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    [SPECTACLE] Deuxième soirée de qualifications du Cabaret Festif! de la Relève.

    C’est samedi dernier, le 6 février, qu’avait lieu la deuxième de trois soirées de qualifications du Cabaret Festif! de la Relève. La première soirée avait couronné Samuele (prix du public) et Gab Paquet (prix du jury) afin de débuter le portrait de la finale qui se déroulera le 26 mars prochain. Cette deuxième mouture du concours de cette année était marqué par une belle variété dans les styles musicaux présentés au jury, formé pour l’occasion de Émilie Rioux, de CHYZ FM, Christian St-Pierre (de Coyote Records) ainsi qu’Andréanne Sasseville, qui représentait un des partenaires majeurs du concours, Sirius XM.

    06022016-202112-04-Blond CeriseLes premiers a fouler les planches furent Blond Cerise, jeune formation de la  »banlieue d’Alma » (selon leurs dires) [NDLR : en fait, Saint-Coeur-de-Marie est un quartier d’Alma qui a été fusionné au tournant des années 2000] qui ont ouvert la soirée avec une bonne dose d’absurdité qui a su dérougir le public qui ne semblait toutefois pas prêt à ce genre d’interactions. Des chansons rock loufoques, qui abordent souvent les femmes, l’amour et la passion (en général) étaient musicalement teintées de ska (oui, oui, j’en entendais un peu, moi!). Les deux chanteurs collaboraient bien sur scène, ce qui leur permet de se démarquer, dans l’immédiat. Par contre, leur  »personnage » (si je peux me permettre), n’étais pas assumé et leurs anecdotes rocambolesques entre les chansons prenaient une place trop importante. Globalement, le groupe manque de maturité musicale et doit peaufiner son identité afin que tout cet amalgame d’absurdité, tout de même bien construit et justifiable, brille.

    De Blond Cerise on passe à un tout autre registre. Plus atmosphérique, Mat Vézio vient sur 06022016-210123-12-Mat Vezioscène avec un bagage d’expérience beaucoup plus vaste que ses prédécesseurs. Accompagné par Antoine Corriveau et Marianne Houle, Vézio nous transporte dans son monde avec des paroles imagées et très introspectives, où chaque mot est visiblement pesé. Une voix  »feutrée » et un présence sur scène calme, très statique, a créé un certain décalage pour le public. De plus, Mat Vézio n’interagissait que très peu avec celui-ci, ce qui faisait que sa prestation était relativement hermétique. Un produit travaillé, certes, mais qui nécessite d’être aussi mieux travaillé pour la scène afin que le mur qui se dresse entre nous et l’artiste se brise, et nous laisse transparaitre sa personnalité qui semble riche. [NDLR : Le genre de prestation qui nous fait dire « J’ai hâte à l’album, je vais pleurer tout le long en l’écoutant », ce qui n’est pas la réaction qu’on veut dans un concours du genre… Vézio est un pro, avec un peu de rodage, tout va bien aller pour lui, je ne suis pas inquiet.]

    06022016-214707-19-Lydia KepinskiLydia Képinski y est allée d’un vidéo assez décalé pour capter rapidement l’attention du public avant même qu’elle monte sur scène. La jeune montréalaise a rapidement donné le ton, et son charisme étais très tangible aussitôt sur scène. Ces chansons françaises, parfois drôles, parfois tristes, ont charmé le public qui cherchait ce genre de contact depuis le début. Le charme de Lydia a fait sa magie, au point où elle a même oser demander aux gens de chanter avec elle le refrain d’une de ses chansons. En passant de la guitare à la basse, au clavier et au Ukulélé, elle a su créer une ambiance adéquate pour accompagner ses paroles, parfois trop abstraites mais très imagées.

    06022016-220148-20-Le Winston BandFinalement, des chouchous de Baie-Saint-Paul ont clos la soirée. Le Winston Band s’est amené sur scène avec toute l’énergie qu’on lui connait pour  »swinger la barque ». Un groupe qui exploite un filon musical peu exploité : un  »punk cajun » avec des références bien de chez nous, ce qui crée un agréable mélange et confirme le groupe comme étant un groupe  »festif » (no pun intented) et il s’assume en tant que tel. On constate rapidement que le groupe connait la scène, se l’approprie et interagit beaucoup avec le public qu’il connait et qui s’est même permis de danser, vers la fin de la prestation. Par contre, le stigmate des groupes dits  »festif » est la répétion, la redondance et le Winston Band n’y échappe pas : musicalement très semblable, j’avais de la difficulté à distinguer les chansons l’une de l’autre. Par contre, leur énergie contagieuse m’a fait taper du pied! [NDLR : Je hochais joyeusement de la tête en prenant mes photos!]

    06022016-224032-26-Cabaret du FestifAu finale de cette soirée, les juges ont récompensé Lydia Képinski, qui se rend directement et finale et le public, lui, a bien sûr récompensé ses chouchous, le Winston Band qui devra se soumettre au votre par internet qui aura lieu du 22 février au 14 mars prochain. Pour compléter le carré d’as des finalistes, nous aurons bien sûr droit à la dernière soirée de qualifications le 20 février prochain.

    Blond Cerise
    Blond Cerise
    Mat Vézio
    Mat Vézio
    Le Winston Band
    Le Winston Band – Photo : Jacques Boivin
    Le Winston Band

    Simon Belley

    12 février 2016
    Cabaret Festif! de la relève, Spectacles
    Blond Cerise, Cabaret Festif de la relève, Le Winston Band, Lydia Képinski, Mat Vézio
  • [SPECTACLE] Maude Audet au Bal du Lézard

    [SPECTACLE] Maude Audet au Bal du Lézard

    16012016-230832-02-En janvier dernier, Maude Audet et son ami Navet Confit ont charmé une foule de dix personnes au Bal du Lézard. Retour (un peu en retard, on en convient) sur un moment qui laisse présager un bel avenir pour cette artiste de Québec.

    «Soyons des perdus magnifiques»

    Sans prétention et d’une authenticité réconfortante, Maude Audet a débuté le spectacle avec les chansons acoustiques de son dernier album Nous sommes le feu. C’était une excellente entrée en matière pour un spectacle qui se voulait intimiste. Soutenue par Navet Confit à la batterie et à la basse, Audet a offert une prestation sensible, juste et envoûtante. Avec une pudeur touchante, elle a su livrer ses chansons de manière assumée. Le son country-rock de sa guitare Gretsch Tenessee Rose contrastait avec sa voix aérienne et l’effet chaleureux y était.

    Photos: Jacques Boivin
    Photos: Jacques Boivin

    Un des moments forts de la soirée à été son interprétation bien sentie de l’excellente chanson «Perdus magnifiques». Pièce aux sonorités sixties, elle dénonce le rythme parfois machinal de nos vies et invite à ce besoin de légèreté et à partir les cheveux au vent.

    Elle sera de passage au Cercle le 26 février prochain avec Mara Tremblay. C’est un événement qui risque de plaire à plusieurs.

     

    Valérie Vinet

    11 février 2016
    Région : Québec, Spectacles
    Maude Audet, Navet Confit, Nous sommes le feu
  • [À VOIR] À voir ce week-end en Mauricie

    [À VOIR] À voir ce week-end en Mauricie

    Chaque semaine, on vous informe des spectacles à voir en Mauricie du jeudi au dimanche en Mauricie.

    Les spectacles que nous allons couvrir sont identifiés avec deux étoiles (**).

     

    Jeudi 11 février

    • Ti-Petac (Trois-Rivières) : The OBGMs + Dead Messenger  |  21 h 00  |  10 $  | événement Facebook

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    Vendredi 12 février

    • ** Café-bar Zénob (Trois-Rivières) : Les revenants  |  21 h 30  |  6 $  |  événement Facebook  (nous les aurons aussi en entrevue. Surveillez l’article à venir.)

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    • ** Centre culturel Pauline Julien (Trois-Rivières): Philippe Brach  |  20 h 00  |  18 $  |  COMPLET  |  événement Facebook 

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    • ** Maison de la culture Francis-Brisson (Shawinigan) : Heymoonshaker  |  20 h 00  |  Au guichet et téléphone : 25 $, en ligne : 28 $, étudiant: 15 $

     

    • La Taverne (St-Casimir) : Midnight Romeo  |  22 h 00  |  15 $  |  événement Facebook

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    • ** Industrie pub moderne (Trois-Rivières) : MadChild + Pimpton + Young Kahz + Norhen Cannibals + MC Therapist |  20 h 00  |  25 $  |  événement Facebook

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    Samedi 13 février

    • ** Le Rond Coin (St-Élie-de-Caxton) : BradyCardie  |  20 h 30  |  20 $ (buffet d’après spectacle inclus)  |  événement Facebook

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    • Café Frida (Trois-Rivières) : Adam Strangler  |  21 h 00  |  10 $  |  événement Facebook

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    • La Taverne ( St-Casimir) : The OBGMs + Ponctuation + Sandveiss |  21 h 30  |  prévente: 15 $, entrée: 20 $  |  événement Facebook  (nous n’y allons pas parce que la gang de Québec couvre le même spectacle à l’Anti le 15 février dans le cadre de RIDEAU

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    • Café-bar Zénob (Trois-Rivières) : Midnight Romeo  |  21 h 30  |  10 $  | événement Facebook

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    Bon week-end !

    -L’équipe de la Mauricie #TeamMauricie

    Karina Tardif

    11 février 2016
    Nouvelles, Région : Mauricie, Spectacles
    Café Frida, Café-Bar Zénob, CCPJ, Centre culturel Pauline-Julien, Industrie Pub Moderne, La Taverne, Le Rond Coin, Mauricie, Ti-Petac
  • [Spectacle] L’art de secouer le manouche – Brasser Brassens au Café-Bar Le Zénob, 6 février 2016

    [Spectacle] L’art de secouer le manouche – Brasser Brassens au Café-Bar Le Zénob, 6 février 2016

    Une foule composée de gens de tous âges s’est rassemblée, le 6 février dernier, pour écouter des reprises de Georges Brassens au Café-Bar Le Zénob. Résultat : Brasser Brassens est très loin d’être un « band de covers ».

    Le duo complice formé d’Hugo Blouin (voix et contrebasse) et de Sonia Painchaud (voix et accordéon) a livré une prestation très énergique. La preuve : à la fin du spectacle, un spectateur clame haut et fort « qu’il a de l’énergie pour un mois ». Aucune exagération dans cette affirmation : l’enthousiasme et la passion dégagés par les musiciens sont palpables et très contagieux. Les membres de la formation se montrent souriants, avec un regard visuel démontrant leur aisance avec le public. Entre les chansons, Blouin et Painchaud font part d’anecdotes sur le groupe (sa formation lors d’une fête pour un proche des Îles-de-la-Madeleine ou encore à propos de son passage en Suisse chez un vignoble) ou sur les chansons de l’univers brassensien. Se démarque également l’humour pince-sans-rire de Blouin, qui se permet d’évoquer de manière badine les revers de la vie agricole ou encore de demander aux spectateurs de crier comme de chats à l’agonie. Tant pis pour les chatons mignons de YouTube.

    Rendre hommage à ce vilain matou que pouvait être Brassens par le biais d’une contrebasse et d’un accordéon s’avérait périlleux, tant les amateurs de ce monstre sacré de la chanson française se montrent fervents. Comme Blouin et Painchaud connaissent plus que deux accords en plus de maîtriser le sens de la mélodie, les chansons interprétées sur scène transcendent la simple reprise : elles reçoivent carrément un nouveau souffle. Quelques exemples ici. La pièce « Mourir pour des idées » prend une tournure solennelle, lorsque jouée à la contrebasse avec l’archet, utilisé seulement pour cette chanson. Quant à la voix haute perchée de l’accordéoniste dans certains bouts de « La Mauvaise Herbe », elle évoque une jeune Barbara en pleine période parisienne. « Chanson pour l’Auvergnat » fait penser de son côté à « Amsterdam » de Brel. Des références à la musique folklorique dans « Pauvre Martin » et des Balkans dans « Les trompettes de la Renommée » confirment que Brasser Brassens se montre respectueux envers l’œuvre originale, tout en se la réappropriant.

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    Si certaines personnes peuvent être déconcertées par l’absence de guitare, arme de prédilection de Brassens pour mitrailler ses chansons, il n’en reste pas moins que les purs et durs ne se sont pas montrés prudes. Ils ont plutôt sauté à pieds joints dans la proposition musicale. De plus, comment garder nos tympans insensibles quand les deux comparses alternent en une seule chanson rythmes lents et rapides ? Quand Blouin exécute un solo de contrebasse comme une « rockstar » alors que Painchaud change de notes comme si c’était une course contre la montre ? Quand leurs deux voix se marient pour faire trembler le Zénob sans aucun micro lors du rappel ?

    Brasser Brassens relève donc un double défi : rendre hommage à un incontournable de la chanson française tout en adoptant une identité musicale propre. Sur scène, cette combinaison permet d’offrir une très belle surprise !

    Crédits photos : Adrien Le Toux

    David Ferron

    10 février 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    Brasser Brassens, Café-Bar Zénob, Chanson française, Mauricie
  • [SPECTACLE] PopLéon, Lancement, Pantoum, 6 Février 2016

    [SPECTACLE] PopLéon, Lancement, Pantoum, 6 Février 2016

    Encore. Encore les oreilles au vestiaire. Perpétuel enfermement des manteaux, des sacs, des beaux sourires des beaux gens qui viennent au Pantoum. On les aime, ils sont contents d’être ici, ils nous disent des bonjours très agréables, mais ils sont pas parfaits quand même!

    Vous connaissez l’odeur de quelqu’un qui a un peu sué dans un manteau, mais tsé, il/elle le lavera pas juste pour ça. Le tissu est comme semi perméable, l’humidité s’installe sur les cintres. Ça sent ça dans un vestiaire de salle de spectacle. C’est pour ça qu’ils sont pas parfaits. Mais je ne demande pas la perfection non plus, je suis personnellement quelqu’un qui ne sent pas toujours bon.

    Juste pour vous mettre a jour sur mon vécu sensoriel.

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    J’ai mis du Yuck, le EP Weakend. Dans le temps où c’était encore bon. Ensuite, DJ Vincent Dufour (oui oui, celui qui joue dans Medora) nous a mis du Carly Rae Jepsen. On a dansé. La musique a continué, genre de DJ set tout croche et trop fort pour se désennuyer entre les manteaux.

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    Dans les moments tranquilles, je monte les escaliers, l’ambiance est feutrée. Il y a des textiles sur la scène, il y a un divan pour ceux qui se sentent un peu mous, mais qui veulent un peu se faire voir quand même. Des matelas. La douceur est bien installée et la bande de PopLéon commence la musique. Tommy Bureau et Sarah-Jane Johnston sont proches de nous, devant la scène, pendant que Simon Tam et Pier-Philippe Thériault construisent la toile instrumentale derrière. Et justement, je suis impressionné par la justesse de l’instrumental. Les claviers s’envolent, la basse de Tommy donne l’envie de subtilement bouger le bassin. Pas trop quand même, ça reste très lounge, plus une expérience émotionnelle qu’autre chose. Les penchants trip hop de Simon Tam, les notes longues de Pier-Philippe, et ses petits solos venant rappeler que le groupe reste un groupe rock dans son essence. Les voix aussi, souvent en harmonie, se répondent, se mélangent et contribuent à la douce ambiguïté du groupe. Définitivement très agréable.

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    Je redescend entre les deux performances, oui! ils en ont fait deux. Je manque les sélections de DJ Charny pendant la pause cigarette des spectateurs, mais ça devait être très bon, comme d’habitude. Il m’a offert une 4Loko alors je dois glisser un bon mot.

    Four Loko Watermelon 3
    Amour Melon d’Eau

    Je reste assis pendant que mes collègues travaillent, les attraits de l’internet plus grands que ceux des vieux sacs.

    Je remonte, je suis fatigué, PopLéon reprend la scène. Ils me bercent avec quelques autres pièces, je m’endors presque, mais on voit peut être un peu plus d’énergie dans cette deuxième section, ça fait du bien. Ils ont joué beaucoup de pièces (toutes? peut être.) de leur nouveau EP, Insomniaq, qui est, soit dit en passant, le haut lieu de leur carrière à date!

    C’était un lancement quand même!

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    Je ne reste pas longtemps, la soirée glisse vers sa fin, le vestiaire m’appelle, j’entends les frivoles notes d’Anderson .Paak en bas. Je retourne aux tissus.

    Je suis tissu et je retournerai aux tissus. J’étais d’ailleurs vraiment bien habillé.

    Maryon m’a pris en photo pi toute pi toute. Mais ça a pas fait la cut! La prochaine fois je m’adonnerai au plaisir des autoportraits.

    Officiellement une belle soirée. Vous êtes tannés de me lire et vous voulez voir les photos de Marion Desjardins n’est-ce pas? Les voici!

    Popléon au Pantoum Crédit: Marion Desjardins

    Simon Provencher

    9 février 2016
    Région : Québec, Spectacles
    Le Pantoum, popléon
  • [À VOIR] Madchild à l’Industrie pub moderne le vendredi 12 février à 20h

    [À VOIR] Madchild à l’Industrie pub moderne le vendredi 12 février à 20h

    Ce vendredi 12 février à 20h, ne manquez pas le passage à Trois-Rivières du rapper, plutôt hardcore, Madchild. Ce dernier est présentement plein dans sa tournée Night Time Kill avec Pimpton et Yough Kazh. Ceux-ci sont passés par plusieurs villes au Québec et au Canada.

    L’Industrie pub moderne de Trois-Rivières s’avère à être l’avant-dernier arrêt au Québec pour Madchild!  C’est votre chance Mauricie! Ce n’est pas tous les jours qu’un rapper anglophone de cette ampleur s’arrête dans notre cour.

    Madchild avait commencé le rap à San Francisco avant de retourner s’établir à Vancouver et fondé son groupe bien connu, les Swollen Membres et  l’étiquette Battleaxe Records au milieu des années 90. Son plus récent album, Silver Tongue Devil, est paru en 2015.

    Vous pouvez trouver le lien de l’évènement Facebook à l’URL suivi : https://www.facebook.com/events/943324062428285/

    Recherchiste : Martin Côté

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=i5vJeQwM6fs]

    Phillip Martin

    9 février 2016
    Spectacles
    hip-hop, Industrie pub modern, Madchild, Mauricie, rap
  • [Spectacle] The Brains et BOIDS au Trou du Diable, le 5 février 2016

    [Spectacle] The Brains et BOIDS au Trou du Diable, le 5 février 2016

    Vendredi dernier, The Brains et BOIDS ont admirablement ouvert la nouvelle et tant attendue saison du Trou du Diable.

    La soirée a débuté avec la prestation du groupe, des Montréalais, BOIDS. Avec une énergie des plus impressionnantes, ils nous ont distillé un punk aux inspirations venant du pop-punk au trash, en passant par le hardcore « oldschool ». Il y avait du mouvement sur scène et j’invite les agités absents vendredi dernier à écouter leurs albums Superbafrango et We Stalk Each Other Like Animals, dont les enregistrements et le graphisme des pochettes me plaisent beaucoup.

    Plus tard, ce fut au tour du fameux groupe de psychobilly montréalais, The Brains, de monter sur scène. Rene D. à la guitare et au chant, Colin à la contrebasse et Phil à la batterie nous ont interprété leur dernier album Out In The Dark, qui est pour moi leur meilleur opus, avant de jouer des morceaux plus anciens. Parmi ceux-ci, nous pouvions compter la pièce Take what I want qui a participé à faire danser, tout au long de la soirée, le public présent.

    Il fallait être au salon Wabasso vendredi dernier pour assister à une belle soirée orchestrée par The Brains et Boids, deux des excellents groupes du Stomp Records de Montréal.

    Prochain concert au salon Wabasso du Trou du Diable : Colin Moore & The Veterans, le 20 février.

    The Brains
    The Brains
    The Brains
    BOIDS
    BOIDS
    BOIDS
    BOIDS

    Crédits photo : Adrien Le Toux.

    Adrien Le Toux

    9 février 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    BOIDS, Mauricie, The Brains, Trou du diable
  • [ANNONCE] Mouse on the Keys + Harfang, au Cercle = Soirée parfaite ? OUI!

    [ANNONCE] Mouse on the Keys + Harfang, au Cercle = Soirée parfaite ? OUI!

    Directement venu du Japon, le power trio (oui, j’assume le terme et je crois qu’ils le méritent) Mouse on the Keys foulera les planches du Cercle, le 11 février prochain.  Le trio instrumental n’hésite pas à brouiller les pistes en mélangeant plusieurs styles, en passant du funk au jazz en passant par le post-rock (si une telle chose existe). Un spectacle de musique haute voltige, où le visuel ne sera pas laissé pour compte.

    HarfangLe trio sera accompagné par une des coqueluches de Québec, le groupe Harfang, fort d’une présence au Cabaret Festif! de la Relève le 23 janvier dernier. En effet,  la scène du Cercle sera gratifiée de l’indie-rock envoûtant de la troupe de Samuel Wagner, qui travaille en ce moment sur son premier album complet après la sortie de 2 EP, Harfang et Flood, et qui devrait sortir au courant de l’année 2016.

    Ce spectacle hors du commun aura lieu le 11 février prochain au non-moins célèbre Le Cercle. Les billets ne sont que 18$ : une aubaine pour une expérience musicale si enrichissante.

    Simon Belley

    8 février 2016
    Région : Québec, Spectacles
    Harfang, Mouse on the keys
  • [Spectacle] Koriass, lancement de Love Suprême, Le Cercle, 5 février 2016

    [Spectacle] Koriass, lancement de Love Suprême, Le Cercle, 5 février 2016

    05022016-221242-21-KoriassPour son lancement d’album Love Suprême à Québec, Koriass a offert toute une prestation au Cercle, samedi dernier.

    C’est sous les forts cris et applaudissements de la foule en délire que le rappeur s’est présenté sur scène avec un masque de chat au visage. Une excellente ambiance régnait ce soir-là dans cette salle quasi bondée. Dès le début, Koriass a su épater ses fans en rappant de façon assez rapide.

    05022016-224319-33-KoriassAu cours de la soirée, plusieurs artistes ayant collaboré à l’album sont montés rejoindre Koriass sur scène. On a pu entendre entre autres Jolies filles avec Lary Kidd et Love Suprême avec Sabrina Halde (Groenland). La prestation de cette dernière a apporté un moment de tendresse au spectacle. En dédiant son album à toutes les femmes, cette chanson vient sans doute ajouter un peu de féminité et vient rejoindre directement les valeurs féministes véhiculées par Koriass lui-même. Il faut préciser que ce fut le seul moment tendre de la soirée puisque le slam dominait une partie du spectacle. Le public était en feu ! À l’avant de la scène, les gens bouncaient tout en se bousculant.

    Il faisait chaud ce soir-là au Cercle ! On pouvait le constater avec les bouteilles d’eau que le rappeur se versait carrément sur la tête. D’ailleurs, il enchainait rapidement ses chansons, ayant à peine le temps de reprendre son souffle.

    Évidemment, il a interprété plusieurs chansons issues de son nouvel album et même de son nouveau EP Petit Love. En interprétant ses dernières chansons, Koriass est allé rejoindre ses fans en chantant directement dans la foule. Enfin en rappel, les fans ont eu droit à son succès Tsé veut dire !

    05022016-224725-34-KoriassAvec son nouvel album, Koriass a encore une fois démontré son talent autant avec son rap qu’avec la profondeur de ses paroles. Parce que oui, ce rappeur a une plume très raffinée. Ses textes sont d’une richesse incroyable. Avec Love suprême, Koriass est au sommet de son art. Il est sans doute l’un des meilleurs rappeurs québécois.

    Cet artiste m’a accompagnée à travers les années et à travers mes peines d’amour. C’est avec sa chanson En t’oubliant que je l’ai connu. Déjà avec cette chanson, il a su me conquérir. Il m’épate encore plus avec son nouvel album.

    Love suprême à Koriass !

    *Love Suprême est désormais en vente partout en magasin et sur les plateformes numériques de téléchargement.

    Première partie : Brown

    05022016-213104-07-BrownLe groupe Brown a su assurer avec succès la première partie de cette soirée. Ne connaissant pas leur musique, Brown m’a complètement envouté. Les deux frères (dont Snail Kid, de Dead Obies) qui se sont unis avec leur père ont offert tout un spectacle. C’est le mélange des styles passant du hip-hop québécois au reggae jamaïcain qui m’a le plus séduit. Je n’étais sans doute pas la seule puisque tous les spectateurs semblaient charmés.

    Quoiqu’il s’agissait que d’une première partie, leurs 30 minutes de spectacle étaient beaucoup trop courtes, à mon avis. J’en aurais pris encore !

    Tout le monde est Brown !

    Brown – Photo : Jacques Boivin
    Brown – Photo : Jacques Boivin
    Koriass – Photo : Jacques Boivin
    Koriass – Photos : Jacques Boivin

    Jessica Audet-Delarosbil

    8 février 2016
    Région : Québec, Spectacles
    Eman, Koriass, Lary Kidd, Le Cercle, loud, love suprême, Philippe Brault, Sabrina Halde
  • [SPECTACLE] Hologramme + Ghostly Kisses, le Pantoum, 5 février 2016

    [SPECTACLE] Hologramme + Ghostly Kisses, le Pantoum, 5 février 2016

    Les portes du Pantoum se sont fermées aux alentours de 9h vendredi dernier, puisque leur spectacle affichait déjà complet, chose rare pour la salle réputée pour ses heures tardives. Soit l’ouverture des portes à 20h a su, cette fois, motiver le public à arriver d’avance, soit il y en avait plus d’un qui attendait ce spectacle avec impatience. Toujours est-il que c’est une salle bien remplie (autant en quantité qu’en qualité) qui a accueilli Hologramme dès 9h30.

    Le groupe de Montréal a commencé en force avec une pièce plus dansante, et ce devant un public déjà assez enthousiaste. Enfilant les chansons de leur album homonyme, Hologramme est passé à une section plus downtempo, remplie à souhait de synthé (on comptait alors trois claviers pour deux musiciens sur trois) et étirée par différentes improvisations musicales. Ça a donné le coup d’envoi pour la soirée, puisque le public déjà chaleureux s’est alors dégêné puis déchaîné. On a même eu droit à un épisode de bodysurfing difficile à décrire. Le tout s’est terminé avec une finale plus rock, pour ensuite déboucher sur la dernière chanson, où le groupe a donné toute l’intensité qui lui restait pour nous faire bouger sur un tempo accéléré.

    Fait intéressant : depuis leur dernier spectacle à Québec, Hologramme ont décidé de changer leur formule live et de laisser plus d’espace aux jams. C’est à mon avis une nouvelle formule gagnante, puisqu’on leur a trouvé une intensité nouvelle dans les abondants solos de synthés ou encore dans les passes de basse et de batterie d’hier soir. La musique d’Hologramme, un heureux mélange de synthétiseurs, de rock, de groove et d’échantillonnage, se prête ainsi mieux à la performance sur scène, l’endroit où leur musique fait bouger tout le monde.

    Ghostly kisses

    À l’arrivée de Ghostly Kisses, la fête s’est pour ainsi dire suspendue. Accompagnée ce soir-là par trois musiciens de talent de la ville de Québec (Antoine Angers, Vincent Lamontagne et Jean-Étienne Collin Marcoux), Margaux Sauvé a charmé le public avec sa voix douce et riche. En plus de ses simples plus connus, elle nous a joué différentes pièces qui explorent ses diverses influences (ballade rock, pop, électro) ainsi que quelques reprises. On a aussi eu droit à une nouvelle chanson, puis la chanteuse nous a annoncé que d’autres «surprises» arriveraient bientôt.

    Côté musique, Ghostly Kisses a un certain talent pour mélanger le lyrique (piano, violon, voix) et le rythmique (basse, guitare, batterie). En live, les musiciens qui accompagnaient Margaux Sauvé savaient s’effacer tout en ajoutant leur touche personnelle. C’est que le groupe est habituellement composé de Margaux Sauvé et de Dragos Chiriac (Men I Trust), compositeur.

    Ils ont livré une belle performance, plus intimiste et réservée que celle d’Hologramme. Les premières rangées ont d’ailleurs écouté le spectacle attentivement, mais on entendait en bruit de fond ceux qui étaient restés dans l’esprit de la fête en arrière. On aurait peut-être pu inverser l’ordre des spectacles pour assurer une meilleure écoute à Ghostly Kisses et un public déjà réchauffé pour danser sur les pièces d’Hologramme.

    Toujours est-il que la soirée s’est bien déroulée et que, le spectacle se terminant exceptionnellement à 11h30, le public a pu se disperser et profiter du temps qui restait pour fêter ou parler entre amis. Décidément, on aime les spectacles de ce genre !

    Photos : Marion Desjardins/ Llamaryon

    Ghostly Kisses – Photo : Marion Desjardins

    Marie-Ève Fortier

    7 février 2016
    Région : Québec, Spectacles
    Ghostly Kisses, Hologramme, Le Pantoum
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