ecoutedonc.ca

ecoutedonc.ca

archives
  • Accueil
  • Site original
  • [SPECTACLE] Lisa LeBlanc, Impérial Bell, 13 octobre 2016

    [SPECTACLE] Lisa LeBlanc, Impérial Bell, 13 octobre 2016

    Texte : Nancy Tremblay / Photos : Jacques Boivin

    J’ai eu le plaisir d’assister au spectacle de Lisa LeBlanc à l’Impérial Bell jeudi dernier. Celle-ci est venue nous présenter les chansons de son nouvel album Why you Wanna Leave, Runaway Queen? album presque entièrement en anglais, paru le 30 septembre dernier.

    Visiblement en pleine forme et devant un public conquis d’avance, elle nous a balancé sans retenue et avec toute la fougue et l’énergie contagieuse qu’on lui connaît quelques nouveaux titres dont (Self Proclaimed) Voodoo Woman qui a ouvert le bal, suivi de J’pas un cowboy et Cerveau ramolli, deux pièces du premier album qui ont rapidement fait monter la température d’un Impérial rempli à pleine capacité. Elle a interprété également I Love You, I Don’t Love You, I Don’t Know, City Slickers and Country Boys et l’excellente Ti-gars où elle s’accompagnait au triangle. C’est beau de voir la complicité de l’artiste avec ses musiciens qui sont complètement déchaînés sur scène. D’ailleurs ça frôle souvent le metal tout au long du spectacle comme en témoigne leur excellente reprise de Ace of Spades de Motörhead.

    Tout au long du spectacle elle s’adresse à la foule, nous raconte les histoires qui ont inspiré ses nouvelles chansons avec un humour et une simplicité qui permet une belle complicité avec la foule. Elle en a même profité pour souhaiter bonne fête à une personne en avant de la scène…entre deux chansons on a eu aussi droit à un bout de Careless Whisper de George Michael, ce qui m’a bien fait rire.

    Au rappel nous avons eu Y fait chaud, une chanson de circonstance, et, bien sûr, au classique Aujourd’hui, ma vie c’est d’la marde, hymne que le public chante à tue tête sans retenue. Bref, ce fut un excellent spectacle à tout point de vue, que vous devriez allez voir si ce n’est déjà fait.

    Francis Faubert

    Belle découverte pour moi! Francis Faubert ouvrait la soirée avec son folk rock parfois lourd, parfois planant, avec ses textes sombres et prenants. Ils nous a livré quelques pièces de son nouvel album Maniwaki, réalisé par Dany Placard dont la pièce titre, Horizon et Moman, pour ne nommer que celles-là. J’ai bien aimé son côté rock garage dans un duo guitare-batterie explosif. Il a su réchauffer la foule malgré les gens qui viennent pour jaser et empêcher ceux qui veulent écouter et apprécier le spectacle et l’artiste qui mérite le respect, ce qui arrive malheureusement trop souvent.

    Francis Faubert
    Francis Faubert
    Francis Faubert
    Francis Faubert
    Francis Faubert
    Francis Faubert
    Francis Faubert
    Lisa LeBlanc
    Lisa LeBlanc
    Lisa LeBlanc
    Lisa LeBlanc
    Lisa LeBlanc
    Lisa LeBlanc
    Lisa LeBlanc
    Lisa LeBlanc
    Lisa LeBlanc
    Lisa LeBlanc

    Équipe ecoutedonc.ca

    18 octobre 2016
    Région : Québec, Spectacles
  • [SPECTACLE] Lancement de Le Charme (+ Walrus et Fuudge), le Pantoum, 14 octobre 2016

    [SPECTACLE] Lancement de Le Charme (+ Walrus et Fuudge), le Pantoum, 14 octobre 2016

    Une cinquantaine de personnes se sont rassemblées au Pantoum hier soir à l’occasion du lancement de Le Charme. Fuudge était au rendez-vous pour mettre de l’ambiance et Walrus, de passage à Québec, s’est ajouté au programme. Compte-rendu d’une soirée qui aurait mérité le titre de nuit psychédélique.

     Walrus

    Walrus Crédit: Alice Chiche
    Walrus
    Crédit: Alice Chiche

    C’est Walrus qui a fait résonner les premières notes de la soirée, aux alentours de 21h45. Originaire d’Halifax, le groupe était en tournée depuis trois semaines et terminait son périple au Pantoum. Dès les premières volutes de leur musique rock digne de l’époque de Woodstock, l’atmosphère psychédélique s’est installée doucement. À la manière de groupes comme Jefferson Airplane, ils nous ont fait voyager et retrouver le sens originel du terme planant, utilisé de nos jours à toutes les sauces. Il est intéressant de souligner la force des contrastes que le groupe savait faire ressortir en jouant tantôt avec une lenteur savoureuse et tantôt avec une vitesse enivrante.

     Fuudge

    Fuudge Crédit: Alice Chiche
    Fuudge
    Crédit: Alice Chiche

    Vers 22h50, Fuudge prend place et nous balance son rock psychédélique aux couleurs variées qui s’accompagne tantôt de voix en harmonie, tantôt de la performance vocale (cris, grognements, chant) du chanteur principal. Si le groupe de Montréal cherche à être original en augmentant le nombre de u dans son nom – paraît que c’est la seule façon de se différencier des dizaines d’autres groupes portant le nom de Fudge et qu’ils pensent à s’ajouter un troisième u – leur musique elle aussi se distingue et se compare à peu d’autres. On peut seulement dire que si la musique de Walrus peut s’apparenter à un trip de champignons magiques, celle de Fuudge peut se comparer à une ligne de coke ou deux, plus trash, plus brusque, uptempo et contenant une bonne dose de maîtrise technique et d’énergie.

    Le Charme

    Si l’on voulait pousser l’analogie encore plus loin, il faudrait aller jusqu’à dire que Le Charme, qui a présenté son disque aux alentours de minuit, nous a fait entrer dans le monde des héroïnomanes. Nous plongeant parfois dans des atmosphères intenses pendant lesquelles les musiciens exploraient les sonorités et les dissonances de leurs instruments (big up au batteur qui s’est montré particulièrement habile à ce jeu), ils nous surprenaient à d’autres moments par un rock stoner sur les bords, accompagné par les cris du guitariste ou la voix vaporeuse du chanteur. Et si Walrus était doué pour les contrastes de vitesse, ce sont ici les contrastes de dynamique qui étaient marquants.

    Signé avec le Pantoum, Le Charme a présenté la soirée d’hier comme marquant le jour 1 d’une ère nouvelle pour le groupe. En quelque sorte au début de leur parcours musical, on les a sentis peut-être un peu dispersés au début du set, jusqu’à ce qu’ils gagent en assurance pour nous lancer au visage leur dernière pièce, jouée avec intensité et plus d’aisance. Ils ont été applaudis chaudement par le public à la fin de leur spectacle et on est tous rentrés chez nous ivres de psychédélisme (et ivres aussi, pour certains), les mauvais effets en moins.

    Le Charme Crédit: Alice Chiche
    Le Charme
    Crédit: Alice Chiche

    Chronique de la porte #2:

    J’aimerais bien écrire un commentaire mais je n’ai pas pu voir le spectacle. Non pas parce que j’étais prisonnier de la porte, mais bien parce qu’il se trouvait, gravé dans mes rétines, le spectre obsédant d’un spectacle pornographique non désiré.

    J’explique: j’ai fait la connaissance, via mon ami Vincent, d’un dénommé Ashraf. Et j’ai pris la mauvaise habitude de l’ajouter à toutes mes conversations de groupe sur Facebook. Ce vilain personnage a lui aussi une mauvaise habitude, celle d’envoyer de la pornographie à ses destinataires à des moments inopportuns et de les insulter dans un anglais somme toute vacillant.

    Vendredi était une de ces journées où je m’amusais à le «niaiser» sur l’internet avec l’aide d’une complice. Un sain plaisir de la modernité selon moi, du moins jusqu’à ce que notre ami indien tombe étrangement amoureux de la dite complice et nous envoie des preuves vidéos de ses rituels masturbatoires.

    Ainsi, j’ai fait la porte au Pantoum, blessé dans mon intimité, imperméable à l’art, mais néanmoins impressionné d’avoir pu faire partie des rites tactiles d’un étranger à l’autre bout du monde. Mes oreilles se sont régalées, moi aussi en fait parce que les grilled-cheeses d’Alice étaient savoureux, mais mes yeux ne pensaient qu’à Ashraf.

    Simon Provencher

    Walrus Crédit: Alice Chiche
    Walrus Crédit: Alice Chiche
    Walrus Crédit: Alice Chiche
    Fuudge Crédit: Alice Chiche
    Fuudge Crédit: Alice Chiche
    Fuudge Crédit: Alice Chiche
    Le Charme Crédit: Alice Chiche
    Le Charme Crédit: Alice Chiche
    Le Charme Crédit: Alice Chiche

    Marie-Ève Fortier

    16 octobre 2016
    Région : Québec, Spectacles
    Fuudge, le charme, Walrus
  • [ON Y ÉTAIT] Lancement de Mauves au Lieu, 6 octobre 2016

    [ON Y ÉTAIT] Lancement de Mauves au Lieu, 6 octobre 2016

    Photos : Marion Desjardins

    Y’a pas à dire, plusieurs lancements attendus ont eu lieu la même semaine à Québec! Après Caravane au Cercle la veille, c’était au tour des gars de Mauves de lancer Coco au Lieu, sur la rue du Pont. Tout ce qui gravite autour de la scène musicale de Québec (enfin, presque) s’était donné le mot dans le petit centre de diffusion culturelle pour féliciter les jeunes hommes pour leur beau travail et entendre une version live des chansons du troisième opus du groupe.

    Une fois la salle bien remplie, le groupe prend place autour d’un rideau. Qu’est-ce qui se cache? Un cocotier? Un gros sac de coco? Non. Il s’agit du plus badass des cobras que vous pouvez vous imaginer! Les gars se lancent sur une J’ai tout essayé à ce point infernale que les disjoncteurs sautent! Hilarité. On se garroche sur la boîte électrique, on repart le système, on baisse (un tout petit peu) le son. Le ton était donné, ça allait être une soirée rock!

    La suite du spectacle a été envoûtante, entraînante. Alex et Julien se succèdent au micro et montrent que leurs projets parallèles les ont bien servis. Alex, notamment, montre à quel point l’expérience Anatole l’a libéré. Il se promène librement, regarde son public dans les yeux, apostrophe des spectateurs dans ses chansons… Julien est plus tranquille, mais il assure grave lui aussi! À la batterie, le petit nouveau, Charles, s’amuse ferme et échange des regards complices avec ses pairs et le cobra. Il s’est bien intégré, celui-là! Et Cédric, toujours bien sage en arrière-plan, groove sa vie sans aucune pression apparente. Ils ont autant de fun que nous autres, on dirait bien!

    Pour nous gâter, le groupe nous joue aussi quelques vieux classiques. Euphorie dans la minuscule salle, devenue un sauna. Ça devait être coco au bar!

    Le rappel a lui aussi été infernal : un moshpit s’est même formé autour d’Alexandre, trop heureux de jouer du coude et de la guitare en même temps. On n’était supposés rester que quelques minutes, on a vu le show au complet. Et malgré les cernes sous les yeux, on n’a eu aucun regret.

    Mauves – Photo : Marion Desjardins
    Mauves – Photo : Marion Desjardins

    Jacques Boivin

    15 octobre 2016
    Nouvelles, Région : Québec, Spectacles
  • [ON Y ÉTAIT] Caravane lance Fuego au Cercle, 5 octobre 2016

    [ON Y ÉTAIT] Caravane lance Fuego au Cercle, 5 octobre 2016

    Photos : Jacques Boivin

    C’est au Cercle qu’avait lieu le lancement du 2e album de Caravane. Le groupe originaire de Québec lançait Fuego, une compilation de chansons rock assumées qui fait suite à Chien Noir de belle façon.

    Un mercredi soir 5 octobre, 5 à 7 dans un restaurant, on n’aurait jamais pu s’attendre à un endroit aussi rempli. Bien entendu, le groupe est assez connu dans la ville, mais il semblait que plusieurs musiciens et mélomanes s’étaient déplacés pour le lancement de Québec. De plus, à l’entrée, chacun avait droit à sa copie de Fuego.

    Vers 18h30 ils ont finalement lancé la vidéo promotionnelle de leur album. Quelques extraits, des captations de tournée et d’enregistrement, on a pu voir le groupe sous différentes sphères. Ensuite,  Dominic Pelletier, Raphaël Potvin, Guillaume Méthot, William Duguay-Drouin, Maxine Maillet ainsi que deux nouvelles voix, Gabrielle Shonk et Odile Marmet-Rochefort ont fait leur entrée sur scène. L’endroit était tellement bondé que c’était difficile d’apercevoir le groupe du fond de la salle, mais le son était étonnamment excellent et ça « rockait » dans le Cercle.

    On a pu entendre environ 5 chansons du nouvel album, dont une que j’ai particulièrement aimé, (et Jacques aussi si on lit la critique de l’album) Arago. Plus douce que la majorité des pièces du nouvel album, elle est particulièrement inspirée. C’était officiellement la dernière pièce qu’ils comptaient jouer pour le lancement, mais comme la foule insistait, ils ont finalement joué Cadavre qui a bien clôturé la soirée. La veille, ils étaient à Montréal au Ritz PDB pour un premier lancement, mais on voit que l’appartenance à Québec est plus forte. Par deux fois, ils ont répété que la soirée de la veille n’égalait pas celle du mercredi 5 octobre.

    Caravane commence présentement une tournée des écoles secondaires francophones de l’Ontario, pour ensuite revenir au Québec pour quelques concerts et d’autres soirées de lancement notamment à Chicoutimi et à Sherbrooke.

     

    Caroline Filion

    15 octobre 2016
    Nouvelles, Région : Québec, Spectacles
  • [SPECTACLE] Lancement de Pierre-Hervé Goulet, District Saint-Joseph, 13 octobre 2016

    [SPECTACLE] Lancement de Pierre-Hervé Goulet, District Saint-Joseph, 13 octobre 2016

    «Je ne te parle pas des femmes, je te parle des sirènes. Pour celles que je navigue, la terre des hommes.»
    C’est avec ces paroles de sa chanson Terre des hommes que Pierre-Hervé Goulet a introduit tout en musique le thème de l’album qu’il nous présentait hier soir au District, en formule 5 à 7. Monté sur scène aux alentours de 18h et accompagné de deux musiciens (François Turcotte au cajun et Marie-Pierre Bellefeuille au clavier), il nous a présenté dans le désordre les différentes pièces de Faut qu’on bouge, entre histoires de femmes et hommages aux réalités de la vie.

    Lancement Pier-Hervé Goulet Crédits photos : Izabelle Dallaire Photographe
    Lancement Pier-Hervé Goulet
    Crédits photos : Izabelle Dallaire Photographe

    Pour cette occasion, amis, famille, proches et curieux s’étaient réunis et comblaient les tables, les bancs et le parterre du District. Une atmosphère de bonhomie était installée avant même le début du spectacle, atmosphère qui s’est prolongée tandis que Pierre-Hervé discutait avec le public en présentant ses chansons. Nous avons même eu droit à quelques titres bonus ainsi qu’à une finale éclatante pendant laquelle les musiciens reprirent différentes chansons d’Eminem, ce «grand poète américain», dans un medley coloré et festif.

    Côté musique, on peut dire de Faut qu’on bouge qu’il y en a pour tous les goûts. Du blues éraillé de Paumé aux accents plus reggae de Terre des hommes en passant par des chansons plus uptempo, Pierre-Hervé Goulet explore une grande variété de styles qui dialoguent entre eux à travers la guitare, le clavier et le cajun. Tout cela pour mettre en évidence la voix du chanteur, qui lui est propre. On l’a comparée tantôt à Daniel Bélanger, à Jimmy Hunt ou même à un François Pérusse sérieux, mais elle a son individualité et sa polyvalence. Et qui dit voix dit textes, qui jouent dans Faut qu’on bouge avec les mots pour créer des rimes et des rythmes intéressants. La maturité de l’ensemble dévoile une expérience musicale derrière l’impression de nouveauté que laisse l’idée d’un premier album.

    Nombreux sont ceux qui ont contribué au succès du 5 à 7, et il faut d’ailleurs souligner le travail de Richard Samson et de Clément Desjardins qui se sont respectivement occupés des décors aux saveurs de bord de mer et des projections vidéo bien à propos. En somme, tous les éléments d’une bonne soirée étaient réunis et chacun a semblé y trouver son compte. Au premier rang : Pierre-Hervé Goulet tout sourire qui a quitté la scène après un rappel qu’on a chaudement applaudi.

    Pierre-Hervé Goulet – Photo : Izabelle Dallaire
    Pierre-Hervé Goulet – Photo : Izabelle Dallaire
    Pierre-Hervé Goulet – Photo : Izabelle Dallaire
    Pierre-Hervé Goulet – Photo : Izabelle Dallaire
    Pierre-Hervé Goulet – Photo : Izabelle Dallaire
    Pierre-Hervé Goulet – Photo : Izabelle Dallaire
    Pierre-Hervé Goulet – Photo : Izabelle Dallaire
    Pierre-Hervé Goulet – Photo : Izabelle Dallaire

    Marie-Ève Fortier

    13 octobre 2016
    Région : Québec, Spectacles
    District Saint-Joseph, Pierre-Hervé Goulet
  • [PHOTOS] Les Deuxluxes (+ Yardlets), Le Cercle, 1er octobre 2016

    [PHOTOS] Les Deuxluxes (+ Yardlets), Le Cercle, 1er octobre 2016

    Au début du mois, le duo le plus rock and roll du Québec, Les Deuxluxes, est venu présenter les chansons de l’album Springtime Devil paru il y a quelques semaines à peine. Il faisait chaud dans la petite salle de la rue Saint-Joseph et les nombreux spectateurs étaient visiblement fébriles (et assoiffés).

    Les Deuxluxes
    Les Deuxluxes

    Bien sûr, tout ce beau monde s’est mis à crier lorsque Étienne Barry et Anna Frances Meyer sont montés sur scène dans leurs magnifiques vestons blancs. Des premières notes de Queen of them All à la toute fin du rappel, l’ambiance était électrique et nos deux rockeurs chevelus ont su tenir les spectateurs en haleine en les faisant danser, chanter, crier, lever les mains et j’en passe. Évidemment, les yeux sont rivés sur Anna, déesse du rock, qui chante, bouge et joue avec une telle assurance que c’en est gênant pour nous, simples mortels. Et puis on l’avoue : on n’a jamais vu personne jouer du lap steel avec une telle fougue. Quand les lumières se sont allumées, c’est un public fatigué, mais ravi, qui est allé retrouver le couple à la table de marchandises.

    Yardlets
    Yardlets

    En première partie, Yardlets a balancé ses chansons indie rock comme on lance une tonne de briques, qu’on a reçue au visage avec un grand plaisir. Sam Goldberg Jr. et ses complices se sont amusés, cachés derrière un écran de fumée plutôt opaque. Le rythme était bon, le public dansait joyeusement, ça allait être une maudite belle soirée.

    Finalement, ça l’était pas mal!

    Yardlets
    Yardlets
    Yardlets
    Yardlets
    Yardlets
    Yardlets
    Yardlets
    Yardlets
    Yardlets
    Yardlets
    Les Deuxluxes
    Les Deuxluxes
    Les Deuxluxes
    Les Deuxluxes
    Les Deuxluxes
    Les Deuxluxes
    Les Deuxluxes
    Les Deuxluxes
    Les Deuxluxes
    Les Deuxluxes
    Les Deuxluxes
    Les Deuxluxes
    Les Deuxluxes
    Les Deuxluxes
    Les Deuxluxes
    Les Deuxluxes
    Les Deuxluxes – Photo : Jacques Boivin
    Les Deuxluxes
    Les Deuxluxes
    Les Deuxluxes
    Les Deuxluxes
    Les Deuxluxes
    Les Deuxluxes
    Les Deuxluxes
    Les Deuxluxes
    Les Deuxluxes
    Les Deuxluxes
    Les Deuxluxes
    Les Deuxluxes
    Les Deuxluxes
    Les Deuxluxes
    Les Deuxluxes

    Jacques Boivin

    11 octobre 2016
    Région : Québec, Spectacles
  • [SPECTACLE] Orbite#1, Nuits Psychédéliques, Le Pantoum, 7 octobre 2016

    [SPECTACLE] Orbite#1, Nuits Psychédéliques, Le Pantoum, 7 octobre 2016

    Dans le cadre de la série ORBITE des Nuits psychédéliques, le Pantoum a accueilli hier soir une faune assez différente de celle qu’on y trouve à l’habitude. Surtout vêtus de noir, grandes barbes et cheveux longs, ils (et elles, mais sans les barbes) étaient venus apprécier l’intensité des trois groupes à l’affiche : Metacognition, Hopital et Grand Morne.

    Metacognition

    C’est Metacognition qui a commencé le spectacle vers 21h30 avec ce qu’on pourrait qualifier d’une expérience sonore. Son de guitare déformé par les multiples distorsions, sons synthétiques réglés à la console, tout n’était que son et le peu de notes qu’on a entendu évoquaient les sifflements de machine plus que des instruments quelconques. Le résultat : du noise qui rappelle la musique contemporaine des années 1945 (musique concrète et bruitisme). À la fin de la performance, le public a chaudement applaudi les musiciens.

    Hopital

    Hopital nous a ensuite présenté son rock uptempo au rythme complexe et changeant. L’atmosphère harmonique, créée à l’aide une guitare électrique et de samples, était constante et plutôt répétitive, ce qui se rapprochait d’un effet de transe. Le public écoutait, attentif, et plusieurs hochaient la tête. Il faut saluer l’intensité du duo (batteur et guitariste), qui m’a rappelé la verve de Yonatan Gat lorsque je les avais vus au Festival OFF 2015.

    Grand Morne

    Finalement, aux alentours de 23h, Grand Morne prend place sur scène. Les gens se pressent sur le parterre pour voir le groupe, qui lançait hier soir son dernier album : Recifer. Ils nous ont balancé à la figure leur stoner prog. Qu’est-ce que c’est ? Des instruments électriques qui jouent des airs machiavéliques dans le registre très grave et avec beaucoup de distorsion sur un beat qui oscille entre le très lent et le très rapide. Une musique pour hocher de la tête et avoir l’air méchant. Si certains ont trouvé que le groupe était quelque peu répétitif dans sa musique, d’autres y ont trouvé un aspect coloré et poétique.

    Chronique du vestiaire #1: les sons fatigués des crottes de nez

    Simon Provencher, un habitué/bénévole du Pantoum ainsi qu’un rédacteur chevronné, se permet d’envahir mes articles pantoumesques pour y mettre sa touche de folie.

    J’ai un défaut, un seul: je me fouille encore dans le nez. J’ai essayé souvent d’arrêter, sans succès. Je le fais sur un disque de Fet.Nat, je le fais en prenant vos manteaux, je le fais en tentant de séduire les quelques filles présentes au Pantoum, je le fais en écoutant Absolutely Free et je le fais en vous redonnant votre manteau. J’entends en sourdine le bruit assourdissant du premier groupe alors que le vestiaire entame un vinyle de Wild Domestic. Je vais aux toilettes… drôle d’odeur quand je vais en chercher une bonne croquante, peut être que je ne me suis pas assez lavé les mains. Marie-Ève me dit que ça ne la dérange pas… elle n’a pas de manteau. Je monte voir Hôpital. Je trouve ça excellent et je fouille à outrance.

    Si vous avez eu la malchance de vouloir découvrir de la nouvelle musique vendredi soir, de sortir de chez vous pour vous baigner dans la culture avec un grand C, vous avez été en contact avec mes muqueuses, avec mes crottes de nez, avec un grand C.

    Amoureusement,
    Simon « sécrétion » Provencher

    Marie-Ève Fortier

    8 octobre 2016
    Région : Québec, Spectacles
    Grand Morne, Hôpital, Le Pantoum, Metacognition
  • [SPECTACLE] Yonatan Gat et Le Charme à l’Anti

    [SPECTACLE] Yonatan Gat et Le Charme à l’Anti

    Mercredi soir, j’ai eu la chance d’assister à un concert semi privé avec des jams aventureux truffés de mélodies hypnotisantes et de prouesses rythmiques. Un band de New York et un band de Québec, les deux situés dans le champ gauche du rock, ont occupé la scène de l’Anti.

    Le charmeLe premier des deux, c’est le Charme, anciennement connu sous le sobriquet bunuelien «Le Charme Discret de la Bourgeoisie», un quatuor de Québec qui a connu maintes transformations au fil des ans mais pour qui on sent une sorte d’apogée en ce moment, avec la parution d’un excellent nouvel album prévue pour le 14 octobre prochain au Pantoum. Le set a débuté avec l’excellente «Refus Global», une pièce de Fitzcarraldo, et a pour l’essentiel été constitué du répertoire de ce nouvel opus. L’ensemble a manifestement une belle complicité et une belle créativité et le tout est interprété avec justesse, témoignant d’un réel progrès à bien des égards. C’était la mise en bouche toute désignée pour ouvrir la voie au délire-déluge qui allait suivre.

    Yonatan GatPour ceux qui n’ont jamais vu Yonatan Gat, c’est assez difficile à rendre justice à l’expérience en mots, comme pourront en témoigner ceux qui l’ont vu au Festival OFF 2015 ou aux Nuits Psychédéliques 2016. D’abord, tout se passe sur le plancher des vaches, le band refusant de monter sur le stage depuis aussi longtemps que je les connais, préférant s’installer au beau milieu de la foule (relativement clairsemée pour l’occasion, je dois l’admettre). Les lumières environnantes s’éteignent avant la performance et les lampes du groupe, une rouge d’abord pendant l’intro menée par le guitariste qui donne son nom à la troupe, puis une verte qui donne le signe d’envoi au bassiste et au batteur qui offriront une trame musicale quasi ininterrompue pour la prochaine heure. Le principe est généralement le même: des jams frénétiques inondent les oreilles des spectateurs pour lier entre elles les pièces des deux plus récentes parutions, Iberian Passage et Director, toutes deux chez Joyful Noise. Au beau milieu d’une de ces transitions improvisées, Joe Dassin s’invite pour une dizaine de secondes ce qui m’a fait bien rire, alors que Yonatan interprète au passage une partie de la mélodie de «L’Été Indien», avec la face du gars qui se demande si son public va catcher la joke. La performance a été somme toute fort généreuse, comme d’habitude, et ce malgré la petite assistance réunie sur place, insuffisante pour énergiser vraiment les musiciens qui n’en ont finalement pas eu besoin pour donner une performance survoltée. Le batteur donnait parfois l’impression qu’il allait prendre feu, alors que les deux autres ne donnaient pas non plus leur place.

    L’Anti a offert un beau contexte intime, d’autant plus intime qu’elle était à moitié vide, me donnant l’occasion d’assister somme toute à mon meilleur concert de Yonatan Gat, musicalement parlant, avec aucune note qui n’échappait à mon attention et une sonorisation plus qu’adéquate. Mais bon, il aurait pu y avoir deux fois plus de gens que je ne m’en serais pas porté plus mal. Dommage que les gens n’aient pas répondu à l’appel en masse, mais le concert était donc doublement plus précieux. Vous pouvez heureusement vous consoler avec les photos, une gracieuseté de Llamaryon.

    Yonatan Gat – Photo : Marion Desjardins

    François-Samuel Fortin

    6 octobre 2016
    Région : Québec, Spectacles
    expérimental, L’anti, le charme, quebec, rock, Yonatan Gat
  • [SPECTACLE] Ouverture de la saison 2016-2017 du Pantoum

    [SPECTACLE] Ouverture de la saison 2016-2017 du Pantoum

    (Photos : Marion Desjardins)

    Ah, la rentrée musicale! Les mélomanes et les médias courent partout dans la ville comme des poules pas de tête pour essayer de tout voir. Jusqu’à ce qu’on arrive au premier show du Pantoum. Là, le temps s’arrête, le temps de déguster pendant quelques heures.

    Cette année, le show d’ouverture avait une petite twist. Aucun nom d’artiste n’avait été dévoilé au préalable (même si on avait eu quelques indices qui permettaient de deviner un ou deux noms). Même les personnes impliquées ont fait mine de ne rien savoir. Même Simon Provencher (La Fête, ecoutedonc.ca), que j’ai croisé en entrant, n’a pas voulu me dire qui jouait. J’ai probablement posé la mauvaise question…

    J’allais le savoir quelques minutes plus tard.

    Qui vois-je monter sur scène avec Samuel Gougoux et Laurence Gauthier-Brown? SIMON PROVENCHER (sale traître), mesdames et messieurs! L’honneur d’ouvrir cette nouvelle saison du Pantoum allait donc à :

    Victime

    VictimeLe trio « vegan punk rock » (description de Simon) déplace de l’air, c’est le cas de le dire! Les morceaux défilent à un rythme infernal, au grand plaisir des spectateurs qui se lâchent lousses (du moins, aussi lousses qu’ils peuvent, la foule est compacte ce soir!). Laurence chante, joue de la basse et du clavier en même temps, Simon torture sa guitare pendant que Samuel caresse ses caisses avec un brin de tough love.

    Évidemment, ça s’est terminé comme ça a commencé : très vite!

    Landisles

    LandislesAprès s’être fait nettoyer les oreilles ben comme il faut, c’est au tour de Landisles, formation originaire de Gatineau, de monter sur scène. Leur synth-pop un brin funky a un petit je-ne-sais-quoi qui me plaît, moi, vieillard qui a connu les années 1980 pendant l’adolescence. Musique parfaite pour un film bon cop-bad cop de l’époque mettant en vedette un Belushi ou un Murphy (pourquoi pas les deux). Parfait pour les scènes de poursuite en voiture! Sur le parterre, ça danse joyeusement. Même les photographes se déhanchent en prenant leurs photos. Merci pour ce petit moment de nostalgie!

    Bad Dylan

    Bad dylanOn vous avoue assez candidement qu’après l’entrevue que Marie-Eve a réalisée avec J-E, on avait pas mal deviné la tête d’affiche et on en était bin bin bin contents. Ce mélange d’électro, de psychédélique et de percussions chaudes a été chaleureusement accueilli par un parterre qui dansait tellement qu’on en ressentait les vibrations à côté de la cuisine, là où je me suis réfugié pour écouter sagement et prendre des notes. Bien que ça ne soit pas tout à fait ma tasse de thé, il faut admettre que les membres du groupe se sont montrés extrêmement convaincants dans leur proposition. M’est d’avis qu’on va les revoir très bientôt!

    Victime

    Jacques Boivin

    5 octobre 2016
    Région : Québec, Spectacles
  • [SPECTACLE] Safia Nolin et bonne bière au Gambrinus, qui dit mieux ? (27 septembre 2016)

    [SPECTACLE] Safia Nolin et bonne bière au Gambrinus, qui dit mieux ? (27 septembre 2016)

    Mardi dernier, Safia Nolin était de passage pour un spectacle intime dans le cadre des mardis live au fameux Gambrinus de Trois-Rivières. C’est autour d’une bonne bière artisanale et des nachos que j’ai découvert la voix enveloppante inspirée d’Amy Winehouse de Claudya Beaulieu qui faisait la première partie. Auteure, compositrice et interprète de Trois-Rivières, on peut la découvrir dans différents bars-spectacles de la ville accompagnée de son guitariste Anthony Richard.
    Assise au fond de la salle, Safia a pris le temps d’écouter Claudya avant de monter sur la «scène» du Gambrinus et nous livrer une performance à son image. Elle a choisi de débuter avec La laideur pour enchaîner avec la Valse à l’envers. Il est facile de se laisser emporter dans les tonalités folks et indies de Safia et son guitariste Joseph Marchand qui l’accompagne en spectacle. Dans le petit public fort probablement composé d’étudiants de l’université, j’ai pu apercevoir plusieurs yeux fermés et des têtes qui se laissaient bercer par la douceur et la sensibilité de la musique jouée. En particulier sur les airs atmosphériques d’Acide et Les marées.
    Ce que j’apprécie de cette artiste c’est le passage entre la profondeur des textes et l’innocence de ses interventions entre chaque chanson. Sans même faire de blague, le public riait avec elle de par son comportement gêné lorsqu’elle remercie, ses moments d’égarement ainsi que son langage populaire. Elle nous a clairement lâchée quelques «Tabarnack, pourquoi j’dis ça ? ».
    On peut remarquer la complicité entre Joseph et elle par les rires naïfs qu’ils ont échangés entre Si Seulement et Les excuses lorsque Safia s’emportait dans l’absurdité. Au milieu du spectacle, Joseph l’a quitté pour une performance acoustique solo sans micro, où elle a joué deux pièces, dont Work de Rihanna à la demande du public. Si vous voulez aussi vivre ce moment, il est possible d’entendre cette performance sur le web dans le cadre des capsules Nicover de l’émission Vrak Attack. Elle a également fait un petit clin d’œil aux années 80 en s’appropriant le succès d’Offenbach Ayoye avec beaucoup moins de brutalité que Gerry Boulet.
    Elle est revenue à ses compositions avec la pièce Technicolor, dont le vidéoclip est sorti cet été. Réalisé par DAVAI dans le décor froid et immense de Terre-Neuve, les images reflètent bien la solitude des paroles.
    Elle a lancé elle-même le rappel, ne croyant pas en l’utilité de ce rituel. Avant de terminer sur les notes d’Igloo et Noël Partout, elle a remercié aimablement son équipe ainsi que celle du Gambrinus de l’avoir accueilli.
    Safia Nolin a commencé à faire beaucoup plus parler d’elle cet été en traversant les différents festivals du Québec, dont le Festival d’été de Québec, Les FrancoFolies de Montréal, Osheaga, le Festif! et la Grosse Lanterne. Elle a également remporté le prix Félix-Leclerc de la chanson en juin dernier dans le cadre des FrancoFolies de Montréal. Nous sommes  impatients qu’elle se mettre à l’écriture d’un nouvel album qui saura marquer son authenticité, malgré le fait que Limoilou soit sortie il y a seulement 1 an.

    Marianne Chartier-Boulanger

    Voici quelques images de Safia que nous avons ressorties de notre bibliothèque !

    Safia Nolin, La Grosse Lanterne 2016
    Safia Nolin – Photo : Jacques Boivin
    Safia Nolin – Photo : Pierre Bourgault / Osheaga
    Safia Nolin – Photo : Jacques Boivin

    Équipe ecoutedonc.ca

    5 octobre 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    Gambrinus, musique, Safia Nolin, Trois-Rivières
Page précédente
1 … 25 26 27 28 29 … 73
Page suivante

Proudly Powered by WordPress