : Jay Kearney
    Photos : Jay Kearney

    Julien Babin

    26 mars 2016
    Région : Québec, Spectacles
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