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  • [SPECTACLE] Lancement de Kilomètre Zéro par Tous Azimuts (+ invités), le Cercle, 9 mai 2015

    [SPECTACLE] Lancement de Kilomètre Zéro par Tous Azimuts (+ invités), le Cercle, 9 mai 2015

    tousazimuts-150509-40Hier soir, les membres de Tous Azimuts sont venus au Cercle nous présenter leur tout nouvel album : Kilomètre zéro. Mais pour nous faire languir, nous avons d’abord eu droit à une double première partie. Tous deux en solo, tous deux une guitare à la main, ce sont pourtant des artistes bien différents qui se sont succédé avant Tous Azimuts. Alex Fortin, d’abord, nous a ramenés à nos plus heureux souvenirs de la P’tite Grenouille avec des compositions à la guitare accompagnées d’une voix au registre étendu. A suivi Pierre-Hervé Goulet, et quel drôle d’oiseau ! C’est le cas de le dire, puisqu’il a même personnifié un perroquet dans une de ses chansons pour raconter la vie de pirates. Plaisanteries à part, j’ai beaucoup apprécié ses textes, qui m’ont rappelé ceux de David Marin ; ils traitaient de sujets sérieux, de questions profondes, mais toujours avec une touche comique. Ce qui a le plus marqué cependant, et qui a su charmer l’auditoire (ou du moins la partie qui était attentive), c’est la voix de Pierre-Hervé Goulet : au timbre particulier, parfois ressemblant à celle de François Pérusse, mais toujours juste et articulée.

    Dommage que le public n’ait pas profité pleinement de ces deux premières parties. Il s’est du moins discipliné pour Tous Azimuts. À leur arrivée, la salle alors pleine au cinq douzièmes (ça, c’est de la précision) s’est remplie au moins aux dix douzièmes. On a même eu droit à un visiteur-surprise : le fameux père Noël de Limoilou, descendu de son hood pour nous montrer ses pas de danse (si vous étiez là, je parle bien du monsieur à barbe qui se déchaînait en avant).

    Formation originaire de Québec, Tous Azimuts nous a présenté un nouvel album plus mûr encore que le précédent. Pour les avoir vus évoluer depuis quelques années, je puis dire qu’ils ont fait du chemin autant en tant que groupe que comme musiciens. Avec des pièces très variées, Kilomètre zéro nous porte à danser (blues800), à réfléchir (le sel de la terre) ou encore simplement à se laisser porter au son de sa musique en regardant des paysages défiler (retour au bercail). J’en parle d’ailleurs un peu dans l’entrevue qu’on a faite avec eux récemment.

    En spectacle, ils sont aussi un bonheur à écouter. Ils ont su livrer, hier soir, une excellente performance. Or ce n’est pas le fruit d’une quelconque mise en scène ; c’est plutôt l’énergie du groupe et leur authentique plaisir à jouer, à jammer ensemble qui les a rendus aussi beaux à voir. Normal, semble-t-il, puisque leur complicité est, pour la plupart, de longue date. On nous a cependant dévoilé une toute nouvelle recrue au clavier (mais aussi, et SURTOUT, au keytar). Nathan Vanheuverzwijn (prononcer va-neuf-heures-zouine, ou juste Nathan), qu’on peut aussi entendre sur l’album, a su apporter une touche un peu pop à la musique du groupe ainsi qu’un brin de folie sur scène.

    D’ailleurs, chaque membre semble avoir apporté quelque chose de particulier au groupe, que ce soit Jordane avec sa (vraiment) magnifique voix aux touches de jazz ou encore Hubert, le guitariste, avec les teintes country de son lap steel. Résultat : de la musique travaillée, riche et «qui sonne vraiment bien», aux dires (paraphrasés) de Pierre, le gars du son du Cercle. Même lui était d’accord avec moi ! Je dois aussi le féliciter, justement, pour son excellent travail d’hier soir, car le tout sonnait à merveille. Ça s’est finalement terminé sur un premier rappel d’une pièce de leur premier album laissant beaucoup de place à l’improvisation, puis en deuxième rappel (oui oui) sur une toune d’un film du réalisateur Jim Jarmusch.

    Bref, toute une soirée ! Je vous conseille fortement d’aller écouter ledit album, vous verrez par vous-mêmes le talent de cette formation d’ici, et dont on peut être fiers.

    Crédit photo: Jacques Boivin/ecoutedonc.ca

    Tous azimuts

     

     

     

    Marie-Ève Fortier

    10 mai 2015
    Spectacles
    Le Cercle, Pierre-Hervé Goulet, Tous Azimuts
  • [SPECTACLE] Bears of legend au petit Champlain le 7 mai 2015

    [SPECTACLE] Bears of legend au petit Champlain le 7 mai 2015
    Théâtre du Petit Champlain 7 mai
    Théâtre du Petit Champlain 7 mai Photo : Yannick d’Amours

    Photos: Yannick D’amours

    LA PEUR DE L’OURS

    Les voiles des Bears of legend, clin d’œil à leur dernier album à la thématique maritime, étaient bien tendues, mais malheureusement pas tout à fait à la hauteur hier soir au petit Champlain.

    «On est tout neufs dans nos nouveaux costumes» blague timidement le chanteur face à la salle comble. Le groupe est prêt, mais leurs chansons ne sont pas encore totalement rodées pour se laisser aller. Ainsi, on embarque difficilement dans l’envoutement auquel nous avait préparé leur récent album Ghostwritten chronicles. On peut accuser la peur de la salle comble, le stress des premières grosses dates et le manque de sommeil du chanteur qui déclarait «j’ai le pire enfant du monde», qui l’aurait empêché de dormir depuis deux semaines.

    Par contre, sur les pièces de leur précédent album, on sentait l’aisance et l’enthousiasme de leur folk envoutante et nuageuse. Sur les pièces Be mine, All Mine et Let me be on sentait l’enthousiasme de la pianiste qui l’a partagé au chanteur ce qui lui a permis de reprendre un peu le dessus. Lors de la deuxième partie, les ours ont bien repris du poil de la bête et on les sentait plus concentrés. La petite salle intimiste du petit Champlain a permis d’apprécier au mieux leur performance notamment lors du rappel.

    Il faut également souligner l’effort de mise en scène : les grandes voiles de bateau, les morceaux de bois des navires, le piano dans une petite barque, les costumes avec bérets et bretelles. Le récit du conte du Capitaine aussi était très invitant cette dernière manquait un peu de ficelage à mon goût, mais c’est le début.
    Les Bears of legend jouent à nouveau ce soir en salle comble. Il y en a seulement quelques-unes en province cette année. «Cet été, notre objectif, c’est de faire moins de spectacles, rien qu’en juillet et août 2014, on a donné 45 spectacles. On est content que ça fonctionne si bien et c’est bien évident que la carrière prend plus de place dans nos vies, mais on ne veut pas que ça nous prive de temps précieux auprès de nos familles. On a fait le choix de diminuer ça à environ une quinzaine pour cet été.» confiait le chanteur David Lavergne, en entrevue avec le Nouvelliste.

    En complément vous pouvez consulter notre critique de leur dernier album ici .

    Vous pouvez les écouter ici.

    Et/ou lire la critique du Soleil de Geneviève Bouchard.

    Théâtre du Petit Champlain 7 mai

    Alice Beaubien

    9 mai 2015
    Spectacles
    Bears of Legend, Théâtre Petit-Champlain
  • [SPECTACLE] PONCTUATION, Le Cercle, 1er mai 2015

    [SPECTACLE] PONCTUATION, Le Cercle, 1er mai 2015

    C’est au Cercle ce samedi que le groupe de Québec Ponctuation a eu la lourde tâche de faire suite à l’excellent 27 Club. Leur nouvel album, La Réalité Nous Suffit, paru partout le 28 Avril via Bonsound suit les traces fortement garage rock du premier opus, mais amène une couche de fuzz psychédélique et d’expérimentation plaisant fortement à mon oreille!

    Pour l’occasion, il semblerait que les frères Chiasson ait recrutés. En effet, on apercevait sur scène, derrière synthétiseurs et guitare basse, la silhouette d’une certaine Laurence Gauthier-Brown. Et quel ajout ce fut! La nouvelle membre venait étoffer d’une main confiante le rock garage à tendance psychédélique du duo-devenu-trio à merveille, laissant plus d’espace créatif au guitare-héros local Guillaume Chiasson. On peut maintenant voir d’autant plus l’étendue du talent de ce dernier, qui avait d’ailleurs revêti ses plus belles pédales pour plaire au son plus psychédélique et fuzzy du nouvel album.

    Les nouvelles chansons d’ailleurs laissent passer une merveilleuse maturité pour le groupe de Québec. Alliant rythmiques motoriques, puissance garage et une œuvre de design sonore haute en couleurs, Ponctuation a mis la pédale double et a tiré de ses influences un franc succès musical.

    Non pas sans se faire attendre, Ponctuation a prit la scène sous les clameurs d’une foule gagnée d’avance. Sans s’asseoir sur ses lauriers, le trio a débuté la soirée avec plusieurs pièces énergiques du nouvel album, que je ne me lancerai pas à tenter de nommer, mais qui était toutes exécutées à la quasi-perfection. On a eu droit à quelques balades, à quelques plus vieilles pièces, à un cover du Monde Dans le Feu, et pour clore la soirée, au hit intersidéral du groupe, Ciao Bye. Une excellente brochette de pièces!

    Après un spectacle plus que satisfaisant, le groupe a pu se laisser tomber dans une foule encore plus convaincue qu’au début de la soirée, qui buvait les interventions drôles et quelques peu maladroites de Guillaume, qui, aux dires d’un patron de P572, devrait parler plus. Et je dois admettre que je suis du même avis, le groupe avait un visible plaisir sur scène et était franchement beau à voir, émanant un charisme impressionnant, qu’il soit accidentel ou pas!

    La soirée au Cercle était agrémentée des projections psychédéliques de Tania B. Lacasse, une des plus fidèles résidentes de la scène underground de Québec. Elle a aussi poursuivi la soirée avec un DJ set énergique pour mettre un sourire à la bouche de tous ceux qui devaient quitter, vinyle ou CD en main, avec la solide impression d’avoir fait une très très bonne affaire.

    Simon Provencher

    5 mai 2015
    Spectacles
    La réalité nous suffit, Le Cercle, Ponctuation
  • [SPECTACLE] Route d’artistes présente SARATOGA, Auberge HI de Québec, 3 mai 2015

    [SPECTACLE] Route d’artistes présente SARATOGA, Auberge HI de Québec, 3 mai 2015

    saratoga-150503-2Toute une fin de semaine pour votre humble serviteur, quand même. Spectacle magnifique avec Tire le coyote, prestation déchaînée de Caféine, puis prestation des plus intimes avec Saratoga dans une salle d’une capacité d’un peu plus d’une vingtaine de spectateurs.

    Parlons-en, de cette prestation. Tout d’abord, on doit vous présenter Saratoga. Si le nom ne vous dit rien, c’est un peu normal, c’est un nouveau projet. Cependant, les deux membres du duo devraient vous dire quelque chose : Chantal Archambault, qui, entre autres, nous a donné il y a quelques années ce magnifique Les élans. Michel-Olivier Gasse, (contre-)bassiste pour Archambault et Dany Placard, membre de Trente arpents avec un certain Vincent Vallières, rouage essentiel de Caloon Saloon et auteur qui a déjà publié deux bouquins. Des « colocs », pour reprendre leur expression.

    saratoga-150503-12Ce que Saratoga propose, c’est un mélange de chansons d’Archambault et de Gasse réarrangées pour être jouées à deux, de jolies nouvelles pièces écrites et composées à quatre mains et une reprise fort sympathique d’une pièce de WD-40. Le couple joue devant un seul micro à peine amplifié, juste assez pour bien remplir la minuscule salle de spectacles. Archambault est plus souvent qu’autrement à la guitare, pendant que Gasse taponne sa contrebasse. Ça ne les empêche pas d’échanger les instruments, de se libérer les mains le temps d’une chanson ou de sortir le gazou ou l’harmonica (qui semble avoir donné autant de misère à la pauvre Chantal que le Lightning avec le Canadien).

    saratoga-150503-13En musique, le rapprochement entre les deux univers se fait très bien, même s’ils n’ont jamais été très loin. Quand les deux chantent, ils n’y vont pas de main morte, les images sont très fortes, que ce soit sur l’amour, les querelles, les bonheurs, les angoisses ou la voisine. Un peu moins country qu’Archambault en solo, un peu moins rythmé que le Caloon Saloon de Gasse, mais oh que c’est réussi! Sur scène, les regards complices s’échangent autant que les petites remarques en plein milieu d’une chanson. Le couple se laisse aller, échange quelques blagues et s’amuse dans ses anecdotes. Si le tout était programmé et rodé au quart de tour, rien n’y paraît tellement Archambault et Gasse débordent de spontanéité.

    Un peu comme si on s’était invités dans leur salon.

    saratoga-150503-21C’était l’objectif visé par le duo ainsi que par Fany Rousse, la conceptrice de la tournée Routes d’artistes. Des lieux inusités pour présenter un spectacle, comme un chalet dans Lanaudière, une auberge à Baie-Comeau ou un gîte à Baie-Saint-Paul. Des spectacles où on ne compte qu’une poignée de spectateurs qui ont tous le meilleur « siège » dans la bâtisse. Une proximité incroyable avec le public qui change la donne. On retrouve un peu l’ambiance des shows de grenier sans le risque que le voisin d’en bas se plaigne. La chimie entre les deux artistes qui sont devant vogue jusqu’à nous. Les cellulaires restent bien fermés (sauf pour une photo ou deux, on veut quand même un petit souvenir à montrer), l’écoute est plus que polie.

    L’expérience est à vivre. Et à revivre.

    On va suivre Saratoga de près. EP à venir en juin. Ça va être joli.

    Et on va suivre Route d’artistes d’encore plus près. Ne vous inquiétez pas, dès que Fany récidive, on vous en parle. Merci beaucoup pour l’invitation.

    Archives ecoutedonc.ca
    Saratoga. Crédit photo JAcques Bo
    Saratoga – Photo: Jacques Boivin

    Jacques Boivin

    5 mai 2015
    Spectacles
    Chantal Archambault, Michel-Olivier Gasse, Route d’artistes, Saratoga
  • [SPECTACLE] This Ship + Oromocto Diamond + ZOOBOMBS, le Pantoum, 25 avril 2015

    [SPECTACLE] This Ship + Oromocto Diamond + ZOOBOMBS, le Pantoum, 25 avril 2015

    Du Japon, passant par Halifax jusqu’à Québec

    Pendant une semaine on m’a parlé de ce qui allait se passer au Pantoum le samedi 25 avril. Un phénomène qui ne se produit pas très souvent, des humains avec une énergie d’ailleurs, quelque chose à ne pas manquer.

    This Ship

    J’arrive alors que les Haligoniens de This Ship on déjà débuté leur performance, je constate la foulée de gens prêts à vivre l’expérience, le Pantoum est rempli, il fait chaud, ça va être une belle soirée. J’avais tendu l’oreille avant l’événement à quelques pièces disponibles, j’ai été positivement surprise par la sonorité beaucoup plus rock et la présence sur scène assez incroyable des membres du groupe. Chacun avec un style bien à lui mais qui ensemble forment une belle unité, on sent le plaisir et la folie. 

    Oromocto Diamond

    Samedi c’était aussi le lancement de l’album Opononi d’Oromocto Diamond ; Matthieu en a d’ailleurs fait une critique par ici: https://test.ecoutedonc.ca/2015/05/01/album-oromocto-diamond-opononi/. Murdock et Grondin sur scène, enchaînement de blagues entre les pièces, d’histoires et d’appels à la fête. Une prestation où on vous « garoche » violemment de la musique aux oreilles mélangée à une vague énorme d’amour et de reconnaissance envers les gens présents. Les spectateurs sont beaux, heureux, Don Matsuo (ZOOBOMBS) se joint au duo, on sent la complicité et l’admiration qu’il y a dans cette formation. La température ne cesse d’augmenter, on cède la place au Japon.

    ZOOBOMBS

    Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, c’est qu’on m’a beaucoup parlé de ce que j’allais voir, mais vu la relativité des choses ça restait confus.  Dès la première pièce Matsuo se retrouve au sol, puis en avant de la scène et un peu partout à la fois. J’ai de la difficulté à le suivre, je ne comprends pas le japonais, mais je sais maintenant ce que voulaient dire les gens par « ils donnent un bon show ». Le public est réceptif, s’en donne à cœur joie pour leur rendre la pareille. C’était une première écoute pour moi, mes yeux en ont pris plus que mes oreilles, mais tout de même, je risque fort bien de porter attention à leurs albums prochainement. 

    Bref, une magnifique soirée au Pantoum! Énergie, chaleur, amour, un sentiment de fierté d’avoir été là, mais aussi, de chance d’avoir cet endroit, permettant ce genre de fête à chaque fois.

    Photos: Marion Desjardins/Llamaryon pour ecoutedonc.ca

     

    Marion Desjardins

    3 mai 2015
    Spectacles
    Le Pantoum, Oromocto Diamond, P572, This Ship, Zoobombs
  • [SPECTACLE] Caféïne + Gateway Drugs, Le Scanner, 2 mai 2015

    [SPECTACLE] Caféïne + Gateway Drugs, Le Scanner, 2 mai 2015

    cafeine-150502-16Il est minuit. Le Scanner est pratiquement plein. Après une bonne dose de rock décapant (on y reviendra plus tard), Xavier Caféine vient rejoindre ses comparses qui l’attendent sur scène. Ils sont cinq au total à occuper cette minuscule scène. Le groupe entame les première notes de Love Is A Riot. L’ambiance devient survoltée en quelques secondes. Les fans sont aux anges, sautant dans la foule, dansant avec l’artiste et criant les paroles. Même Xavier Caféine est très surpris de la réaction du public, mais il en est très heureux. Il décide donc de s’approprier le Scanner et de donner tout un show aux spectateurs. Il était dans une force herculéenne, le chanteur punk. Il s’amuse avec son micro, prend des selfies avec les fans pendant qu’il chante, il va danser et embrasser des fans dans la foule, il est en feu! Dès la deuxième chanson, un problème technique vient couper le rythme. Les musiciens (sauf le clavier, d’où vient le problème) s’amusent donc avec le chanteur et la foule. Nous sommes impatients et excités d’entendre d’autres pièces qui nous sont jouées qu’instrumentales depuis cinq minutes, le temps que le clavier redémarre. Tout d’un coup, le bassiste Jean-Philippe Bourgeois entame les premières notes d’Electric. L’album New Love est très connu des spectateurs. les réactions sont fortes. Le public s’époumone et chante « I’m Not Electric » avec le chanteur. Il est si heureux. Il ajoute même qu’il « a eu une dure journée pour le coeur, mais que ça vient de tout régler ».

    cafeine-150502-23La pièce titre de l’album New Love suit de façon explosive. « Vous connaissez souvent une seule phrase de cette chanson-là », lance-t-il avant de jouer Montréal, un vieux classique de son répertoire francophone. Certes, les gens connaissaient son dernier opus en anglais, mais ils adorent aussi son bon vieux répertoire francophone. Xavier laisse la foule chanter les refrains pendant qu’il la visite et danse avec le public.

    Nous avons eu droit plus tard à une exclusivité : une nouvelle pièce. Cette chanson, sans titre pour le moment, se retrouvera sur le prochain album anglophone du chanteur. Nous en avions discuté avec lui dans l’entrevue qu’il nous avait accordée la semaine dernière. Cette chanson très rock, beaucoup plus que l’album New Love, est prometteuse. C’était la première fois que le groupe la jouait en concert et c’était très bien fait.

    Parlons-en du groupe. Il y avait un guitariste, un bassiste, une claviériste et un batteur. Ils sont tous excellents et suivent Xavier Caféine sur la route depuis un certain temps, à l’exception du batteur qui en était à un de ses premiers concerts avec le groupe. Il s’en est très bien tiré. Tout le monde était en sueur, car il faisait chaud dans la salle. Ils avaient tous, par contre, un sourire aux lèvres, car l’ambiance était à la fête.

    cafeine-150502-25Le temps avance, il est maintenant près d’une heure du matin. Xavier Caféine a joué douze chansons. La fin approche, mais avant ça, il va nous livrer les gros canons. Il lance donc sa reprise de Sex Beat par The Gun Club. Cette chanson se retrouve sur la version américaine de son album. C’était la première fois, car oui j’ai vu Caféine en spectacle sept fois en moins de deux ans, que je voyais live cette reprise. WOW. Quelle fougue, quelle énergie et quelle belle appropriation du titre à la saveur Caféine. Cette chanson prenait vie dans un endroit comme Le Scanner. Une salle à connotation punk- rock. Tout le monde connaissait Sex Beat, autant le public que le staff, car c’est un bon vieux succès qui roule beaucoup au Scanner. Xavier Caféine demande d’avoir cinq shooters pour son groupe et lance la dernière chanson du spectacle : Black Swan.

    cafeine-150502-31Au lieu d’aller en rappel, Xavier demande au public s’il est d’accord pour qu’il enchaine les chansons du faux rappel sans sortir de scène. Il ajoute : « Québec! Vous n’êtes pas une gang d’osti de posés ». Le public rit et il enchaîne avec la première chanson du rappel. C’est 1-2-3-4 de l’album Gisèle qui est lancée! Le public est conquis. les vieux hits entrent au poste. Caféine veut donc que 1-2-3-4 soit a capella. Il chante sans micro avec la foule. C’est un très beau moment. Il enchaine tout de suite avec Gisèle, son plus gros succès en carrière. Xavier prend une petite pause et une admiratrice se faufile devant la scène et chuchote à l’oreille du chanteur. Elle veut entendre Fin du Monde. «Je suis pus capable de la jouer celle là, pus capable! Mais Québec, à soir, je la joue une dernière fois»! Avons-nous assisté à la dernière interprétation en concert de cette pièce? J’espère que non, car elle était si bien jouée et aimée du public. C’était un beau moment.

    Le spectacle s’est ensuite soldé sur trois autres pièces francophones de son répertoire. Au total, il a joué l’album New Love en entier avec deux nouveautés et sept pièces francophones. Le groupe quitte dignement la scène, après une heure trente de concert enflammé. Il y avait de quoi être fier, car il a fait revivre le punk-rock hier soir au Scanner. Le show avait des allures d’un bon vieux spectacle punk-rock de bar des belles années de ce genre musical que je trouve plutôt discret ces dernières années. Merci Xavier Caféine (et District 7 Production) d’avoir ranimé le punk!

    Gateway Drugs

    cafeine-150502-12Pour partir le bal, nous avons rencontrés les quatre membres de Gateway Drugs un peu avant 23h00. Le chef de file de ce groupe est le batteur. Il est excellent et si puissant. Le groupe en soit nous a délivré une solide dose de rock pendant environ 30 minutes. C’était solide. Nous n’avons rien compris des paroles, car le micro de la chanteuse n’était pas très fort, mais nous avons apprécié le talent fou du batteur et des guitaristes. Ils ont fini leur performance à genoux, sur le sol, à taper sur leur guitare. C’était un beau moment avec le groupe directement venu de Los Angeles. À découvrir si vous aimez les fortes doses de rock.

    (Photos : ecoutedonc.ca/Jacques Boivin)

    Caféïne (photo : Jacques Boivin)

    Matthieu Paquet-Chabot

    3 mai 2015
    Spectacles
    Caféïne, District 7, District 7 production, gateway Drugs, Le Scanner, Xavier Caféïne
  • [SPECTACLE] Ariane Moffatt | 22h22 | Impérial Bell |1er mai 2015

    [SPECTACLE] Ariane Moffatt | 22h22 | Impérial Bell |1er mai 2015
    Ariane Moffatt 22h22 1er Mai 2015 Impérial Bell
    Ariane Moffatt 22h22 1er Mai 2015 Impérial Bell

    GÉNÉREUX 22H22

    « On va partager ensemble ma nouvelle musique», s’exclama Ariane Moffatt en entrant sur scène avec enthousiaste et très contente de reprendre une tournée. Contrairement à la première partie où un léger brouhaha gâchait un peu la magie de la prestation, un silence presque de mort s’est installé quand la chanteuse s’est mise à chanter 22h22 sur son piano. Généreuse, elle cherchait le regard de son public à maintes reprises, même si elle devait se coincer la tête parfois. Sur Tireurs fous et Je veux tout, son groupe (seulement 3 musiciens) s’est laissé aller avec des versions live expérimentales pour la première et plus électro-rock pour la deuxième.

    Plus en douceur, avec un projecteur, elle nous a interprété en piano-voix avec Laurence Lafond-Beaulne la très belle chanson Hôtel Amour. On aurait bien aimé être emporté par toute l’émotion des voix harmonieuses et des belles paroles, mais le public près du bar gâchait la magie.

    On a été gâté par une réinterprétation plus électro-rock de In the Air Tonight de Phil Collins et surtout par l’apparition du rappeur Eman (Eman X Looper) qui ajouté son flow sur Mon corps. L’heure fatidique des 22h22 est passée dans un bordel instrumental apocalyptique.

    Lors des chansons du rappel, avec une simple guitare, elle a chanté ou plutôt le public a chanté Point de mire. La fille de Charny a aussi retouché quelques paroles de Montréal pour s’amuser avec son public.

    Les premières dates de tournée ont toujours leur petit rodage, on pardonnera l’erreur d’éclairage de la fin et l’oreillette d’Ariane qui est tombée à deux reprises.

    La même formule sera présentée le 22 mai au Métropolis de Montréal et un peu partout au Québec (les dates). Elle a aussi annoncé qu’elle serait présente au Festival d’été le 14 juillet, en première partie de Patrick Bruel, sur les Plaines.

    Première partie **** Milk and Bone

    La voix d’Ariane Moffatt a présenté le charmant duo Milk and Bone qui ont sorti leur premier album à la mi-mars et qui avait été salué par la critique. Laurence Lafond-Beaulne et Camille Poliquin nous ont offert leur douce électro-pop de manière intimiste et un tantinet timide. Elles n’ont pas encore l’habitude d’être en avant de la scène, les anciennes collaboratrices de Misteur Valaire, des Sœurs Boulay, de David Giguère et j’en passe, et préféraient rester concentrées. Dans un éclairage feutré, avec seulement quelques spots de lumière, on a pu apprécier l’harmonie de leur voix notamment sur Coconut Water ou Pressure. Elles nous également offert une chanson inédite, interprétée seulement deux fois en concert, Poison qui respecte leur univers minimaliste, ponctué de beats un peu trap. Leurs voix envoutantes ont certainement charmé un public plus large ce soir.

     

    Première partie d’Ariane Moffatt 22h22 1er Mai 2015 Impérial Bell
    Milk and Bone – Première partie d’Ariane Moffatt 22h22 1er Mai 2015 Impérial Bell
    Milk and Bone – Première partie d’Ariane Moffatt 22h22 1er Mai 2015 Impérial Bell
    Milk and Bone – Première partie d’Ariane Moffatt 22h22 1er Mai 2015 Impérial Bell
    Milk and Bone – Première partie d’Ariane Moffatt 22h22 1er Mai 2015 Impérial Bell
    Ariane Moffatt 22h22 1er Mai 2015 Impérial Bell
    Ariane Moffatt 22h22 1er Mai 2015 Impérial Bell
    Ariane Moffatt 22h22 1er Mai 2015 Impérial Bell
    Ariane Moffatt 22h22 1er Mai 2015 Impérial Bell
    Ariane Moffatt 22h22 1er Mai 2015 Impérial Bell
    Ariane Moffatt 22h22 1er Mai 2015 Impérial Bell
    Ariane Moffatt 22h22 1er Mai 2015 Impérial Bell
    Ariane Moffatt 22h22 1er Mai 2015 Impérial Bell
    Ariane Moffatt 22h22 1er Mai 2015 Impérial Bell
    Ariane Moffatt 22h22 1er Mai 2015 Impérial Bell
    Ariane Moffatt 22h22 1er Mai 2015 Impérial Bell
    Ariane Moffatt 22h22 1er Mai 2015 Impérial Bell
    Ariane Moffatt 22h22 1er Mai 2015 Impérial Bell
    Ariane Moffatt 22h22 1er Mai 2015 Impérial Bell
    Ariane Moffatt 22h22 1er Mai 2015 Impérial Bell
    2 mai 2015
    Spectacles
    22h22, ariane moffatt, EnVedette, Impérial Bell, synthetiseur
  • [SPECTACLE] Milanku + Atsuko Chiba + Au Revoir, Bateau de Nuit, 30 Avril 2015

    [SPECTACLE] Milanku + Atsuko Chiba + Au Revoir, Bateau de Nuit, 30 Avril 2015

    Arrivé tôt à la porte verte du Bateau de nuit, j’entendais déjà une clameur excitée émanant du deuxième étage. En haut, on trouve le bar, sombre à souhait, et encombré par des étuis de guitares et par d’innombrables chandails marchandisés. J’aperçois, dans un coin, un mur impressionnant d’amplificateurs et je ne peux m’empêcher de jeter, en souffrance empathique, un coup d’œil à l’étroit escalier de la taverne. L’espace pour les spectateurs était parfaitement restreint pour donner au spectacle une ambiance intimiste et pour donner à la musique cette énergie directe ont elle avait tant besoin.

    De mémoire d’homme, c’est le 3e passage à Québec des New-Jerséyens d’Au Revoir. Maintenant équipé de trois guitaristes, d’un bassiste, d’un claviériste, d’un batteur et de 46 pédales d’effets, le groupe a ouvert le bal avec un rock instrumental épais et étouffant, ponctué de crescendos impressionnants.
    Enfilant trois ou quatre très longues pièces, presque sans interruption, le groupe a fait preuve d’une intensité remarquable, en particulier le batteur, qui devait combattre les murs d’amplis l’entourant.
    Tourneurs aguerris, ils ont réinvité pour leur passage au Canada, les Montréalais d’Atsuko Chiba, avec lesquels ils avaient déjà enflammé le sous-sol du Cercle.

    Ces derniers ont eu la lourde tâche de suivre le maelstrom auditif qu’était le premier groupe, mais ils ont réussi à merveille. À noter que le record de pédales d’effets de la soirée, auparavant détenu par Au Revoir, a été battu, avec l’impressionnant nombre de 52 pédales!

    Alliant une maîtrise technique impressionnante et une recherche sonore accomplie, le rock mathématique des Montréalais rappelait autant Rage Against the Machine que les projets d’un certain Omar Rodriguez-Lopez, jusqu’à aller aux relents du post-hardcore du début des années 90. Synthétisant ces influences avec des projections visuelles à point, Atsuko Chiba a su mettre la barre encore plus haute pour les finissants de la soirée, Milanku.

    Force est d’admettre que la barre était peut-être trop haute pour que le post-métal dénudé de Milanku soit apprécié à son maximum. Le quatuor a quand même su impressionner avec sa légèreté d’approche, son charisme, et une force évidente de composition derrière les chansons. Le tout s’est terminé aux alentours de 23h30, sans plaintes de bruit, à ma grande surprise!

    N’importe quel fan de rock instrumental, de drone, de métal ou d’émotions fortes qui n’y était pas devrait honnêtement se mordre bien fort les doigts, car c’était une soirée d’un calibre exceptionnel!

    Simon Provencher

    2 mai 2015
    Spectacles
    Atsuko Chiba, Au Revoir, Le Bateau de nuit, Milanku
  • [SPECTACLE] Tire le coyote, L’Anglicane de Lévis, 1er mai 2015

    [SPECTACLE] Tire le coyote, L’Anglicane de Lévis, 1er mai 2015

    coyote-150501-4Retrouver Benoit Pinette, alias Tire le coyote, c’est un peu comme aller prendre une bière avec un vieux chum qui a plein de nouvelles choses super à raconter. Tu savais que ça allait bien, mais c’est donc le fun de l’entendre te le raconter de vive voix. C’est qu’il est sur une lancée depuis la sortie de son Panorama en janvier dernier! On s’était habitués à le voir dans des salles minuscules devant une centaine de personnes et là, tout à coup, même L’Anglicane semblait trop petite pour accueillir tous les curieux et les fans!

    Je dis ça, mais il faut admettre que la salle lévisienne était parfaite pour le type de spectacle présenté par Tire le coyote. Une proximité qui reflète bien l’authenticité de l’auteur-compositeur-interprète et ses musiciens. Écoute religieuse dans les moments les plus tranquilles, tapage de mains et cris enthousiastes dans les moments les plus entraînants, même le public semblait taillé sur mesure!

    coyote-150501-14Juste avant de commencer le spectacle, on se demande qui assurera la première partie. Le dispositif scénique est pourtant clair : de première partie, il n’y aura pas. Tire le coyote nous le confirme d’ailleurs en montant sur scène dès 20 heures pour démarrer avec Ma révolution tranquille ce qui allait être un demi-marathon de plus de deux heures (je ne compte pas l’entracte!).

    On aurait pu s’attendre à une première partie composée des pièces de Panorama, mais non, Pinette a savamment mélangé les pièces de son répertoire. C’est ainsi que les vieux fans ont eu une de leurs préférées très tôt, avec une À l’abri (dans le bois) à la fin de laquelle le public était déjà très réchauffé.

    coyote-150501-2Shampouing, notre guitar hero du 418, se laisse aller sur la six cordes. Cédric Martel groove sur sa basse. À l’arrière-plan, Jean-Philippe Simard bat la mesure comme un métronome pendant que Dimitri Lebel-Alexandre nous fait glisser sur sa pedal steel. Il faut toutefois souligner l’apport inestimable de Jean-Daniel Lessard, dont la clarinette apporte une gravité, une chaleur et une douceur qui se marie à la perfection à la voix haut-perchée de Pinette.

    Je l’avoue, j’ai eu la chair de poule à quelques reprises, notamment sur cette version dépouillée de Bombe à retardement, une des plus belles chansons de Mitan. Heureusement, on a eu un entracte qui nous a permis de digérer tout ça et d’en remettre à la deuxième partie.

    Deuxième partie qui a démarré sur les chapeaux de roues… de Moissonneuse-batteuse, probablement la chanson la plus entraînante et rassembleuse du répertoire de Tire le coyote avec son refrain qui se chante si bien à l’unisson (« Le courant passe, reste à choisir le chemin / On branchera nos radars sur le 220 »). Évidemment, c’est pendant que le fer est chaud que Pinette décide de nous servir la sublime Confetti, encore plus belle avec la clarinette de Lessard. Je l’avoue, une larme coule chaque fois que je chante l’amour junkie avec Pinette et ses complices. Chaque fois, ce sont dix des plus belles minutes de ma vie. La finale, avec le solo de feu de Shampouing, joint par Lessard et sa clarinette… WOW.

    coyote-150501-16Pour Chanson d’amour en sol standard, où il est accompagné sur disque par Chantal Archambault, Pinette raconte à la blague qu’à moins d’avoir une volontaire, on devra se contenter de la voix très féminine de Shampouing. Évidemment, on rigole un peu, mais surprise, une fan, Alicia Deschênes, se propose! Pas mal du tout, la jeune demoiselle, pas mal du tout! Son timbre grave contrastait très bien avec la voix neilyoungesque de Pinette! Un de nos fidèles lecteurs, Danny Chamberland, nous a signalé que la jeune demoiselle de 18 ans, originaire de St-Agapit, a remporté le prix Festival en chanson de Petite-Vallée à la finale nationale de Cégeps en spectacle. On va la surveiller, j’ai l’impression qu’on va la revoir!

    On a eu quelques reprises, dont Blowin’ in the Wind de Dylan et Roll Another Number (For the Road) de Young. Fou de voir à quel point ces pièces s’intègrent bien au répertoire de Tire le coyote.

    Pour terminer cette prestation plus que généreuse, Pinette a interprété, seul avec Shampouing, Rapiécer l’avenir. Personne n’est parti, tout le monde a écouté attentivement. C’était beau.

    Chapeau aux éclairages et à la mise en scène. C’était tout simple et sobre, mais vachement efficace. L’accent était mis sur les musiciens. Dans un spectacle comme celui-là, on s’entend que c’est normal.

    Tire le coyote est sur sa lancée et rien ne semble plus vouloir l’arrêter. Si c’est pour continuer à nous donner des spectacles magiques comme celui de vendredi, personne ne va s’en plaindre.

    P.S. Entendre « et on décollera les pires angoisses en détrônant Harper » dans la circonscription de Steven Blaney, c’est le fun.

    (Photos : ecoutedonc.ca/Jacques Boivin)

    ERRATUM : Toutes nos excuses au clarinettiste Jean-Daniel Lessard, que nous avons rebaptisé Jean-Daniel Simard dans la première version de notre article. Une petite seconde d’inattention.

    Chansons jouées

    1. Ma révolution tranquille
    2. À l’abri (dans le bois)
    3. Les chemins de serviette
    4. Calfeutrer les failles
    5. Bonnies
    6. Ma filante
    7. La fille de Kamouraska
    8. L’encan
    9. Bombe à retardement*
    10. Moissonneuse-batteuse
    11. Confetti
    12. Chanson d’amour en sol standard (avec Alicia Deschênes)
    13. Blowin’ in the Wind (reprise – B. Dylan)
    14. Les miracles se vendent à rabais
    15. Jolie Anne
    16. L’âge d’or vaut rien
    17. Tétard
    18. Chainsaw
    19. Jésus**
    20. Roll Another Number (For the Road) (reprise – N. Young)**
    21. Rapiécer l’avenir**
    • Suivi d’un entracte de 20 minutes
      ** En rappel

    Photos

    Tire le Coyote

    Jacques Boivin

    2 mai 2015
    Spectacles
    Alicia Deschênes, L’Anglicane, La Tribu, Panorama, Shampouing, Tire le coyote
  • [SPECTACLE] Lancement de « Sans attendre » de Michael Sea, le Vieux bureau de poste, 25 avril 2015

    [SPECTACLE] Lancement de « Sans attendre » de Michael Sea, le Vieux bureau de poste, 25 avril 2015

    Nous avons fait un petit voyage dans le Sud, dans le secteur de St-Romuald, pour être plus précis, pour assister au spectacle de lancement de l’album Sans attendre de Michael Sea, un jeune auteur-compositeur-interprète de Saint-Apollinaire qui, après avoir fait de la pop-punk à la Simple Plan au sein de la formation Fiction in Motion, se lance dans une aventure solo country-pop qui, ma foi, se veut plutôt rassembleuse.

    Le Vieux bureau de poste était plein à craquer de parents, d’amis et de curieux. Le country fait recette au Québec, et on a pu constater une fois de plus le phénomène. Ça n’a pas empêché Sea et ses excellents musiciens d’arriver sur la magnifique scène (les photos vont mieux parler que moi à ce sujet) avec une belle assurance.

    Assurance. C’est le mot-clé. Micheal Sea avait manifestement hâte de montrer au public présent le fruit des deux dernières années. Si les chansons ont parfois l’air un peu trop enrobées sur l’album (on s’en reparlera bientôt), sur scène, le talent et l’authenticité de Sea, deux qualités essentielles du country, ne font absolument aucun doute. Les mélodies sont accrocheuses, le rythme fait taper du pied (ou danser) et les gens ne se font pas prier pour taper des mains! On embarque parce que Sea a manifestement du fun.

    On ne peut pas faire semblant d’avoir du plaisir sur scène, ça finit toujours par paraître. Et là, le plaisir était bien réel. Les échanges entre Sea et ses musiciens étaient remplis de clins d’oeil et de sourires complices. Une fois de plus, je vais laisser les photos parler.

    Fans de country, Sans attendre est un must. Si, comme moi, vous avez un préjugé favorable sans être fan du genre, allez voir Michael sur scène pour vous faire une idée dès que vous en aurez la chance. Ce jeune homme vous donnera le goût de partir en roadtrip.

    Photos : ecoutedonc.ca/Jacques Boivin

    Michael Sea

    Jacques Boivin

    27 avril 2015
    Spectacles
    Le Vieux Bureau de poste, Michael Sea
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