ecoutedonc.ca

ecoutedonc.ca

archives
  • Accueil
  • Site original
  • [Spectacle] Festival international Nuits d’Afrique : Daby Touré au Club Balattou

    [Spectacle] Festival international Nuits d’Afrique : Daby Touré au Club Balattou

    Le mercredi 20 juillet dernier, une foule formée d’admirateurs et d’admiratrices et de leurs ami(e)s sont venus entendre l’artiste né en Mauritanie, ayant grandi au Sénégal et vivant à Paris. Cette foule était représentée par des gens de tous âges. Un spectacle vraiment réussi, malgré quelques problèmes techniques et des instruments pas toujours parfaitement calibrés lors des premières chansons, désagréments occupant beaucoup l’attention d’un technicien plutôt alerte et dévoué malgré tout !

    Le spectacle est divisé en deux parties plutôt non conventionnelles, la première se voulant plus courte que la deuxième, Touré était avec un groupe de musiciens plutôt inusité. Par exemple, la contrebassiste Juliette Malgrange s’est rajoutée au groupe spécialement pour le spectacle. À mon avis, il s’agit d’une bonne idée de l’inclure, puisque ses notes ajoutent un petit quelque chose de touchant dans les mélodies. La batterie de Lio Kigaba, surtout avec ses petits bongos, apportait une touche exotique et rythmique aux chansons.

    Cette première partie évoquait musicalement les incontournables du folk des années 1960-70, que ce soit Bob Dylan ou Paul Simon. Seul pour les deux premières chansons (Khoné et Banta), l’auteur-compositeur-interprète ne lésine pas à utiliser sa voix aux riches nuances et à se servir de sa guitare comme percussion. Le son qui y émanait était tellement clair et pur que je me demande quel est le produit utilisé pour fabriquer l’instrument. Durant la première partie, Malgrange s’ajoute sur scène, suivi du guitariste Chris Velan. Un trio fort inspiré !  Le spectacle, pourtant bien parti, a dû être malheureusement interrompu quelques instants pour régler des détails techniques. Heureusement, Touré s’est montré à l’aise avec ses collègues et avec la foule en plus d’avoir de l’humour, ce qui a permis de ne pas trop gâcher le déroulement.

    Après une pause précédée de quelques chansons, une « mise en bouche » selon Touré, la deuxième partie s’est avérée plus généreuse tant en chansons qu’en instruments, puisque tout le monde était là pour une bonne partie des pièces : incluant le batteur, mais aussi le bassiste Grégoire Carrier-Bonneau, qui apporte tantôt une touche country, tantôt une touche funky aux pièces. Au fil de cette seconde portion de spectacle, les musiciens viennent, partent et reviennent.  Les chansons jouées évoquent autant Tracy Chapman, le folk progressif des années 1970, Johnny Cash rencontrant Nil Rogers ou le folk métissé. La dernière pièce avant le rappel (Oma) est assez marquante, notamment parce qu’on peut voir Touré complètement habité (pour ne pas dire possédé), les pupilles presque disparues de leurs orbites ! Une deuxième partie à mon avis tout à fait réussie, voire enlevante, qui a complètement éclipsé une première partie agréable, mais inégale techniquement.

    La scène du Club Balattou, lieu mythique de la scène « World » à Montréal et berceau des Nuits d’Afrique, était donc le lieu idéal pour présenter le spectacle, dont des titres tirés de son dernier album Amonafi (qui veut dire « Il était une fois » en wolof, dialecte parlé notamment au Sénégal). L’album, que je suggère de vous procurer, raconte l’histoire des premiers Hommes jusqu’à nous, pour finalement nous faire comprendre que nous venons tous des mêmes parents.

    [bandcamp width=400 height=472 album=3311540754 size=large bgcol=333333 linkcol=0f91ff artwork=small]

    Un spectacle globalement bien exécuté, qui a valu mon déplacement Trois-Rivières/Montréal (Dieu sait que je déteste conduire à Montréal !) et qui a semblé avoir conquis autant le couple venu de France et découvrant par hasard le passage de Touré que la mère de trois enfants ayant réussi à faire garder ses enfants pour suivre son amie admiratrice.

    Crédits photos : Peter et Elaine Graham

    Daby Touré – Photo : Peter Graham
    Daby Touré – Photo : Peter Graham
    Daby Touré – Photo : Elaine Graham

     

    David Ferron

    22 juillet 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    Club Balattou, Daby Touré, Festival international Nuits d’Afrique, Mauricie, Musiques du monde
  • [FEQ] Nos suggestions, 10 juillet 2016

    [FEQ] Nos suggestions, 10 juillet 2016

    Bon, le Festival OFF s’est terminé aux petites heures du matin avec un spectacle complètement dément des Goules. Ne reste donc que le FEQ, Signaux de nuit au Cercle… et le spectacle anniversaire de Sexy Sloth au SPOT.

    Voici donc nos suggestions de spectacles pour ce dimanche 10 juillet :

    • SLOTH MANIA 2 (avec Sandveiss, Never More than Less et Blue Cheese)
      SPOT, 15h
    • Harfang (FEQ) – Indie rock
      L’Anti, 17h
    • Maude Audet (FEQ) – Pop francophone
      Scène Fibe, 17h
    • Marie-Ève Roy (FEQ) – Pop francophone
      District St-Joseph, 18h
    • Jah & I (FEQ) – Reggae
      Place d’Youville, 18h
    • Safia Nolin (FEQ) – Chanson
      Scène Fibe, 18h30
    • Whisky Legs (FEQ) – Blues/Rock
      Parc de la Francophonie, 19h
    • Wintersleep (FEQ) – Indie rock
      Impérial Bell, 19h45
    • Bellflower (FEQ) – Folk
      Scène Fibe, 20h
    • The London Souls (FEQ) – Rock
      Parc de la Francophonie, 20h
    • Mother Falcon (FEQ) – Folk
      District St-Joseph, 20h30
    • Brian Fallon (FEQ) – Rock
      Impérial Bell, 21h
    • Coeur de pirate (FEQ) – Pop
      Invités spéciaux : Alex Nevsky, Loud Lary Ajust, Laura Jane Grace, Milk & Bone, Les Trois Accords
      Scène Bell, 21h
    • We Are Monroe (FEQ) – Rock
      L’Anti, 22h
    • MUTE (Signaux de nuit) – Punk rock
      Le Cercle, 23h

    Jacques Boivin

    10 juillet 2016
    Festival d’été de Québec, Festivals, Région : Québec, Spectacles
  • [FEQ/OFF] Suggestions du 8 juillet 2016

    [FEQ/OFF] Suggestions du 8 juillet 2016

    Avez-vous vu la journée complètement folle, vous? Des artistes d’ici et d’ailleurs, pleins de talent, des mélodistes hors-pair, des bêtes de scène, y’a même des vieux bands encore cool. Tout le monde ou presque aura de quoi se mettre sous la dent aujourd’hui.

    • Mon Doux Saigneur (FEQ)
      Place d’Youville, 17h
    • Caroline Savoie (FEQ)
      Place d’Youville, 18h
    • Abrdeen + Pékan (OFF)
      Sacrilège, 18h
    • JP Couët (FEQ)
      District St-Joseph, 18h
    • Adam Strangler (FEQ)
      Scène Fibe, 18h30
    • Prieur & Landry (FEQ)
      Parc de la Francophonie, 19h
    • Nusky & Vaati (FEQ)
      Place d’Youville, 19h
    • Sonia Brochet (OFF)
      Parvis église St-Jean-Baptiste, 19h
    • Pépé et Mononc’ Serge (FEQ)
      Impérial Bell, 19h45
    • Robbob (OFF)
      Parvis église St-Jean-Baptiste, 20h
    • Pony Girl (FEQ)
      Place d’Youville, 20h
    • Boy & Bear (FEQ)
      Scène Fibe, 20h
    • Steve Hill (FEQ)
      Parc de la Francophonie, 20h
    • Midnight Romeo (FEQ)
      District St-Joseph, 20h30
    • Lakes of Canada (OFF)
      Parvis église St-Jean-Baptiste, 21h
    • Debauche (FEQ)
      Place d’Youville, 21h
    • The Cult (FEQ)
      Parc de la Francophonie, 21h20
    • La fête (OFF)
      Méduse, 22h
    • Pierre Kwenders (FEQ)
      Place d’Youville, 22h
    • The OBGMs (FEQ)
      L’Anti, 22h
    • Michael Rault (OFF)
      Méduse, 23h
    • Caravane (Signaux de Nuit)
      Le Cercle, 23h
    • Les Deuxluxes (FEQ)
      Impérial Bell, 23h15
    • Gab Paquet
      Librairie St-Jean-Baptiste, minuit
    • Marie Davidson (OFF)
      Méduse, minuit
    • IDALG (OFF)
      Méduse, 1h

    Le clonage, c’est pour quand?

    Jacques Boivin

    8 juillet 2016
    Festival d’été de Québec, Festival OFF de Québec, Festivals, Spectacles
  • [SPECTACLE] Des VioleTT Pi De La Reine à l’Anti

    [SPECTACLE] Des VioleTT Pi De La Reine à l’Anti

    En cette veille de fête du Canada, le français était à l’honneur à l’Anti le 30 juin dernier, avec deux formations, la première de Québec et la seconde de Granby, qui chantent dans la langue de Molière et qui lui font honneur en l’ayant bien déliée. Sans cérémonie, La Reine prend la parole armée de son séquenceur, appuyée par un fond minimal fourni par les musiciens qui tranquillement montent un build-up dont le point culminant donnera le coup d’envoi officiel à leur première chanson. La finesse, la subtilité, la retenue et la sensualité font partie de leur arsenal sonore, ce qui ne les empêche pas de jouer avec l’intensité pour dynamiser les choses. Les beats de Jean-Etienne Collin-Marcoux font appel au drum électronique et sont continuellement imaginatifs et groovys, alors que les riffs de Vincent Lamontagne tirent de sa guitare des hooks mémorables. Quant à Odile Marmet-Rochefort, elle occupe le centre de la scène et s’occupe très bien des vocaux, qui étaient toutefois moins mixés à l’avant-plan que sur disque, laissant plus de place à la musique constituée en grande partie par le synthétiseur dont elle jouait tout en chantant.

    Les pièces choisies par De la Reine pour ce show en ouverture de Violett Pi mettaient davantage à contribution un vif déploiement d’énergie, qui bien que tout à fait de mise dans les circonstances, n’était pas ce à quoi j’aurais pu m’attendre. C’était mon baptême en show donc je ne connaissais que les deux titres de la cassette-EP parue plus tôt ce printemps, qui sont moins mouvementés que les pièces avec lesquelles ils ont lancé les festivités. L’intensité du jeu des musiciens étant montée d’un cran, ils mettaient ainsi très bien la table côté ambiance pour accueillir les sautes d’humeur de VioleTT Pi. La seconde pièce ne diminue pas le niveau d’énergie déployée, la musique est groovy et l’interprétation est très sentie de toutes parts et un nouveau build-up bien monté nous mène jusqu’à un canon vocal partagé entre la chanteuse-claviériste et le batteur-blagueur et « roux de secours », dixit Odile. La musique est très progressive et laisse une grande place aux vocaux, sans qu’elle fasse pour autant office de faire-valoir, l’équilibre étant bien maintenu entre musique et paroles. Le synthé, souvent à l’arrière-plan, devient tonitruant par moments, alors que des gros hooks de guitare et des beats variés, ludiques et lourds par moments continuent de former les chansons interprétées pendant le set. J’en suis encore à me dire que c’est pas mal plus intense que ce à quoi je m’attendais avec les pièces que je connaissais déjà quand l’occasion de comparer arrive officiellement, alors que le groupe amorce une interprétation intégrale de leur EP-cassette homonyme.

    De la reineC’est donc d’abord « Danse » qui enchaîne, groovy comme toujours et plus captivante avec les musiciens qui la jouent devant nous. Le guitariste a troqué la six cordes pour la basse et on percevait des petites modifications ou variations d’intensité qui ajoutaient de l’impact à certaines transitions bien amenées. La face B poursuit sans transition avec « S’élever », où on apprécie encore une fois la version live, les différentes phases de la chanson étant bien mises à l’honneur, comme le moment où Odile joue avec des effets de machines pour rendre saccadés ses vocaux, durant le bridge un peu après le milieu de la pièce. Le set se poursuit avec une pièce simplement présentée par la chanteuse comme une chanson qu’elle aime beaucoup, et qu’on devine assez rapidement être la reprise de Destiny’s Child qui, selon ce qu’on m’avait dit, agrémentait généralement leurs sets, parce que « la reine fait ce qu’elle veut » après tout. C’est donc « Say my name » qui a été la seule pièce interprétée en anglais ce soir là, et elle semble avoir plu autant aux musiciens, qui avait l’air de bien s’amuser sur scène, et aux gens réunis à l’Anti, peut-être en bonne partie pour VioleTT Pi, mais malgré tout le plus souvent assez attentifs et respectueux pendant le set De La Reine. Après une généreuse dose d’applaudissements leur étant destinée, ces derniers ont amorcé leur ultime titre, présentée comme la petite nouvelle, qui nous prouvait encore une fois que leur truc est bien ficelé, avec une amorce toute en douceur et en retenue pour faire place à une belle montée en intensité jusqu’à un moment de déploiement encore une fois tout en retenue, surtout comparé à celui des pièces en début de set, plus mouvementées, ce qui a permis de terminer en beauté cette première moitié de soirée.

    VioleTT PiEncore beaucoup moins cérémonieux que De la Reine en guise d’amorce de concert, VioleTT Pi ont tout de suite balancé la sauce dès les premières secondes, avec une intro à moitié spokenword et à moitié rap-core, prenant l’auditeur par surprise alors que les lumières étaient toujours éteintes. L’intro, montée sur l’instrumentale de la pièce « Guillotine » des aventuriers de l’extrême que sont les californiens Death Grips, donnait bien le ton de la suite de la soirée, qui promettait de nous en faire voir de toutes les couleurs. Si les bands de ce soir étaient des couleurs, De la Reine auraient des teintes métallisées comme l’or et l’argent alors que Violett Pi aurait pour effigie un arc-en-ciel incluant une bonne dose de noir. Le bassiste-claviériste Sylvain Deschamps apparaît au coin de la scène, vêtu d’une robe rose fluo, alors que le chanteur-guitariste-compositeur Karl Gagnon arrive en short sport, l’autre guitariste Daniel Baillargeon en bobettes de vidange et grand châle noir et le batteur avec ce qui semble être un kit de boxeur. Le tout se déroule dans une ambiance très festive, les gens sont manifestement vendus d’avance et ils entonnent les paroles en coeur avec le chanteur de ce que je crois reconnaître pour « Héroïne », le morceau qui ouvre véritablement leur nouvel album Manifeste contre la peur, et qui donne une bonne idée du mélange des styles assez inusité qui constitue presque toutes leurs compositions, alliant le rock-électro-pop, la chanson et le noise au vocal presque porno-grind par moments. Le titre qui suit sur l’album enchaîne aussi ici, soit « La mémoire de l’eau », interprété avec intensité, le pop et le noise flirtant à qui-mieux-mieux encore une fois. Ils ont ensuite fait un retour en arrière avec le titre qui ouvre Ev, leur album de 2013, soit « Petit Singe Robot », tantôt rapcore, dancepunk ou encore gros rock avec une twist glam, avant un break deathcore presque crabcore. S’ensuit la pièce très appréciée du public « Princesse Carnivore », comme c’est le cas sur Ev, avant un retour au nouveau matériel avec « Bondage » et « Calude Gravol » encore très appréciées du public en délire. Plusieurs morceaux qui s’enchaînent bien et qui déploient la plupart du temps une énergie presque déconcertante, que le public canalise allègrement pour partir des slams festifs, qui carburaient au côté bien dans-ta-face de la musique de VioleTT Pi.

    VioleTT PiLes musiciens ont une forte présence scénique, et en viennent à un certain moment à quitter la scène pour animer la foule et le slam, laissant le chanteur seul sur scène pour un moment avant de le rejoindre pour relancer le bal après avoir aspergé l’assistance d’eau puis d’entonner éventuellement le titre « Opinel », qui peut rappeler Loco Locass pour son usage du phrasé saccadé et de l’allitération. Bien que sur disque aussi, on ait droit à des pointes explosives, la déflagration se fait beaucoup plus ressentir lorsqu’on en est témoin en personne. Toutefois, la charge sonore et le niveau d’intensité restent relativement constants, ce qui crée parfois à la longue un effet de monotonie, tout comme le fait que le mélange de styles, d’abord très inusité, finisse par dévoiler sa recette qui demeure dans des proportions similaires tout au long du concert, doublant l’effet de monotonie. À la longue, je constate que l’assistance apprécie manifestement plus que moi et semble encore capable d’en prendre alors que pour ma part, le long set réunissant presque tous les titres de leurs deux albums aura eu raison de moi avant la fin du concert. Reste que quelque chose d’aussi énergique et précis tout de même, l’amour et la violence distribués en parts égales, le tout avec des paroles originales et créatives, relève de l’exploit. Le succès du groupe est mérité et il y a manifestement beaucoup de travail derrière les compositions du groupe. Reste qu’au final, je crois que j’ai davantage apprécié la performance De La Reine, plus mature, avec son set un peu mieux dosé en ce qui a trait à l’intensité déployée, alors que Violett Pi fonctionnait toujours à plein régime.

    Quoiqu’il en soit, vous avez vraiment manqué quelque chose si vous n’avez vu aucun de ces deux bands le 30 juin dernier. Vous avez toutefois la chance d’avoir un beau prix de consolation, avec les magnifiques et spectaculaires photos de Llamaryon.

    François-Samuel Fortin

    4 juillet 2016
    Région : Québec, Spectacles
    De la Reine, électro, Granby, L’anti, quebec, rock, Violett Pi
  • [SPECTACLE] LES ÉVADÉS ET LE LANCEMENT DE LEUR PREMIER ALBUM

    [SPECTACLE] LES ÉVADÉS ET LE LANCEMENT DE LEUR PREMIER ALBUM

    Ce mercredi soir avait lieu le lancement d’une des parutions m’ayant jeté par terre dans les derniers temps, le premier disque du quintet de Québec baptisé les Évadés. Parlant de baptême, c’était la première fois que je les voyais live et ça m’a encore une fois jeté par terre, sauf que cette fois j’avais un filet, armé des multiples écoutes de leur plus récent album pour me préparer à leur assaut. Ils ont commencé le spectacle pas mal pile à l’heure, montrant d’une autre manière qu’ils sont assez tight avec les temps, et ce, tout en douceur. On dit « Ils », mais il y a deux filles dans le groupe, respectivement aux violon et violoncelle, Marie-Christine Roy et Marie-Pier Gagné. Il y a aussi trois gars, soit Mathieu Rancourt à la contrebasse et parfois basse électrique, Alain Fillion à la guitare électrique, qui étaient tous deux dans le groupe dès ses tous débuts avec la violoniste, avant que Olivier Bussières aux percussions ne vienne également compléter le quintet au moment de l’ajout de la violoncelliste.

    IMG_1838
    Marie-Pier Roy et Mathieu Rancourt (Les Évadés) (Crédit: Nathalie Picard)

     À ma connaissance c’est avec le titre « Marée basse » qu’ils ont donné le coup d’envoi, donnant l’impression qu’ils ne se livreraient pas, comme la tradition le veut souvent lors d’un lancement, de faire l’album intégralement d’un couvert à l’autre.  Ils ont ensuite interprété les deux premières pièces de l’album, « Compte à rebours » et « Arizona » et de s’adresser au public pour la première fois du concert entre ces deux titres, où la foule a d’ailleurs donné la première d’une longue suite d’acclamations fort nourries. Leur musique est généralement faite de magnifiques mélodies et de transitions assez abruptes mais déployées avec une précision chirurgicale et si sur disque, c’est davantage les mélodies qui nous marquent, sur scène, c’est définitivement les nombreux changements dramatiques et les montées en intensité qui tiennent le spectateur en haleine. La pièce « Résistance » qui enchaînait en donnait encore un bon exemple, en plus d’être le théâtre de solos fort intéressants, notamment pour le violon et les percussions, interprétés pas mal comme sur l’album. La concentration des musiciens, de mise vue la complexité de leur musique, est restée impressionnante tout au long du concert, et ce malgré quelques petits problèmes techniques seulement aperçus et qui n’ont à peur près rien enlevé à nos oreilles. Leur présence scénique était relativement sobre mais tout de même divertissante et surtout très sentie, ce qui avec l’écoute pas mal respectueuse de la part du public, créait une belle chimie, rarement aperçue dans le Cercle où ça discute souvent allègrement pendant les concerts.

    IMG_1816
    Marie-Christine Roy (Les Évadés) et son erhu (Crédit: Nathalie Picard)

     Comme si le set n’avait pas encore assez son petit côté magique, la violoniste a troqué son instrument de prédilection pour un erhu, un violon traditionnel chinois à deux cordes, l’instant de deux morceaux, interprétés coup sur coup comme sur l’album, soit « Altiplano » et  « Les ponts qui tombent ». De retour avec un violon, mais se fiant plutôt cette fois sur la guitare et le violoncelle pour transposer la mélodie de la reprise de Bronislau Kaper, « Invitation », suivie comme sur l’album de la plus groovy « Place d’armes », qui ajoute de la variété au set. Parlant de variété, les deux suivantes en étaient de bons exemples, les mêmes que sur leur album Les Évadés, à commencer par « La dernière marche », une de leurs premières compositions, qui est dans la lignée de Bar Kokhba, très fortement basée sur les cordes acoustiques de l’axe contrebasse-violoncelle-violon. La reprise de « Soledad » d’Astor Piazzola, plus mélancolique, apportait un petit creux dans la dynamique musicale de la soirée, mais un creux tout à fait justifié pour remonter l’intensité d’un cran pour la fin du set. La composition qui est probablement la plus intense de l’album et du set, c’était « Embuscade », qui rappelle Secret Chiefs 3, un groupe proche de John Zorn aussi et qui ajoute une dimension métal à un hybride jazz-classique-world.

    IMG_1798
    Alain Fillion et Olivier Bussières (Les Évadés) (Crédit: Nathalie Picard)

     Après une ovation fort chaleureuse de l’assistance, ils ont quitté la scène un moment pour revenir assez rapidement conclure ce concert en beauté, comme c’est le cas de l’album, en interprétant son dernier morceau, leur adaptation de la composition  « Caravan », qu’on connaît surtout pour avoir été popularisée dans les années 30 par Duke Ellington, et qui n’a pas pris une ride depuis. D’autres moments musicaux envoûtants se sont enchaînés pour conclure cette soirée mémorable à bien des égards. Assister en direct aux échanges intenses qui peuplent leur nouveau disque a permis de confirmer qu’il s’agit d’une oeuvre aboutie, de la part de musiciens matures et talentueux dont la complicité est évidente.  Si tous les musiciens impressionnent, c’est probablement le violon qui vient le plus prendre l’auditeur pour l’emporter, alors que l’instrument domine les structures mélodiques des pièces et devient souvent le centre d’échanges menés à deux, tantôt avec la guitare et tantôt avec le violoncelle, ce qui donne de superbes résultats.

    Le groupe est à surveiller, car on n’a probablement pas fini d’entendre parler de leurs prouesses. Surveillez d’abord ecoutedonc.ca parce que vous risquez de voir passer une entrevue sous peu, qui sera agrémentée d’une BD d’Arielle Galarneau, dont vous avez pu voir passer les retours dessinés sur les concerts d’Anatole et de Robbob, entre autres. En attendant, régalez-vous de leur disque homonyme dont on venait de glisser un mot la semaine dernière.

    François-Samuel Fortin

    1 juillet 2016
    Région : Québec, Spectacles
    evades, instrumental, jazz, Le Cercle, quebec, ribot, rock, surf, tango, zorn
  • [FESTIVOIX] Retour sur la cinquième journée (29 juin 2016) !

    [FESTIVOIX] Retour sur la cinquième journée (29 juin 2016) !

    On ne peut pas dire que la température est un facteur important au FestiVoix, dans le sens où, pluie ou soleil, les gens sont là. Ils se déplacent pour découvrir ou entendre leurs artistes préférés ! Voici notre couverture de la cinquième journée du FestiVoix.

    Benoit Paradis Trio

    Festivoix 2016 (29 juin 2016) Benoit Paradis Trio. crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Festivoix 2016 (29 juin 2016) Benoit Paradis Trio. crédit photo: Jean-François Desputeaux

    Les publications qui annonçaient la participation de Benoit Paradis étaient unanimes : le public doit se tenir prêt à être surpris, et la promesse a bien été tenue. Chant, musique, humour et improvisation, le trio musical a livré à la foule un spectacle complet hier sur la scène des Voix Jazz. Tout le monde pouvait y trouver quelque chose à lui plaire, si ce n’est les paroles peu conventionnelles des chansons, ce serait la musique sublime et les multiples talents du chanteur, qui a joué plusieurs instruments pendant la soirée s’affirmant en vrai virtuose. Ce qui a le plus marqué le spectacle c’est l’interaction entre le trio musical et le public, un public qui s’est livré au jeu et qui s’est mis à imiter des sons d’oiseaux à la demande du chanteur. L’artiste qui a su, par son improvisation, arracher des rires à la foule a conduit les spectateurs à une belle complicité qui a effacé les limites entre la scène et les chaises. (Alhassania Khouiyi)

    Elliot Maginot

    Habituée de voir l’auteur-compositeur-interprète dans des petites salles pour un spectacle d’une heure et demie, l’ambiance de la scène située dans le parc du Manoir Boucher de Niverville était très différente. Moins intime, plus grand public, les spectateurs étaient très attentifs à Elliot Maginot qui sait conquérir des nouveaux fans avec ses mélodies mélancoliques. Pour quelqu’un qui connait bien l’artiste, ce n’était peut-être pas la situation idéale pour le voir en spectacle. Heureusement, il a annoncé qu’il partait en Ontario pour écrire et composer des nouvelles chansons pour le 2e album. Nous avons ainsi eu le privilège d’entendre une nouvelle pièce qui conserve l’essence de l’Elliot Maginot que l’on a appris à découvrir depuis quelques années. (Caroline Filion)

    Philippe Brach

    Philippe Brach Festivoix Crédit photo:Yoan Beaudet
    Philippe Brach
    Festivoix
    Crédit photo:Yoan Beaudet

    J’avais entendu parler de son nouveau spectacle en lien avec le 2e album de Philippe Brach «Portrait de Famine», mais je n’avais jamais eu la chance d’y assister. Premièrement, le Kimono que porte Brach est un bon divertissement en soi, mais n’a rien à voir avec sa musique. Toujours aussi éclaté, il entrecoupe ses chansons de publicités diverses comme la chanson de Marine Land en français par exemple. Cela n’est pas étonnant venant d’un artiste comme lui, qui se démarque par son excentricité et sa folie. J’étais impatiente d’entendre les pièces de son nouvel album en live et je n’ai pas été déçue par l’interprétation et l’énergie du groupe sur scène. Coup de cœur à la pièce Bonne journée qui était identique à l’album outre le public qui tapait des mains. Pour bien comprendre l’univers de Philippe Brach et ses chansons, il est nécessaire de le voir une fois sur scène pour bien apprécier l’ampleur de son talent de raconteur et de musicien. (Caroline Filion)

    Bernard Adamus

    Bernard Adamus Festivoix  Crédit photo:Yoan Beaudet
    Bernard Adamus
    Festivoix
    Crédit photo:Yoan Beaudet

    Commençants forts avec Le blues à GG, Bernard Adamus et ses musiciens ô combien talentueux nous ont fait passé une soirée digne d’un gros vendredi soir à boire sur la plage entre amis. Devant un public plutôt jeune et supposément « déprimé », il s’est gâté les chansons un peu plus relaxes comme Futton Road et Les étoiles du match, entre autres. Par contre, souvent le spectacle a viré en ambiance rock avec un éclairage dynamique et Bernard qui était très intense sur scène. J’aime beaucoup le virage un peu plus jazz de son dernier album et ce soir, non seulement on a eu droit à ce style, mais aussi à un style plus rock ou reggae même parfois.  Ce que j’aime des spectacles de Bernard Adamus, c’est l’évolution, physiquement et dans ses chansons. Il commence assis pour finir debout et à danser ensuite. Mes deux moments favoris, tout à fait à l’opposé, ont été Les pros du rouleau et le dernier rappel 2176 ! (Karina Tardif)

     

    Festivoix 2016 (29 juin 2016) Bernard Adamus. crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Festivoix 2016 (29 juin 2016) Bernard Adamus. crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Festivoix 2016 (29 juin 2016) Bernard Adamus. crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Festivoix 2016 (29 juin 2016) Philippe Brach. crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Festivoix 2016 (29 juin 2016) chorale au piano public. crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Festivoix 2016 (29 juin 2016) Benoit Paradis Trio crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Festivoix 2016 (29 juin 2016) Philippe Brach. crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Festivoix 2016 (29 juin 2016) Benoit Paradis Trio. crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Festivoix 2016 (29 juin 2016) Benoit Paradis Trio. Jean-François Desputeaux
    Festivoix 2016 (29 juin 2016) Benoit Paradis Trio. crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Bernard Adamus Festivoix Crédit photo:Yoan Beaudet
    Bernard Adamus Festivoix Crédit photo:Yoan Beaudet
    Bernard Adamus Festivoix Crédit photo:Yoan Beaudet
    Bernard Adamus Festivoix Crédit photo:Yoan Beaudet
    Philippe Brach Festivoix Crédit photo:Yoan Beaudet
    Philippe Brach Festivoix Crédit photo:Yoan Beaudet
    Philippe Brach Festivoix Crédit photo:Yoan Beaudet
    Philippe Brach Festivoix Crédit photo:Yoan Beaudet
    Philippe Brach Festivoix Crédit photo:Yoan Beaudet
    Festivoix 2016 – Hot Club de Trois-Rivières. Crédit photo : Adrien Le Toux.
    Festivoix 2016 – Hot Club de Trois-Rivières. Crédit photo : Adrien Le Toux.
    Festivoix 2016 – Hot Club de Trois-Rivières. Crédit photo : Adrien Le Toux.

    Équipe ecoutedonc.ca

    30 juin 2016
    Festivals, Festivoix de Trois-Rivières, Région : Mauricie, Spectacles
    Benoit Paradis Trio, Bernard Adamus, Elliot Maginot, Philippe Brach
  • [FESTIVOIX] Retour sur la quatrième journée ! (28 juin 2016)

    [FESTIVOIX] Retour sur la quatrième journée ! (28 juin 2016)

    Le 28 juin était une petite journée pour nous et c’était parfait pour recommencer une semaine de spectacles sans arrêt jusqu’à dimanche !

    La Tournée Panache

    Si vous aimez écouter des pistes de musique aussi diversifiée qu’étonnantes, alors vous auriez sans doute apprécié le spectacle de la Tournée Panache qui a fait vibrer la scène des Voix Libres hier. Cosmophone, W.I.S.D.O.M , Émilie Brochu et Camille Pétrod se sont chevauchés sur scène offrant un spectacle qui décoiffe. Que ce soit par curiosité, par soutien ou par préférence de style musical, même la pluie n’a pas su décourager les spectateurs qui ont agréablement surpris les artistes, ces derniers en ont profité d’ailleurs soit pour annoncer la prochaine sortie de nouveaux albums ou leur disponibilité pour ceux qui aimeraient s’en procurer. Rock, jazz, pop, musique  celtique ou électro…la Tournée Panache nous a offert un beau mélange qui a fini sur une note inspirée par un conte autochtone. (Alhassania Khouiyi)

     

    Call me Wayne

    S’ils reprennent de vieux titres, ce n’est pas l’originalité qui manque à ce groupe aux talents effervescents. Plusieurs dizaines de spectateurs ont bravé les chaises mouillées pour assister au spectacle de Call me Wayne sur la scène des Voix Jazz hier. Fidèle à son style, le groupe a joué des titres pour tous les goûts et tous les âges comme Message in the bottle, The way you make me feel ou encore Toxic. Ce fut une très belle prestation où la musique pop croise le jazz et le swing. D’ailleurs, certains spectateurs ne sont pas restés indifférents face à un chello et un saxophone envoutants, très vite le devant de la scène s’est vu animé par des danseurs de swing, ce qui a rajouté une note de convivialité au spectacle. Ce fut une forte agréable découverte pour moi qui ne connaissais pas encore le groupe, un moment d’évasion où on s’est senti transporté à travers 20 ans de musique revisitée. (Alhassania Khouiyi)

    Voici les photos de Jean-François Desputeaux pour Call me Wayne:

    crédit photo: Jean-François Desputeaux (Call Me Wayne)
    crédit photo: Jean-François Desputeaux (Call Me Wayne)
    crédit photo: Jean-François Desputeaux (Call Me Wayne)
    crédit photo: Jean-François Desputeaux (Call Me Wayne)
    crédit photo: Jean-François Desputeaux (Call Me Wayne)

    Équipe ecoutedonc.ca

    29 juin 2016
    Festivals, Festivoix de Trois-Rivières, Région : Mauricie, Spectacles
    Call me wayne, Festivoix, La tournée Panache, Mauricie, Trois-Rivières
  • [FESTIVOIX] À voir aujourd’hui (29 juin 2016)

    [FESTIVOIX] À voir aujourd’hui (29 juin 2016)

    En ce mercredi, on vous suggère un beau parcours musical au FestiVoix:

    • 17 h 00: Just Wôan | Les Voix Publiques
    • 17 h 45: Benoit Paradis Trio | Les Voix Jazz
    • 18 h 00: Elliot Maginot | Les Voix Libres
    • 20 h 30: Philippe Brach et Bernard Adamus | Les Voix Populaires

    Le résumé du 28 juin sera publié au courant de la journée. Bon FestiVoix !

    Équipe ecoutedonc.ca

    29 juin 2016
    Festivals, Festivoix de Trois-Rivières, Région : Mauricie, Spectacles
    Bernard Adamus, festivooix, Mauricie, musique, Philippe Brach, scène
  • [FESTIVOIX] À voir aujourd’hui (28 juin 2016)

    [FESTIVOIX] À voir aujourd’hui (28 juin 2016)

    Voici les suggestions de l’équipe en ce 28 juin 2016:

    • 17 h 45 : Call me wayne | Les Voix Jazz
    • 18 h 00 : La tournée Panache | Les Voix Libres

    Pour lire le résumé et voir les magnifiques photos du :

    • 26 juin, cliquez ICI
    • 25 juin, cliquez ICI
    • 24 juin, cliquez ICI
    Festivoix 2016. Crédit photo : Adrien Le Toux.
    Festivoix 2016. Crédit photo : Adrien Le Toux.

    Équipe ecoutedonc.ca

    28 juin 2016
    Festivals, Festivoix de Trois-Rivières, Région : Mauricie, Spectacles
    28 juin, à voir, Call me wayne, Festivoix, La tournée Panache, Mauricie
  • [SPECTACLE] Mara Tremblay (+ Émeraude) à Limoilou en musique, 19 juin 2016

    [SPECTACLE] Mara Tremblay (+ Émeraude) à Limoilou en musique, 19 juin 2016

    Retrouver Mara Tremblay et son équipe du tonnerre, c’est toujours un plaisir. Un plaisir renouvelé par la beauté des chansons de l’auteure-compositrice-interprète montréalaise et le bonheur contagieux des cinq personnes sur la scène (Mara, Sunny Duval, Victoria Lord, Marie-Anne Arsenault et Victor Tremblay-Desrosiers).

    On s’est donc donné rendez-vous, ma copine, mes deux monstres et moi, juste devant la scène sise au coin de la 3e avenue et du chemin de la Canardière, pour ce qui allait être un beau moment en famille… des deux côtés de la clôture.

    Mara Tremblay
    Mara Tremblay

    Dès les premières notes de Lumières et diamants, jeunes et moins jeunes s’entassent près de la scène, dansent et récitent par coeur les paroles des chansons de Mara, que ce soit des classiques comme J’aime ton bordel ou des chansons récentes comme la magnifique Les dentelles du cygne.

    Le spectacle était fait sur mesure pour la fête (d’ailleurs, on a manqué de Sangria!). Comme ce fut le cas les autres fois où nous l’avons vue au cours de la dernière année, l’accent est mis sur la partie entraînante du répertoire et les titres pop et rock se succèdent. En parfaite symbiose avec les membres du Mararchestra (joli nom pour un orchestre, non?), avec qui elle échange moult regards et sourires complices, Mara s’amuse et se nourrit de l’amour de la foule (en le lui rendant au centuple tout au long de la soirée).

    Mara Tremblay
    Mara Tremblay

    C’est en choeur que nous avons chanté Les aurores, qui ne m’a pas fait pleurer cette fois-ci. Probablement parce qu’il ne me reste plus de larmes depuis la fois où Mara l’a chantée avec la gang de Sept jours en mai. Au rappel, bien entendu, une chanson parfaite pour la fête des pères : Le spaghetti à papa, que tout le monde sur place connaissait, bien entendu!

    Les fistons ont adoré. On les comprend : des musiciens talentueux, une tonne de guitares sur scène, une keytar, des solos de feu par Sunny (et par Mara, qui a appris à jouer de la guitare électrique sur le tard…) : le grand m’a fait quelque devil horns bien sentis. On dirait bien que Mara va encore faire partie de notre famille pour un bout!

    Émeraude

    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Émeraude

    Le groupe de Québec mené par l’excellente Marie-Renée Grondin avait une lourde tâche : ouvrir un dimanche soir de beau temps, alors que personne n’était vraiment pressé de sortir de chez soi. Les chansons pop du groupe, qu’on avait vu plus tôt cette année lors du lancement du EP, continuent d’évoluer, et les musiciens ont visiblement beaucoup de plaisir sur scène. Même Simon Tam, toujours sérieux derrière sa crinière, a esquissé quelques sourires! Le groupe gagne également en substance en offrant aussi quelques nouvelles chansons. On a bien hâte de les revoir au Festival d’été.

    MARA TREMBLAY donne un spectacle gratuit ce soir (24 juin) à Sainte-Brigitte-de-Laval. Plus d’info sur le site fetenationale.info

    ÉMERAUDE sera au Festival d’été le samedi 9 juillet prochain. Vous pourrez les voir à L’Anti Bar et Spectacles dès 17 heures. Laissez-passer ou 10 $ à la porte.

    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Photo : Jacques Boivin
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Mara Tremblay
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Mara Tremblay
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016

    Jacques Boivin

    24 juin 2016
    Festivals, Région : Québec, Spectacles
Page précédente
1 … 30 31 32 33 34 … 73
Page suivante

Proudly Powered by WordPress