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    [ALBUM] Albin de la Simone – « L’un de nous »

    Il y a quelques semaines déjà que l’album L’un de nous de Albin de la Simone est sorti, mais nous ne pouvions pas passer à côté de l’opportunité de vous en faire la critique.

    C’est en janvier qu’il commençait à nous titiller avec 5 épisodes d’une minisérie de vidéos afin de faire la promotion de son album qui est sorti le 24 février. Ça m’a bien accroché l’oreille et ça m’a donné le goût de porter une attention particulière sur son dernier œuvre.

    Cet album, L’un de nous, parle de la femme et des relations avec les hommes. Ce jongleur des mots parle du grand amour tout comme de la séparation ou des deuils.

    C’est d’ailleurs la pièce Le grand amour qui débute l’album, en naviguant entre la nostalgie et le grand questionnement de ‘’L’amour c’est quoi ?’’. Rapidement, il enchaîne avec Dans la tête et offre des airs un peu plus jazz qui donnent envie de claquer des doigts, de ne pas s’en faire avec la vie et de saluer les gens d’un geste de chapeau.

    Une femme, le genre de chanson qui me fait me penser dans un champ de fleurs en train de me promener au gros soleil. C’est imagé et quétaine, je le sais, mais c’est le sentiment de légèreté que ce court morceau me donne lorsqu’il chante ‘’L’aimer la vie entière, au moins l’aimer bien’’.

    La mélodie qui revient sur La fleur de l’âge m’a beaucoup accroché et m’a donné envie de la réécouter plus d’une fois avant de passer à la suivante. C’est beau, c’est doux et ça me donne le goût de m’assoir et de regarder la pluie tomber toute une journée.

    L’un de nous, la pièce titre de l’album, comporte des drôles de passages non censurés comme:

    « Puis une scène un peu longue, un monologue en latin, Où tu parles de ta tombe à un vagin »

    et

    « En position du lotus, une chorale à trois cuisses, Chante l’amour de l’anus à coulisse ».

    Surprenant ce Albin ! Après cette rafraîchissante chanson qui ressort un peu du lot, on glisse vers À quoi. J’avoue avoir rarement entendu deux voix autant en symbiose que celles de Albin de la Simone et de Sabina Sciubba sur cette chanson. Ça donne même des frissons dans le cou lors de certains passages.

    J’ai vraiment l’impression que c’est un album que je vais avoir envie d’écouter lors des douces soirées de printemps. Chaque chanson est une histoire et ce sont des histoires qui peuvent arriver à tout le monde, heureusement ou malheureusement. Ce que j’aime de cet artiste, c’est qu’il prend le temps de nous faire vivre calmement chacun des mots et des notes pour que ça nous rentre dans la peau.

    C’est un album plein d’émotions lorsqu’on prend bien le temps de s’attarder aux textes. Ce que je me rends compte, c’est que c’est un album qui coule bien d’un bout à l’autre, certes, mais c’est surtout un album qui se prend bien de façon déconstruite, c’est-à-dire à l’envers, entrecoupé de d’autres chansons ou en écoute répétitive pour certaines chansons. Ce n’est pas l’album typique que tu écoutes d’un bout à l’autre. Il y a tellement d’histoire que tu as envie de t’accrocher à chacune d’elles. Ça ne donne parfois même pas envie d’aller faire autre chose ou même d’aller écouter une autre pièce parce qu’on est tellement juste bien avec celle qui joue sur le moment.

    J’ai été un grand amatrice de l’album Un homme sorti en 2013. C’est toujours dur de tourner la page lorsqu’on aime  autant. L’un de nous ne fait pas le même effet et je sais déjà qu’il ne m’accompagnera pas de la même façon, cela ne veut pas dire qu’il n’est pas bon pour autant. C’est bien de se réinventer, tout en ne perdant pas de vue l’âme qui donne le goût de revenir écouter les mélodies d’Albin de la Simone.

    Faits intéressants, l’album a été enregistré sous la forme piano-voix. Ce n’est que par la suite que les pièces ont été étoffées par Maëva Le Berre et Anne Gouverneur au violoncelle et au violon. Ce sont ajouté les notes de François Lasserre à la guitare, Sarah Murcia à la contrebasse, Milamarina à la harpe et Mara Carlyle à la scie musicale. On y aperçoit même la voix de Vanessa Paradis sur la dernière pièce de l’album, L’ado.

    Une belle équipe pleine de talents ne peut que donner un beau résultat, non?

    Karina Tardif

    21 mars 2017
    Albums
    Albin de la Simone, album, amour, femmes, hommes, l’un de nous, Tôt ou tard
  • [SPECTACLE] Ariane Moffatt, 14/11/2015, Théâtre du Cégep de Trois-Rivières

    [SPECTACLE] Ariane Moffatt, 14/11/2015, Théâtre du Cégep de Trois-Rivières
    Arian Moffat, Crédit photo: Izabelle Dallaire
    Ariane Moffatt, Crédit photo: Izabelle Dallaire

    Ariane Moffatt était en spectacle le 14 novembre dernier au Théâtre du Cégep de Trois-Rivières, avec la jeune autodidacte Rosie Valland. Un spectacle qui a été fort en émotions puisque c’était le lendemain des attentats à Paris et qu’elle en a fait quelques références tout au long de la soirée.

    En arrivant dans la salle, je constate que le public d’Ariane Moffatt a bien changé depuis quelque temps, surtout depuis l’ère de La Voix. Bien qu’il y avait quelques jeunes de mon âge, je doutais que le « party » allait lever, mais j’ai laissé une chance aux coureurs, parce qu’Ariane a cette capacité de nous prendre par la main chaleureusement pour nous amener dans son univers. C’est ce dont je me suis rendu compte assez vite après quelques minutes de spectacle seulement.

    D’abord, elle a débuté la soirée avec la pièce titre de son album, 22h22, en version plus lente en s’accompagnant au piano à queue. C’était pur et magnifique ! Avec son chemisier noir aux manches brillantes, la magie a opéré rapidement et le public semblait complètement ravi.

    C’est lorsqu’elle a interprété sa chanson Tireurs fous que tout a pris son sens et que les poils se sont levés sur nos bras. Toutes ces émotions ont même été amplifiées lorsqu’elle s’est assise au piano pour chanter et jouer la pièce Imagine de John Lennon en soutien à ce qui s’est passé à Paris, elle qui a joué au Bataclan en 2009. Après quelques larmes sur scène et dans le public (je l’avoue, j’ai pleuré), Ariane est allée chercher sa coupe de vin rouge et s’est installé à la batterie pour jouer le mythique solo de la célèbre pièce de Phil Collins, In the Air Tonight.  À ce moment-là, je me suis demandé : quel talent musical elle n’a pas, cette Ariane? Réponse : aucun, elle est parfaite! On a fini la soirée en sifflant et en dansant. Quel beau moment privilégié le public et moi avons vécu ce soir-là avec Ariane Moffatt.

    Voici les photos de notre photographe Izabelle Dallaire :

    Karina Tardif

    24 novembre 2015
    Région : Mauricie, Spectacles
    22h22, amour, ariane moffatt, Bataclan, électro, Imagine, Mauricie, Paris, pop, Rosie Valland, Théâtre du Cégep de Trois-Rivières, Trois-Rivières

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