ecoutedonc.ca

ecoutedonc.ca

archives
  • Accueil
  • Site original
  • [À VOIR] Casual Rites, Studio P, 6 novembre

    [À VOIR] Casual Rites, Studio P, 6 novembre
    Casual Rites
    Casual Rites

    Le groupe rock de Québec Casual Rites présentera un spectacle dans le cadre du lancement de son vidéoclip pour la chanson Unfettered. Le clip réalisé par Sébastien Corriveau (qui a également réalisé le clip pour la chanson Tant Pis des Raton Lover) sera présenté lors de cette soirée dans le chic studio P au 280 rue Saint-Joseph Est.

    Fort d’un premier EP sorti au début de l’année, le groupe revient donc sur les planches défendre ses hymnes blues-rock pour le plus grand plaisir de vos oreilles.

    Entrée 10$

     

    Extrait du vidéo

     

    Julien Baby-Cormier

    3 novembre 2015
    Région : Québec, Spectacles
  • [SPECTACLE] Dead Obies, Centre Phi, 14 et 16 octobre 2015

    [SPECTACLE] Dead Obies, Centre Phi, 14 et 16 octobre 2015

    Par Karina Tardif et Simon Belley (en italique)

    J’ai été parmi les chanceuses à pouvoir être du premier spectacle de la série de trois pour le lancement du deuxième album de Dead Obies. Bien sûr, mes attentes étaient énormes suite au visionnement, au moins 10 fois, du vidéo Les Auditions, un genre de publicité pour annoncer le lancement avec Joël Legendre, Phil Roy, Klo Pelgag et plein d’autres artistes qui se sont prêtés au jeu pour faire cette grosse annonce.

    12167958_10153187605475950_1154221883_nAvec une gang d’amis, on a fait la route de Trois-Rivières à Montréal, complètement crinqué et assuré qu’on va vivre la meilleure soirée de notre vie. La dernière fois qu’on les a vus en spectacle, c’était à l’Embuscade, lors du Festivoix de Trois-Rivières, et les gardes de sécurité ont dû intervenir plusieurs fois parce que la foule était déchaînée.

    Bref, on arrive au Centre Phi, quelques minutes avant 21h. On attend un petit 15 minutes et, ça y est, ça commence. Je suis fébrile, il y a des projections et on aperçoit vaguement les gars, leurs musiciens et leurs choristes, derrière un écran. La seule autre fois que j’ai vue cela, c’est au spectacle de Stromae au Centre Bell et j’avais trouvé ça incroyable. Après quelques chansons derrière cet écran un peu transparent, la fébrilité commence à redescendre. La fumée et le peu de lumière font qu’on peut à peine voir ce qu’il se passe. J’apprécie le concept des vidéos et des projections en noir et blanc, mais on se lasse et l’énergie du départ s’en va tranquillement. La hâte de sauter sur les rythmes de Dead Obies se fait attendre… Alors on écoute les chansons, à défaut de voir les gars. Après tout, on est là pour entendre les nouvelles chansons de l’album. On en reconnait quelques-unes, qui étaient en écoute libre sur leur site internet. Ça fait l’effet d’une bombe lorsqu’ils passent en avant de l’écran pour quelques chansons seulement. Les gars esquissent un petit sourire en coin lorsqu’ils viennent en avant du rideau chanter les chansons que le public connait déjà.

    12170441_10153187605235950_856676712_nA près une heure de spectacle, qui a commencé un peu trop lentement et sombre à mon goût, l’écran est complètement enlevé de la scène. Ça y est, tout le monde capote, surtout que la chanson Enweille, où les gars se sont promenés dans la foule, vient de faire sauter tous ceux qui n’attendaient que ça depuis le début. Après deux ou trois chansons, c’est déjà la fin du lancement-tournage de vidéoclip-enregistrement. Heureuse d’avoir vécu ce moment, je reste tout de même sur ma faim.

    On retourne à Trois-Rivières, en se disant un peu déçu d’avoir vu les gars sortir trop peu souvent de derrière cet écran, mais en ayant quand même le goût d’aller écouter l’album, tranquille chez nous, en attendant qu’ils viennent nous voir en spectacle à Trois-Rivières.

    Et cette expérience fut vécue de façon totalement différente le vendredi, lorsque Simon (j’aime parler de moi à la troisième personne) accompagné d’un chanteur d’un groupe death metal, un bassiste fan fini de jazz et un madelinot qui adore le « folk sale » (god.) , avec ses billets payés de son humble poche, au Centre Phi. Donc, le tout sera malheureusement biaisé. Sorry !

    12167709_10153187605295950_971535485_nD’emblée, l’atmosphère du Centre Phi semble propice à l’art avec un grand « A » est les Dead Obies l’exploite à fond afin de ne pas faire vivre seulement qu’un spectacle à ses fans, mais bel et bien une expérience : les gears, les photos/vidéos, une projection du film « La Société des Spectacles » (tiré du livre du même nom) de Guy Debord qui veut justifier la démarche du groupe par rapport à l’enregistrement live, et le fait que les membres du groupe se sépare du publique par un « écran » (m’enfin, j’ai pas tout entendue mais à ma connaissance, oui, ça le justifie). Le rideau/écran et vite délaissé après une ou deux chanson et les membres du groupes, sortent de leur cachette et interagisse rapidement avec le public pour Jelly : voila, nous somme turnt ! Parce que oui, si je me fie à Karina, nous avons eu droit à beaucoup d’interactions de la part des membres du groupa, qui utilisais leur rideau pour des petite mise en scène avant de rapidement regagner le devant de la scène. Le pacing, aussi, semble différé, puisqu’il étais solide, bien équilibré, et logique au niveau sonore (j’me comprend) dans le sens ou les pièces s’emboite (voir Graduation). On passe de la côte Ouest au sud des État-Unis sans effort, et les gars semblent assumer pleinement leur influences, tout y mettant leur couleur.

    Leur « couleur » : l’important ! En effet, ce groupe se distingue par ses membres qui jouaient un rôle plus effacés 20some et O.G. Bear. 20Some est, selon moi, un des rapper les plus sous-estimé actuellement. Il jongle avec les mots de façon magistral et il ride chacun des beats à la perfection. Bear, de son côté, assume pleinement sa position de « crooner » de la trap (s/o a Future!) en chantant les refrain de la plupart des chansons avec une certaine nonchalance qui rend le tout unique. Sans oublier Snail Kid qui est un caméléon : su n’importe lequel beat, Snail Kid le maîtrise rapidement et se l’approprie. Sans rien enlève au talent de Jo RCA et Yes McCan, qui tire très bien leur épingle du jeu. D’ailleurs, belle initiative d’intégrer Vnce, l’architecte sonore des Dead Oobies, au micro dans le refrain de la chansons dont le titre me semble On lock (« On lock, I got the whole damn city on lock » selon le refrain là…).

    Dans son ensemble, le prochain opus de Dead Obies sera définitivement sont plus accessible et qui sera festival ready pour l’été : un summer banger, le digne successeur de Tony Hawk (« Enweille ») et un petit hommage (un peu comme ils avaient fait avec « Planète Roche »)  à un classique du rap (dont le titre m’échappe, mais qui à pour refrain « Hey, Johnny ! » pour la version Dead Obies). Un effort soutenue de la part du groupe pour rejoindre un plus vaste public, tout en ne délaissant pas cette démarche artistique qui semble justifier leur diminutif de « post-rap » (qui m’agresse à un plus haut point, mais c’est une autre histoire.).

    … mais en gros, le mot-clé de cette soirée est ENWEILLE …définitivement.

    http://test.ecoutedonc.ca/wp-content/uploads/2015/10/video-1445182096.mp4.mp4

    Équipe ecoutedonc.ca

    2 novembre 2015
    Spectacles
  • [SPECTACLE] Retour sur le spectacle de Big Brave au Café Frida de Trois-Rivières le 29 octobre 2015

    [SPECTACLE] Retour sur le spectacle de Big Brave au Café Frida de Trois-Rivières le 29 octobre 2015
    Crédit photo: Izabelle Dallaire
    Crédit photo: Izabelle Dallaire

    Le 29 octobre dernier, le Café Frida faisait son premier spectacle dans son magnifique local au bout de la rue des Forges, au centre-ville de Trois-Rivières. Pour l’occasion, la formation Big Brave est venue offrir une prestation à couper le souffle. Le succès de cette première soirée de spectacle risque d’être garant des autres spectacles prévus dans les prochains mois (programmation dévoilée un mois à l’avance environ sur la page Facebook du Café Frida).

    C’est avec une excitation immense que je m’apprêtais à voir pour la 3e fois l’un de mes groupes montréalais favoris dans une nouvelle place qui a ouvert ses portes l’été dernier. Tous les astres étaient alignés et je n’étais pas la seule à être aussi enthousiaste. La place s’est remplie assez rapidement et vers 22h la prestation a débuté.

    Sous une ambiance de lumières rouge et bleu et avec des concepts d’éclairages faits à la main, en temps réel, les membres du groupe se sont donnés plus que jamais pour offrir l’expérience ultime au public, qui était bien entassé dans la place.

    Fidèles à eux-mêmes, ils ne se sont pas contentés de jouer de leur instrument; ils les ont incarnés avec passion et plaisir et ils ont transpiré leurs émotions à travers les notes de guitare, les cris ou les coups sur la batterie. Un court spectacle, qui me vide de toute mon énergie négative et qui me fait vivre autant d’émotions, j’en prendrais tous les jours.

    Un spectacle de Big Brave c’est une thérapie en soi et je n’ai pas pu m’empêcher d’acheter le vinyle pour faire durer le plaisir.

    Crédit photo: Izabelle Dallaire
    Crédit photo: Izabelle Dallaire
    Crédit photo: Izabelle Dallaire
    Crédit photo: Izabelle Dallaire

    *Pour lire ma critique de l’album, c’est ICI

    Karina Tardif

    2 novembre 2015
    Région : Mauricie, Spectacles
    Big Brave, Café Frida, guitare, Mauricie, rock
  • [SPECTACLES] Cancer Bats + Gäz + Scare + Fashion Police

    [SPECTACLES] Cancer Bats + Gäz + Scare + Fashion Police

    Ça faisait déjà quelques années que Cancer Bats n’était pas venu dans la Vieille-Capitale. Ils n’ont pas l’habitude de nous délaisser aussi longtemps. On va se le dire : j’avais hâte à ce show-là, et je n’étais pas la seule! C’est vendredi dernier, à l’Anti Bar & Spectacles, qu’ils sont enfin revenus faire brasser les têtes à Québec. Accompagnés de trois bands de la belle province, Gäz (Qc), SCARE! (QC) et Fashion Police (MTL), ils ont fait prendre l’Anti en feu.

    C’est Fashion Police qui ouvre la soirée. Les quatre membres du groupe Montréalais, influencé par The Chariot, donnent le rythme pour le reste de la soirée, ça va brasser. Il fait déjà chaud à l’Anti, ça promet.

    SCARE! sont les deuxième à jouer (le nouveau meilleur band de Québec, pas objective du tout) . Ils jouent de la musique «méchante», c’est de même qu’ils l’appellent. Le groupe souligne le dernier show d’un des fondateurs du groupe, Manue Savoie. On sent beaucoup de nostalgie de la part du groupe mais aussi de la foule, car elle est remplie d’amis du band (comme quoi c’est juste leur musique qui est méchante). On a même droit à un entartement, du crachage de bière à n’en plus finir pis une hémorragie de la tête du chanteur. Ça brasse toujours avec SCARE!

    Gäz poursuit la soirée. Toujours dans la même énergie agressive. Les gars performent leur premier show. On ne le sent pas, ils sont vraiment à l’aise. Tellement à l’aise, qu’on les retrouve les quatre en bedaine avant la fin de leur performance!

    Enfin, le tour de Cancer Bats. J’ai vraiment hâte, pis la foule qui commence à crier leur nom aussi. Un coup monté, ça ne niaise pas. Le groupe est en feu (ils sont toujours en feu)! Ce n’est pas compliqué, les membres bougent tellement que j’ai toute la misère du monde à les prendre en photo. J’ai dû attendre vers la fin du show que les gars se fatiguent un peu pour faire des clichés pas pires. La foule chante, brasse, crie, se pousse, mais c’est quand le band entame Hail Destroyer que l’énergie atteint son apogée! En plus, les gars nous font sentir qu’ils sont contents d’être à Québec à nouveau, et pour finir, Liam nous invite tous à aller manger de la poutine chez Asthon.

    Si vous êtes curieux , vous pourrez voir SCARE! en spectacle  le 4 décembre prochain au Scanner avec Rope (Qc) et Dark Circles (MTL)

    Catherine Bélanger-F

    2 novembre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    Cancer Bats, Fashion police, Gaz, hard-core, L’anti, punk, quebec, Scare!
  • [Spectacle] Jean Leloup, Le Capitole, 31 octobre 2015

    [Spectacle] Jean Leloup, Le Capitole, 31 octobre 2015

    31102015-204015-06-Jean Leloup

    (Photos : Jacques Boivin)

    En cette froide soirée d’Halloween, le roi du Métropolis de Montréal a traversé la 40 pour venir rendre visite au public de Québec. Durant les longues minutes dans la file d’attente au dehors du théâtre, nous pouvons constater que Leloup attire plusieurs générations. Des jeunes et moins jeunes composent l’énorme foule qui attendait le grand retour de cette icône dans la Capitale. Avec son nouvel album (certifié platine) À Paradis City qui s’est hissé au sommet des palmarès et qui a raflé jusqu’à maintenant deux Félix, le chanteur a pris place sur scène avec son orchestre aux alentours de 20 h 30.

    31102015-203221-02-Jean LeloupIntitulé Jean Leloup et son orchestre en concert à Paradis City, ce spectacle est le premier d’une série de deux concert thématiques. Le deuxième, Jean Leloup solo : le fantôme de Paradis City sera présenté en décembre. C’est donc avec ses sept musiciens qu’il entre en scène sur une balustrade. Guitare à la main, il se dandine et se fait acclamer. Derrière lui, un impressionnant décor composé d’un soleil et de nombreuses marguerites. Il entame donc Barcelone devant une foule enjouée et costumée. Tout en confiance, il enchaîne immédiatement avec un des ses classiques : Isabelle. Avec la foule comme choriste, Jean Leloup est pétillant et souriant. Il ne se lasse pas de danser devant son pied de micro. Ce n’est pas pour rien qu’on indique que le chanteur est au sommet de sa forme. Il offre un spectacle impressionnant sur le plan visuel, mais aussi musicalement impeccable. Le concert n’est pas seulement pour les spectateurs, mais aussi pour lui-même. Il est si heureux sur scène, et ce, tout au long de la performance. Il s’amuse à de multiples reprises avec ses musiciens tout en modifiant quelques accords des différentes pièces présentées.

    Ce spectacle marque le retour sur scène de l’icône, mais aussi le dépoussiérage de certaines pièces de vieux albums dont Le Dôme et Edgar, Leloup prend ensuite un petit temps de repos, assis sur les premières marches de sa balustrade, et entame la première pièce de la soirée de son plus récent opus : Petit Papillon. Avec toute la tendresse et la délicatesse du chanteur, la foule est d’un calme exemplaire et boit les paroles de Leloup.

    31102015-202916-01-Jean LeloupAprès la très réussie Paradis Perdu, nous assistons à un autre retour qui en réjoui plus d’un, c’est l’heure de Fashion Victim. Ne délaissant jamais sa guitare, le chanteur se promène de gauche à droite en dansant au rythme de la pièce. Il nous offre ensuite une version 2.0 de la désormais célèbre pièce Willie. En effet, la plupart des chansons tirées d’À Paradis City ont subi une transformation pour le concert. Alternant entre le chant et l’aparté de parole, Leloup sait captiver son public sans même lui adresser directement un seul mot. Demandant au public de lever les bras pour illustrer les flammes de la cabane à Willie, Leloup s’amuse à regarder la foule s’exécuter. Avant de quitter pour l’entracte, il lance Le monde est à pleurer. Tel un dictateur, il ordonne au public de sauter, ce dernier répond à l’appel sans se faire prier.

    Après une vingtaine de minutes, le chanteur est de retour sur scène avec un nouveau costume et un décor légèrement changé (le soleil cède sa place à la lune). Cette deuxième partie laisse place à quelques classiques, mais aussi à de nombreuses pièces du plus récent opus. En introduction, L’innocence de l’âme (une pièce d’un certain Jean Leclerc) part le bal. Le rythme est plus difficile à reprendre après cette pause. Par contre, la foule se réveille rapidement dès les premières notes de Voyageur. Étant littéralement en feu lors de l’interprétation de la pièce, Jean Leloup est vocalement impeccable. Il adore danser pour la foule et ses musiciens. C’est derniers semblent aussi très heureux de jouer devant une si belle foule. Petite escale du côté de la Vielle France avant d’interpréter un des moments forts de la soirée : Fourmis. Ce classique était attendu, et le chanteur a su livrer la marchandise. Les jeux de lumières étaient à couper le souffle et l’intégration de tout l’orchestre est indescriptible. Nous continuons avec des pièces d’À Paradis City, dont Retour à la maison et Flamants Roses. Cette dernière nous permet de voir le talent de Leloup à la guitare. La foule agit toujours à titre de choriste, encore une fois sans faille. Le chanteur multiplie les longues introductions musicales et s’adresse à la foule dans cette deuxième partie du spectacle.
    31102015-204354-07-Jean LeloupUn des moments forts de la soirée est sans contredit l’interprétation de la pièce Le Roi se Meurt. C’est à se moment que nous remarquons l’importance de la section des cordes dans cette tournée. Étant composée pratiquement uniquement de femmes, dont Shonna Angers et Édith Fitzgerald aux violons, Sarah Martineau au alto et Camille Paquette-Roy au violoncelle. Du côté de la contrebasse, Martin Roy est la présence masculine de cette section de cordes. Productif et efficace tout au long du spectacle, le groupe nous surprend pendant Le Roi se Meurt en nous offrant un performance digne du plus grand orchestre du monde. Le son des instruments vient introduire et appuyer la voix de Leloup. N’oublions pas le reste de l’orchestre qui fait un travail de maître en tentant de suivre les désirs du chanteur. Chapeau à Alain Bergé à la batterie et David Mobio aux claviers.

    Avant de quitter, Leloup nous donne une « leçon d’arriver », en grimpant son escalier pour reproduire une arrivée spectaculaire. Belle introduction à Je suis parti. Il lance ensuite la très attendue Paradis City. Avec tout son orchestre, les huit musiciens se donnent corps et âme dans l’interprétation de la pièce. Une trouble-fête vient danser sur scène, au grand dam de la sécurité. Leloup accepte la présence de la blondinette et s’amuse avec elle. Ils dansent ensemble tout en jouant de la guitare. Elle vit un moment unique et hors du commun, après quelques minutes, elle est expulsée de la scène et la troupe reprend l’interprétation de la pièce. Une pluie de confettis vient clore le programme de la soirée.

    31102015-204005-05-Jean LeloupLe rappel se fait alors attendre. On croit que Leloup se laisse désirer ou qu’il se fait faire un petit briefing par les agents de sécurité. Oh non. Lorsque le rideau se lève, notre ami revient, le visage tout blanc, les pommettes rouges. LELOUP S’EST OFFERT UN PETIT DÉGUISEMENT! Puis il déterre une autre chanson qu’on n’a pas trop souvent entendue en spectacle : Pigeon. Puis La Chambre. Puis La vie est laide. Puis Sang d’encre. Ça t’aurait tué pas mal tous les publics. Mais pas celui du Capitole, qui en redemande encore. Leloup revient une deuxième fois, cette fois seul, sur sa passerelle qui se tourne (enfin) vers nous, et nous joue de la guitare avant d’interpréter, avec toute sa spontanéité qui le rend si grand tout en étant si humain, Feuille au vent. Fin d’un spectacle mémorable.

    Jean Leloup a offert une performance hors du commun. Avec un orchestre de maîtres, il était en forme et au sommet de son art. Cette tournée est un incontournable pour tous les fans du chanteur. Il est énergique, souriant, heureux et en voix. Il se fait plaisir à chaque seconde du spectacle et cela devient contagieux dans la salle. Plusieurs qualifient cette tournée comme étant le meilleur concert de Jean Leloup en carrière, et j’en doute pas une seule seconde. Tout est parfait, en passant par la grille de chansons jusqu’aux effets scéniques, le monde de Paradis City tel qu’inventé par le chanteur a enfin pris forme. Nous sommes dans la tête et l’esprit de Jean Leloup, dans cet endroit qui nous permet de nous évader et d’avoir une belle soirée de près de deux heures trente.

    31102015-203710-04-Jean LeloupJean Leloup sera de retour ce soir au Capitole de Québec, mais c’est complet. La tournée Jean Leloup et son orchestre en concert à Paradis City repassera par Québec les 15, 16 et 17 janvier prochain. Il reste quelques places pour la soirée du 17 janvier. Des dates au Métropolis de Montréal ont aussi été ajoutés.

    La tournée Jean Leloup solo : le fantôme de Paradis City se mettra en branle le 5 décembre prochain du côté de la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts de Montréal. Des dates à Québec sont aussi prévues à l’horaire, soit les 11 et 12 décembre prochain. Il ne reste que quelques billets pour le premier des deux soirs.

    Grille des chansons

    • Barcelone
    • Isabelle
    • Le dôme
    • Edgar
    • Petit Papillon
    • La plus belle fille de la prison
    • Paradis Perdu
    • Fashion Victim
    • Willie
    • Le monde est à pleurer

    — Entracte —

    • L’innocence de l’âme
    • Voyageur
    • Vieille France
    • Fourmis
    • L’amour est sans pitié
    • Retour à la maison
    • Flamants roses
    • Le roi se meurt
    • Voyager
    • Je suis parti
    • Paradis City

    — Rappel 1 —

    • Pigeon
    • La chambre
    • La vie est laide
    • Sang d’encre

    — Rappel 2 —

    • Personne II
    • Je joue de la guitare
    • Feuille au vent

    Matthieu Paquet-Chabot

    1 novembre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    À Paradis City, Grand Théâtre, Grand Théâtre de Québec, Jean Leloup, Le Capitole, orchestre, Spectra
  • [SPECTACLE] jazz – Lancement de «Égoportrait», La Troupe des Flâneurs Romantiques

    [SPECTACLE] jazz – Lancement de «Égoportrait», La Troupe des Flâneurs Romantiques

    Hier soir, le Cercle s’est vêti de son ambiance la plus feutrée pour accueillir La Troupe des Flâneurs Romantiques et leur tout nouveau maxi. Tables et chandelles étaient au rendez-vous, tout comme un public assez nombreux et éclectique.

    Vers 20h20, la formation – composée d’une guitare, un saxophone, une batterie, une contrebasse et d’un plutôt rare trombone à pistons – est montée sur scène. Gabriel Côté, le guitariste et compositeur de la Troupe, a introduit leur performance en expliquant, sans doute avec une pointe d’ironie, l’origine du titre de leur maxi : Égoportrait. Pour ceux qui ne le sauraient pas, «Égoportrait» est le terme français utilisé pour Selfie. Inspiré, disait-il, de Kim Kardashian, le guitariste a voulu faire le parallèle entre l’égoportrait et le jazz enregistré, qui lui aussi tente de capturer en une prise les multiples facettes d’une chose… et y échoue !

    Sans plus tarder, le groupe est passé à la pièce de résistance, soit la présentation des sept titres composant le disque. À leur écoute, on a pu tout d’abord remarquer la variété intéressante d’ambiances que la Troupe est allée chercher en présentant différents éléments du jazz, que ce soit la bossa-nova dans L’Odeur de l’encre, le style cool jazz dans La Paresse ou encore le groove dans Égoportrait, qui me rappelle personnellement Herbie Hancock. Dans chacune de ces pièces, les improvisations humbles, mais efficaces prenaient juste assez de place pour permettre aussi de se concentrer sur les compositions en elles-mêmes. Celles-ci évoquaient différents univers, que ce soit celui de l’amour selon Cioran sur La schizophrénie d’un parfum ou encore celui de Shakespeare, pour rester dans les livres, sur Conte d’hiver, personnellement ma pièce préférée de la soirée pour son expressivité et son solo de saxophone.

    Pour ceux qui ne seraient pas familiers avec le jazz, il faut savoir qu’une composition dans ce style se concentre surtout sur le thème musical qui devra être exposé par les musiciens. Ensuite, pendant les solos et certains autres morceaux de la pièce, les musiciens improvisent dans le cadre musical que leur donne cette composition. L’instrumentation, la façon d’amener le thème musical sont, elles, élaborées par celui qui décide des arrangements musicaux du groupe. Dans le cas présent, Gabriel Côté et Olivier Sirois (qui n’était pas sur scène) se sont partagé les arrangements.

    Le spectacle, ponctué des descriptions et des anecdotes toujours un peu déstabilisantes (mais drôles) de Gabriel Côté, s’est donc somme toute bien déroulé. Le public, très attentif et visiblement connaisseur (on en a entendu plusieurs applaudir après les solos), en a redemandé après la présentation des pièces. Ne sachant laquelle rejouer, la Troupe s’est lancée dans un jam sur Blue Monk, une classique du jazz. On pouvait y sentir le plaisir que les membres avaient à jouer et plus de liberté dans les solos, notamment dans celui de la contrebasse.

    Si vous êtes intéressés à entendre la Troupe des Flâneurs Romantiques et leur jazz, leur disque sera disponible à plusieurs endroits qui seront annoncés sur leur page Facebook. Ils jouent aussi les mardis au Jos Dion une semaine sur deux.

    Crédit Photo: Julien St-Pierre Fortin

     

     

    Marie-Ève Fortier

    26 octobre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    La Troupe des Flâneurs Romantiques, Le Cercle
  • [SPECTACLE] Le vaisseau d’or et Navet confit au Café-Bar Zénob le 16 octobre 2015

    [SPECTACLE] Le vaisseau d’or et Navet confit au Café-Bar Zénob le 16 octobre 2015

    12165741_10153181855955950_484196544_nNavet confit a beaucoup joué dans mon Iphone avec son avant-dernier album, dont le nom est trop long pour l’écrire ici. J’étais donc très heureuse de le voir sur la programmation du Café-bar Zénob de Trois-Rivières et c’est avec plaisir et excitation que je suis allée voir le spectacle du 16 octobre dernier. Bien que je pensais « connaître le moineau », comme on dit en bon québécois, rien ne pouvait me prédire la soirée que j’ai vécue avec Philippe Fréchette (Navet confit) et ses musiciens.

    Je vais garder votre curiosité jusqu’à la fin puisque je dois vous parler du groupe montréalais qui a ouvert le spectacle et qui a été une véritable surprise pour moi : Le vaisseau d’or.

    Je suis encore chamboulé par les émotions que j’ai vécues cette soirée-là. Le jeune groupe de Montréal s’installe avec une ambiance folk-rock remplie d’émotions. Bien qu’ils ne soient pas très jasant, il y a quelque chose qui fait qu’on est attentif et touché par leur musique. Aussi, il ne faut pas sous-estimer l’apport de la flûte traversière, qui vient créer une bulle autour des émotions que le chanteur transmet au public. Pendant leur courte prestation, ils ont interprété leurs compositions et j’ai particulièrement apprécié Smoke into the sun et Ruins, qui m’a fait presque verser une petite larme, par sa beauté et sa tristesse.

    12166422_10153181853215950_1717210906_n

    12166885_10153181853230950_1322502659_n

    Comme ils n’ont pas encore d’album à leur actif, l’écoute est seulement possible en ligne, juste ici :

    Après m’être laissé emporter la tête dans les nuages avec Le vaisseau d’or, c’est le temps de se brasser les hanches et de se préparer pour Navet confit.

    avec Géraldine et son gilet de Navet confit
    Avec Géraldine et son gilet de Navet confit

    Ne me demandez pas de vous expliquer pourquoi, mais le spectacle a commencé avec un extrait de Summer of 69 de Bryan Adams. Dès la première seconde, on a tous compris qu’on s’enlignait pour une soirée drôle, cocasse et mémorable, d’autant plus que la chimie des musiciens était évidente et très agréable. On s’est senti inclus dès le début, surtout que Navet confit s’est promené dans le public pour y jouer quelques notes, en s’assoyant à côté des gens.

    12166647_10153181853245950_1491441175_n
    Navet confit dans le public

    La populaire chanson de l’album LOL, Mannequin de magasin, a été jouée trois fois au courant de la soirée, intégrée entre quelques chansons punk-rock. Un « vrai » mannequin de magasin, avec une jolie robe noire, était même dans la salle et ce n’était possiblement pas un hasard.

    J’oubliais presque de vous dire que Navet confit a fait son spectacle avec un « genre » de chapeau de costume de citrouille sur la tête, ce qui venait ajouter au côté absurde du spectacle. Le frère de Philippe Fréchette (Navet confit) habite dans le coin alors il était là et il est venu faire une prestation de son groupe Panache, qui comprend la même batteuse et le même bassiste que Navet confit.

    12170534_10153181853265950_1366680395_n
    Panache en prestation. Remarquez Navet confit assis par terre !

    À bien y penser, j’aurais pu vous résumer le spectacle avec les éléments ci-dessous :

    • Summer of 69
    • « Luc Plamondon, une idée de Gregory Charles », selon Navet confit … ;
    • Un « vrai » mannequin de magasin ;
    • Panache (le groupe);
    • Géraldine avec un t-shirt de Navet confit;
    • Jouer de la guitare dans le public.

    Je vous envoie ces quelques lignes alors que j’essaie encore de me remettre de mes émotions et du bonheur que j’ai vécu cette soirée-là. Après avoir écouté beaucoup l’album sur lequel se retrouve la chanson Louis-José Houde et après avoir été mitigé lors des premières écoutes du dernier album LOL, je dois avouer que le spectacle m’a convaincu qu’il est un artiste d’un imaginaire et d’un talent incroyable. C’est, de loin, l’un des spectacles des plus loufoques et mémorables de mon année.

    Note: Ce qui vient ajouter à l’expérience lors des spectacles au Café-bar Zénob, c’est qu’il y a des œuvre en arrières des artistes. Si vous remarquez, sur les photos, les œuvres son magnifiques et viennent créer un décor et j’adore cela. Superbe initiative !

    Karina Tardif

    26 octobre 2015
    Région : Mauricie, Spectacles
  • [SPECTACLE] Plume Latraverse, Grand Théâtre de Québec, 23 octobre 2015

    [SPECTACLE] Plume Latraverse, Grand Théâtre de Québec, 23 octobre 2015

    Photos : Jay Kearney (prises le 22 octobre)

    Plmue_Jay_Kearney-21Retrouvailles très attendues avec un monument cette semaine alors que Plume Latraverse a foulé les planches de la salle Octave-Crémazie deux soirs de suite. Il aurait facilement pu remplir la Louis-Fréchette, l’oncle Pluplu, mais ce nouveau spectacle intitulé Récidives, acoustique et intimiste, était parfait pour la « petite » salle. On avait été avertis longtemps à l’avance : le prolifique Plume venait nous présenter des chansons qu’il avait rarement jouées en spectacle, question de nous rappeler qu’il n’était pas que l’auteur de Bobépine et autres chansons grivoises. Jeudi et vendredi, on laissait la place aux chansons à textes, les intemporelles comme les plus récentes (vous savez, celles qui n’ont que 20 ans?). Permettez-moi de vous parler du spectacle de vendredi :

    Plmue_Jay_Kearney-16Visiblement moins nerveux que la veille (oui, oui, on a eu des échos), Plume arrive avec Jean-Claude Marsan (guitare) et Grégoire Morency (contrebasse), et se sert théâtralement une gorgée… d’eau, sous les rires du public. Le message est lancé : l’oncle Pluplu est ici sérieux et professionnel. Commence par Auterfois et Depuis qu’elle marche à pied. Ne perd pas de temps et poursuit sans interruption avec Élégie.

    Plmue_Jay_Kearney-5Dans la salle, on a la mâchoire à terre. Plume nous offre ses belles! J’ai le sourire fendu jusqu’aux oreilles. Morency se fait aller l’archet sur sa contrebasse. Plume est peut-être plus vieux et rabougri, sa livraison (… par en arrière) est toujours aussi juste et touchante. Sans interruption, Plume nous offre Le lac multicolore et Les bleus d’la plinthe, où Marsan se permet quelques prouesses. Après un clin d’oeil à Nicolas Houle du Soleil (qui s’était plaint de la sono la veille – les problèmes ont visiblement été corrigés), Latraverse nous offre La chanson de Jean-Claude et son solo de gazou. La première partie du spectacle continue ainsi à fond de train (oh, un autre titre d’album!) et on se fait servir plein de belles chansons nouvelles et pour toutes sortes de monde (Le ramoneur, La tarentelle della tarentule). Et un doublé de tangos : Tango-Pital et Le tango des concaves.

    Plmue_Jay_Kearney-7On nous avait avertis : il y avait quelques nouvelles chansons dans ce spectacle et elles allaient terminer le premier acte. La première, Le monde fatal (oooooooooh, devions-nous dire en choeur!), se termine sur une boutade dans laquelle Plume imagine Gregory Charles diriger une chorale… tout en faisant un changement d’huile et en préparant des crêpes. En même temps. Rires généralisés. Dans Vieux os, Plume nous rappelle qu’il n’a plus 20 ans et qu’il se soucie un peu plus de ce qui se passe dans les CHSLD que dans les garderies. Puis, sur Le noctambule égaré, il met au défi l’éclairagiste d’allumer les lumières de la salle Octave-Crémazie au dernier accord de la chanson. Défi relevé sous les applaudissements de la foule.

    Il s’est vendu plus de bière que d’habitude au bar pendant l’entracte. Un fan de Plume, ça a soif! Les têtes grises se mélangeaient aux jeunes début vingtaine. Il y avait même plusieurs préados qui accompagnaient leurs parents (faut dire qu’il y a pire que Plume pour faire apprécier la chanson d’ici).

    Plmue_Jay_Kearney-3De retour dans la salle, Plume et ses acolytes repartent la machine : dans le désordre, on savoure Euthanazie, 1837, Les patineuses, la savoureuse (et trop rare) Gisèle (avec 2 L), Faux dur (et trouble-fête), Le mal du pays (qui a fait verser quelques larmes), Rince-cochon et plusieurs autres. Ah, il y avait aussi Le fermier Jean, où nous avons joyeusement participé à coups de hooooooon et de ooooooooh! Ma chanson éducative préférée!

    En fin de parcours, Plume nous a offert d’autres belles chansons, dont Dans la piaule de Louis et le Serre-Volant (sur une musique de Gerry!). Au total, ce furent plus de 30 chansons, interprétées en tout ou en partie, que Miiiiiiiiiiiiichel nous a offertes. Des maudites belles chansons qui nous ont rappelé que Plume, c’est tellement plus que Rideau et La balade des caisses de 24!

    Notre monument national sera de retour les 1er et 2 avril 2016, toujours à la salle Octave-Crémazie. Bon, c’est un peu plus cher qu’un petit spectacle au Pantoum (plus de 50 $), mais cette leçon d’histoire et de poésie n’a pas de prix. Ne perdez pas trop de temps, les billets s’envolent rapidement. INFOS

    Maintenant, place aux photos :

    Plume Latraverse – Photo : Jay Kearney
    Plume Latraverse (photo : Jay Kearney)

    Jacques Boivin

    24 octobre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    Grand Théâtre de Québec, Plume Latraverse, Récidives
  • [SPECTACLE] Alvvays au Cercle, une ellipse estivale

    [SPECTACLE] Alvvays au Cercle, une ellipse estivale

    La venue du groupe Torontois nommé au prix Polaris 2015, qui a fait la couverture du magazine Exclaim l’hiver passé (décembre-janvier) était bien attendu à Québec. Pour un mercredi soir, la salle était remplie au trois quarts, le sympathique indie-rock surf d’Alvvays, nous a rappelé le temps nos bons moments estivaux.

    Tranquillement le groupe s’installe et entonne une chanson inédite à leur album, Your type, avec un rythme accrocheur et dynamique qui nous emporte rapidement. Les sourires se dressent quand se suivent ensuite l’une après l’autre Adult Diversion et Next of Kin, des pièces fortes de leur album éponyme. La jolie Molly Rankin nous raconte entre les chansons quelques drôles anecdotes de leur voyage ou encore questionne le public « Qu’est-il arrivé à la place avec les dinosaures (Le Madrid)? ». Leur sympathie nous touche, leur coolitude est impressionnante, c’est ce qui fait la symbiose du groupe on dirait. Ils ne sont pas stressés, ils sont contents d’être là, leur musique est solide dans leurs harmonies, sans bémol. On danse, on sourit de façon béate, on est si bien, on partirait bien avec eux sur leur voilier ou dans leur Westfalia.

    À titre personnel, c’est ce genre de show que j’aime au Cercle: un groupe en pleine émergence avec de bonnes critiques, pas prétentieux; une salle pleine, mais pas trop, attentive et en liesse. #LècheCul

    ————-

    MARDEENMardeen - Credit photo: Catherine Bélanger-Filiatrault

    Bandcamp

    Le groupe pop-rock d’Halifax a assuré une bonne prestation. Les rythmes étaient entrainants, avec une bonne mélodie. Note spéciale pour la batterie qui donnait vraiment le ton. Le groupe était dynamique notamment avec les petits sautillements du chanteur. Ce dernier avec sa chevelure rousse remarquable assurait le charisme du groupe.

    De ce fait, à partir d’aujourd’hui j’instaure le concept du hair-label, c’est-à-dire que si t’as la coupe, t’as le groupe. La fatigue de mi-session universitaire ça fait dire des drôleries.

    ————–

    LOS

    Bandcamp

    Los - Credit photo: Catherine Bélanger-FiliatraultLe sexy groupe de Québec, comme le qualifiait mon collègue Sébastien Cheveux-Doux a vraiment du potentiel. Leur musique est solide avec de multiples influences de rock britannique, surf, garage, rock. C’est une belle équipe qui veut réussir, ils ont du soutien (on à hâte de vous montrer les photos backstages en fin de semaine! réalisées par Catherine Bélanger). Bref, ils ont tout… sauf l’enthousiasme / dynamisme sur scène. Du coup, le public est mou pis c’est moyen. Sautez, faites des blagues, lancer des trucs en plastiques dans le public, quelque chose quoi!

    On espère qu’ils nous démontreront le contraire 10 décembre au même endroit et on est curieux d’entendre leur premier album au début de l’année 2016, selon leurs annonces de la veille.

    Los – Photo : Catherine B Photographie
    Mardeen – Photo : Catherine B Photographie
    Alvvays – Photo : Catherine B Photographie

     

    Alice Beaubien

    23 octobre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    Alvvays, hair-label, indie-rock, Le Cercle, LOS, mardeen, quebec, surf
  • [SPECTACLE] Pierre Flynn, Grand Théâtre de Québec, 21 octobre 2015

    [SPECTACLE] Pierre Flynn, Grand Théâtre de Québec, 21 octobre 2015

    Photos : Jacques Boivin

    21102015-200850-04-Pierre Flynn« Il était temps! », nous lance Pierre Flynn à sa première intervention.

    Oui, après plus de 10 ans d’absence en solo, il était temps que Flynn revienne nous voir. La parution en avril dernier de Sur la Terre, un « grower » qui s’apprécie au fil des écoutes, était le prétexte idéal. D’ailleurs, Flynn et ses musiciens (loyal Mario Légaré à la basse, André Papanicolaou à la guitare, Jean-Sébastien Fournier aux claviers et José Major à la batterie) nous ont proposé un spectacle axé en grande partie sur les nouvelles chansons du Montréalais.

    Qu’à cela ne tienne, nous avons eu le temps d’apprendre les chansons de Sur la Terre et c’est avec plaisir que nous avons accueilli Le dernier homme, qui a lancé les festivités. Pendant les deux heures qui ont suivi, nous avons été accrochés aux lèvres de l’ancien Octobre, qui ne fait pas du tout ses 61 ans. Sa voix est toujours aussi magnifique, capable de descendre dans les profondeurs et de grimper l’Everest avec une belle intensité. Sans aucune hésitation.

    21102015-201905-06-Pierre FlynnFlynn accompagne souvent ses chansons de petites anecdotes, racontant ses itinérances musicales ou son incapacité d’écrire des chansons chez lui. C’est ainsi qu’on a appris que dans sa famille, ils sont nombreux à posséder un chalet. C’est ainsi qu’on a pu mieux comprendre ce qui se cache derrière Le parc Lahaie.

    Évidemment, Flynn, qui possède un répertoire quand même assez intéressant (c’est un euphémisme, Pierre!), ne pouvait pas passer à côté de certaines de ses chansons les plus mémorables, toutes réarrangées à la sauce 2015. C’est ainsi qu’on a pu entendre une version a capella de Possession qui a tôt su inciter les spectateurs à taper des mains et à chanter en choeur. Exit les synthés 80s sur L’ennemi et Sur la route. Versions magnifiquement acoustiques d’En cavale et Croire. Gros rock pour Jardins de Babylone. Aux nostalgiques d’Octobre, il a offert Le chant du guerrier (y’a quelques babyboomers qui se sont levés à la fin de la chanson, je vous le jure!).

    21102015-200717-01-Pierre FlynnAjoutez à cela une magnifique reprise d’une chanson mauditement triste de Hank Williams et un petit coup de 12 hommes rapaillés (sublime Ma rose éternité), et voilà un programme bien rempli comme les spectateurs, qui n’ont pas eu assez d’un rappel (et qui en ont obtenu un deuxième), aiment en avoir.

    Maintenant, tout ce qu’on souhaite, c’est que Pierre Flynn ne nous fasse pas attendre aussi longtemps avant de revenir à Québec.

    Jacques Boivin

    22 octobre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    Grand Théâtre de Québec, Pierre Flynn
Page précédente
1 … 55 56 57 58 59 … 73
Page suivante

Proudly Powered by WordPress