Le 11 février, le groupe Émeraude lancera son premier mini-album après plusieurs mois de travail. Le premier extrait est « Phare ».
Originaire de Québec, la formation Émeraude propose une indie-pop aux saveurs électro. Projet de Marie-Renée Grondin qui, en 2013, s’est donné le défi de faire une composition par mois. Par la suite, les multi-instrumentistes Jean-François Breton et Philippe-Emmanuel Grattarola se greffent au groupe. Simon Tam complète le tableau.
La formation a pu compter sur le soutien de Stéphane Rancourt, à titre de conseiller artistique et au soutien de L’Ampli de Québec. Le EP a été entièrement enregistré au Pantoum/Le Phoque par Jean-Étienne Collin-Marcoux.
Les mélodies accrocheuses mettent en valeur les textes imagés et montre les relations interpersonnelles. La voix vaporeuse de Marie-Renée s’imprègne de l’électro-pop pour donner vie aux chansons.
Phare est le premier extrait de ce EP, lancé à l’Anti Bar & Spectacles en formule 5 à 7.
On les avait entrevus il y a quelques années au Festival d’été de Québec alors qu’ils assuraient la première partie d’un show des Black Keys (j’y vais de mémoire, là). Puis ils sont revenus à la charge l’année dernière avec un album qui a connu beaucoup de succès. Mais bon, pas besoin de vous dire que le groupe est surtout connu pour avoir eu le malheur d’être au Bataclan le 13 novembre dernier au soir.
Quant à DFA 1979, leur passage au FEQ en 2011 avait été mémorable (les éléments s’étaient déchaînés pendant leur concert).
Eh ben voilà, les deux groupes viennent tout juste d’annoncer une tournée conjointe à travers les grands espaces canadiens et un arrêt est prévu à Québec le 8 mai prochain (à l’Impérial Bell).
La formation Yardlets sera chargée de réchauffer la foule. Leur rock qui décoiffe devrait se gagner quelques nouveaux fans.
Les billets sont en vente dès vendredi à midi. Si vous aimez votre rock énergique, dansant et contagieux, vous ne niaiserez pas.
Il était attendu le mignon Philémon jeudi dernier au Cercle. C’est dire qu’on n’avais pas vraiment eu de nouvelles depuis son dernier album en septembre dernier (critique EDC).
C’est avec Soleil Blanc que l’artiste démarre son spectacle avec enthousiasme. Les guitares sont plus présentes que la version que l’on connait, on s’amuse avec le groupe.
« C’est toujours un peu stressant de jouer dans sa ville natale (…) en plus ma mère est là » confie Philémon sur scène. En effet, on le sentait un peu fatigué ou stressé au début de spectacle mais il a réussi à se lâcher peu à peu.
Ce qui est frappant chez lui, notamment sur la pièce « Chose étrange » c’est qu’il revit littéralement sa chanson. Son regard est vide, ses paroles s’articulent par son souvenir, ensemble on partage alors nos émotions. On a senti une véritable communion sur « Je veux de la lumière » (qui était légèrement interrompu par les discussions des barmaids (Yo?)).
Au niveau du répertoire, on a eu beaucoup de chansons de son album l’été (le plus connu), mais aussi celles des deux autres albums. Parfois il y avait des titres qui sentaient les Antilles (origine du chanteur né à Cuba), parfois un peu plus jazzy comme sur Vieille blonde.
*** Première partie — Ego Death ***
Seul avec sa guitare acoustique, Joey Proteau est loin du rock de son groupe Modern Primitive. Dans une ambiance intimiste, avec un spot de lumière et un micro (style années 50), il nous livre ses compositions sincères dans la langue de Shakespeare.
Les pièces sont se tiennent musicalement, elles sont aussi sensibles dans leurs douceurs. Cependant elles manquaient peut-être un peu de variété, car le public commençait à décrocher vers la moitié. Un peu plus de confiance en soi pour les prochaines fois serait apprécié, pas besoin de faire le décompte des chansons qu’il reste à jouer.
Ego Death est un artiste à surveiller en cette année 2016. Nos amis de Chyz ont aussi fait une critique de son EP.
Lundi soir, les groupes Faux Cults et Beef Boys, tous deux originaires de Peterborough en Ontario, sont venus exécuter deux courts sets qui valaient définitivement le déplacement. L’ambiance était chillax au Knock Out, d’autant plus qu’on y servait des réglisses noires et du soda à la fraise.
Faux Cults
Le quatuor a foulé les planches un peu après 18h00. Il s’est empressé de jouer son punk-surf-garage-ensoleillé-fuzzy-à-souhait devant un modeste public attentif. Les chansons étaient brèves, mais intenses et on ne se doutait pas que les musiciens débarquaient tout juste d’un trajet Halifax-Québec. Désinvolte, agressive et imparfaite assumée, la musique des Faux Cults ne répondait à aucune règle et dégageait une sensation de voyage improvisé. D’ailleurs, la chanson Suitcase, tirée de leur album Caviar paru en octobre passé, rappelait les sonorités des Beach Boys. Il faut toutefois noter que le beau tone que produisait la basse Fender Mustang de Charlotte pardonnait le jeu parfois inégal du batteur. Prestation honnête, bon moment.
Beef Boys
Véritable claque dans le visage, les Beef Boys ont proposé un mini-concert simple, mais Ô combien efficace! Ça tirait vers le surf-punk, vers le grunge, parfois vers le rock n’roll; on ne pouvait nier la richesse mélodique de leurs chansons. Appuyée par la puissance vocale du frontmanGerm Sperman et du son de sa Jazz Master, on sentait la musique plus imposante, plus maîtrisée. Prestation très énergique, ça traversait les tripes. Leur premier EP, Banana Eyessorti en 2014, vaut vraiment qu’on s’y attarde. La chanson Dead Ramones (CBGB’s USA) est d’ailleurs une excellente façon de découvrir ce groupe très prometteur.
Le groupe local Medora présentait hier soir, et ce pour la première fois en spectacle, son tout dernier maxi intitulé Les Arômes. Ils en avaient fait le lancement officieux la semaine dernière au Pantoum dans un 5 à 7, mais l’évènement en grande pompe s’est déroulé au Cercle. Cet opus entraîne le groupe sur une nouvelle lancée, d’autant plus qu’ils sont accompagnés par une nouvelle équipe de qualité (Boîte Béluga, Pantoum, etc.),
Aux alentours de 21h15, alors que la salle se remplissait tranquillement, c’est Les Louanges qui a commencé la soirée avec une entrée en matière rapide et efficace. Peu évidente à décrire, leur musique est composée d’une section rythmique (batterie, basse) plus groovy, qui est accompagnée par des mélodies (guitare, clavier, voix) plus planantes. La voix de Vincent Roberge, à qui on peut attribuer l’initiative du projet, est un élément crucial de l’originalité du groupe puisqu’elle est assez versatile et toujours hors du commun. Les Louanges ont joué des pièces d’un rock tantôt «plus suaves», tantôt plus festif, qui se retrouveront en bonne partie sur un maxi qu’on nous annonce en avril. Le tout était entrecoupé d’interventions du chanteur. Ce dernier, en bon amuseur de foules, a fait rire le public avec tours de magie, anecdotes et autres blagues.
Medoraa ensuite pris place sur scène sous les applaudissements chaleureux du public devenu assez nombreux. Dès les premières pièces, qui figurent sur Les Arômes, on a pu constater que le nouveau maxi était un peu plus rock que le précédent. On y sent, en tout cas, une lourdeur du son ajoutée au planant et à l’éthéré caractéristique de Medora. Un mélange pour le moins percutant!
Dans les nouvelles chansons dans leur ensemble, on peut aussi noter quelque chose de progressif, notamment dans les variations fréquentes de dynamiques (volume) et de tempo (rythme). Le groupe a aussi étendu son répertoire de styles en y insérant notamment quelques éléments du punk dans la finale d’une de leurs pièces. Les mélodies vocales sont un peu plus catchy qu’avant, rendant celles-ci plus accessibles et leur donnant un arrière-goût de pop. Les crescendo d’intensité, déjà bien maîtrisés sur Ressac, se font encore ressentir sur Les Arômes.
En plus des pièces du nouvel album, on a pu entendre hier une section d’anciennes chansons tirées de leur premier maxi ainsi que quelques reprises bien choisies. Medora a notamment conclu son rappel avec un titre de Jimmy Hunt.
Le son était bon dans son ensemble, mais on a d’emblée fait face à quelques problèmes techniques (feedback, loops, etc.). Le groupe a cependant su faire abstraction de ces distractions pour se concentrer sur leur prestation. Ils ont joué avec intensité et avec un plaisir contagieux. Leur aisance sur scène, plus présente qu’avant, est sans doute le résultat du travail avec leur nouveau metteur en scène, Alexandre Martel (Mauves, Anatole).
Le public, qui a applaudi chaleureusement entre les pièces, m’a pourtant paru bien timide. Devant un groupe qui se donnait à fond, on aurait dû voir un peu plus d’action de sa part. Il a pourtant été assez attentif et enthousiaste.
Après le rappel, la soirée d’hier s’est conclue amicalement au Cercle avec bières, jasette, signatures d’autographes et félicitations sur un fond musical.
Je vais être franc avec vous, je n’ai pas une mémoire à tout casser. À chaque année, c’est de la torture. Vous voyez, mes parents ne sont pas sur facebook et je ne me rappelle jamais de leur date de fête et la seule raison pour laquelle je me rappelle celle de ma blonde, c’est qu’elle est très proche de la mienne. Ce que j’ai mangé pour souper hier soir ? Aucune idée. Où est-ce que j’ai laissé trainer ma carte SD ? Ishh …
Alors, quand vient le temps de me rappeler d’un show que j’ai été voir il y a 1 mois et demi, je me demande pourquoi je n’ai pas pris de notes ( ce que je fais normalement ) ? Il y a une partie de moi qui ne veut pas mettre un tel souvenir dans une boite, qui désire plutôt le laisser se perdre dans un torrent d’émotions et un stroboscope d’images explosant dans un kaléidoscope de glitter.
Ça vous est déjà arriver de vous réveiller d’une grosse cuite et de n’en garder aucun souvenir ? Vous essayez alors de reconstituer votre soirée à partir d’indices. C’est ce que je vais essayer de faire avec le show de Les Fleurs et Caltâr Bateau au Pantoum le 18 décembre 2015 en essayant de me le rappeler à l’aide des photos que j’ai pris pendant la soirée.
L’esprit de noël semblait déjà bien installé et je suis prêt à parier que ce père-noël en a vu de toutes les couleurs. Simon a l’air content.
Nous pouvons voir ici le claviériste et chanteur principal de Les Fleurs qui est accompagné de son animal totem, le corbeau. Parait-il qu’on ne doit pas regarder un corbeau trop longtemps dans les yeux, car il peut voler votre âme.
Jim jouait très proche du spot, j’espère qu’il n’a pas été trop éblouit. Heureusement, ce sont des LED, alors il n’a pas eu chaud.
Alexis communique aussi en langage des signes en plus de jouer du clavier et de chanter, ce qui rend l’expérience encore plus surréel. Ici, il fait la lettre O.
Benoit joue de la batterie dans les fleurs.
Le deuxième band, caltâr bateau, nous joue de la musique de chambre.
Oh non, ça semble être du rock finalement.
Ou du jazz … J’suis un peu mêlé …
En tout cas, ça a l’air bien bon.
Tout le monde chante dans le band. ça fait moins de chicane de même je crois.
j’espère que les photos vous ont aidé à vous imaginer comment c’était, vous pouvez maintenant consulter le reste des photos que j’ai pris cette soirée-là pour vous faire votre propre interprétation du show.
Des étudiants ont rempli le Grand Salon de l’Université Laval hier soir pour fêter le retour à l’école et ils n’ont pas été laissés en reste. Avec une programmation éclectique, mais cohérente, la CADEUL a bien choisi ses artistes pour que le party lève.
En entrée, De la Reinenous a offert son tout premier spectacle. Le groupe de Québec, qui se préparait depuis septembre, est pourtant moins novice qu’il n’y paraît : ses membres, Jean-Étienne Collin Marcoux (batterie), Vincent Lamontagne (guitare et basse) ainsi qu’Odile Marmet-Rochefort (voix et claviers), sont issus de plusieurs groupes locaux et sont plutôt habitués à jouer ensemble. C’est donc une musique assurée, bien ficelée qu’ils ont livrée hier au public qui se rassemblait lentement autour de la scène. La salle, devenue pratiquement pleine, a pu se mettre dans l’ambiance avec la musique envoûtante, électro-rock aux ambiances trip-hop du groupe.
Après une entrée en matière plus downbeat, We Are Monroe s’est installé sur scène avec son rock alternatif teinté de punk. Côté musique, on pourrait faire plusieurs parallèles tantôt avec la musique de The Killers, tantôt avec celle de Billy Talent. Ils ont livré une performance énergisante parsemée de finales endiablées. Malgré le fait que le micro et la guitare du chanteur étaient difficilement audibles, le tout a plu à la foule qui se dandinait au son de leurs deux guitares.
On sentait la fébrilité monter au sein du public juste avant l’arrivée de We Are Wolves. Tête d’affiche du Show de la Rentrée, ils ont déjà fait leurs preuves de nombreuses fois depuis leur formation en 2000. Leur musique électro-rock aux teintes post-punk et pop, inimitable, était ce qu’il fallait pour faire exploser la fête. Aussi survoltée que les membres du groupe, la foule s’est déchaînée jusqu’à la toute fin, y allant à cœur joie de bodysurfing, de moshpits et même de quelques stage dive. Il faut cependant noter que tout ce fun s’est fait dans une atmosphère sympathique. Le groupe s’est gâté avec un rappel de deux chansons en terminant avec Magique, une pièce culte du groupe et que plusieurs ont su reconnaître.
Pour bien terminer la soirée, Fonkynsonest monté sur scène avec ses tables tournantes de DJ et son nu disco, un style proche de l’électro-house. Le public, un peu plus dissipé, s’adonnait à différentes façons de faire le party. Près de la scène, on écoutait en dansant ou en opinant de la tête. À l’arrière, on pouvait apercevoir des danseurs de Tektonik et de plusieurs autres styles (dont le swing, oui oui !) se donner sur le plancher de danses. D’autres profitaient simplement de l’ambiance pour prendre une bière.
Le Show de la Rentrée, plus survolté que l’année précédente, fut en effet une belle réussite. Regroupant l’originalité de certains groupes et la formule gagnante des autres, le mélange était bien dosé entre découvertes et ambiance. Il faut aussi faire une mention spéciale pour l’éclairage qui, tout au long, a été manié d’une main de maître par Kevin Savard.
À compter du 3 mars, la cinquième édition de la Ligue Rock conviera encore une fois les amateurs de musique lourde à se ruer vers le Zaricot à Saint-Hyacinthe, au Divan Orange à Montréal et au Cercle à Québec, et ce pour trois fins de semaine consécutives.
En tout, une quinzaine de formations d’hier et d’aujourd’hui fouleront les planches de ces trois scènes pour neuf concert au total, le line-up changeant un peu chaque fois. Plus précisément, les neuf formations d’expérience jouent à une seule reprise, Le Cercle héritant de Bad Uncle, Overbass et Aut’chose. De leur côté, Bloodshot Bill, WD-40 et Grimskunk joueront au Zaricot alors que Pépé, Floating Widget et Exterio seront au Divan Orange. À ces bands s’ajoutent chaque soir deux formations qui, quant à elles, joueront dans les trois villes. Il s’agit de Reanimator, Prieur- & Landry, Oktoplut, The Steady Swagger, Le Havre et Les Indiens.
Par exemple, cette dernière formation jouera le 17, 18 et 19 mars, respectivement à Montréal, Saint-Hyacinthe et Québec, la dernière date de cette série les amenant à jouer aux côtés de Reanimator et de la légendaire formation où sévit Lucien Francoeur, Aut’Chose, au Cercle sur la rue St-Joseph. Quant aux Indiens, formation stoner rock franco de Québec, ils y présenteront un avant-goût de leur nouvel opus à paraître au printemps.
Gageons que toutes les infos que vous cherchez encore à obtenir après avoir lu ce texte se trouvent au www.liguerock.com en ce qui concerne les billets et la programmation détaillée des neufs concerts.
La formation rock and roll montréalaise Les Breastfeeders sera de retour à Québec le 3 juin prochain pour présenter un concert à L’Anti Bar et spectacles.
Le plus récent album de Luc Brien, Suzie McLove et leurs complices, l’excellent Dans la gueule des jours, date de 2011. Ça sent le nouveau matériel!
Les billets sont en vente dès maintenant à L’Anti, chez Exo, sur lepointdevente.com et… ci-dessous!
Samedi le 16 janvier prochain, Maude Audet présentera son premier spectacle de l’année au Bal du Lézard à Limoilou. Accompagnée de Navet Confit, elle y interprétera les chansons tirées de son dernier album, Nous sommes le feu, dans une atmosphère qui s’annonce intimiste.
Brut, franc et juste assez imparfait, son album aux sonorités folk-alternatives renferme une sincérité convaincante. C’est un concert à ne pas manquer si vous aimez la musique de Sharon Van Etten et d’Angel Olsen.