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  • [SPECTACLE] Laurence Nerbornne à l’apéro découverte 24 mars

    [SPECTACLE] Laurence Nerbornne à l’apéro découverte 24 mars

    Pour faire la promotion de son nouvel album XO, pour lequel les critiques sont pour le moins enthousiastes (retrouver la nôtre ici), Laurence Nerbornne s’est essayée à la nouvelle formule « Apéro Découverte » au District Saint-Joseph de Québec.

    Pour réchauffer l’ambiance, sa formation entame Rêves d’été, l’un des titres les plus prometteurs. On entend davantage les touches électroniques, la batterie est assez présente et la voix authentique. Laurence Nerbornne a tout de même un beau charisme sur scène, elle est dynamique dans sa gestuelle et se permet des blagues, mais le public ou plutôt clientèle n’est pas vraiment réceptive et pensait d’abord à manger ce qu’il y avait dans son assiette et à boire sa bière de 5 à 7.

    La chanteuse ne se laisse pourtant pas démonter. Elle demande a ce qu’on baisse les lumières, qu’on ferme les rideaux et se lance dans sa chanson Tinder Love. L’ambiance tamisée, l’éclairage rose et les ballons cadrent alors à la chanson (au show).

    Après que King Abid soit venu lui porter un gâteau de fête, un crowd de six personnes dont Karim Ouellet et Claude Bégin est venu faire lui faire le cadeau d’un body-surfing.

    Elle nous a interprété les pièces Astronautes et Les Dieux de façon professionnelle, avec le meilleur enthousiasme qu’on peut avoir dans ce genre de situation.

    À la fin, la nouvelle représentante de la génération X a invité son public à la rencontrer sur les médias sociaux.

    Un apéro découverte plutôt express (40 minutes) donc, qui aurait mérité un autre public que des messieurs qui voulaient voir le match de Hockey.

    Photos : Marion Desjardins/ Llamaryon

    Laurence Nerbonne – Photo : Marion Desjardins

    Alice Beaubien

    25 mars 2016
    Apéros FEQ, Festival d’été de Québec, Région : Québec, Spectacles
    District Saint-Joseph, District St-Joseph, Lau, Laurence, Nerbonne, XO
  • [Spectacle] Grimskunk était avec Lubik au Nord-Ouest, le 10 mars dernier, pour leur premier concert de l’année 2016.

    [Spectacle] Grimskunk était avec Lubik au Nord-Ouest, le 10 mars dernier, pour leur premier concert de l’année 2016.

    C’est le groupe Abitibien Lubik qui a ouvert la soirée du 10 mars dernier au Nord-Ouest. Par la même occasion, ses membres, Alexandre Picard (au chant et à la guitare), Christian Frenette (à la guitare), Jean-Sébastien Trudel (à la basse) et Michaël Neault (à la batterie) jouaient pour la première fois en Mauricie ; et j’espère bien que nous les y reverrons puisqu’ils ont marqué les esprits par leur énergie débordante. Il leur a fallu moins de trois morceaux pour lever le public et le faire danser sur les rythmes de leur premier et unique album : Jusqu’au boutte. C’est du « rock abitibien francophone… du rock qui brasse » comme put me le dire Alexandre, à la fin de la soirée. Leur musique n’est pas pour autant bornée, les influences des membres du groupe sont larges et variées. Les seules limites qui auraient pu être présentes auraient été physiques puisque Alexandre ne pouvait jouer de la guitare pour des raisons de santé. Au contraire, il semblait en profiter. Sans guitare entre les mains, il prit encore plus de libertés en allant chanter à plusieurs reprises dans la foule. Le groupe souhaite de l’interactivité et le public le lui rend bien. Le pari a été gagné et tout le monde a passé une belle soirée.

    [bandcamp width=100% height=120 album=3383845704 size=large bgcol=ffffff linkcol=0687f5 tracklist=false artwork=small]
    La soirée était pourtant loin de se terminer puisque c’était au tour de la tête d’affiche, de monter sur scène. Avec 27 ans d’existence, Grimskunk n’en était pas à son tour d’essai. Les membres du groupe ont commencé leur spectacle avec les pièces Falling Into Shadows et Fuck Shit Up issues de leur dernier album intitulé Set Fire, dont nous n’avons écouté que trois morceaux, le dernier portant le nom de l’album. Ce sont des pièces provenant de l’ensemble de leur répertoire que nous avons entendu ce qui nous a permis de profiter de titres plus anciens tels que Perestroïska et Le Gouvernement songe. Ainsi, c’est l’ensemble de son univers musical que Grimskunk a partagé avec un public assez jeune, au sein duquel on pouvait retrouver d’anciens adeptes qui s’étaient donné rendez-vous pour écouter un punk rock influencé par le ska et le reggae.

    [bandcamp width=100% height=120 album=2870231247 size=large bgcol=ffffff linkcol=0687f5 tracklist=false artwork=small]
    La tournée de Grimskunk et de Lubik se poursuit.

     

    Lubik

     

    Grimskunk


    Crédits photo : Adrien Le Toux.

    Adrien Le Toux

    24 mars 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    Grimskunk, Lubik, Mauricie, Nord-Ouest
  • [Spectacle] Koriass, L’Industrie, 18 mars 2016

    [Spectacle] Koriass, L’Industrie, 18 mars 2016

    Avec son dernier album, Koriass se taille une place de choix dans l’industrie du disque québécois : il est le premier MC de la province à maintenir sa position dans le palmarès des disques les plus écoutés et ce, sur une période d’un mois. Évidemment, il ne se retiendra pas à mentionner ce fait lors de son arrêt à l’Industrie, dans le cadre de sa tournée avec Love Suprême.

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    La soirée débute avec un invité surprise, soit Pat K7. Chargé de réchauffer le foule, le rappeur trifluvien interprète quatre chansons tirées de son Ep qu’il prévoit sortir en mai. Il en profite pour mentionner son changement de nom en tant que rappeur : Moses Hart. Malheureusement, le public ne semble pas touché par cet élan de nouveauté, c’est donc dans une ambiance un peu trop flegmatique pour la situation que ce dernier laisse place à Koriass.

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    C’est avec Leader que l’artiste de l’heure s’introduit sur scène. Égale à lui-même, son énergie est remarquée et frappante, mais elle n’est malheureusement pas ressentie et atteinte par l’ensemble des personnes présentes dans le bar. À ses côtés, ses éternels complices : BobbyOne et Dj Manifest. La frénésie habituelle qu’apporte Koriass sur ses fans est définitivement absente. Rapidement, il enchaîne chanson après chanson, sans jamais se laisser atteindre par le calme de la place.

    Il y avait de la distorsion dans la majorité de ses chansons. Personnellement, il m’est arrivé à plusieurs reprises de reconnaître ces dernières seulement lorsque Koriass entamait ses premières verses. De plus, il n’y avait pas de jeu de lumière spécifique aux chansons, ce qui empêchait le spectateur de constater l’évolution du spectacle.

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    Évidemment, à la fin de sa performance, je ne m’attendais pas à un rappel, puisque la crowd n’avait presque pas réagit dans l’ensemble du spectacle. C’est pourtant à ce moment que les spectateurs se sont réveillés. Tous criait « Koriass » en coeur. Sans trop se faire attendre, Korey Hart est réapparu sur les planches. Il a débuté avec deux classiques, soit Garde ta job et St-Eustache. Puis c’est avec Love Suprême qu’il a officiellement conclu son show.

     

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    Photos : Albert Sinotte

     

     

     

    Charlotte Caron

    21 mars 2016
    Spectacles
    Industrie Pub Moderne, Koriass, love suprême, Spectacle
  • [SPECTACLE] The Sheepdogs (+Les Hôtesses d’Hilaire et Beat Cops), NUITS FEQ, Impérial Bell, 10 mars 2016

    [SPECTACLE] The Sheepdogs (+Les Hôtesses d’Hilaire et Beat Cops), NUITS FEQ, Impérial Bell, 10 mars 2016

    Le 10 mars dernier, nous avions le plaisir de renouer avec la formation saskatchewanaise The Sheepdogs, venue proposer à un parterre de l’Impérial Bell bien rempli un retour à une époque pas si lointaine où le rock, comme une bonne vieille paire de jeans, ne pouvait se démoder.

    10032016-220754-33-The SheepdogsEwan Currie et sa bande roulent leur bosse depuis une douzaine d’années. Douze années passées à peaufiner leur son, leur univers, leur équipement, leurs éclairages. Fallait voir Currie avec sa chemise fleurie chanter avec assurance ces chansons qui semblent avoir été composées dans les années 1970 accompagné de ses quatre comparses qui lui rendent la pareille en choeur.

    10032016-221143-38-The SheepdogsQuel bonheur de chanter avec Currie les chansons de Future Nostalgia, le plus récent album du groupe! Les fans connaissaient visiblement les chansons par coeur et retournaient au groupe toute l’énergie que celui-ci dépensait. Belle communion. Le groupe n’a pas hésité non plus à puiser dans son répertoire ou celui de groupes qui l’ont influencé (belle reprise des Allman Brothers au rappel).

    On a hâte à la prochaine visite du groupe.

    Les Hôtesses d’Hilaire

    10032016-202624-15-Les Hôtesses d'HilaireVous le savez, ici, on aime beaucoup Serge Brideau et sa bande de musiciens de feu. C’est donc en riant aux éclats qu’on a vu Brideau apparaître sur la scène avec deux belles lulus aux cheveux et une robe qui irait bien à une poupée de six pieds!

    Malgré ces petites distractions désopilantes, c’est dans leur musique que Les Hôtesses d’Hilaire brillent le plus. Sur un fond de rock psychédélique et derrière un ton qui peut parfois sembler un peu enfantin, Brideau jette un regard très réaliste sur notre société. Les spectateurs qui ne connaissaient pas les Hôtesses semblent avoir énormément apprécié et les ventes de Touche-moi pas là ont dû être bonnes après le show. Tant mieux, on va être plus nombreux à les apprécier à L’Anti en avril prochain.

    Beat Cops

    10032016-205354-19-Beat CopsLa formation de Montréal a offert un 45 minutes de rock bien senti, extrêmement bien exécuté, mais qui semblait parfois faire un peu de surplace. Peut-être une question de goût parce que les spectateurs, eux, ont apprécié les prouesses du groupe composé de musiciens chevronnés. On retournera les voir pour une prestation complète à leur prochaine visite, question de se faire une meilleure idée de ce qu’ils ont dans le ventre.

    Prochaine soirée

    Les prochaines Nuits FEQ mettront en vedette Yann Perreau, qui viendra présenter son prochain album, Le fantastique des astres. La première partie est assurée par Charlotte Cardin et Pandaléon (qu’on a bien hâte de voir live). La date? 29 avril 2016. Le coût? Encore une fois, seulement 15 $. Billets

    The Sheepdogs – Photo : Jacques Boivin

    Jacques Boivin

    20 mars 2016
    Festival d’été de Québec, Nuits FEQ, Région : Québec, Spectacles
    Beat Cops, Impérial Bell, Les Hôtesses d’Hilaire, The Sheepdogs
  • [SPECTACLE] 5 FOR TRIO ET HARFANG AU VIEUX BUREAU DE POSTE À LÉVIS

    [SPECTACLE] 5 FOR TRIO ET HARFANG AU VIEUX BUREAU DE POSTE À LÉVIS

    Quelle soirée exquise que celle du 11 mars dernier au Vieux Bureau de poste de Lévis! Une salle comble attendait les deux jeunes groupes ultra-talentueux de la Vieille-Capitale, tous deux réunis pour nous offrir une belle complémentarité dans les genres.

    Aussitôt sur scène, le trio de jazz progressif 5 for Trio, que certains ont pu découvrir l’été dernier sur la scène Hydro-Québec du FEQ, a investi nos oreilles de leurs mélodies immersives. Dans la plupart des spectacles auxquels j’ai assisté, rares ont été ceux où je n’ai pas cherché à garder un visuel sur les musiciens. Cette fois, j’ai plutôt gardé les yeux fermés une bonne partie de la prestation, car tout se joue au niveau de l’écoute et de l’effet introspectif de leur musique sur soi. Une expérience assez déstabilisante que je vous invite à vivre.

    La prévalence instrumentale du groupe est à des années-lumière de ce qu’on entend tourner sur les ondes commerciales. Pour vivre pleinement l’expérience 5 for Trio, il faut avoir une bonne ouverture d’esprit pour le jazz moderne qui frôle, par moments, le rock progressif (je pense entre autres à Gentle Giant et à Radiohead; ils ont d’ailleurs offert une version instrumentale réinventée de la chanson High & Dry). L’oreille non avertie pourrait être surprise par les gammes et les rythmes inusitées avec lesquels s’amusent les musiciens, mais quelques chansons suffisent à apprivoiser les tympans plus réticents. Au plan de l’exécution musicale, j’ai été étonnée de constater autant de justesse chez de si jeunes talents compte tenu du niveau de difficulté technique élevé des pièces. Le tout est demeuré fluide, malgré quelques petits écarts de tempo, vite oubliés, du côté de la (superbe) Ibanez AS-200. Profitons-en pour souligner l’excellent travail de sonorisation de la salle.

    Les musiciens nous ont offert un crescendo d’intensité avec leur setlist en allant puiser assez largement dans leur œuvre : Génétiquement modifié (2013), Witness & Reactions (2014), et leur petit dernier, Garder la tension (2015), que vous pouvez d’ailleurs écouter sur leur site. Nous avons entre autres pu entendre La légende du chasse-neige, Guet-apens et la superbe Comment savoir?.

    C’est tout un défi, je pense, de savoir capter et maintenir l’attention d’une foule lorsqu’il n’y a pas de refrain à fredonner, et 5 for Trio y parvient avec brio. Pourra-t-on les entendre sur scène accompagnés de certains de leurs collaborateurs vocaux? Ce serait fort intéressant.

    Je vous invite à consulter leurs différentes pages pour connaître les dates de leurs spectacles à venir et avoir un aperçu de leur travail. Bonne écoute!

    Site Web : http://www.5fortrio.com/
    Page Facebook : https://www.facebook.com/5fortrio/?fref=ts
    Bandcamp : https://5fortrio.bandcamp.com/

    Tatiana Picard

    19 mars 2016
    Région : Québec, Spectacles
  • [SPECTACLE] Dead Obies, Le Cercle, 18 mars 2016

    [SPECTACLE] Dead Obies, Le Cercle, 18 mars 2016

    C’était chaud au Cercle sur les coups de 22h30 quand le collectif rap Dead Obies est entré sur scène. Les six membres, soient Yes Mccan, Snail Kid, Jo RCA, O.G. Bear, 20some et le beatmaker VNCE étaient tous gonflés à bloc pour nous présenter leur dernier opus Gesamtkunstwerk. Au premier regard, on voit tout de suite la fougue des six membres. Tous les fans assemblés devant le scène se reconnaissent et se sentent représentés par les six membres de Dead Obies.

    18032016-213923-03-La soirée commence avec Do 2 Get. La foule est très bruyante et énergique. Les mains dans les airs, sautillant et rappant avec les Dead Obies. Tout de suite, on voit que Yes Mccan sera le maitre de cérémonie au micro. Il s’adresse à la foule pratiquement entre chacune des chansons. Il en profite d’ailleurs, heureusement, pour calmer la foule très agitée au devant de la scène.

    «  Il y a des belles filles en avant. Les gars, votre job, c’est de les protéger, pas de les pousser sur la scène. Be gentlemEn ! »

    18032016-214014-07-Côté rap et performance scénique, Snail Kid à une longueur d’avance sur ses collègues. Quel rappeur ! Autant ses prouesses vocales que son attitude lors du concert, nous voyons que cet homme est fait pour être sur une scène. Le concert se poursuit avec plusieurs chansons appréciées du public, dont Jelly et Wake-Up Call. Il est difficile de ne pas apprécier le spectacle de Dead Obies. Leur présence scénique est tellement importante et imposante. Leur nouvel album est d’ailleurs largement inspiré de La Société du Spectacle de Guy Debord. Il a été conçu pour, et même sur, la scène. Toutes les pièces sont un vrai charme sur scène, et elles ont le succès escompté.

    La fameuse Where They @ créer un tabac au Cercle. L’odeur printannière se fait de plus en plus sentir et la foule est en extase. Tous les spectateurs connaissent les paroles et sautent avec les rappeurs. Les talents de O.G Bear sont épatent sur cette pièce. Yes Mccan en profite pour parler à la foule et souligner l’apport de la ville de Québec pour le hip-hop québécois.

    « Gros respect pour Québec ! Vous êtes une ville importante pour l’histoire du hip-hop québécois. Il y a beaucoup de pionnierS ici ! »

    Après Where They @, l’énergie ne fait qu’augmenter, en même temps que la chaleur dans la pièce. Il faisait tellement chaud qu’une condensation se faisait sur les tuyaux du hait de la salle créant un petit jet d’eau continu sur la foule. Même les Dead Obies avaient droit à leur « douche ». Le tout les a fait rire un certain temps, mais semblait déranger par la suite.

    18032016-212911-02-Les mosh pit et le crowd surfing se sont intensifier sur Lil’ $, Johnny et Explosif. Le collectif enchaine la très attendu Aweille! Pas besoin de vous dire que l’énergie était explosive. Les membres du groupe s’époumonent à répéter Aweille pendant 20 fois. Heureusement que la foule ne les a pas laisser tomber et à embarquer avec eux. Mccan et sa troupe nous laisse avec le dernier beat lancé par VNCE : Moi pis mes homies. Avec un petit jeu de lumière intéressant, ils entament donc cette hymne à l’amitié entre les membres de Dead Obies appelé la clique.

    18032016-213954-06-En rappel, le groupe a terminé Gesamtkunstwerk avec Oh lord et Untitled. Les gens étaient sur les épaules de leurs amis et le crowd surfing était à son maximum. Un Cercle complet, dans un show de Dead Obies, ça brasse, parfois même un peu trop. Avant de nous laisser, VNCE lance un des plus grand succès de Dead Obies : Tony Hawk, de Montréal $ud. Prenant des airs de concert métal scream, la pièce est difficilement reconnaissable, mais le public s’en contre-fout. Il crie et saute avec Dead Obies pour une dernière fois.

    Le concert fut une réussite de A à Z et le groupe va remettre ça à Festival d’Été de Québec le 13 juillet à 20h00 en première partie de Mac Miller. Je doute fort de revoir le collectif au Cercle prochainement. Il viseront clairement plus gros du style de l’Impérial.

    18032016-203934-01-Parlons brièvement de la première partie, qui s’est déroulé en deux temps. Au début, un pitonneux de Macbook, rien d’intéressant. Après trente minutes, De La Sauce, issu de Bums & Beats, est apparu sur scène. Trois types, Vinny Pesos, Velozo et Wolfer nous ont offert quelques pièces rap à la parisienne qui ont su épater la foule. L’effet escompté était là, c’était bien, mais sans plus.

     

     

    Matthieu Paquet-Chabot

    19 mars 2016
    Région : Québec, Spectacles
    20some, Bums & Beats, De La Sauce, Dead Obies, Gesamtkunstwerk, Jo RCA, Le Cercle, Le cercle – lab vivant, Montréal Sud, O.G. Bear, Snail Kid, VNCE, Yes McCan
  • [HIVERNAL de BSP] Les Deuxluxes et Steve Hill, 26 février

    [HIVERNAL de BSP] Les Deuxluxes et Steve Hill, 26 février
    Credit : Charles Miller
    Credit : Charles Miller

    Une foule modeste c’est déplacée au mythique sous-sol de l’Église de Baie-Saint-Paul (statut acquit grâce Au Festif!) transformé en lieu de culte musicale, pour l’occasion. Modeste en début de soirée, certes, mais qui a pris de l’expansion lorsqu’est venu le temps à la vedette de la soirée de monter sur scène. En effet, Les Deuxluxes et Steve Hill avais la lourde tâche de débuter l’Hivernal de Baie-Saint-Paul, le vendredi 26 février dernier. Sous le regard attentionné de Jésus (il était littéralement sur la scène), les deux formations ont données tout ce qu’elles avaient afin que cette deuxième édition parte du bon pied.

    Credit : Charles Miller
    Credit : Charles Miller

    Les Deuxluxes ont fait fi de cette foule modeste démontrant toute leur intensité dès les premières notes. Le très polyvalent Étienne Barry a même brisé une corde de sa guitare! Les fans de groupe on pu s’emparer rapidement de l’avant de la scène, sans résistance, et le reste du public a pris du temps à se réchauffer, afin d’être plus participatif, à cette performance énergique de « rock garage » plus que « vintage  » (et assumée). La voix exceptionnelle de la chanteuse, Anna Frances Meyer, ainsi que son charisme naturel a fait son travail lors d’une prestation parsemée de petites embûches et contraintes (cordes brisées, instruments mal ajustés et accordés etc…) qui créaient des longueurs inutiles lors des transitions, empêchant le public d’être pleinement captivé. Les Deuxluxes ont, malgré tout, donné une performance de qualité, en pesant sur le champignon sans vraiment regarder derrière eux et qui, au final, a conquis une foule un peu plus  hésitante qu’à l’habitude.

    Credit : Charles Miller
    Credit : Charles Miller

    Cependant, la majorité du public c’était déplacé pour voir le légendaire Steve Hill. Guitariste  de renom, il venait à Baie-Saint-Paul présenter quelques nouveaux morceaux de son nouvel album (qu’il vendait en exclusivité sur les lieux puisqu’il sort le 3 mars prochain). La foule est donc devenue captivée par la prouesse du guitariste, qui s’accompagnait lui-même aux percussions. Un  »one-man band » d’expérience qui semblait avoir du plaisir sur scène et celui-ci était contagieux. Steve Hill sait que sa guitare est la vraie vedette du spectacle et lui donne tout le champ libre à travers d’impressionnants solos qui faisaient réagir bruyamment la foule. Des sonorités que l’on peut associer à un groupe comme The Black Keys rendant l’œuvre de Hill accessible : du blues et du rock classique qui s’entremêlent savamment.

    Au final, une soirée qui a permis aux gens de renouer avec le passé, tout en regardant de l’avant, puisque le tout était revisité avec modernité et, surtout, dynamisme. Deux univers musicaux qui peuvent, à première écoute, sembler différent mais qui, lorsque l’on tend l’oreille, se marie avec brio.

    Simon Belley

    18 mars 2016
    Festivals, Région : Québec, Spectacles
  • [HIVERNAL de BSP] Debbie Tebbs et Radio Radio, 27 février

    [HIVERNAL de BSP] Debbie Tebbs et Radio Radio, 27 février

    Pour la seconde et dernière soirée de cette deuxième édition (beaucoup de deux en une seule phrase) de l’Hivernal, Yves Hernal c’est payé tout un party. En effet, le sous-sol de l’Église s’est illuminé de milles feux grâce à l’impressionnante Debbie Tebbs et les très attendus Radio Radio. Une soirée sous le signe du rythme et des influences électro bien senties pour plonger le sous-sol de l’Église de Baie-Saint-Paul dans une ambiance de club très tendance.

    Credit : Charles Miller
    Credit : Charles Miller

    L’énergie est déjà à son comble dans une salle qui sera bientôt à pleine capacité et Debbie Tebbs foule la scène avec ces deux acolytes, tous vêtus de capes cachant leurs visages. Le calme avant la tempête qui va déferler sur la foule. Un électro puissant et énergique, inspiré par le « new wave » et qui me fait penser à Crystal Castles. Bien sûr, on ne peut passer sous silence la petite touche « french touch » ici et là pour donner un cocktail explosif afin de faire danser la foule. Debbie Tebbs échangeait beaucoup avec le public, surtout en début de spectacle, afin que celui-ci se donne autant que la formation performant sur scène, enchaînant les chansons sans perte de temps et avec un plaisir contagieux. Seul bémol: la modulation de la voix était très inégale et rendait la voix de la chanteuse souvent incompréhensible. Ce fut ajusté au cours du spectacle sans nuire à l’ambiance globale puisque la présence scénique de Debbie Tebbs compensait largement.

    Credit : Charles Miller
    Credit : Charles Miller

    Finalement, pour clore le volet musical, les vedettes de la soirée (et j’ose dire du week-end) ce sont amenées avec l’assurance qu’on leur connait. Ce spectacle était pour le lancement de Light the Sky (leur nouvel album) après l’avoir fait à Montréal ainsi qu’à Québec. Mon collègue Julien Babin m’avait préparé, grâce à son excellente critique, à du nouveau matériel éclectique, mais surtout très dansant. Mais d’emblée, c’est la mise en scène qui m’a accrochée, surtout au niveau de l’éclairage ainsi que l’ajout des deux R, derrière le duo, qui agissaient comme des panneaux LED. C’est un spectacle réglé au quart de tour, très complet et qui, en plus de faire des pièces de leur nouvel album, fait quelques arrêts très appréciés sur des classiques comme  »Jacuzzi » ou  »Dekshoo ». On a fait participer la foule, on a fait participer Yves Hernal (Ej feel zoo, indeed!), bref, Radio Radio manipulait la foule comme des marionnettes!  Musicalement, je suis en honnête et disant que je ne suis pas un fan du groupe sur disque, mais Radio Radio « live » est une toute une expérience à vivre et pour ça il mérite tout mon respect et l’Hivernal ne pouvait pas conclure sur une meilleure note .

    Credit : Charles Miller
    Credit : Charles Miller

    Bien sûre, Yves en voulait plus et a décidé d’organiser un « after party » que mes vieux os (et mon pied blessé) ne pouvait pas se permettre. Malgré tout, j’ai quitté Baie-Saint-Paul ce soir là, sourire en coin et satisfait de cette fin de semaine de festivités. Deux expériences musicales différentes, certes, mais de grande qualité et ce des deux côtés. J’ose espérer que l’Hivernal sera de retour pour une troisième édition afin que, une fois de plus, ils puissent nous surprendre avec une programmation audacieuse, à première vue, mais qui fait tellement de sens quand on prend la peine de vivre l’expérience.

    Bref, je n’ai pas regretté de sortir de chez moi!

    Simon Belley

    18 mars 2016
    Festivals, Région : Québec, Spectacles
  • [SPECTACLE] LIGUE ROCK 5 – soirée 1, Le Cercle, 5 mars 2016

    [SPECTACLE] LIGUE ROCK 5 – soirée 1, Le Cercle, 5 mars 2016

    Après plusieurs années à grandir au même endroit, la LIGUE ROCK est devenue cette année une fête itinérante qui se déroule pendant trois fins de semaine à Montréal, à St-Hyacinthe et à Québec.

    Nous avons assisté à la première soirée québécoise qui mettait en vedette Oktoplut, The Steady Swagger et Bad Uncle.

    Premier groupe de la soirée, Oktoplut a offert aux spectateurs présents l’intégrale de son tout dernier EP, La sorcière de roche. C’est lourd, c’est sale, c’est long (deux pièces, la première de 18 minutes, l’autre de 9 minutes). Laurence Fréchette et Mathieu Fournier ont toute une présence sur scène, à un point tel qu’on oublie les projections à l’arrière. Une excellente proposition (pour laquelle j’étais content d’avoir mes bouchons). Les amateurs du genre doivent prendre rendez-vous avec ces lascars.

    Virage à 180 degrés pour les deux bands suivants, The Steady Swagger et Bad Uncle, qui présentaient tous les deux un folk-rock festif plein d’énergie qui a su faire danser le parterre du Cercle (ça a pris quoi avant que le plancher soit plein de bière? 10 secondes?). Dans les deux cas, musiciens talentueux et charismatiques, voix particulières (Mathieu Lacombe, des Steady Swagger, peut faire freaker un haut-parleur de basses à lui seul), vraiment, on a eu du bon temps.

    On a manqué la deuxième soirée de samedi dernier, mais ce samedi 19 mars, la Ligue rock se termine à Québec avec un programme imbattable : Aut’ Chose, Les indiens et Reanimator. Francoeur qui chante Le Freak de Montréal. J’aurais jamais cru voir ça quand j’écoutais mes disques achetés à L’Échange à l’adolescence. Dire que j’ai hâte relève de l’euphémisme. Les billets sont disponibles au Cercle… et ci-dessous :

    Oktoplut – Photo : Jacques Boivin
    The Steady Swagger – Photo : Jacques Boivin
    Bad Uncle – Photo : Jacques Boivin

    Jacques Boivin

    18 mars 2016
    Région : Québec, Spectacles
  • [À VOIR] Mauricie: les suggestions de l’équipe (17 au 20 mars 2016)

    [À VOIR] Mauricie: les suggestions de l’équipe (17 au 20 mars 2016)

    Une belle série de spectacles qui débutent ce jeudi soir:

    Jeudi 17 mars:

    • David Robert et Dan Lemay à la Maison de la culture Francis-Brisson
    • JP Le Pad Tremblay à la Chasse-Galerie de l’UQTR

    Vendredi le 18 mars:

    • MJ’s et Sonum Arte au Zénob
    • Koriass à l’Industrie Pub Moderne
    • Will Driving West à la salle Louis-Philippe Poisson
    • Émie R. Roussel Trio à la Maison de la culture Francis-Brisson

    Samedi le 19 mars:

    • Duo Camaro + Headache24 au Zénob
    • Dumas à la Maison de la culture Francis-Brisson

    Amusez-vous et suivez l’équipe Mauricie chaque semaine pour connaître nos suggestions !

    #ÉquipeMauricie

     

    Karina Tardif

    17 mars 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    Dan Lemay, David Robert, Dumas, Duo Camaro, Émie R.Roussel Trio, Headache24, Koriass, Mauricie, Shawinigan, Trois-Rivières, Will Driving West
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