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    Ouverture du SPOT : « Au-delà de nos attentes »

    C’est dans une ambiance estivale et festive que la Sympathique Place Ouverte à Tous (Le SPOT) a été inaugurée au Réacteur (715 rue St-Vallier Est) ce vendredi 19 juin 2015. La foule était dense et variée : pendant que les jeunes buvaient leurs bières et butinaient de groupe en groupe, les familles se retrouvaient au bac à sable et sirotaient leur boisson avec enthousiasme en attendant les trois shows de la soirée : Mauves, Les Guerres D’l’Amour et We are wolves.

    En entrant, on constate l’envergure de la façade de hula hoop blancs sur le côté réalisée par STGM Architectes, on prend un verre à l’un des bars en bois de l’Atelier Pierre Thibault, on s’assoit sur l’un des Deck de la plage de l’Atelier Guy ou bien on joue avec les enfants dans le sable. On lève nos yeux vers la multitude de mini-éoliennes qui tournoient sur des fils en l’air de ADHOC Architectes. Bref, on chill dans cette place sympathique réalisée à l’initiative des étudiants en architecture de l’université Laval.

    Un succès inattendu

    « J’ai pleuré une fois tantôt quand tout était prêt et que les gens ont commencé à rentrer et j’ai pleuré un peu après le show parce que c’est sincèrement au-delà de nos attentes. La ville nous a remerciés de notre professionnalisme pour notre organisation, les policiers sont venus nous faire une visite de courtoisie (…) c’est que des compliments depuis le début » nous confiait à chaud Francis Lacelle, l’un des principaux organisateurs. Le seul bémol aura été le foodtruck qui a vendu toute la nourriture prévue pour deux semaines en une soirée selon lui.

    « La ville nous a déjà signifié leur enthousiasme à continuer, idéalement pour eux, ils veulent qu’on change de quartier chaque année. Heureusement pour nous, l’intention du SPOT c’est que : chaque quartier de Québec trouve son SPOT. L’année prochaine où est-ce que ça va être on ne le sait pas (…) on a leurré certains sites mais j’en parlerai pas parce qu’on n’a rien de confirmé. »

    Le défi du SPOT c’est la constance d’attirer du monde du jeudi au dimanche pendant huit semaines selon l’organisateur. La programmation diversifiée offrira des matchs d’impro et des performances scéniques lors des « vendredis culturels ». Les « Samedis chill » proposeront des cours de Yoga et des gouters électros. Des projections de films en plein air seront proposées lors des « Dimanches en famille » avec le FCVQ (le Festival de la ville de Québec), Antitube et Spirafilm. Des concerts avec le Pantoum seront organisés le 25 juillet et le 15 août. Des plateaux radios avec Chérie j’arrive et le Pique Nique de Chyz sont également prévus.

    Les concerts

    Alors que les mini-éoliennes tournoient doucement, Mauves entonne son pop-rock psychédélique. Alexandre Martel, le chanteur du groupe s’est dit honoré d’inaugurer « une place encore vierge où la magie est encore intacte ». Pourtant, la foule est assez éparpillée à 19 h ce qui entraînera une certaine nonchalance du groupe qui se rattrapera une fois le public plus dense, à coup de riffs endiablés et de contorsions de rock star. Ils nous ont interprété leur nouvelle chanson « L’homme du XXIe Siècle » qui paraîtra sur leur nouvel album à l’automne selon les dires du chanteur. Ils ont également souligné avec enthousiasme qu’ils assureraient la première partie de Kaïn le 18 août lors d’Expo Québec.

    Les Guerres D’l’Amour ont comme d’habitude sauté partout. Leur enthousiaste funk a électrisé la foule qui se déhanchait elle aussi. Dans un élan de folie, le chanteur qui était allé chercher un verre a couru vers le micro juste à temps pour interpréter l’une de leurs pièces titres. On notera le dynamisme de la batterie (Lydia Champagne) et les solos de saxos mis en avant notamment lors de l’introduction.

    We are wolves était le concert attendu de la soirée, car comme le soulignait Émilie Rioux de Chyz lors de leur présentation « c’est un de leurs rares concerts et on est content de les avoir ». Les trois rockeurs post-punk sont arrivés avec des masques brodés sur leur visage à l’image de leur dernière pochette d’album La mort pop club. Ils nous ont offert une prestation efficace : Alexandre Ortiz tenait sa guitare presque comme une mitraillette à un moment, Pierre-Luc Bégin se vidait de sa fine couche de graisse à la batterie et Vincent Lévesque taponnait judicieusement son clavier. Le bémol qui n’a pas fait monter aussi haut la sauce, ce sont les problèmes techniques comme le changement de guitare maladroit, des ajustements de retours de sons, etc. qui ont déconcentré le groupe. Ce qui n’a pas empêché un bassin de mosh pit.

    Trois concerts qui se complétaient bien et qui illustraient l’enthousiasme et la festivité de ce nouvel espace public.

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    Site web

    715 rue St-Vallier Est

    Du 19 juin au 15 août

    Cette fin-d ’après-midi : Gouter électro avec Duo Tang

     

    Photos: Marion Desjardins/Llamaryon pour ecoutedonc.ca

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    Alice Beaubien

    20 juin 2015
    Spectacles
    Le SPOT, Les guerres d’l’amour, Mauves, Spectacle, St-Roch, We Are Wolves
  • [SPECTACLE] Machines Géantes, Bronco et WD-40, salle Multi (studio d’essai), 12 juin 2015

    [SPECTACLE]  Machines Géantes, Bronco et WD-40,  salle Multi (studio d’essai),  12 juin 2015

    C’est dans une salle ou ma présence a probablement fait descendre la moyenne d’âge que j’ai eu le plaisir de goûter à une belle gamme de rock vendredi soir dernier. Le studio d’essai de la salle Multi, ni trop grand ni trop petit, était fort bien choisi pour l’occasion. On pardonne aisément aux organisateurs la pénurie de bière à la fin de la soirée puisque, après tout, c’est le bon rock qui donne soif.
    Résumé d’une soirée marquée par l’efficacité, le talent… et la nostalgie.

    MACHINES GÉANTES

    Machines géantes - 150612-02J’avoue bien humblement – et avec regret – que j’ignorais tout de Machines Géantes avant de les voir sur scène. Le trio montréalais, composé de trois rockeurs aguerris, alignent avec une célérité surprenante leurs amplis et autre gear, qui font quelque peu saliver. Et le résultat ne déçoit personne. Les gars nous livrent, avec une énergie brute et dans une abondance de cheveux, un authentique blues rock sale aux sonorités vintage incroyablement efficace relevé d’une délicieuse touche psychédélique. On fait connaissance avec leur album Machines Géantes, notamment les titres T’es rendu où?, Dans un vortex, Tattoo en morceaux, pour n’en nommer que quelques-uns.
    Les ceux et celles qui pensent que le rock ne se chante pas en français peuvent aller se recoucher. Le groupe sera de la partie au jeune festival Summer Love à Nédélec, dans la tropicale région de Témiscamingue, les 10 et 11 juillet prochain. Le roadtrip en vaut certainement la chandelle.

    Vous pouvez aller vous perdre sur leur Bandcamp : https://machinesgeantes.bandcamp.com/
    Vous pouvez également suivre leur pérégrination sur Facebook : https://www.facebook.com/MachinesGeantes

    BRONCO

    Bronco - 150612-22Tout droit sorti du downtown Limoilou, Bronco prend le relais avec une rapidité déroutante. C’est comme ça que ça opère, des pros. Car bien que la formation soit jeune – octobre 2014 – visiblement, les membres ont tous déjà plusieurs années d’expérience musicale derrière le jacket.
    L’excitation monte d’un cran, et la foule continue de gonfler. À peine ai-je le temps de revenir des toilettes et de remplir mon verre que Gabrielle Noël Bégin et ses acolytes ont déjà commencé à faire résonner guitares et tambours. Et s’il y avait eu des mouches, je me serais sans doute étouffée : je n’étais pas réellement prête pour Bronco. En bref, leur rock décoiffe en s’il vous plaît. Le mandat de Bégin n’est pas reposant, mais elle l’accomplit avec brio et passion, tout en bottant solidement des culs. Vous ai-je dit que c’est aussi elle qui compose? Clairement, la fille a la musique tatouée dans les gènes. L’album Hell Racers, composé de cinq pièces minutieusement arrangées, roule probablement en boucle dans plus d’un véhicule depuis vendredi (c’est le cas dans le mien).

    On aura la chance de revoir le fougueux quatuor de metal / rock’n’roll fendre le ciel à Limoilou en musique le 20 juin prochain, juste avant Mononc’ Serge. Les amateurs de Black Sabbath, Led Zeppelin, Monster Truck et autres du genre y trouveront assurément leur compte. Préparez-vous!

    https://broncoqc.bandcamp.com
    https://www.facebook.com/BroncoQc
    http://www.broncoqc.com/

    P.S. Mention spéciale à Olivier Hubert, tatoueur professionnel, qui a conçu le superbe logo du band figurant notamment sur le T-shirt officiel et la batterie.

    WD-40

    WD-40 - 150612-50(Collaboration spéciale : Jacques Boivin) Oh, ce que les fans de Québec s’étaient ennuyés d’Alex Jones, de ses complices et de ses chansons d’une poésie trash inégalable! Malgré le fait qu’il y avait au moins trois autres bons spectacles à voir au coeur de la ville, plus d’une centaine de fans ont répondu à l’appel du Mois multi et de Consult’Art et le studio d’essai du complexe Méduse ne manquait pas de gens fin trentaine-début quarantaine motivés et assoiffés.

    Après avoir été gonflée à bloc par les prestations de Bronco et de Machines géantes, la foule était prête pour un party endiablé où Jones, Jean-Loup Lebrun et Hugo Lachance ont entremêlé grands classiques, pièces composées dans les années 2000 et petites nouvelles. Le country-rock garage de WD-40 était vraiment apprécié du public, et ce qui devait arriver arriva :

    • Les fans ont improvisé un moshpit qui couvrait la moitié de la petite salle (voir des quadras se rentrer dedans avec entrain, ça fait toujours plaisir, même si ça semble faire moins de bien à l’épaule qu’à l’époque…).
    • Alex Jones, ému par tant d’amour chaleureux, s’est mis en bedaine au milieu du show, au grand plaisir de ses admiratrices.
    • Des petites culottes ont été lancées à Jones, qui n’a pas perdu de temps à se les mettre sur la tête l’espace d’un instant.
    • Le public a bu toute la bière et a même épuisé des réserves d’urgence!
    • Alex Jones chante Pendant que les champs brûlent de Niagara pis les fans connaissent la chanson!

    Tout pour le rock, qu’il chantait. Tout le monde est d’accord.

    (Photos : Jacques Boivin/ecoutedonc.ca)

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    Tatiana Picard

    14 juin 2015
    Spectacles
    Bronco, Consult’Art, Limoilou, Machines géantes, meduse, metal, Mois multi, Psychédélique, rock, rock n roll, studio d’essai, WD-40
  • [Concert] Plants & Animals, Aurian Haller Band, 12 juin 2015, Morin Centre

    [Concert] Plants & Animals, Aurian Haller Band, 12 juin 2015, Morin Centre

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    (Photos : Julien Baby-Cormier – ecoutedonc.ca)

    Vendredi soir, une partie des mélomanes de Québec ont été conviés au Morrin Centre, lieu inhabituel de concert, pour assister à la première performance de Plants & Animals à Québec en deux ans.

    La scène était probablement un peu basse pour qui n’était pas dans les premières rangées, mais la magnifique salle a assurément aidé à ajouter un brin de magie dans l’expérience globale.

    Celle-ci était pleine pour l’arrivée de la troupe de Warren Spicer qui nous annonce dès les premières secondes que nous entendrons beaucoup de nouveau matériel pendant la soirée. La première chanson, une savoureuse bombe folk de plusieurs minutes donnera le ton à un concert sans faille. M.Spicer, armé pour la vaste majorité des chansons d’une guitare 12 cordes, était en pleine possession de ses moyens. Les mélodies vocales des nouvelles chansons sont fortes, le côté plus rock est toujours assumé pour l’incroyable Nicolas Basque qui nous a balancé plusieurs excellents riffs. La section rythmique autrefois assurée par la seule présence de Matthew Woodley à la batterie bénéficiait hier de l’ajout de Mishka Stein qui officie habituellement au sein du groupe de Patrick Watson. Il va sans dire que cela permet d’ajouter de la profondeur aux chansons, surtout dans leurs moments plus intenses.

    Le tour de force de la soirée aura été de garder l’auditoire aussi captif malgré le grand nombre de nouvelles compositions offertes par le groupe. C’est dire la qualité des pièces qui ne sera vraisemblablement pas chez nos disquaires avant le début de 2016. Le groupe semble vouloir en partie revenir à des structures de chanson plus complexes qui avaient fait sa renommée entre autres grâce à l’excellent Parc Avenue sorti en 2008. La plupart des chansons n’avaient pas encore de titre selon les dires du chanteur. Même si plusieurs étaient jouées pour la première fois, on sentait une assurance digne des fins de tournée, signe que la nervosité a parfois ses avantages.

    Après un set d’environ une heure, le groupe est revenu jouer une autre énergique nouveauté (Jamaica?) avant de conclure avec une jouissive version de Light Show, seule pièce du dernier disque The End of That au programme ce soir. Le concert semblait terminé, mais la foule n’avait visiblement pas le goût de partir sans entendre une autre « oldies ». Plants & Animals est donc revenu entonner Feedback in the field, parfait épilogue d’une merveilleuse soirée.

    En première partie, le Aurian Haller Band a bien fait, peinant toutefois à imposer le silence chez les spectateurs. Leur folk aux tendances country est bien rendu pour les amateurs du genre. Honnête.

    Setlist Plants & Animals (entre parenthèses, les nouvelles chansons et leur titre de travail)

    (Québécoise)
    (Euro)
    (Shuffle)
    (Flowers)
    Faerie Dance
    À l’Orée des Bois
    (Colombus)
    (Green Eyes)
    (Mexican)
    (Scooby)
    (Burlington)

    Rappel 1
    (Jamaica)
    Light Show

    Rappel 2
    Feedback in the Field

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    Julien Baby-Cormier

    13 juin 2015
    Spectacles
    Morrin Centre, Plants and Animals, The Aurian Haller Band
  • [Concert] Colin Stetson & Sarah Neufeld (Arcade Fire), 12 juin 2015, Le cercle

    [Concert] Colin Stetson & Sarah Neufeld (Arcade Fire), 12 juin 2015, Le cercle
    Album du duo
    Album du duo

    Avec les critiques assez élogieuses de leur premier album en duo (Pitchwork, Libération, La Presse) c’était assez surprenant de voir la salle du Cercle à moitié pleine pour voir Colin Stetson (Bon Iver) et Sarah Neufeld (Arcade Fire). Il faut dire qu’avec Les Plants and animals au Centre Morin et Organ Mood au Pantoum, le public avait dû se diviser pour ce vendredi 12 juin 2015.

    La première partie était assez surprenante. La musique expérimentale de Ryan Sawyer (Lone Wolf) semblait l’être seulement pour lui-même. Ces jams de batterie manquaient cruellement de concordance et sa voix tuait toute harmonie possible.

    Heureusement, le duo ou couple de musiciens est arrivé pour relever le niveau. Un peu intimidé pour leur quatrième prestation live après la parution de leur premier album, ils commencent avec la pièce titre « The suns roars into view ».

    Colin Stetson & Sarah NeufeldLa salle attentive (ce qui devient rare au Cercle) s’est alors laissée emporter par la symbiose du saxophone et du violon. Le terme « symbiose » est pourtant réducteur pour décrire leur musique. Dans des boucles harmonieuses et complexes, Colin va aller chercher une certaine noirceur tonitruante avec ses instruments en cuivre. Tandis que Sarah va apporter une certaine douceur avec les cordes de son violon. Le tout s’alterne sans heurt, parfois en crescendo ou en decrescendo. Un baume à l’âme qui alterne entre souffrance et réconfort.

    Les musiciens s’écoutent, se répondent, se complètent et dansent presque par moment. Malgré la gêne, ils ont donné leur musique ou du moins ils ont montré la maîtrise de leurs instruments. On était bien sur notre petit nuage, on avait du mal à revenir à la dure réalité en sortant.

     

    Photos: Marion Desjardins/Llamaryon pour ecoutedonc.ca

     

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    Alice Beaubien

    13 juin 2015
    Spectacles
    Arcade Fire, Colin Stetson, Le cercle – lab vivant, Sarah Neufeld
  • Sorties du week-end

    Sorties du week-end

    Première des choses : que faites-vous encore à Québec? Z’êtes pas tous à Tadoussac? Mais qu’attendez-vous?

    Je blague, je suis moi aussi à Québec même si j’aimerais voir mes artistes préférés et trouver que leurs chansons goûtent plus le sel que d’habitude. Si vous voulez vous y rendre, il n’est pas trop tard, il reste encore deux belles journées de musique!

    Sinon, on a de belles propositions pour vous, surtout pour ce vendredi où vous aurez l’embarras du choix.

    Vendredi 12 juin

    • Plants and Animals sort de son mutisme et sera au Morrin Centre sans doute pour présenter quelques nouvelles chansons. Première partie : Aurian Haller Band. 20 h, 20 $. Si vous aimez les spectacles présentés dans un cadre intime, vous serez plus que gâtés avec la configuration unique du Morrin!
    • On vous en a parlé plus tôt cette semaine : Colin Stetson et Sarah Neufeld, que vous connaissez surtout pour leur participation à Arcade Fire, seront au Cercle pour un spectacle unique en son genre. On parle ici d’exploration, de jeu, de trucs qui vont vous déstabiliser pour toute la fin de semaine. 20 h 30 (portes à 19 h 30), 17,50 $.
    • Les amateurs de rock ont rendez-vous au complexe Méduse où ils auront l’occasion de voir le retour sur scène de la légendaire formation WD-40. Les Dieux du rock se seront déchaînés juste avant avec les formations Bronco et Machines géantes. Ça va déménager! Dès 21 heures, 15 $.
    • Les excellents Organ Mood lancent l’album Comme si nous étions déjà libres au Pantoum. Les critiques sont, disons-le franchement, mauditement bonnes (on n’a pas eu le temps d’écouter, on va le faire bientôt). Faut dire que les gars sont particulièrement créatifs. En première partie, la formation de Québec La nature. Le spectacle est à 21 heures-ish, 10 $ à la porte. BYOB!
    • Au Triplex suspendu, on propose une belle soirée de musique avec le retour de Cubicule, qui avait mis le feu à la place la dernière fois. En première partie, le toujours efficace Pierre-Hervé Goulet. 21 heures-ish, contribution volontaire.
    • Enfin, le CODEX se poursuit toute la fin de semaine à L’AgitéE. Toujours 7 $ par soir.

    C’est beaucoup plus tranquille le samedi. On vous invite à consulter vos calendriers préférés.

    Bon week-end! Profitez des doux rayons pendant qu’ils passent!

    Jacques Boivin

    12 juin 2015
    Spectacles
  • [SPECTACLE] Philippe Brach + Simon Kearney (plateau double), Le Cercle, 6 juin 2015

    [SPECTACLE] Philippe Brach + Simon Kearney (plateau double), Le Cercle, 6 juin 2015

    Kearney-8

    C’est une salle pas mal pleine qui a accueilli hier les deux artistes Simon Kearney et Philippe Brach en plateau double au Cercle. Des gens de tous les âges, surtout des jeunes, tous assez réceptifs. Et quand Philippe Brach est arrivé sur scène, arborant un masque (que je ne saurais identifier) et un chandail de ratel, qu’il a chanté Dans ma tête, la foule s’est déjà mise à danser un peu. La population féminine, assez concentrée à l’avant, criait déjà à pleins poumons après Le matin des raisons ; on se serait cru aux danseurs! On a aussi pu noter que dès les premières paroles, «c’est l’matin, chus déjà stone», ça s’est mis à sentir le printemps.

    Si vous ne connaissez pas l’univers déjanté et le folk lubrique de Philippe Brach, je vous invite à lire son entrevue. Hier soir, il a su impressionner particulièrement avec sa performance vocale et sa présence sur scène. Lorsqu’on sait qu’il fait de l’improvisation théâtrale depuis 14 ans, on est mieux à même de comprendre son aisance sur scène et ses petites singeries, comme la fantaisie qu’il a eue, en plein spectacle, de se prendre pour un noir qui a de la soul pour nous chanter une pièce qui groovait. Il nous a même révélé un secret de la plus haute importance, concernant son dernier album, La foire et l’ordre (mais chut !). Cependant, malgré ses pitreries et son autodérision occasionnelle, on a aussi pu remarquer un réel souci pour sa musique et sa performance chez Brach, qui s’assurait toujours que l’éclairage, le reverb, le tempo ou sa guitare étaient adéquats. Tout ça s’est pourtant fait sans temps mort et sans malaises ; on peut en remercier sa qualité de showman. En terminant, les quelques nouvelles pièces qu’il nous a montrées promettent un nouvel album intéressant. Visiblement, Portraits de famine, à sortir en septembre, offrira son lot de mélodies accrocheuses et de textes acerbo-comiques.

    Terminant sur sa pièce Gaston, qu’il a décernée cette fois à son batteur David, Philippe Brach a laissé place à Simon Kearney et ses musiciens. Plus jeunes, peut-être moins habitués à la scène, ils ont tout de même livré des chansons fortes, rock, et musicalement bien travaillées. Regorgeant d’enthousiasme et d’authenticité, l’auteur-compositeur-interprète nous a présenté différentes nouvelles chansons à paraître sur son prochain, et premier, album: La vie en mauve. On peut s’attendre à des solos de guitare incroyables, un son un peu garage mais complexifié par la présence de cuivres, et à des textes qui restent pris dans la tête. De fait, si Philippe Brach est avant tout un excellent chanteur, Simon est surtout un guitariste aguerri ; on sent dans ses pièces que les parties de guitare sont très travaillées, contre des riffs plus simples chez Brach. Pour en apprendre un peu plus sur Kearney, je vous incite encore une fois à lire son entrevue avec nous.

    Le public a été très réceptif pour le deuxième groupe aussi, bien qu’il y ait eu restructuration : les visages des premières rangées ont presque tous changé. Ces rangées, enthousiastes, dansaient un peu au son du groupe de Simon même si j’ai trouvé, tout au long des deux spectacles, que le public manquait quelque peu de motivation ou plutôt de mouvement. Ça s’est réglé pour la dernière chanson de Simon Kearney, pendant laquelle quelques amis (j’avoue une fois de plus en avoir fait partie) on pu lâcher leur fou. C’est surtout les dernières pièces du groupe, à mon avis, qui ont eu un effet électrisant sur la foule. Ils ont entre autres joué Chaminao en rappel, une pièce pour le moins particulière, qui parle d’un indien. Les textes de Simon sont de fait très variés et montrent un univers assez éclaté. On a beaucoup aimé aussi J’aurais dû la tuer : les accents musicaux étaient aux bonnes places pour créer une vibe forte (je m’exprime en tant que non-musicienne, traduisez comme vous le pouvez).

    Après cette bonne dose de folk et de rock, le public a pu quitter, ravi. Philippe Brach et son groupe (il faut d’ailleurs souligner le talent de ses musiciens, même s’ils étaient quelque peu effacés en sa présence) ont dû repartir vers Montréal avant mon entrevue à une question, mais Simon Kearney et son batteur se sont prêtés au jeu.

     

    L’entrevue à une question – Simon Kearney

    En ce moment vous travaillez beaucoup sur les nouvelles tounes de l’album, est-ce qu’il y en a une en particulier que vous aimez jouer en tant que groupe ?

    «J’pense que notre préférée c’est Comme un acide parce qu’il y a toute dedans» explique Simon, avec l’accord de Gabriel. «Ça passe du gros hardcore à des harmonies avec des trucs de trompette…c’est vraiment sick!»

    Crédit Photo: Jay Kearney

    Simon Kearney – Photo : Jay Kearney

    Marie-Ève Fortier

    7 juin 2015
    Spectacles
    Le Cercle, Philippe Brach, Simon Kearney
  • Sorties du week-end (5 juin 2015)

    Sorties du week-end (5 juin 2015)

    Allô, toi!

    Oui, ça a été tranquille cette semaine sur ecoutedonc.ca. La vie de jetset, c’est pas toujours reposant, et comme vous le savez, nous sommes tous bénévoles et gagnons notre maigre pitance autrement. Et puis, la saison des festivals est commencée! D’ailleurs, je vous écris ce petit texte avant de partir à Toronto pour le festival Field Trip. J’espérais avoir une accréditation, mais les organisateurs ont dû croire que nous étions une bande d’extra-terrestres. C’est pas grave, on va avoir du plaisir, la musique va être bonne, et mes objectifs attendront encore quelques années avant de pouvoir croquer Jim James et sa bande.

    Mais VOUS, qui restez ici, vous allez avoir besoin de vous désennuyer, n’est-ce pas? Voici donc nos choix de sorties pour la fin de semaine :

    Vendredi 5 juin

    • Au sous-sol du Cercle, c’est le 3e CODEX Fest, festival de musique électronique, qui commence. Axé sur les performances live plutôt que sur le spinnage de platines, CODEX devrait plaire aux curieux. Au menu : BIOBAZAR (3-Riv), MODBEAT (Qc), PERIMÈTRE (Qc), SONICWAVE (Qc) et DJ BIOTEK (Qc). Ça se poursuit au Cercle samedi et à L’AgitéE la fin de semaine suivante. Début : 22 heures. Prix d’entrée : 7 $.
    • Toujours au Cercle, mais en haut, c’est le concours PLANETROX d’Envol et Macadam. Venez découvrir qui pourrait se retrouver au festival en septembre. 21 heures (portes 20 h), 6 $.
    • À L’AgitéE, les fans de post-rock devraient en avoir plein les oreilles avec la formation Appalaches. Premières parties : The Babyface Nelsons et Allora Mis. 20 heures, 15 $. Présentation District 7 production et Le Cercle – Lab vivant.
    • Les Carougeois (de Cap-Rouge) accueilleront le sympathique auteur-compositeur-interprète franco-ontarien Damien Robitaille dans le cadre du festival Découvrarts. Il présente son spectacle solo Pièce par pièce. 20 heures. GRATUIT

    Samedi 6 juin

    • Le CODEX Fest se poursuit au sous-sol du Cercle, cette fois avec NOCIDE (Mtl), POCAILLE (Mtl), APOPLEXIA (Mtl), CUE & SEE (Mtl) et DJ BIOTEK (Qc). Début : 22 heures. Prix d’entrée : toujours 7 $.
    • À l’étage supérieur du Cercle, magnifique plateau double en français avec Philippe Brach et Simon Kearney. Les deux sont tout jeunes, éclatés, leurs compositions sont cool, vraiment, ça va être une maudite belle soirée. D’ailleurs, on va y être pour pouvoir vous raconter tout ça. 20 heures (porte 19 heures). 17 $ à la porte.
    • La formation indie-swing vancouveroise Red Haven sera au Triplex suspendu. On dit ici à 20 heures, mais ça risque de commencer un peu plus tard, on commence à connaître le Triplex. Contribution volontaire (qu’on souhaite proportionnelle au plaisir que vous aurez eu – ce petit bout vient de moi).
    • Les amateurs de pop-punk seront conviés au lancement du maxi de Hitch & Go à la Source de la Martinière. Premières parties : Portland, Persistence et Whisky Gallery. 20 heures, 8 $ à la porte.
    • On allait oublier le Grand bazar des ruelles! Avec le cabaret de la Palette! Dans l’après-midi, entre la 3e et la 4e avenue et la 9e et 10e rue, Robbob, Jane Ehrhardt, Simon Paradis, Pascal Pico Larouche, The Two Birdz et autres surprises égayeront votre course aux trouvailles! C’est gratuit!

    Amusez-vous bien, et soyez sages (mais pas trop) pendant mon absence!

    Jacques Boivin

    5 juin 2015
    Spectacles
    Allora Mis, Appalaches, Codex Festival, Damien Robitaille, Hitch & Go, Jane Ehrhardt, L’AgitéE, La Source de la martinière, Le Cercle, Le Triplex suspendu, Pascal Pico Larouche, Persistence, Philippe Brach, Planetrox, Portland, Red Haven, Robbob, Simon Kearney, Simon Paradis, The Babyface Nelsons, The Two Birdz, Whisky Gallery
  • [SPECTACLE] Jane Ehrhardt (et ses invités), Bar-coop L’AgitéE, 29 mai 2015

    [SPECTACLE] Jane Ehrhardt (et ses invités), Bar-coop L’AgitéE, 29 mai 2015

    (Photos : Jacques Boivin/ecoutedonc.ca)

    Ce n’est pas la première fois que je le dis, mais Terminus n’aurait pas pu être un titre plus approprié pour le premier maxi tout en français de Jane Ehrhardt, qui était vendredi dernier à la fin et au début de plusieurs parcours. Après tout, on allait assister en même temps à un spectacle de lancement et à un spectacle d’adieu. En même temps qu’elle lançait son album, Jane Ehrhardt faisait ses adieux à une salle qu’elle connaissait bien. De plus, non seulement c’était son dernier spectacle en mode complet « pour un bon bout », c’était aussi le spectacle de départ du bassiste et pianiste Grégoire Dufour!

    Il y avait beaucoup de monde dans la salle, mais il y en avait aussi beaucoup sur la scène! En plus d’Ehrhardt et de Dufour, on retrouvait Hugo LeMalt (aux guitares de feu), Kim Drouin-Radcliffe (violoncelle), Sarah Jane Johnston (choeurs), Renaud Pilote (batterie) et Claudia Gagné (contrebasse).

    On savait déjà comment se débrouillait Ehrhardt, mais on avait hâte d’entendre comment les pièces de Terminus allaient se défendre sur scène. On a envie de répondre qu’elles se défendent aussi bien que sur disque, mais ça ne serait pas leur rendre justice. Ça serait passer à côté de toutes ces émotions qu’on ressent. Celles qui tiennent un public en respect. Celles qui se transmettent un peu partout dans la salle. Le courant qui passe. Le silence religieux pendant L’aurore (ai-je besoin de vous rappeler à quel point j’adore cette chanson?), suivi de nombreux « wow! » bien sentis. Les applaudissements de plus en plus nourris au fur et à mesure que la soirée s’avançait. Les yeux pleins d’eau à la fin du spectacle.

    Ajoutons à cela les invités (Alexandre Duchesneau, Gab Paquet, Sylvia et Robbob) qui ont partagé la scène avec Ehrhardt, s’échangeant des chansons et des regards complices. Partager ensemble un plaisir contagieux. Surtout quand c’est aussi bien fait. Robbob a profité de l’occasion pour jouer une nouvelle chanson. Sylvia a repris avec Ehrhardt une chanson des soeurs McGarrigle (Swimming Song) et chanté sa version adaptée. Duchesneau faisait voler les mots et Gab Paquet… était fidèle à lui-même. Charmeur et trash en même temps.

    Vous savez quoi? C’était vraiment un fichu de bon show. OK, difficile de se tromper avec cette bande de troubadours tricotés serrés et unis par une vocation similaire. Pari tenu, défi relevé. Samedi matin, j’avais encore toute cette belle musique en tête.

    Les photos qui suivent ne rendent pas totalement justice à la qualité de la soirée. Fallait être là. Fallait entendre la montée à la fin de Parvis céleste. Mais bon, si ça peut vous donner une petite idée…

    Merci, Jane. C’était une fichue de belle soirée.

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    Jacques Boivin

    2 juin 2015
    Spectacles
    Alexandre Duchesneau, Claudia Gagné, Gab Paquet, Grégoire Dufour, Hugo LeMalt, Jane Ehrhardt, Kim Drouin-Radcliffe, L’AgitéE, Renaud Pilote, Robbob, Sarah Jane Johnston, Sylvia
  • [PHOTOS] Yardlets (+Doloréanne et Elsa), Le sous-sol du Cercle, 21 mai 2015

    [PHOTOS] Yardlets (+Doloréanne et Elsa), Le sous-sol du Cercle, 21 mai 2015

    Yardlets-150521-14(Photos : Jacques Boivin – ecoutedonc.ca)

    Encore en mode rattrapage!

    On était peu nombreux, mais on a eu de la belle visite le 21 mai dernier au sous-sol du Cercle! Sam Goldberg Jr., Jeff Edwards et leurs complices sont venus nous brasser la cage avec un rock bien sale, mais bien senti. Les spectateurs ont dansé et sué ben comme il faut. L’énergie un peu brouillonne de Yardlets est beaucoup plus efficace sur scène que sur disque!

    Yardlets-150521-5La formation Elsa, qui précédait le groupe, naviguait sensiblement dans les mêmes eaux. Un peu plus de shoegaze, un peu moins d’esprit punk, mais tout de même très efficace.

    On doit avouer que malgré sa grande efficacité, Doloréanne avait un esprit beaucoup plus pop que les deux formations qui les suivant. On a d’ailleurs l’impression que plusieurs des personnes venues voir le groupe de Québec sont parties en cours de route. Petit clash? J’ai pourtant vu bien pire!

    Une fort belle soirée, somme toute. J’ai même pris des photos!

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    Jacques Boivin

    29 mai 2015
    Spectacles
    Doloréanne, Elsa, Le sous-sol du Cercle, Yardlets
  • Choix de sorties : 28-29-30 mai

    Choix de sorties : 28-29-30 mai

    Grosse fin de semaine de musique qui commence dans quelques heures à peine. Alors si on veut avoir le temps de vous parler de tout, on va commencer tout de suite!

    Jeudi 28 mai

    • L’auteur-compositeur-interprète-comédien aux multiples talents Émile Proulx-Cloutier sera à la salle Octave-Crémazie du Grand Théâtre de Québec. 20 heures. 33 à 38 $
    • Du côté de la Source de la Martinière, on pourra voir The Beatdown meets Hugo Mudie, du reggae/ska/soul pimenté par Mudie. Heureux mélange en perspective. Première partie : Les Querelles. 20 heures (portes : 19 heures). 15 $
    • Au Cercle, ce sera Alie Sin dans une nouvelle formule acoustique. Seront aussi de la partie : River Jacks, Rogue River et Jon Creeden. 21 heures (portes 20 heures). 12 $

    Vendredi 29 mai

    • Émile Proulx-Cloutier sera à la salle Octave-Crémazie du Grand Théâtre de Québec pour un deuxième spectacle en autant de soirs. 20 heures. 33 à 38 $.
    • Au Pantoum, Medora proposera un indie rock intelligent et aérien. Premières paties : David and the Woods et Pop Goes. 21 heures-ish (portes 20 heures). 10 $.
    • À L’AgitéE, Jane Ehrhardt présentera son nouveau EP en français Terminus tout en faisant ses adieux à la mythique salle de spectacles. Ont été invités à participer à cette soirée spéciale : Gab Paquet, Sylvia, Robbob et Alexandre Duchesneau. 21 heures (portes 20 heures). 10 $. On y sera!

    Samedi 30 mai

    • À L’AgitéE, Les Chiens de Ruelles et Damn The Luck proposent une soirée tout en folk, en roots et en bluegrass. Ça va se faire aller le banjo! 20 h. 15 $.
    • Whisky Legs présentera un spectacle en formule duo au Café Babylone. 21 heures. 10 $
    • Au Cercle, The Posterz viendront montrer pourquoi ils créent de plus en plus de vagues un peu partout avec leur rap juste assez sale, sans bling bling, ni bullshit. Lary Kidd viendra spinner en DJ set pour ouvrir la soirée. C’est au sous-sol, ça commence à 21 heures (portes 20 heures). 12 $, à ne pas manquer.

    Jacques Boivin

    28 mai 2015
    Spectacles
    Alexandre Duchesneau, Alie Sin, Café Babylone, Damn The Luck, David and the Woods, Émile Proulx-Cloutier, Gab Paquet, Grand Théâtre de Québec, Hugo Mudie, Jane Ehrhardt, Jon Creeden, L’AgitéE, La Source de la martinière, Lary Kidd, Le Cercle, Le Pantoum, Les Chiens de Ruelles, Medora, Pop Goes, River Jacks, Robbob, Rogue River, Sylvia, The Beatdown, The Posterz, Whisky Legs
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