Ma soirée du 10 novembre dernier commençait tranquillement alors que je me rendais au Moulin Michel à Bécancour. Mais ce que j’ai vécu ce soir-là n’avait rien d’ordinaire. Thomas Hellman est un personnage, un musicien et un artiste hors du commun.
Thomas Hellman est un porteur d’histoire et de culture. Il raconte la vie de personnages historiques et s’inspire des moments importants de ceux qui sont passé avant nous pour nous divertir (et nous instruire).
Né d’un père américain et d’un mère française, il a un accent unique qui nous transporte dans un monde parallèle. Il nous fait passer du rêve au cauchemar tout au long de la soirée.
Le spectacle se déroule sans qu’il n’adresse la parole directement au public. Toutefois, il a beaucoup à nous dire entre chaque pièce, où il explique dans ses mots les histoires qui ont façonné la société d’aujourd’hui, surtout au niveau des États-Unis.
On ressent parfois la rage intérieure qu’il a face à conquête de certains territoires ou face aux traitement des humains envers les autres. C’est dans ces moments-là que le côté plus sombre et théâtral ressort.
Il a aussi repris quelques pièces d’un répertoire métissé de ses origines comme la chanson Ce n’est qu’un au revoir (Till we meet again, en anglais) ou comme une pièce qui lui rappelle sa grand-mère.
Bien que sa prestation soit très gestuelle et agrémentée de mimiques faciales, on ressent toute la profondeur et l’intensité à travers chacun de ses mots, à travers chacune des syllabes.
C’était vraiment déstabilisant comme soirée, mais dans le bon sens. C’est un spectacle à voir, et pas seulement pour la belle binette de Thomas Hellman !
Alexandre Poulin visitait le Moulin Michel à Bécancour pour la toute première fois le 27 octobre dernier. Son public le plus fidèle l’attendait depuis longtemps, si bien que le spectacle a affiché complet assez rapidement.
Alexandre est un amoureux de l’histoire et du français. Dans son spectacle, il raconte autant d’histoires qu’il chante de chansons, même que je pense qu’il raconte plus qu’il chante. Selon moi, c’est ce qui fait que ses spectacles n’ont jamais besoin d’énormément de promotion pour être complets. Les gens savent que le spectacle ne ressemblera en rien à ses albums qu’on écoute chez soi. J’ai été tellement prise par ses histoires que j’ai oublié que je devais prendre des notes. C’est un spectacle où il faut se laisser aller et vider ses émotions.
Le spectacle commence avec la pièce Couleurs primaires, sorti de son tout récent album, Les temps sauvages. Comme c’est le spectacle de sa tournée pour cet album, je m’attendais à entendre ses chansons populaire telles que L’écrivain et Souffler sur les braises lors du rappel. C’est toutefois en début de spectacle que quelques plus vieilles chansons ont été jouées, et je dois avouer que j’ai été surprise, mais surtout très heureuse de ne pas attendre deux heures avant de les entendre.
Je le savais conteur, mais je ne le savais pas rockeur. Oui oui, il a offert un segment du spectacle où son côté plus fêtard ressort en chantant, entre autres, la pièce Fernand. Tout au long du spectacle, il nous raconte les histoires de sa vie avec comme fil conducteur la persévérance et l’importance de croire en ses rêves. Il raconte comment un livre sur Maurice Richard a changé sa vie. Il a terminé en nous bourrant d’émotions pour s’en retourner chez soi avec la chansons Entre chien et loup.
En plus d’être généreux pendant sa performance, il l’est tout autant avec son public, âgé de 7 à 77 ans. Il a d’ailleurs tenu à aller à sa rencontre après le spectacle.
Je n’avais pas de photographe sur place, mais il y avait des caméras vidéo, alors nous pourrons voir bientôt des images de ce magnifique spectacle dans cette salle. Si vous n’êtes jamais allé au Moulin Michel, je vous jure que vous manquez quelque chose! Pour toute la programmation, c’est ici : http://www.pleinsud.ca/spectacle
Vendredi dernier, le 31 mars, je suis allé prendre des clichés de la soirée rock au Bistro Côté-Sud de Bécancour. Nos amis de Rouge Pompier étaient en spectacle avec Frank Custeau et Noé Talbot.
Le 16 avril dernier, je me suis rendu à Bécancour, au Moulin Michel, pour assister au magnifique spectacle du duo Fire/ Works (Jonathan Peters et David Lagacé) et leurs musiciens (Francis Ledoux Étienne Dupré).
Après un accueil des plus chaleureux au rez-de-chaussée de cette magnifique bâtisse, anciennement un moulin, on est monté au deuxième étage.
Le spectacle a débuté tout doucement avec la pièce Underneath your skin de leur dernier album Shenanigans. Tout au long de la soirée, on a eu droit à des chansons tantôt rock, tantôt douces.
Au retour de l’entracte, chose qu’ils faisaient pour la première fois dans un spectacle, c’est Jonathan qui est arrivé sur scène avec sa guitare. Après quelques phrases, l’ampli a décidé de se fâcher et de commencer à grincer fort. Un peu déstabilisé par le fait que son ampli est possiblement brisé, il s’est avancé devant son micro et a débranché sa guitare pour nous la jouer acoustique. Quel magnifique moment! Bien que ce n’était pas voulu, être à leur place, je garderais cette idée pour les prochains spectacles !
Il passe ensuite doucement vers le clavier et ça me donne envie de fermer les yeux pour profiter pleinement de la beauté et de la simplicité du moment.
Le spectacle passe ensuite en mode rock avec quelques nouvelles pièces très appréciées du public qui, selon un petit sondage maison, ne connaissait pas le groupe avant ce soir-là. On a aussi eu droit à la pièce Elephant, que le groupe fait à chaque spectacle.
Vers la fin du spectacle, j’ai eu un « fou rire ». Pendant une chanson, David Lagacé a eu de petits problèmes techniques. Pendant qu’il chantait et faisait aller ses baguettes sur un tambour, une baguette est partie dans la foule en même temps que la partie du haut du pied de micro glissait vers la droite. Il a continué à chanter et à jouer, mais ça ne m’a pas empêché d’avoir un petit « fou rire ».
C’était leur première fois à Bécancour et les gars étaient contents de rencontrer un nouveau public. J’ai eu l’occasion de parler avec eux après le spectacle et laissez-moi vous dire qu’ils n’arrêtent jamais ces gars-là. Ensemble ou séparément, ils ont plusieurs projets musicaux qui remplissent leurs vies. D’ailleurs, quelques-un d’entres eux seront de la finale desFrancouvertesle 9 mai prochain avec leurs projets respectifs: Caltâr-Bateau, La famille Ouellet et Mon doux saigneur.
Pour terminer, Jonathan mentionne, avec une petite face espiègle d’un enfant qui a hâte d’ouvrir son premier cadeau de Noël, que la dernière chanson du spectacle qu’il s’apprête à faire est sa préférée, mais ce n’est souvent pas la préférée du public. C’est une pièce instrumentale qui semble tout de même plaire aux gens dans la salle, tellement qu’après des applaudissements à n’en plus finir, le groupe revient pour une vraie dernière ou ils nous font taper des mains. Me voilà déjà nostalgique de ce moment qui se termine. J’ai déjà hâte au 9 septembre pour les voir auSatyre Cabaret spectacle.
En prime, revoici les photo du spectacle du 9 juillet, à défaut d’avoir un photographe avec moi pour capter ce merveilleux moment.