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  • [SPECTACLE] Milk & Bone (+CRi), Le Cercle, 16 octobre 2015

    [SPECTACLE] Milk & Bone (+CRi), Le Cercle, 16 octobre 2015

    20151016-220928-19-Milk&BoneVendredi dernier, le Cercle était rempli à craquer. Qu’est-ce qui attirait autant les foules? Un groupe de légendes du punk? Des joueurs de bluegrass déjantés? NON! Ce qui a fait courir près de 400 personnes, c’est le duo montréalais Milk & Bone, qui en était déjà à sa troisième visite. Pas mal du tout pour Camille Poliquin et Laurence Lafond-Beaulne, qui n’ont à leur actif qu’un (excellent) EP et quelques collaborations et reprises.

    Cadre minimaliste pour les deux jeunes femmes debout derrière leurs claviers au milieu de la scène, Camille à gauche, Laurence à droite. Seuls de savants éclairages changeront la donne à l’occasion. De toute façon, on ne vient pas pour regarder, on vient plutôt pour entendre Milk & Bone et vivre l’expérience Little Mourning (même si certains semblent être venus pour raconter leur semaine à leurs amis…).

    20151016-220730-16-Milk&BoneLa courte prestation (près d’une heure) était principalement composée des pièces du maxi du duo, auxquelles Camille et Laurence ont ajouté quelques reprises et pièces qui n’ont pas (encore) été endisquées. Bien sûr, on a pu entendre les (déjà!) gros canons de Little Mourning, dont Easy To Read (la basse dans le tapis, le ukelele dans les mains de Laurence). La grande majorité du public écoute religieusement ou fredonne les chansons avec Camille et Laurence. Évidemment, la chair de poule nous prend aussitôt que les deux jeunes femmes chantent ensemble en harmonie parfaite.

    Malgré la petite taille de son répertoire, Milk & Bone a su ajouter quelques morceaux intéressants à l’ensemble : Poison, tirée d’une collaboration avec le Torontois Deebs, ainsi qu’une maudite bonne reprise de Death With Dignity de Sufjan Stevens, que les filles ont parfaitement adapté à leur univers électropop feutré.

    Lorsqu’elles ont lancé New York au rappel, Camille et Laurence avaient déjà mis le public du Cercle dans leur petite poche d’en arrière. Personne n’est surpris. On croit bien que la salle sera de nouveau bien remplie pour la supplémentaire annoncée le 22 avril 2016. À votre place, je ne tarderais pas trop pour acheter mes billets.

    CRi

    20151016-210826-05-CRiLa première partie était assurée par CRi, projet électro de Christophe Dubé, un petit gars de Québec qui vit maintenant à Montréal. Accompagné d’une autre claviériste, Dubé a proposé une bonne demi-heure d’électro dansante aux grooves accrocheurs. Les gens ont pris un peu de temps à se dégourdir, probablement en raison de l’heure tardive à laquelle la prestation a commencé. À Québec, les gens arrivent pas mal à la dernière minute…

    Milk and Bone – Photo : Jacques Boivin
    Milk and Bone – Photo : Jacques Boivin

     

     

    Jacques Boivin

    18 octobre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    Bonsound, CRi, District 7 production, Le Cercle, Milk&Bone
  • Les spectacles du week-end du 16 octobre [à Québec]

    Les spectacles du week-end du 16 octobre [à Québec]
    Milk & Bone - Photo : Marie-Laure Tremblay
    Milk & Bone – Photo : Marie-Laure Tremblay

    Grosse fin de semaine une fois de plus pour les mélomanes de la région de Québec. Évidemment, nous avons quelques suggestions :

    Milk & Bone sera au Cercle ce soir à 20 heures. Première partie : CRi. Les billets se sont déjà tous envolés, alors si vous avez raté votre chance, on a annoncé une supplémentaire le 22 avril 2016, toujours au Cercle (un lieu parfait pour les chansons de Camille et Laurence). Les portes ouvrent à 19 heures, on vous suggère de ne pas trop tarder.

    Si vous ratez le duo montréalais, plein d’autres choix s’offrent à vous :

    Tout d’abord, au Pantoum, vous pourrez voir Jane Ehrhardt (lors d’un rare spectacle full band), ainsi que Les Louanges et la formation haligonienne Elephants in Trouble. 10 $, portes à 20 heures, spectacle vers 21 heures, BYOB, comme toujours. INFO

    La Fédération québécoise de ski acrobatique présente The Seasons au Petit impérial. Les billets sont plutôt chers (125 $), mais ils comprennent un don de 80 $ à la FQSA. C’est donc une belle chance de faire d’une pierre, deux coups : soutenir un organisme sportif et assister à un concert TRÈS intime d’un des groupes les plus en vue de Québec à l’heure actuelle. INFO

    Les amateurs de jazz qui tire vers le folk et le Rn’B se dirigeront vraisemblablement vers le Théâtre Petit-Champlain où se produira le Emma Frank Quartet. Celle que certains ont comparée à une jeune Joni Mitchell ravira sans aucun doute les spectateurs présents. C’est à 20 heures et les billets sont 25 $. INFO

    Du côté du Palais Montcalm, on pourra voir le Jimi Hendrix de la cornemuse galicienne, l’excellent Carlos Nunez. Un magnifique spectacle où règne le mélange des genres! Spectacle à 20 heures, 45 $. INFO

    Les amateurs de rock qui bûche ont rendez-vous à L’ANTI Bar et spectacles où se produira KEN mode. Les premières parties sont assurées par Life In Vacuum, BIIPIIGWAN, APES et Psomb. Les portes ouvrent à 19 heures, le spectacle est à 20 heures, et ça vous coûtera un gros 20 $ pour une soirée à vous faire chatouiller les tympans! INFO

    Samedi, on va aussi se tirer les cheveux :

    Tout d’abord, on fête la réouverture du Bal du Lézard avec Robbob et le Limoilou Libre Orchestra et The Two Birdz. Ça fait un bout que les deux formations tentent de faire quelque chose ensemble, voilà qu’ils ont trouvé l’occasion parfaite. Le nouveau décor du Bal est magnifique, Robbob parle de jouer des tounes de son prochain album, il risque d’y avoir beaucoup d’agrément! 21 h, 5 $ (gratuit si vous vous déguisez en oiseau – c’est Robbob qui le dit). INFO

    L’auteur-compositeur-interprète folk-pop très aérien Jeffrey Piton sera au Vieux Bureau de poste de Saint-Romuald pour présenter les pièces de son album La transition. Excellent choix si vous aimez la pop planante! Le spectacle est à 20 heures, les billets sont 22 $. INFO

    À la Librairie Saint-Jean-Baptiste, ce sera au tour de Gab Paquet de nous présenter de nouvelles (et de moins nouvelles) chansons. Il sera accompagné pour l’occasion de Claudia Gagné (Une vraie invasion de La Palette ce week-end!). Contribution volontaire (en argent bien sonnant ou en mots bien sonnés). Payer des consommations, ça peut aussi faire plaisir. 20 heures. INFO

    Il y a encore plein d’autres spectacles et autres activités toute la fin de semaine. Pour en savoir plus, consultez Quoi faire à Québec.

    Jacques Boivin

    16 octobre 2015
    Nouvelles, Région : Québec
    Accrocher les jupons, APES, BIIPIIGWAN, Carlos Nunez, Claudia Gagné, CRi, Elephants in Trouble, Emma Frank Quartet, Gab Paquet, Jane Ehrhardt, Jeffrey Piton, KEN Mode, L’Anti Bar & Spectacles, Le Bal du lézard, Le petit impérial, Le Vieux Bureau de poste, Les Louanges, Librairie St-Jean-Baptiste, Live in Vacuum, Milk & Bone, palais montcalm, pantoum, Psomb, Robbob, The Seasons, The Two Birdz, Théâtre Petit-Champlain
  • Lancement de Sur ma terrasse en ville 2015 ce mercredi!

    Lancement de Sur ma terrasse en ville 2015 ce mercredi!

    11872220_10153505021926832_1395545107316382590_o

    On n’a malheureusement pas eu le temps de parler de Sur ma terrasse en ville 2015​ jusqu’à maintenant, un album-bénéfice qui sera lancé ce mercredi au Cercle au profit de La bataille de Charlotte​ pour venir en aide à une famille qui doit faire des tonnes de sacrifices pour que leur petite Charlotte puisse remporter son combat contre la leucémie.

    L’album regroupe une belle liste d’artistes de la région :

    • Bernard Roy
    • André Tanguay et Marek Bourgeois
    • 3 ième avenue
    • Marie-a-une-légende
    • L’Octopus​/Claudia Gagné
    • Bertrand Lemoine
    • Jef Tremblay
    • Jane Ehrhardt​
    • Catherine LeBlanc​
    • Valérianne et les Fines Herbes​
    • Bob Wonder (Byron Maiden Mikaloff des Lost Fingers)
    • Baril-Bourque​
    • Luis Alberto Sanchez
    • Bernard Lemay

    Votre appui est important!

    Voici le communiqué :

    « Votre participation à ce projet peut avoir un impact important. Nous vous remercions de l’attention que vous y porterez.
    Sur ma terrasse en ville est un album regroupant 14 auteurs-compositeurs de la région de Québec au bénéfice de «La bataille de Charlotte». Les ventes en ligne seront intégralement et directement versées à la famille. Cette production ne bénéficie d’aucun soutien extérieur. Toute la production est réalisée à titre bénévole et tous les artistes sont venus y enregistrer avec grande joie tout aussi bénévolement.

    Une initiative citoyenne d’entraide :

    Initialement, ce projet d’album, qui est le deuxième de cette série, allait être réalisé par pur plaisir et distribué gratuitement. Voyant l’actif potentiel qu’il représentait, nous avons décidé d’en offrir les ventes à une famille dans le besoin afin qu’elle puisse avoir un outil en main dans le cadre de sa levée de fonds. Les ventes en ligne de l’album Sur ma terrasse en ville seront donc remises intégralement à «La bataille de Charlotte» qui est une initiative citoyenne visant à aider cette famille de la région dont la bambine est atteinte d’une leucémie sévère. Cette famille se retrouve en mauvaise situation financière, devant s’occuper à plein temps de leur petite qui doit suivre des traitements lourds quotidiennement.

    Nous pensons que chacun peut aider à sa façon dans sa collectivité et espérons que notre geste encourage d’autres personnes à agir localement auprès de gens ayant besoin d’aide.

    Alchimie solution, producteur de patrimoine :

    Sur ma terrasse en ville est une série d’enregistrements musicaux acoustiques qui prennent racines dans la tradition des soirées passées à l’extérieur, entre amis, réunis pour le plaisir. Le but premier de ces sessions est de rendre compte du patrimoine vivant, de prendre un polaroïd de la chanson, et ce, librement. Ces sessions provoquent d’heureuses rencontres et des occasions pour les artistes de sortir de leur ligne de production régulière, soit en revisitant des œuvres ou en osant enregistrer un «hors série».

    Enregistrement Old School :

    Le concept de ces sessions est venu de soi après avoir vécu nombre de soirées musicales entre amis sur la terrasse de la rue Arago. Le son des instruments est diffusé par le feuillage et cela permet une belle captation sonore digne des meilleurs studios. Quelques pré-productions auront confirmé que le site possède une ambiance sonore de ville parfaite, juste assez présente pour donner à l’auditeur l’immersion urbaine voulue à l’écoute ainsi qu’une empreinte acoustique magnifique qu’il ne fallait pas laisser passer sous silence.

    De petits ensembles de musiciens prennaient place sur la terrasse et le positionnement des microphones se faisait de façon à restituer l’image sonore la plus juste de la performance. Les enregistrements se font de façon traditionnelle; c’est-à-dire que tous jouent ensemble et aucune voix ou instrument n’est ajouté à l’enregistrement initial. La voix doit se retrouver au centre de l’œuvre et les instruments seront positionnés afin d’obtenir un ensemble naturel et agréable.

    Les enregistrements ont été effectués de juillet à septembre. »

    Chapeau à Alchimie Solution et René Talbot pour cette initiative.

    Jacques Boivin

    13 octobre 2015
    Nouvelles, Région : Québec
    Alchimie Solution, Le Cercle, René Talbot, Sur ma terrasse en ville
  • Théâtre et musique font bon ménage en compagnie de PopLéon

    Théâtre et musique font bon ménage en compagnie de PopLéon

    PopLéon semble refuser de se contenter du traditionnel. En effet, le quatuor electro-rock de Québec s’allie avec la troupe de Théâtre du Quartel pour réaliser la trame sonore de leur production Baiseries. Après Clovis en 2014, cette alliance est une suite logique pour le groupe en résidence du Pantoum, eux qui semblent désirer que leur musique soit mise ne scène et que leur spectacle sorte des normes des présentation dites « classiques ».

    Le mariage semble parfait puisque la démarche du la troupe du Théâtre du Quartel et tout aussi hors-normes : pour assister à une des représentations (en appartement), en plus), il faudra envoyer un SMS au 418-262-3542 avec le code du secteur pour connaître l’adresse et ce, pour neuf représentations.

    La trame sonore, qui devrait sortir sous la forme d’un EP au début de 2016, est en cours de réalisation avec Samuel Wagner (Harfang). Une belle occasion pour vous de voir un spectacle multi-disciplinaire unique à Québec. Voici les dates de représentations, accompagnés des codes de secteurs.

    Baiserie – Automne 2015

    8 au 10 octobre | Limoilou (Code : BAISERIES-LIM)
    15 au 17 octobre | Saint-Sauveur (Code : BAISERIES-SSV)
    22 au 24 octobre | Saint-Jean-Baptiste (Code : BAISERIES-SNJ)

    Simon Belley

    10 octobre 2015
    Nouvelles, Région : Québec
  • [SPECTACLE] Whisky Legs, Théâtre Petit-Champlain, 7 octobre 2015

    [SPECTACLE] Whisky Legs, Théâtre Petit-Champlain, 7 octobre 2015

     

    Photos : Jacques Boivin

    Des musiciens super tight. Une chanteuse aussi charismatique que féline. Des maudites bonnes chansons. Un dispositif scénique d’une redoutable simplicité. Un public conquis d’avance. Tout était en place pour une soirée mémorable.

    07102015-201951-24-Après avoir fait tourner quelques têtes avec un excellent EP, puis montré l’étendue de leur talent avec Basement Confessions, leur premier album paru il y a à peine quelques jours, les membres de Whisky Legs sont débarqués sur la scène d’un Petit-Champlain bondé comme des conquérants qui rentraient à la maison.

    Il n’a fallu que quelques secondes à Maude Brochu, Pascal Denis et Guillaume Méthot (accompagnés par l’excellent Guillaume Tondreau à la basse) pour mettre le feu au parterre, qui s’est rapidement propagé au balcon.

    07102015-201445-09-Évidemment, Maude Brochu ne perd pas une seconde pour convaincre les trois ou quatre personnes dans la salle qui ne la connaissaient pas encore. Que ce soit par sa voix qui possède un registre incroyable, passant des graves aux aiguës sans effort apparent, chantant aussi bien le blues que la s’il, ou par son attitude féline, alors qu’elle se déplace à pas feutrés (et pieds nus) sur les tapis qui ornent la scène, Brochu attire l’attention.

    Un autre qui attire beaucoup l’attention, c’est le guitariste Guillaume Méthot. Le blues coule dans les veines de ce jeune homme et il l’a démontré à plusieurs reprises avec quelques solos bien sentis. Ce n’est pas tant sa maîtrise de l’instrument qui impressionne (et elle impressionne beaucoup) que l’émotion qu’il insuffle à son instrument qui, lui aussi, chante avec plein de soul.

    07102015-201112-05-De son côté, Pascal Denis joue peut-être un rôle plus effacé, mais non moins important. En plus de battre la mesure avec une précision d’horloger, Denis se charge de la plupart des chœurs. Il lui arrive même de prendre les devants au chant! Et puis il fallait le voir faire ce solo de batterie complètement fou où il s’est levé et a parcouru la scène en tapant sur tout ce qu’il voyait avec ses baguettes!

    Du côté des chansons, le groupe nous a surtout offert les pièces de Basement Confessions, mais il n’a pas hésité à nous présenter quelques reprises (une Hold On inspirée, puis une spectaculaire Piece of My Heart qui a dû plaire à Janis là-haut.

    Pour ne pas nous distraire de l’essentiel, on a misé sur un dispositif sobre : un mur blanc en arrière-scène qu’on colorait au gré des chansons, des gros projecteurs qui éclairaient magnifiquement les musiciens et des tapis pour le confort de nos amis.

    En regardant Whisky Legs s’exécuter, j’ai tout de suite pensé à cette extase que j’ai vécue à Bonnaroo la première fois que j’ai « vu » Britanny Howard et ses comparses d’Alabama Shakes, ou lorsque je me suis laissé charmer par Tedeschi Trucks Band à ce même festival. Ce groupe a le Sud dans le sang et il n’est pas interdit de croire qu’avec un peu de chance, le Sud va bientôt l’avoir dans la peau.

    Whisky Legs retourne au Théâtre Petit-Champlain le 30 décembre prochain. Les billets vont s’envoler rapidement. Avec raison.

    Whisky Legs – Photo : Jacques Boivin
    Whisky Legs – Photo : Jacques Boivin
    Whisky Legs – Photo : Jacques Boivin
    Whisky Legs
    Whisky Legs – Photo : Jacques Boivin

    Jacques Boivin

    9 octobre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    blues, rock, Théâtre Petit-Champlain, Whisky Legs
  • [SPECTACLE] Katie Moore (+ Les chercheurs d’or), L’Anti, 8 octobre 2015

    [SPECTACLE] Katie Moore (+ Les chercheurs d’or), L’Anti, 8 octobre 2015

    Photos : Marion Desjardins

    Un des plus beaux albums de la saison est Fooled by the Fun de l’auteure-compositrice-interprète montréalaise Katie Moore. Un album riche, complexe, mijoté avec soin par Moore. On se demandait bien comment elle allait réussir à rendre justice à cette oeuvre sur scène.

    _DSC3148La réponse n’a pas tardé : jeudi, à L’Anti (qui avait sorti les tables et les chaises pour l’occasion), on a eu droit à une belle leçon de country-folk sorti tout droit de la fin de années 1970. Pas de piano, pas de violons, juste le bon vieux guitare-guitare-guitare-basse-batterie. Et des musiciens pas piqués des vers (dont Mike O’Brien, de The Sin and the Swoon, et Warren Spencer, de Plants and Animals).

    Il n’en fallait pas plus pour ravir les spectateurs présents. Comme on s’y attendait, la pièce-titre de l’album et Talked All Night ont été des moments très forts du spectacle et les applaudissements ont fusé, cela va de soi.

    Sur scène, l’ambiance était bon enfant, Moore était radieuse, les musiciens blaguaient ensemble, en plein le genre de bonne humeur contagieuse dans un contexte intime comme celui de jeudi.

    En plein le genre de show qui nous fait repartir le coeur rempli de belles émotions.

    Les chercheurs d’or

    _DSC2866Au premier abord, on a avoué être un brin surpris quand on a annoncé que Les chercheurs d’or allaient partir le bal. On n’y aurait juste pas pensé nous-mêmes. Mais Isabeau Valois et sa bande ont été un match parfait. N’eût été de ce fan un peu trop expressif pour nous déranger dans notre écoute religieuse, tout aurait été nickel.

    Une belle prestation généreuse (pour une première partie), des musiciens inspirés, des chansons aussi roots dans le ton qu’actuelles dans le propos, le groupe de Québec a montré une fois de plus pourquoi on l’aimait tant.

    Katie Moore – Photo : Marion Desjardins

    Jacques Boivin

    9 octobre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    Katie Moore, L’Anti Bar et spectacles, Les Chercheurs d’or
  • [ALBUM] Prieur&Landry + Lancement au Knock-out

    [ALBUM] Prieur&Landry + Lancement au Knock-out

    Album

    (François-Samuel Fortin)

    Après des concerts remarqués sur la route québécoise des festivals, avec chaque fois une solide dose de décibels et un paquet de gueules tombantes, le duo Prieur & Landry a su attirer les faveurs des mélomanes et des médias. C’est d’abord grâce à la boîte Sexy Sloth que j’ai eu la chance de les voir, lors d’un mini festival qui se déroulait à la mi-juillet. Avec de bons souvenirs de la performance, j’avais d’assez hautes attentes avant d’écouter l’album et je n’ai pas vraiment été déçu par ce que j’ai pu y entendre.

    Quand tu décides de prendre les planches d’assaut comme duo, il faut que tu saches travailler avec ce que t’as à ta disposition pour en tirer le maximum de jus. Ce serait difficile de dire que les gars n’ont pas relevé le défi. Les riffs en béton armé et le set-up de Gab Prieur amènent une dose assez satisfaisante de basses fréquences pour que le duo soit dispensé de faire appel à un bassiste. La présence du vocal est juste assez bien dosée sur l’album, qui fait plutôt la part belle au hochage de tête en bonne et due forme avec des longs segments instrumentaux. Le style vocal peut le rapprocher d’Ozzy parfois ou de certains groupes rock typiques des années 90 à d’autres moments. Eliot Landry s’occupe quant à lui de la batterie, qui est tout à fait appropriée pour le genre, avec une belle lourdeur et un bon groove, que ce soit dans les passages plus lents ou plus rapides. Toutefois, la batterie n’est que rarement le point focal, étant plutôt le parfait complément pour la guitare.

    Les pièces se suivent et un certain motif se dessine dans l’alternance entre celles qui, rapides et énergiques, en mettent plein la gueule, celles qui, plus tranquilles sur le tempo, révèlent un certain blues et celle qui répètent cette même alternance à plus petite échelle. Étrangement, le tout semble familier. L’originalité n’est pas nécessairement le point fort du groupe autant que leur efficacité, qui se décline de deux manières. D’abord, tous les morceaux de l’album se défendent bien dans leur genre, souvent très rock du sud des États-Unis, pouvant rappeler aussi bien Slayer et Queens of the Stone Age/Kyuss que Pearl Jam ou les Black Keys, selon les moments. Les premiers morceaux frappent fort et la cadence ne diminue pas énormément, bien qu’une certaine redondance s’installe. L’efficacité du groupe, c’est aussi parce qu’ils sonnent autant avec si peu qu’ils en font preuve, parce qu’on a souvent l’impression qu’on a affaire à un band alors que c’est juste deux gars qui font tout.

    Quand la dixième et dernière pièce prend fin, on se rend compte qu’on vient quand même de traverser quelque chose d’assez épique, avec une belle intensité. L’album est d’ailleurs une belle carte de visite pour annoncer leurs performances scéniques. Les deux expériences s’alimentent mutuellement, mais c’est vraiment en concert qu’on comprend comment et pourquoi c’est unique. Sur disque, on a affaire à dix chansons très solides, sans qu’elles aient eu à réinventer le genre. Par contre, si vous avez envie d’une bonne dose de rock garage pesant, ces dix titres, dont certains auraient pu procurer bien du plaisir à des guitaristes du dimanche dans Guitar Hero, pourront allègrement satisfaire votre appétit.

    [bandcamp width=100% height=120 album=377124665 size=large bgcol=ffffff linkcol=0687f5 tracklist=false artwork=small]

    Lancement

    (Marion Desjardins)

    Ce jeudi au Knock-out avait lieu le lancement d’album du duo en formule 5 à 7: grignotines, mélomanes et petite performance était au rendez-vous ! Je m’y suis rendue afin d’y prendre quelques photos à défaut de pouvoir me rendre au Coup de grâce musical ce vendredi !

    Prieur&Landry
    Prieur&Landry
    Prieur&Landry
    Prieur&Landry
    Prieur&Landry
    Prieur&Landry
    Prieur&Landry
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    Prieur&Landry
    Prieur&Landry
    Prieur&Landry
    Prieur&Landry
    Prieur&Landry

    François-Samuel Fortin

    9 octobre 2015
    Albums, Région : Québec, Spectacles
    Knock-Out, Landry, Le Knock-Out, Prieur, Prieur&Landry
  • [À VOIR] Katie Moore à L’Anti Bar et spectacles (+ Les chercheurs d’or), 8 octobre

    [À VOIR] Katie Moore à L’Anti Bar et spectacles (+ Les chercheurs d’or), 8 octobre

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    Lorsque nous avons appris que Katie Moore venait à L’Anti pour chanter les chansons de son magnifique album Fooled By The Fun, nous avons encerclé la date du 8 octobre sur notre calendrier.

    En effet, celle qui est également connue comme la voix de Socalled, avec qui elle collabore (dans les deux sens), nous a envoûtés avec ses chansons d’un tissées d’un folk intemporel riche et complexe qui se savoure qui se savoure aussi bien lorsqu’il est riche et complexe que lorsque Moore chante dans le dépouillement le plus total.

    Photo : Marion Desjardins

    Plusieurs ont découvert Moore avec Only Thing Worse, un album où la chanteuse mélangeait le old-time et le blueegrass au folk et à l’indie rock. Les nominations pleuvent déjà : GAMIQ, MIMI, prix ECHO de la SOCAN. Les critiques sont très positives, tout le monde reconnaît non seulement la voix particulière de Moore (une voix d’ange dans une mer de cris, selon Exclaim!), mais aussi ce talent qui lui permet d’écrire de si belles chansons intemporelles.

    Katie Moore récidive en 2011 avec Montebello, lancé de manière indépendante. Cette fois, au tour de Voir de faire une référence savoureuse en comparant Moore à une artisane qui coud ses étoffes avec amour dans son atelier du Mile-End. L’album est un brin moins country qu’Only Thing Worse, mais les grands espaces qui se dessinent dans nos têtes quand on ferme les yeux en écoutant ses chansons demeurent. L’album est surtout beaucoup plus soul et orchestral. Très années 1970! Primé au GAMIQ (album folk/country de l’année) et gagnant du prix ECHO de la SOCAN (pour Wake Up Like This), Montebello a confirmé le talent de Moore.

    Quant à Fooled by the Fun, je laisse ma collègue Julie vous en parler.

    Vous comprendrez donc que nous avons plus que hâte à son spectacle de jeudi.

    Les chercheurs d’or

    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin

    La première partie du spectacle ne sera pas trop loin du programme principal : Les chercheurs d’or font également un country-folk fier de ses racines, mais qui n’a pas peur de sortir de sa zone de confort. Les refrains entraînants du groupe ne devraient pas avoir de mal à attirer l’attention des spectateurs; en fait, ils forment un parfait complément aux chansons beaucoup plus mélancoliques de Katie Moore.

    QUI : Katie Moore (première partie – Les chercheurs d’or)
    OÙ : L’Anti Bar et spectacles (251, rue Dorchester, Québec)
    QUAND : 20 heures (portes : 19 h)
    BILLETS : 15 $ (+ taxes et frais de service) disponibles au Knock-Out, chez EXO et sur lepointdevente.com.
    18 ans et plus!

    Jacques Boivin

    7 octobre 2015
    Nouvelles, Région : Québec
  • [SPECTACLE] Medora & Babylones, Sous-Sol du Cercle, 3 octobre

    [SPECTACLE] Medora & Babylones, Sous-Sol du Cercle, 3 octobre

    C’est sans photographe et sans talent photographique que je suis descendu au Sous-Sol du Cercle pour écrire un article un peu sec.
    Les photos ont la capacité de bien mouiller l’écran, de rendre l’expérience joviale et dynamique. Je tâcherai de le faire en n’utilisant que mes mots, opaques et sans envergure.

    Revenons à notre soirée. Saveur locale au Sous-Sol ce samedi, et mon opinion biaisée se force à être objective. J’ai une confessions à faire. J’ai été guitariste dans Medora pendant deux ans, avant de voler et m’écraser nonchalamment de mes propres ailes. Je ne sais pas si je serai trop critique ou trop amoureux des beaux garçons, alors on peut prétendre que je suis neutre!

    Pour Babylones par contre, c’est sans biais que je les ai vu! Le chanteur a coupé ses cheveux et du métal progressif un peu banal jouait en haut. Il en fallait donc beaucoup pour me convaincre. Et j’ai été convaincu! Croyez le ou non!

    Armés d’un guitariste supplémentaire, les musiciens était en parfait contrôle de leur indie pop/rock bien montréalais. Les nouvelles chansons du groupe sont efficaces, très bien composées, et pleines d’énergie. Le chanteur, Benoît, ou Benny pour les intimes, nous fait des blagues, nous met à l’aise, et agrémente beaucoup le spectacle. Personnellement, j’ai trouvé une petite faiblesse dans les plus vieilles pièces, le groupe jouant ensemble depuis très longtemps, mais cette légère déception ne donne que plus envie d’entendre les nouveaux morceaux! Une salle assez pleine semble partager mon avis, du moins l’aspect positif! On voit beaucoup de sourires, de danseurs au pas hésitant, de regards complices.

    Petite pause café, pour l’arrivée un peu nerveuse de Medora. Qui enclence la soirée avec Sillage, une des pièces de son dernier EP, Ressac. Parlons d’ailleurs d’enregistrement, la bande travaille présentement sur un nouveau EP, Les Arômes, avec Jean-Étienne Collin-Marcoux derrière les consoles du Pantoum.

    [bandcamp width=100% height=120 album=4246901570 size=large bgcol=ffffff linkcol=0687f5 tracklist=false artwork=small track=519301031]

    Les premières pièces se passent avec un son quelque peu hésitant, mais la technicienne en chef du Sous-Sol arrange rapidement les choses, et dès la troisième chanson, tout est arrangé. Sauf que Charles, guitariste armé d’un Deluxe Reverb, a un peu de difficulté à apprivoiser son ampli dans une petite salle! On le pardonne par la créativité de son jeu de guitare, qui donne un beau souffle d’énergie au groupe. Les amis semblent d’ailleurs vouloir s’affranchir de leurs vieilles peaux et explorer des directions nouvelles. Montées progressives, influence post-rock assumée, rejet partiel du son indie rock plus conventionnel, tout en embrassant de leurs grosses lèvres une pop intelligente et envoûtante.

    Je ferai par contre écho à certain détracteurs,  en affirmant une certaine inégalité dans l’émotion et l’assurance du groupe. Vincent, au chant, a pris une confiance impressionnante, mais semblerait-il qu’il ne l’applique pas toujours. Visiblement nerveux dans ses interactions avec la foule, on a malheureusement pu sentir sa nervosité dans certaines pièces. Ils se rattrapent avec un charisme et un entrain explosif.

    Les explosions sont d’ailleurs un thème récurrent avec Medora. Quand ils frappent, ils frappent très très fort, mais on se perd parfois un peu dans les décomptes et les méandres hésitants, surtout dans les plus vieilles pièces. Les nouvelles, elles, comme celles de Babylones, se déroulent comme de petits fils continus d’explosifs et donnent un profond et bel espoir en l’avenir.

    La finition viendra sans doute avec l’âge. Après tout, ils ne sont pas vieux comme leur réalisateur Jean-Étienne, qui croûle du haut de ses 47 ans.

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    Simon Provencher

    6 octobre 2015
    Région : Québec, Spectacles
  • [SPECTACLE] Beat Market, Pantoum, 2 octobre

    [SPECTACLE] Beat Market, Pantoum, 2 octobre

    Le retour de l’automne, en plus des feuilles mortes, de la tristesse, du froid, de la désolation, des migrations d’oiseaux, annonce aussi le retour du Pantoum. Haut-lieu, 3e étage sacré, de la musique indépendante à Québec qui, malheureusement, fait un coup de chaleur pendant l’été, mais c’est sans doute pour nous revenir en plus grande forme encore.

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    Ce soir, pourtant, on est dans une ambiance étrange, hors normes. Certains habitués sont là, mais on voit aussi plusieurs nouveaux visages, plusieurs casquettes à l’envers et plusieurs nouveaux sourires. Initierons-nous ce soir certains à la scène locale? Du moins, il semble que, pour ce soir du moins, on ait réussit à briser la relative stabilité de la musique underground de Québec. Un pas vers une solution aux salles plutôt vides?  On débat en écoutant un habile DJ set de Louis-Étienne Santais, célèbre via Fjord, alors que la salle tarde à se remplir d’une foule universitaire. Il semblerait que le duo Montréalais Beat Market ait impressionné lors de son passage au Spectacle de la Rentrée de l’Université Laval. Les bières sont mises au froid, la foule grandit peu à peu, on retrouve l’ambiance habituelle du Pantoum.

    Le DJ set se termine sur quelques hits réussissant à faire bouger les récalcitrants, notamment du Daft Punk et de jolis remixs de Radiohead. Mais tous attendent le plat de résistance, gracieuseté de Lisbon Lux Records, l’étiquette électro montante de Montréal. La salle est maintenant pleine comme mon ventre, qui s’est gavé de deux grilled cheese. La gentille Max m’offre un grilled cheese au pâté de foie, que je refuse poliment.

    La musique se calme, le duo prend place, on voit sur scène une batterie complète, quelques pads, plusieurs synthétiseurs alléchants et le fidèle ordinateur. On se doute que la soirée sera bonne.

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    Premières impressions Daft Punkiennes. Les musiciens, armés de casque LEDs sont impressionnants, mais moins propres que le duo Français, heureusement! L’ambiance est plus rétro-futuriste, plus diy, plus déglinguée, et c’est parfait comme ça. La musique, elle, ne tombe pas trop dans les clichés rétro-néo-futuro-discos. Et tant mieux! En tant que vieux critique rabougri, je me tanne vite de la science-fiction. On entend quelques mélodies à la Boards of Canada, parfois même franchement prog, et le spectacle commence dans une douche ambiance spatiale. Mais après quelques minutes, on perd, tout en douceur, l’ambiance sci-fi pour se retrouver dans le monde du Big Beat à l’anglaise, avec un brin allèchant de tech house. Un impressionnant étalage de référents culturels pour un groupe instrumental!

    Les chansons se suivent sans se ressembler, avec un belle variété, mais surtout une très belle énergie! Les deux membres ont constamment le sourire au lèvres, la foule saute, crie, demande un rappel, et un autre! Je suis d’un naturel plutôt calme (et grincheux 🙂 ) lors des spectacles. Je dois admettre ne pas avoir rejoint la foule dans son énergie et son délire, mais quel bon vent de fraîcheur se fut de voir nos salles pleines de nouveaux visages et de nouveaux sons.

    Photos par la géniale Maryon Desjardins!

    Simon Provencher

    6 octobre 2015
    Région : Québec, Spectacles
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